64 p. | 10 ill.
ISBN : 978-2-917902-93-6
Prix : 8 €
Disponible en librairie via FMSH Diffusion et en ligne sur www.lcdpu.fr

Au début des années 1960, le Land Art, tendance de l’art américain, mais aussi européen, met l’accent sur l’utilisation d’éléments naturels – la terre, l’eau ou l’air – qui manifestent le processus à l’œuvre et impliquent une nouvelle conception de la durée dans l’art. Aujourd’hui, la restauration de ces œuvres soulève des problèmes inédits dans l’histoire de l’art. Au fil d’une méditation sur l’idée et les pratiques de la restauration, Gilles A. Tiberghien se confronte à la réalité matérielle et théorique des œuvres du Land Art et de leur conservation, pour démontrer comment l’œuvre peut devenir elle-même le principe d’une restauration. L’opposition entre le caractère achevé de l’œuvre et le renouvellement infini de la nature et de la vie se trouve ainsi renversé.

Gilles A. Tiberghien est maître de conférences à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, où il enseigne l’esthétique. Il est membre du comité de rédaction des Cahiers du musée national d’Art moderne et corédacteur en chef des Carnets du paysage. Il a publié, entre autres, Land Art (1993), 2012, Nature, art, paysage, 2001, Notes sur la nature, la cabane et quelques autres choses, 2014, Land Art Travelling, 2018, et Le paysage est une traversée, 2020.