Auteur(s) de la notice :

FRECHET Georges

Profession ou activité principale

Ecclésiastique

Autres activités
Conservateur, collectionneur

Sujets d’étude
Peintres, sculpteurs, graveurs de Provence (en particulier avignonnais) (XVe-XVIIIe siècle), histoire locale, histoire de l’imprimerie, faïence de Moustiers

Carrière
Études au petit séminaire de Sainte-Garde ; puis grand séminaire Saint-Charles d’Avignon
1875 : vicaire de Morières
20 février 1875 : ordonné prêtre
1877 : vicaire du Thor
1881 : vicaire de Carpentras
1894-1897 : curé de Jonquerettes
1897 : archiviste diocésain ; professeur au collège de Sainte-Garde
1904 : chanoine honoraire à la métropole d’Avignon
1907 à 1909 : aumônier des pénitents blancs
1913 : conservateur du musée du Palais des Papes

Membre, puis membre honoraire de l’Académie de Vaucluse ; officier de l’Instruction publique ; membre non résident du Comité des beaux-arts ; correspondant de la Société des antiquaires de France et de la Société de Picardie ; membre correspondant de l’Institut en 1905

Étude critique

Fils de métayers, Henri Requin ne quitta guère le Vaucluse et même Avignon, où il a vécu à partir de 1897. De vocation sacerdotale précoce, il exerça peu son ministère car l’appel de la recherche était trop fort, il s’y consacra assez vite presque entièrement. Ses découvertes le firent estimer, comme le dit avec admiration M. Marc de Vissac, président de l’Académie de Vaucluse de Vissac : « Il devient connu, on le cite, on recherche sa collaboration, les éditeurs de Paris réclament sa prose ». De 1897 à 1904, il classe la collection de Paul Arbaud à Aix-en-Provence, à la suggestion duquel il entreprend ses recherches sur les faïences de Moustiers. Jacques Doucet s’adresse à lui en 1909 pour la partie provençale du Dictionnaire des artistes et artisans d’art français. Aidé d’amis dévoués, Requin reporta sur fiches le contenu de ses cahiers, travail fastidieux, car il n’avait pas voulu faire un dictionnaire général, mais en 1912 il abandonne le dictionnaire à la lettre S. En effet, en avril 1912, une hémorragie cérébrale détruisit ses facultés. Il s’en excusa par une lettre douloureuse à Doucet conservée à la bibliothèque de l’INHA.

Sa personnalité peut être jugée par l’examen de sa bibliothèque, vendue en 1918, qui comprend 1 430 numéros. Cohérente, diverse, sa variété et son sérieux sont frappants. Il s’agit d’une vraie bibliothèque d’érudit. Des absences frappent : presque aucune Bible, pas de théologie, d’apologétique, peu même d’histoire sainte. Sa bibliothèque est celle de quelqu’un qui s’intéresse à l’histoire de son pays, pas de quelqu’un qui s’intéresse à la religion. C’était un prêtre étrange, il passait ses nuits, non à prier, mais à travailler en fumant la pipe. Il demanda à être déchargé de toute cura animarum et préférait à l’exercice de la prédication la polémique érudite. Sa motivation, il la donne dans sa dernière œuvre, un étrange exorde qui semble être la confession de ce qui a sous-tendu son action pendant toute sa vie, une vibrante déclaration de patriotisme. On n’est guère étonné d’y trouver des accents maurrassiens, la justification mistralienne de l’amour de la petite patrie dans le cadre de la grande ; en revanche on est plus surpris d’y trouver la théorie barrésienne du déracinement.

« Il fut notre compatriote, il est le fruit de notre sol, il a été fouetté par notre mistral et réchauffé par notre soleil. À ce point de vue, il mérite encore davantage notre admiration, à nous gens du Comtat et d’Avignon. Il n’est rien au monde de plus méprisable que les cosmopolites qui prétendent aimer le monde entier d’un amour égal. Nous ne sommes pas des déracinés, nous sommes des enracinés, et nous estimons qu’il n’est pas de meilleur moyen d’aimer la grande patrie que d’avoir pour la petite patrie, pour ses mœurs, pour ses coutumes, pour ses monuments et surtout pour ses grands hommes, l’amour et l’estime qu’ils méritent » (Abbé Requin, « Elzéar Genet, dit il Carpentrasso », Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1918, p. 1-18).

Il est vrai qu’on est ici, dans cette déclaration suprême d’un malade au seuil de la mort, en pleine guerre en 1917, et qu’il reflète l’atmosphère de cliquetis d’armes qui l’entoure. Toutefois, la force avec laquelle est exposée cette position de défense et illustration de l’art provençal ne laisse guère de doute sur la profondeur de sa conviction. Le contenu de sa bibliothèque reflète la même position : la patrie avant tout. Le monde artistique d’Henri Requin est composé d’abord de ce qu’il a autour de lui, à Avignon, à Carpentras, puis en Provence ; cet art local, il le situe dans l’art français. Quand il tombe sur un artiste étranger, c’est un intrus, il faut expliquer, justifier, se défendre. Il refuse de savoir ce qui se passe ailleurs, les peuples ultramontains ou septentrionaux ont un art, sans doute, mais il n’a pas à le connaître. Dans sa bibliothèque, aucun ouvrage consacré à l’art italien, pas davantage à l’Espagne ou à la Catalogne, cette sœur de la Provence. Quelques ouvrages indispensables, bien choisis, sur l’art flamand, dont il ne peut nier l’influence sur les artistes qu’il étudie. Sa lutte, c’est de faire reconnaître les peintures du XVe siècle répandues dans les églises de sa région comme faites sur place, alors que l’historiographie de l’époque les considérait comme flamandes ou italiennes, allant jusqu’à les attribuer à des grands noms, Jean Fouquet, Jan Van Eyck, Antonio Vivarini.

Son intérêt balancera toujours entre quelques points d’orgue : le XVe siècle d’une part, les XVIIe-XVIIIe de l’autre ; la peinture, la sculpture et à un moindre degré les arts décoratifs et en particulier la céramique. Il n’a guère d’attirance pour le haut Moyen Âge, ni l’Antiquité. Il semble par contre plus surprenant qu’il n’ait pas tourné ses efforts vers l’époque glorieuse d’Avignon, le XIVe siècle pontifical. La raison est sans doute que le terrain était déjà très étudié, par les Léon-Honoré Labande, les Eugène Müntz, les Maurice Faucon. Il s’en explique dans son article « Documents inédits sur les peintres, peintres-verriers et enlumineurs d’Avignon au XVe siècle » : « On trouvera peut-être étonnant que nous n’ayons pas fait de la période pontificale l’objet de nos premières recherches. Le XIVe siècle fut en effet le grand siècle pour Avignon… En un mot, ce furent les papes et plus tard les légats qui firent d’Avignon un centre artistique et donnèrent à la population cet amour des arts qui s’est perpétué jusqu’à nos jours. Aussi aurions-nous bien voulu commencer nos recherches par cette période, mais les documents font entièrement défaut. Toutes les sources officielles sont au Vatican… »

Bien sûr, il se situe parmi un réseau. Si dans la province, l’histoire savante était souvent le fait des chartistes qui jouissaient du monopole de la gestion des archives et qui brillaient avec les Léopold Duhamel, Léon-Honoré Labande, Georges de Manteyer, Joseph Girard, Georges de Loÿe, d’autres réseaux, parallèles jouaient leur rôle, les académies, les Sociétés locales, à défaut d’une université, mais aussi la noblesse, restée dans le Vaucluse dense et aisée et qui par une longue tradition s’intéressait à l’histoire des familles, aux gloires militaires, à l’architecture des châteaux et à la beauté des nombreux hôtels qu’elle avait édifiés et décorés dans les villes, tels les Lecoy de La Marche, Forbin d’Oppède, de Mas-Latrie. Enfin, le clergé de France, depuis l’immense impulsion donnée par les jésuites, d’une part, les mauristes de l’autre, avait pris en main d’étudier l’histoire et ses « sciences auxiliaires ». La richesse exceptionnelle du patrimoine provençal avait, dès le XVIIIe siècle, soulevé l’intérêt des antiquaires pour les restes romains et grecs de la région ; le romantisme y rajouta l’estime pour l’architecture et l’art médiévaux, à une époque où la redécouverte des troubadours faisait prendre conscience de la singularité du Midi français. Les prébendes de chanoines, dont l’emploi liturgique, sans doute, diminuait, devinrent un moyen, au sein de l’Église, de caser et de récompenser les mérites des prêtres les plus savants. C’est ainsi que dans les environs culturels de Requin, on trouvera les figures du chanoine Albanès, historien et chronologiste remarquable, l’illustre Ulysse Chevalier, le chanoine Sautel, l’archéologue de Vaison, l’abbé Ferdinand Saurel à Malaucène, l’abbé Prompsault, à Bollène, les abbés Goiffon, Méritan et Valla à Villeneuve-lès-Avignon, l’abbé Constantin à Vassols, les abbés Arnaud d’Agnel, Gayet, Chaillan, Brune.

Sa méthode : se défiant des attributions basées sur le style, Requin a voulu entièrement refonder l’étude de l’art avignonnais sur des preuves documentaires. C’est l’aspect chaotique des attributions, le vague des commentaires qu’il voyait répéter d’ouvrage en ouvrage qui l’encouragea, répétant le geste de René Descartes, à chercher la vérité scientifique. C’est avec enthousiasme, alors qu’il était en poste à Carpentras, qu’il la découvrit chez les notaires, en cherchant à en savoir plus sur un sculpteur local, Jacques Bernus. Dès lors sa méthode sera toute trouvée, il dépouillera les sources, comme l’a dit dans son éloge funèbre M. de Vissac : « Dès lors il se fait le forçat volontaire du travail, le porion de la science. Les jours n’ont pas assez d’heures pour son labeur… À cet effet, il fouille les bibliothèques publiques et privées, il compulse les archives communales et départementales, il dépouille, véritable travail d’Hercule, les archives notariales d’Avignon, de Carpentras, de Tarascon, d’Aix et d’autres encore. S’il rencontre sur sa route des données précieuses sur les monuments, les églises, les vieux hôtels, les anciennes familles, voire sur le commerce, l’économie sociale, les traditions, il les recueille avec soin… Il ne considère son œuvre que comme une ébauche sujette à retouches, entasse notes sur notes, fiche sur fiche. Il ne classe pas vraiment, il cueille sans plan défini, il débrouillera ce chaos plus tard… »

Et de fait, étant donné la bonne conservation des archives notariales, du moins à partir du XVe siècle, à Avignon et dans le Vaucluse, la moisson fut extrêmement riche. C’est par dizaines, et par centaines pour les siècles suivants, que se révélèrent les « prix-fait », quittances et éventuellement testaments qui permettaient de mettre un nom précis sur les productions artistiques en tout genre, de cerner l’activité de tel ou tel artiste, d’élaborer des généalogies, de révéler des apprentissages et associations. Bon paléographe, expert dans le suivi des actes et de leur jargon, il réussit à en tirer la substantifique moëlle, même si quelques erreurs de lecture ont pu lui échapper parfois : la plus célèbre est l’idée étrange de voir le retable du Couronnement de la Vierge d’Enguerrand Quarton consacré à la sainte « Cité », dédicace tout à fait inconnue, alors qu’il fallait lire « la sainte Trinité ». Les registres de minutes et d’étendues, parfois de lecture difficile, ne présentent pas de difficulté linguistique majeure, car ils sont en latin ou en français, parfois en provençal, langue que Requin connaissait parfaitement puisqu’il possédait dans sa bibliothèque une bonne partie de la littérature des félibres et bien entendu, le « trésor du Félibrige » de Frédéric Mistral.

Outre les sources d’archives, il s’appuyait dans ses recherches sur les sources imprimées possédant dans sa bibliothèque tous les grands instruments de travail nécessaires à la bibliographie, à la philologie, à l’Histoire, à la chronologie, à la prosopographie, à l’héraldique, à l’épigraphie.

Sa confiance dans les sciences auxiliaires de l’histoire révèle ses maîtres lointains. Il est dans le fond l’héritier des mauristes et de leur méthode rigoureuse de recours systématique aux originaux, ou, si ceux-ci ne sont pas conservés, aux copies et relevés que l’on pourra considérer comme les plus crédibles après examen critique, ainsi qu’il le fait pour l’épitaphe d’Alain Chartier dans l’église Saint-Antoine d’Avignon dont il confronte les moyens heuristiques que l’on a de la reconstituer ; bien qu’il ait retrouvé le prix-fait du tombeau et que l’existence de l’épitaphe lui paraisse donc certaine, il refuse de se prononcer sur son contenu, considérant que la tradition textuelle en était trop peu sûre.

On voit qu’il poussait le sens critique au plus haut point. Toutefois, n’ayant pas grande confiance en ses capacités d’analyse stylistique, il s’est bien gardé d’aller plus loin que les preuves textuelles qu’il avait découvertes, et n’a pas, de manière très surprenante, cherché à grouper autour du chef-d’œuvre d’un peintre qu’il avait fait ressortir du néant, un ensemble d’œuvres qu’il avait, si l’on peut dire, sous la main. Même le retable à la Vierge trônant entourée de saint Jacques et d’un saint évêque qui lui appartenait, il n’en a pas vu la parenté avec le somptueux tableau d’Enguerrand Quarton.

C’est semble-t-il le même scrupule, autant que le manque de temps, qui lui a fait laisser inachevée son travail sur les faïences de Moustiers, dont seul le premier volume a paru. Celui-ci contient les résultats de ses recherches d’archives, l’histoire des fabriques, les généalogies des artistes et fabricants. Le second volume qui aurait dû comprendre la description des objets d’art eux-mêmes n’a pas été réalisé. Pourtant en homme de goût, le chanoine possédait lui-même une superbe collection de faïences de Moustiers et d’autres fabriques provençales, mais ce sont ses exécuteurs testamentaires qui en firent la description.

Ses résultats : Requin a été avant tout un découvreur de textes et a mis en lumière de très nombreux noms d’artistes inconnus avant lui. Dans son article « Documents inédits sur les peintres, peintres-verriers et enlumineurs d’Avignon au XVe siècle », il constate, avec un dépit caché, qu’un seul tableau conservé correspond à un des prix-fait qu’il a trouvé dans les registres notariaux. Mais quel tableau ! Il s’agit du Couronnement de la Vierge, pièce maîtresse du musée de Villeneuve-lès-Avignon, désormais connu comme œuvre de Quarton, et dont le prix-fait est d’un intérêt exceptionnel par son détail. Il décrit et justifie toute l’iconographie riche et complexe de ce retable et éclaire considérablement la question des rapports entre le commanditaire d’une œuvre et l’artiste en cette fin du Moyen Âge. Voilà pourquoi Requin a publié la plupart de ces textes in-extenso, ayant bien conscience que chaque mot compte. On peut en retirer en effet, outre les noms des commanditaires, des peintres ou sculpteurs, ceux des intermédiaires financiers ou techniques, les associations nécessaires entre les artistes, la durée d’exécution, le prix, les matériaux utilisés, le sujet et sa signification, la destination originelle de l’œuvre et sa fonction liturgique éventuelle.

En s’appuyant exclusivement sur les textes, il a trouvé ses limites. Se défiant des analyses formelles, il a démoli toutes les attributions précédentes au nom de la preuve matérielle, mais il n’a pas su exploiter sa victoire sur les ténèbres de l’anonymat. Bien qu’un certain nombre des tableaux dont il publie les prix-fait aient pu être identifiés depuis dans divers musées, il ne les a pas connus. Il a pourtant voyagé dans divers pays, à travers la France, en Italie, dans les Pays-Bas, mais pas assez sans doute et n’a pas su reconnaître la main de « ses artistes ». Sa vision exclusivement centrée sur la Provence ne lui a pas permis des comparaisons assez larges. Il regrettait aussi, dans un de ses articles, d’avoir négligé l’étude des enluminures, dont il était persuadé qu’elles pouvaient refléter aussi le style de la grande peinture, comme les travaux de François Avril et Nicole Reynaud l’ont abondamment prouvé depuis.

Il ne faut pas négliger son œuvre de collectionneur. Requin fit don de ses collections au musée d’Avignon par testament : il semble qu’on en ignorait l’existence de son vivant ; ce sont des œuvres de qualité variable, le chef-d’œuvre en est la peinture de la Vierge assise entre deux saints (retable Requin, désormais attribué par Michel Laclotte à Quarton). Les sculptures d’époques diverses étaient intéressantes, comme ce petit bas-relief en albâtre du sacrifice d’Abraham, du XVIe siècle ; également en albâtre une Vierge à l’enfant qu’il attribuait à Francesco Laurana ; une belle tête de Christ en pierre, peut-être du XIVe siècle, provenant de Pertuis, et quelques autres fragments. Il y avait aussi trois statues en bois, dont un ange attribué à Bernus. La collection comprenait aussi d’intéressantes tapisseries et broderies : une bannière du XVe siècle, une broderie renaissance, un saint Pierre en broderie. D’utiles moulages d’œuvres de la région complétaient le legs, qui comprenait aussi un dessin sur parchemin d’une façade d’hôtel renaissance et quelques objets d’art plus banals, ainsi que des lots de manuscrits historiques divers, chartes, correspondances, du XIVe au XIXe siècle. On n’a malheureusement aucune indication de provenance pour tous ces objets. En outre, d’autres parties de la collection furent dispersées, puisqu’en 1918 eut lieu la vente de vingt toiles ou panneaux, dont : la peste de Milan par Pierre Subleyras, un enfant par Paul Cézanne, une peinture de Joseph Eysséric et une attribuée à Gabriel Metsu, un panneau d’école vénitienne, vingt-deux dessins et aquarelles et treize lots de dessins, dont un de Nicolas Mignard, deux de Bernus, deux de Péru, cinq de Jules Laurens. La vente comportait aussi cinquante-deux pièces de faïences de Moustiers principalement, ainsi que de Marseille et d’Apt, puis soixante-et-onze gravures et trente-neuf lots ou recueils de gravures, dont une crucifixion de Albrecht Dürer, la Conversion de saint Paul de Lucas de Leyde, la grande et la petite tentation de saint Antoine de Jacques Callot, de nombreux portraits gravés par Jean-Joseph Balechou, plusieurs épreuves du portrait de Gassendi par Claude Mellan.

Georges Frechet, conservateur en chef, Bibliothèque municipale d’Avignon

Principales publications

  • « Jacques Bernus, sa vie, son œuvre, 1650-1728… ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1885, p. III, 13-83.
  • « La Façade et les Portes de l’église de Saint-Pierre d’Avignon ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1887 (impression 1888), p. 150-169.
  • « Notes biographiques sur Quentin Varin ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1888, p. 340-343.
  • « Documents inédits sur les peintres, peintres-verriers et enlumineurs d’Avignon au XVe siècle ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1889, p. 118-217.
  • « Jacques Morel et son neveu Antoine Le Moiturier, (“Le Sculpteur Jacques Morel, notes complémentaires sur sa vie et ses œuvres” ; “Antoine Le Moiturier”) ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1890, p. 87-104.
  • Le Tableau du roi René au musée de Villeneuve-lès-Avignon. Paris : Picard, 1890, 20 p.
  • « Documents inédits sur les origines de la typographie ». Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1890, 24 p.
  • « Origines de l’imprimerie en France (Avignon, 1444) ». Journal général de l’imprimerie et de la librairie, 28 février 1891.
  • « Testament de Simon de Châlons ». Revue de l’art français, 1891, p. 135-140.
  • « Ferrier Bernard à Avignon ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1891, p. 387-404.
  • « Testament de Nicolas Mignard ». Revue de l’art français, 1892, p. 263-265.
  • « Jean de Fontay et le Tombeau d’Alain Chartier ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1892, p. 434-443.
  • Chez les notaires. (Discours prononcé à la séance publique de l’Académie de Vaucluse, le 7 mai 1893). In Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1893, p. 84-95.
  • « Philippe Mellan, graveur d’Avignon, 1657-1674 ». Congrès archéologique de France, 1893 (impression 1896), 14 p.
  • « Notes complémentaires sur la vie du sculpteur Jean-Ange Maucord (1676-1761) ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1894, p. 107-120.
  • « Le Sculpteur Jean-Ange Maucord ». In Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1895, p. 1-17.
  • « Les Artistes d’autrefois en Avignon… ». In Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1895, p. 196-208.
  • « Les Parrocel à Avignon ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1895, p. 737-758.
  • « Quentin Varin à Avignon ». L’Artiste, juillet 1896, p. 43-47.
  • « Les Guillaume Grève, peintres flamands à Avignon ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1896, p. 437-450.
  • « Le Sculpteur Antoine Volard ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1897, p. 211-221.
  • « Le Sculpteur Imbert Boachon ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1898, p. 418-427.
  • « Le Tombeau de J. B. de Sade, évêque de Cavaillon ». Semaine religieuse du diocèse d’Avignon, 1898, p. 403, 434, 484.
  • « Documents inédits sur le sculpteur François Laurana ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1901, p. 498-508.
  • « Une œuvre de Nicolas Froment ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1902, p. 420-426.
  • « Église de Saint Pierre à Avignon ». In Inventaire général des richesses d’art de la France. Province. Monuments religieux, t. III, p. 141-164, Paris, 1901.
  • Histoire de la faïence artistique de Moustiers, par l’abbé H. Requin,… t. I… Paris, 1903, XVI-304 p.
  • Notes pour servir à l’histoire de la faïencerie de Saint-Jean du désert, 1903.
  • « Deux trouvailles intéressantes : le sculpteur Audin et Stephani, le peintre Henri Guigonis ». Réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, compte rendu, 1904, p. 505-516.
  • « La Fresque des Spiefami à la Métropole d’Avignon ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1905, p. 261-269.
  • L’École avignonnaise de peinture ». Revue de l’art ancien et moderne, 1904, p. 89-201.
  • L’Auteur du retable de Boulbon, à propos d’un article récent ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1908, p. 59-71.
  • Requin Henri et Girard Joseph. – « L’Ancien Couvent des dominicains d’Avignon ». Congrès archéologique de France, 1909, t. II, p. 299-331.
  • « Antoine Carteron, lapicide, ses travaux à Avignon de 1484 à 1492 ». Annales d’Avignon et du Comtat-Venaissin, 1912, p. 1-18.
  • « Les Primitifs niçois chez les notaires d’Aix ». Nice historique, 1912, p. 105-110.

Sources identifiées

Avignon, Bibliothèque municipale

  • Ms 4448-4462 : collection de documents anciens collectionnés par Requin
  • Ms 4491-4501 : manuscrit du Dictionnaire des artistes d’Avignon et du Comtat-Venaissin
  • Ms 4502-4519 : notes pour servir à l’histoire des artistes d’Avignon et du Comtat-Venaissin

Avignon, Archives départementales du Vaucluse

  • Fichier Requin, dépouillements des notaires