558 p. | ill. | br. | 46 €
ISBN : 9782735507566
Parution : 24 novembre 2011
Disponible en librairies et en ligne sur le site du CTHS

Faire d’un homme d’une extrême laideur le portrait d’un empereur : c’est le défi que Titien releva lorsqu’il fut chargé de peindre Charles Quint. L’artiste s’acquitta si bien de cette tâche délicate que ses œuvres devinrent un incontournable modèle pour représenter le souverain et ses successeurs à la couronne d’Espagne. Elles s’imposèrent de surcroît comme paradigme d’excellence dans la pratique et les théories artistiques.

De cet exemple fondateur du portrait du pouvoir à l’époque moderne, l’auteur nous entraîne dans un long voyage à travers l’Italie et l’Espagne, nous menant du coloris de Titien au pinceau de Velázquez. En analysant le langage figuratif des œuvres et sa réception critique, mais aussi les dispositifs d’exposition et les gestes accomplis par le public, ce livre interroge les pouvoirs que l’art et la politique confèrent à ce substitut de présence qu’est le portrait.

Diane H. Bodart est l’auteur de nombreuses études sur la représentation du pouvoir, dont un livre sur Titien et Frédéric Gonzague (Rome, 1998) et l’édition critique du Traité des statues de François Lemée (Weimar, 2011) qu’elle a codirigée.

Autour de l’ouvrage

Cet ouvrage a reçu le prix Eugène-Carrière 2012 de l’Académie française.

Lire une critique par Michael Palmer dans Questions de communication.