Avant-propos de Joël Daire, directeur délégué du patrimoine de la Cinémathèque française.

Le cinéma français des années 1960 est peuplé d’objets spectaculaires ou anodins fabriqués dans le seul dessein d’être filmés. La statue de L’Année dernière à Marienbad, le mobile en tôle des Aventuriers ou la DS volante de Fantômas sont autant de simulacres nécessaires à la conduite de la narration. Que nous disent-ils du cinéma, de ses spécificités et de ses relations avec les arts plastiques ? Ils participent au fonctionnement du récit mais ils intègrent aussi, dans l’espace du film, les débats issus de la théorie et de l’histoire de l’art. En nous faisant découvrir cette époque d’exubérance formelle et de révolutions artistiques, l’auteur démontre que ces objets de cinéma, simples accessoires, racontent pourtant l’essentiel du cinéma de fiction.

Joséphine Jibokji est maître de conférences en études cinématographiques à l’université de Lille. Ses recherches portent sur les interactions entre l’histoire de l’art et le cinéma de fiction. Elle a publié des textes sur Alain Resnais, Jacques Tati, Jacques Demy et Yves Klein et a codirigé l’ouvrage Muséoscopies : fictions du musée au cinéma (Paris, Presses universitaires de Paris-Ouest, 2018).

328 p. | ill. | 16,5 × 22 cm | br.
ISBN : 978-2-7355-0894-5
Parution : 14 mai 2019
Disponible en librairies et en ligne sur le site du CTHS

Autour de l’ouvrage

Ouvrage disponible dès le 14 mai 2019, à la librairie du Jeu de paume (Concorde, Paris 8e), dans le cadre du cycle de projections « De la cage au cadre. La création en huis clos dans le cinéma français des années 1960 », programmé par Joséphine Jibokji, du 14 mai au 1er juin 2019, au cinéma de l’auditorium.