Auteur(s) de la notice : THOMINE-BERRADA Alice

Profession ou activité principale

Ingénieur des Ponts et Chaussées, professeur d’architecture à l’École polytechnique et à l’École des ponts et chaussées.

Autres activités
Historien de l’architecture, théoricien, architecte.

Sujets d’étude
Architecture religieuse, architecture lombarde, architecture de la Renaissance italienne, phares.

Carrière
1821 : entrée à l’École polytechnique
1822 : exclusion de l’École polytechnique
1824 : entrée en 2e classe de la section architecture de l’École des beaux-arts et dans l’atelier de Huyot
1828 : voyage en Italie (Florence et la Toscane, Rome et Naples)
1829 : passage en 1ère classe de la section architecture de l’École des beaux-arts
1831 : admis sur décision du ministre du Commerce et des Travaux Publics, à l’École des ponts et chaussées
1833 : aspirant ingénieur des Ponts et Chaussées, attaché au secrétariat du conseil des Ponts et Chaussées
1834 : chargé du phare d’Héaux à Bréhat
1835 : ingénieur ordinaire de 2e classe, nommé dans les Côtes du Nord
1837 : professeur d’architecture à l’École polytechnique
1839 : chevalier de la Légion d’honneur
1840 : ingénieur ordinaire de 1ère classe
1841 : attaché au service des Phares (Seine), sous la direction de Fresnel
1842 : attaché à la ligne de Paris à la Belgique ; professeur suppléant d’architecture à l’École des ponts et chaussées
1843 : ingénieur en chef de 2e classe
1844 : voyage d’étude en Angleterre et en Irlande en vue de la construction de la gare du Nord
1846 : secrétaire de la commission des Phares
1847 : cesse d’être attaché à la ligne du Nord
1851 : ingénieur en chef de 1ère classe
1852 : professeur d’architecture à l’École des ponts et chaussées
1852 : mission pour aller en Italie étudier l’architecture antique et moderne
1852 : prend le titre d’ingénieur-directeur (pour le service des phares)
1853 : inspecteur des édifices diocésains
1854 : officier de la Légion d’honneur
1856 : inspecteur général de 2e classe, mission en Algérie
1857 : congé pour aller étudier l’architecture lombarde en Italie
1857 : démissionne de l’inspection générale des Édifices diocésains (remplacé par Henri Labrouste)
1864 : commandeur de la Légion d’honneur
1865 : congé pour aller visiter les travaux de percement du Mont-Cenis et étudier l’architecture lombarde en Italie
1867 : inspecteur général de 1ère classe
1867 : abandonne ses fonctions à l’École polytechnique ; membre du conseil général des Ponts et Chaussées (avec voix délibérative)
1869 : cesse d’être secrétaire de la commission des Phares, mais reste chargé de la direction des Phares ; directeur de l’École des ponts et chaussées ; membre du conseil supérieur de l’École des beaux-arts
1871 : membre de la commission mixte des Travaux Publics
1871 : président de la commission des Annales des Ponts et Chaussées
1873 : départ à la retraite, reste chargé de la direction des Phares
1878 : cesse ses fonctions à la direction des Phares

Étude critique

François Léonce Reynaud débuta sa formation de façon peu ordinaire puisqu’il fut renvoyé quelques mois à peine après son entrée à l’École polytechnique (1821) pour activité anarchiste. Optant pour une formation architecturale, il entra quelques années plus tard à l’École des beaux-arts et dans l’atelier de Huyot. En 1828, il saisit l’occasion d’une commande privée à Florence pour partir pour l’Italie ; celle-ci échoua mais il poursuivit son voyage en Toscane, à Rome, où séjournaient également Léon Vaudoyer et Albert Lenoir, puis à Naples. Après la Révolution de Juillet, il fut admis exceptionnellement à l’École des ponts et chaussées, formation qui lui ouvrit une brillante carrière d’ingénieur, principalement consacrée à l’administration des phares et balises, pour laquelle il construisit un grand nombre de phares ainsi que le dépôt des phares à Paris (1865-1868, aujourd’hui détruit). Également attaché de 1842 à 1847 à la Compagnie des chemins de fer du Nord, il édifia la première gare du Nord (1842-1849) à Paris. L’autre grand pan de sa carrière fut dédié, à partir de 1837, à l’enseignement qu’il délivra à l’École polytechnique puis à l’École des ponts et chaussées (1842) dont il assura la direction à partir de 1869. Enfin, il fut en 1853 nommé par le ministre Hippolyte Fortoul, dont il était proche, inspecteur général des Édifices diocésains. Aux côtés de son ami Léon Vaudoyer et d’Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc, il eut à charge de contrôler la restauration des plus importants édifices gothiques français jusqu’en 1857, date à laquelle il démissionna. Il reçut en charge l’Aquitaine et le Sud-Ouest, où son intérêt pour l’architecture du début du Moyen Âge le rendait particulièrement légitime, la vallée de la Loire et la Bretagne, où ses fonctions à l’administration des phares et balises le conduisaient naturellement.

Au cours de cette prestigieuse carrière, à la fois riche et diverse, Léonce Reynaud développa une vision de l’histoire nourrie de pratique et de théorie. Ses fonctions professionnelles le confrontèrent directement à la science archéologique ainsi qu’aux problèmes liés à la restauration des édifices. Ainsi, il eut à cœur d’enrichir ses cours d’enquêtes sur le terrain, en particulier en Italie où il s’intéressait à l’architecture lombarde. Il chargea en 1860 un de ses plus brillants élèves, le jeune Ferdinand de Dartein, d’en faire le relevé systématique, travaux publiés dans son Étude sur l’architecture lombarde et sur les origines de l’architecture romano-byzantine (Paris, Dunod, 1865-1882), que l’auteur dédia en retour à Reynaud. Dans le cadre de ses fonctions au service des Édifices diocésains, ses tournées d’inspection l’amenèrent à formuler un certain nombre de réticences vis-à-vis de l’architecture médiévale : il releva les lacunes des constructeurs gothiques dans le domaine de la science des constructions, en particulier l’usage de matériaux insuffisamment résistants. Mais surtout, alors que Viollet-le-Duc, dans son premier volume du Dictionnaire de l’architecture (1854), allait faire du système des arcs-boutants un des éléments centraux de l’architecture gothique, il en souligna les imperfections techniques, susceptibles de remettre en cause la stabilité de l’édifice et le bon écoulement des eaux.

Parallèlement, il fut amené à théoriser ces connaissances pratiques. Ses premières publications furent liées à ses sympathies saint-simoniennes. Il fut très jeune en contact avec ce mouvement de pensée par le biais de son frère Jean Reynaud qui avait rencontré Prosper Enfantin à l’École polytechnique. C’est sans doute ce qui lui valut d’être, à tort, accusé de carbonarisme par l’École polytechnique, accusation qui conduisit à son renvoi. Cependant, suspicieux face au mysticisme d’Enfantin, Reynaud ne devint vraiment proche du mouvement qu’au début des années 1830 après que son frère eut rompu avec ce dernier. Entre 1836 et 1842, il publia de nombreux articles pour l’Encyclopédie nouvelle, fondé par le saint-simonien Pierre Leroux et son frère Jean Reynaud, auquel participait également Hippolyte Fortoul et Léon Vaudoyer. Avec ce dernier, il fut le principal auteur des textes relatifs à l’architecture.

La pensée sur l’histoire qu’établit alors Léonce Reynaud marqua une profonde rupture avec l’idéalisme gréco-romain que défendait Quatremère de Quincy. Reynaud fut influencé dans ce sens par son maître Jean Nicolas Huyot, qui enseignait depuis 1823 l’histoire de l’architecture à l’École des beaux-arts. Sans remettre en cause la suprématie de l’architecture antique, son cours présentait une vision novatrice de l’histoire, reposant sur la conviction que celle-ci suivait une marche progressive et que l’étude de l’architecture était indissociable de son contexte social et géographique. Pour cette raison, son enseignement témoignait d’une grande ouverture géographique, en particulier vers l’Orient où il avait voyagé de 1817 à 1821. Reynaud fut également profondément marqué par la théorie saint-simonienne de l’histoire. Les saint-simoniens dont le système de pensée accordait une grande place à l’histoire de l’humanité, concevaient celle-ci comme un phénomène cyclique où alternent périodes organiques, marquées par l’accord entre la société et la religion, propice à la création, et périodes critiques, qui formaient une rupture avant le retour à une nouvelle harmonie. Les articles rédigés par Léonce Reynaud dans l’Encyclopédie nouvelle, en particulier celui rédigé pour l’entrée « Architecture », appliquèrent de façon très précise ce modèle à l’histoire de l’architecture. L’auteur y distinguait deux périodes d’unité où l’architecture résulte d’un accord parfait entre l’art et la société, celles correspondant au polythéisme grec et à la chrétienté médiévale. Comme Robin Middleton l’a rappelé, la pensée saint-simonienne se complexifia avec l’apparition en 1833 de la notion de « progrès continu », qui superposait à l’idée de cycle celle d’évolution progressive. Ce principe était d’ailleurs présent dans la pensée d’historiens libéraux de l’époque comme Augustin Thierry et François Guizot, du reste proches des saint-simoniens. Architecte mais aussi ingénieur, Léonce Reynaud s’attacha de très près dans ce texte à l’évolution des techniques constructives et s’en servit pour définir le progrès en architecture : « Un système de construction sera en progrès toutes les fois que, pour couvrir un espace donné, le nombre ou le volume des supports y sera diminué, ou qu’il pourra s’exécuter avec des matériaux d’une extraction, d’un transport et d’un emploi plus faciles » (« Architecture », Encyclopédie nouvelle, p. 772). Enfin, la pensée de Reynaud porte la trace des débats sur l’évolution des espèces qui opposaient alors Cuvier à Geoffroy-Saint-Hilaire : « On peut dans un sens profond, comparer les monuments humains à ces coquilles formées par des animaux qui y mettent l’empreinte de leur corps et en font leur logis : les méthodes naturelles ne séparent point la description du test de la description des mollusques. » écrivit-il, toujours dans l’article « architecture » (p. 773). Selon Caroline van Eyck, qui a souligné l’importance de cette comparaison, le caractère novateur de la pensée des architectes romantiques, comme Henri Labrouste, Léonce Reynaud et Léon Vaudoyer, résida, non pas dans le fait de replacer la création architecturale dans le cadre contingent d’un développement historique – ce qui était déjà acquis grâce à la philosophie de l’histoire de Vico ou de Herder – mais dans l’application des concepts issus des sciences naturelles à l’histoire de l’architecture qui leur offrit l’appareil conceptuel nécessaire à la remise en cause des principes académiques. Enfin, Reynaud rédigea pour l’Encyclopédie nouvelle quelques notices à caractère purement historique. Ceux-ci furent principalement consacrés à des architectes de la Renaissance italienne (Alberti, Bramante, Brunelleschi, etc.), à laquelle il avait déjà consacré un développement important dans l’article « Architecture ». Tout comme Léon Vaudoyer et César Daly, Reynaud œuvra ainsi à revaloriser cette période qui fascinait les saint-simoniens convaincus que celle-ci marquait l’ouverture d’une période critique qu’ils se proposaient de clore. Cependant, comme son ami Léon Vaudoyer et César Daly, dont sa pensée était très proche, Reynaud ne concevait pas l’histoire comme un réservoir de modèle pour la création. Il s’attacha au contraire à mettre en garde ses lecteurs conte la tentation de la copie : « Aucun des systèmes du passé ne peut être considéré comme ayant une valeur absolue et […] dès lors aucun d’eux, quelle qu’ait été d’ailleurs sa perfection sous le rapport de l’art, ne peut être pour nous un modèle définitif » (article « Architecture », p. 772).

Plus d’une dizaine d’années après sa collaboration à l’Encyclopédie nouvelle, Reynaud publia son traité d’architecture, synthèse des cours qu’il donnait à l’École polytechnique et à l’École des ponts et chaussées. La première partie de l’ouvrage se rapportait aux fondations, aux matériaux et aux éléments constituant l’architecture (plafond, porte, etc.) tandis que le second volume traitait des principes de composition des édifices. L’histoire n’était pas l’objet de cette publication, mais elle nourrit ce projet de façon sous-jacente, en particulier dans le second volume lorsque Reynaud se penche sur la diversité des typologies architecturales. Il y consacra notamment d’importants développements aux édifices religieux, absents de ses cours, où il put développer son analyse historique. Comparé aux ouvrages théoriques conçus précédemment, ceux de Durand ou de Rondelet, celui de Reynaud étonne par l’ampleur et la diversité des exemples auquel il recourt pour illustrer son propos. Témoignage exemplaire de la place acquise alors par l’histoire dans la pensée architecturale, cet ouvrage est sans doute la publication la plus aboutie issue de la génération des architectes romantiques. Publié à l’époque où Viollet-le-Duc commençait à rédiger ses Entretiens sur l’architecture, il en est le contrepoint. Fidèle à ce qu’il avait écrit quinze ans plus tôt, Reynaud restait opposé à l’usage de l’archéologie dans la création architecturale. Dans le second volume du traité, dont la genèse fut contemporaine de son expérience au service des Édifices diocésains, il alla jusqu’à mettre ouvertement en cause les principes du néo-gothique : « L’art du Moyen Âge est mort, aussi bien que son esprit et ses institutions ; et leur résurrection est impossible. On peut galvaniser un cadavre mais non le rappeler à vie » (p. 293). Enfin, alors que, suite au débat lancé par Félix de Verneilh, Viollet-le-Duc considérait l’architecture romano-byzantine comme une excentricité historique, Reynaud démontrait qu’elle était au contraire le lien qui conduisait de l’architecture lombarde au gothique. Tout comme son ami Vaudoyer, sa tournure d’esprit saint-simonienne le poussait à s’intéresser particulièrement aux périodes de transition et en particulier à l’architecture lombarde, à laquelle il accordait une grande importance historique pour avoir rompu avec le système de proportions de l’antiquité romaine en adoptant les pieds-droits cantonnés de colonnes et les colonnes allongées et montant de fond. Enfin, Reynaud donnait dans son traité de nombreux exemples issus de l’architecture classique française, à laquelle Viollet-le-Duc apportait très peu d’attention. Ces prises de position, qui firent de ce traité la réponse théorique au rationalisme gothique viollet-le-ducien, lui valurent d’être loué par l’Académie et de devenir un texte de référence pour les étudiants de l’École des beaux-arts. Avant d’être concurrencé par l’ouvrage de Jules Guadet (Éléments et théorie d’architecture, 1901), il connut un grand succès : édité quatre fois entre 1850 (date de parution du 1er volume) et 1875, l’ouvrage de Reynaud fut largement traduit et diffusé à l’étranger.

Alice Thomine-Berrada

Principales publications

Articles

  • « Acropolis ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Amphithéâtre ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Alberti ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Antéfixe ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Apollodore ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Aqueduc ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Arabesques ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Architecture ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Arc » In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. I, 1836.
  • « Atrium ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. II, 1836.
  • « Bramante ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. III, 1841.
  • « Brique ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. III, 1841.
  • « Brunelleschi ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. III, 1841.
  • « Canal ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. III, 1841.
  • « Charpente ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. III, 1841.
  • « Colonne ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. IV, 1842.
  • « Temples ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. IV, 1842.
  • « Voies de communication ». In Pierre Leroux et Jean Reynaud (dir.), Encyclopédie nouvelle, Paris : Furne : C. Gosselin, t. IV, 1842.
  • Articles sur des questions techniques dans Les Annales des Ponts et chaussées

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Traité d’architecture. Paris, Carilian-Goeury et V. Dalmont, 1850-1858, 2 vol. in-fol. et 2 vol. gr. in-fol. de pl. Vol. 1 ; vol. 2.
  • Mémoire sur l’éclairage et le balisage des côtes de France. Paris, Impr. Impériale, 1864, 2 vol. in-fol. dont 1 de pl.
  • Notice sur les travaux de M. Léonce Reynaud à l’appui de sa candidature à l’Académie des Sciences (Section de géographie et navigation). Paris, Gauthier-Villars, 1867.
  • Discours prononcés sur la tombe de M. Mary, inspecteur général des Ponts et chaussées. Paris, Dunod, 1870.

Direction d’ouvrages

  • Travaux publics de la France. Paris, J. Rothschild, 1883, 5 vol.

Bibliographie critique sélective

  • Dartein Ferdinand (de). – Léonce Reynaud. Sa vie et ses œuvres par l’un de ses élèves. Paris, Dunod, 1885.
  • Middleton Robin. – « The rationalist interpretations of classicism of Leonce Reynaud and Viollet-le-Duc ». AA Files, n° 11, printemps 1986, p. 29-48.
  • Middleton Robin. – « Rationalisme et historicisme : un article de L. Reynaud pour l’Encyclopédie nouvelle. Amphion, n° 1, 1987, p. 137-146.
  • Van Zanten David. – Designing Paris. The architecture of Duban, Labrouste, Duc and Vaudoyer. Cambridge/Londres, Mit Press, 1987, p. 45-59.
  • Picon Antoine. – « Apprendre à concevoir les gares : l’enseignement de Léonce Reynaud ». Revue historique des Chemins de fer, n° 5-6, automne 1991-printemps 1992, p. 51-63.
  • Bergdoll Barry. – Léon Vaudoyer, Historicism in the Age of Industry. New York/Cambridge/Londres, The Architectural History Foundation/MIT Press, 1994, p. 119-122, p. 199-205.
  • Lee Paula Young. – « The meaning of molluscs : Leonce Reynaud and the Cuvier-Geoffroy Debate of 1830, Paris ». Journal of architecture, vol. 3, no. 3, automne 1998, p. 211-240.
  • Van Eyck Caroline. – « What was Revolutionary about the Romantic Pensionnaires : The role of Biology in the Work of Labrouste, Vaudoyer and Reynaud ». L’Architecture, les sciences et la culture de l’histoire au XIXe siecle, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 2001, p. 83-98.
  • Savorra Massimiliano. – « History by an engineer. Correspondence and continuity through Leonce Reynaud, Fernand de Dartein and Auguste Choisy, La lezione di Auguste Choisy ». Parametro, vol. 35, no. 255, janvier/février 2005., p. 40-45.

Sources identifiées

Paris, École polytechnique

  • Registre des notes (XMC8), registre des fonctionnaires, professeurs et employés, 1816-1843, vol. 2 (X2C26/vol. 2) ; dossier personnel (Art. VI, 2, sect. A2) ; manuscrit du cours d’architecture pris par Etienne Marssillon (1855-1856), manuscrit du cours d’architecture pris par Villaret (année 1856-1857) ; manuscrit du cours d’architecture, anonyme, 1860-1862.

Paris, Archives nationales

  • LH 23 11 16 (dossier de Légion d’honneur) ; F14 2312 1 (dossier de carrière dans le corps des Ponts et Chaussées) ; F19 1822, F 19 4546-4547 (activité d’ingénieur des Édifices diocésains).

En complément : Voir la notice dans AGORHA