Biographie

Morgan Labar est enseignant-chercheur contractuel au département des Arts de l’École normale supérieure, où il enseigne l’histoire de l’art contemporain. Normalien, titulaire d’un M2 de philosophie, il a soutenu en 2018 une thèse d’histoire de l’art consacrée à la bêtise comme pratique artistique et aux hiérarchies esthétiques (université Paris 1). Une version remaniée doit paraître aux éditions Les presses du réel en 2021 sous le titre : La Gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 80.

En 2019 – 2020, Morgan Labar a été boursier postdoctoral annuel de la Terra Foundation for American Art à l’INHA. Son projet de recherches portait sur les rapports de l’art vidéo et de la performance avec la stand-up comedy et le divertissement comique médiatique dans la région de Los Angeles dans les années 1970.

Entre 2011 et 2017, il a vécu à New York, Berlin, Los Angeles et Nouméa. Ces expériences de vie tout autant que ses travaux académiques l’ont conduit à orienter ses recherches actuelles sur les politiques de l’identité, les indigénéités et les arts contemporains autochtones.

Morgan Labar est également critique d’art, membre de l’AICA France.

Pour revoir la table ronde « Art vidéo californien : Susan Mogul et Ilene Segalove en stand-up comédiennes » (20 octobre 2020) organisée par Morgan Labar dans le cadre de la bourse de recherche post-doctorale de la Terra Foundation à l’INHA, cliquez ici.

Ouvrage

– La Gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980, Dijon, Les presses du réel, coll. « Œuvres en sociétés », parution prévue en 2021. Ouvrage issu de ma thèse de doctorat

Responsabilités éditoriales

– Morgan Labar (dir.), Humoresques n°42 « Rire et bêtise », Paris, CORHUM, printemps 2017 (177 p.)

– Jean-Claude Gardes et Morgan Labar (dir.), Ridiculosa n°23 « Liberté d’expression et caricature », Brest, UBO, 2016 (339 p.)

Revues à comité de lecture

– « Des ours qui s’urinent sur la tête. Contribution à une esthétique de la bêtise », Proteus. Cahiers de théorie de l’art, parution prévue été 2021 (accepté).

– « Les critiques d’ “art bête“ dans les années 1990 », Nouvelle Revue d’Esthétique n°27 « La critique. Arts, littérature, théorie », parution prévue en 2021 (accepté).

« Les nouveaux critères du non-montrable : réflexions sur les stéréotypes racialisants », dans Laurent Bihl et Bertrand Tillier (dir.), Sociétés & Représentations, n°50 « Une image ne sert-elle qu’à illustrer ? Enjeux et écueils des usages éditoriaux de sources iconographiques », Paris, éditions de la Sorbonne, 2020/2 (p. 95-108).

« L’ambition des musées privés au XXIe siècle : The Broad et la Collection Pinault », Histoire de l’art, n°84-85 « Musées/Musée », Paris, 2020(p. 155-168).

Actes de colloques internationaux publié avec comité scientifique

– « The New Discourses of the New Museums. Dakis Joannou, François Pinault, Eli Broad », dans Anne Chassagnol et Caroline Marie (dir.), Museums in Literature, Turnhout, Brepols Press, parution prévue en 2021 (accepté).

« Inflexions du satirique. Stratégies du vide chez Présence Panchounette et Martin Kippenberger à la fin des années 1980 », dans Laurent Baridon, Frédérique Desbuissons et Dominic Hardy (dir.), L’image railleuse, Paris, Institut National d’Histoire de l’Art, 2019 (20 p).

– « Clowns et saltimbanques : l’art contemporain face au divertissement populaire », dans Graça Dos Santos, Laetitia Dumont-Lewi et Lina Iglesias (dir.), Humoresques n°40 « Le rire du pauvre », Paris, CORHUM, automne 2014 (p. 171-182).

Chapitres d’ouvrages collectifs

– « Tout casser et faire caca sur ses jouets. Les Kipper Kids, Paul McCarthy, Mike Kelley », dans Emma Bigé et Barbara Satre (dir.), Cahiers Papiers. Cailloux. Pavés,n°1 « Destructions », revue de recherche de l’ESAAIX, Aix-en-Provence, parution prévue octobre 2021.

– « Arts plastiques et performance artistique » dans Alain Vaillant et Matthieu Letourneux (dir.), L’Empire du rire (19e-21e siècles), Paris, CNRS Éditions, 2021 (p. 622-641).

– « D’une scène à l’autre. William Wegman et le modèle du sketch comique », dans Marie Duret-Pujol et Nelly Quemener (dir.), Les cahiers d’ARTES. Les scènes du rire, n°18, Université Bordeaux-Montaigne, 2020 (p. 47-62).

– « Saucisse », Lettre du Séminaire, Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris, https://www.sciencespo.fr/artsetsocietes/fr/archives/4966

– « Introduction », Humoresques n°42 « Rire et bêtise », Paris, CORHUM, 2017 (p. 5-21).

– « Introduction » (avec Jean-Claude Gardes), Ridiculosa n°23 « Liberté d’expression et caricature », Brest, UBO, 2016 (p. 9-14).

– « Orchestres d’idiots. À propos du Really Terrible Orchetra et de l’œuvre de Martin Kersels », dans Rémi Astruc (dir.), La communauté revisitée (Community Redux), Paris, RKI Press, collection CCC, 2016 (p. 61-76).

Ouvrages pédagogiques

– Livret d’accompagnement pédagogique du Baccalauréat histoire des arts, thème « Arts et émancipation depuis 1960 », Réseau CANOPÉ, 2020.

Textes introductifs des parties « émancipation des minorités » (p. 18-22) et « émancipation générationnelle » (p. 34-36). Notices (2000 signes) sur Norman Rockwell (p. 22), Ai Weiwei (p. 30-31), Joana Vasconcelos (p. 15), Annette Messager (p. 16) et Jean-Michel Basquiat (p. 36-37). https://www.reseau-canope.fr/arts-et-emancipation/emancipation-generationnelle/presentation.html

– Le monde est leur atelier, Ai Weiwei Gabriel Orozco Pascale Marthine Tayou (avec Bruno Durand), Réseau CANOPÉ, 2015 (p. 26-45).

Recensions

– « Sophie Cras, L’économie à l’épreuve de l’art, Dijon, Les presses du réel, 2028 », Annales, Histoire, Sciences Sociales, Paris, éditions de EHESS, à paraître, 2021.

– « Paul Clarke et al. (dir.) Artists in the Archive: Creative and Curatorial Engagements with Documents of Art and Performance Abingdon/Londres, Oxon/Routledge, 2018, 336 p. », Annales, Histoire, Sciences Sociales, vol. 74, 3/4 (Archives), Paris, éditions de EHESS, septembre 2020, p. 839-842.

– « Vanina Géré, Les mauvais sentiments. L’art de Kara Walker, Dijon, Les presses du réel, 2019 », La Revue de l’art, Paris, éditions OPHRYS, 2020.

Traduction

– Judith/Jack Halberstam, The Queer Art of Failure (extraits), traduction avec Emma Bigé et introduction à l’œuvre d’Halberstam pour la mineure « Désidentifications », Multitudes n°82printemps 2021.

  Presse et critique d’art (sélection)

« Montée des indigénités. Sortie des politiques de l’identité », artpress, n°486, mars/avril 2021 (p. 74 – 80) et « Kent Monkman. Déjouer les catégories. Interview par Morgan Labar », artpress, n°486, mars/avril 2021 (p. 81 – 85).

« La Fondation Louis Vuitton et l’esthétique Pinault », artpress, n°485, février 2021 (p. 18 20).

« Local et fait-maison. Vers de nouveaux vernaculaires », artpress, n°479, juillet-août 2020 (p. 60-67).

« Paul McCarthy dessinateur compulsif », artpress, n°476, avril 2020 (p. 63-67).

« Quand le MoMA revoit ses canons », artpress, n°474, février 2020 (p. 22-26).