Auguste Suchetet, Baron Charles Davillier, 1884, Paris, musée du Louvre, © Photo musée d'Orsay / RMN. Marbre, 71 x 62 x 40 cm.

Auteur(s) de la notice : BAILLOT Élodie

Profession ou activité principale

Collectionneur

Autre activité
Historien de l’art

Sujets d’étude
Arts du feu, céramique espagnole et italienne (XVe-XVIIIe siècles), faïence, porcelaine, verrerie ; arts industriels et décoratifs espagnols (orfèvrerie, tapisserie) ; manufactures royales ; ornement ; histoire du goût et physionomie du curieux au XVIIIe siècle ; peintres espagnols (Diego Velásquez, Mariano Fortuny)

Carrière
1833-1840 : scolarité au collège Stanislas, puis au collège Saint-Louis à Paris
Vers 1840 : formation auprès de son oncle Édouard Davillier, manufacturier de Gisors ; chargé des voyages pour la manufacture
1861-1862 : voyage en Espagne en compagnie de Gustave Doré ; le récit de ce voyage est publié sous forme de chroniques dans Le Tour du monde : nouveau journal des voyages (Paris, 1860-1914), puis chez Hachette et illustré de 309 gravures de Doré (L’Espagne, 1874)
1865 : première Exposition rétrospective des beaux-arts appliqués à l’industrie, prête 73 objets. Epouse Désirée-Élisa Drouard ; le couple réside au 23, rue de la Chaussée-d’Antin à Paris
1873 : prêt de nombreux objets à la Special Loan Exhibition of Decorative Art Needlework : made before 1800 du South Kensington Museum, Victoria and Albert Museum
1875 : acquiert l’hôtel particulier du 18, rue Pigalle où se déroulent les « lundis » du baron Davillier ; organise et dirige la vente de la collection Fortuny à l’hôtel Drouot le 26 avril
1878 : préside la huitième section consacrée aux tapisseries, ameublements et tissus de l’Exposition rétrospective du Trocadéro, prête de nombreux objets
1881 : prêt de 48 objets à la Special Loan Exhibition of Spanish and Portuguese Ornamental Art du South Kensington Museum, Victoria and Albert Museum
1883 : legs par testament de ses collections au musée du Louvre, au musée national de la Céramique de Sèvres et à la Bibliothèque nationale de France

Étude critique

« Les ouvrages de Charles Davillier sont inséparables de sa collection, ou si l’on veut, cette collection raconte et commente sa vie d’érudit », affirme Louis Courajod (Le Baron Davillier et la Collection léguée par lui au musée du Louvre, Paris, 1884). Le baron Charles Davillier est une figure singulière parmi les collectionneurs du XIXe siècle. Au repli de l’art dans la sphère privée, il associe en effet une visée pédagogique traduite dans un discours didactique et scientifique. Troisième baron du nom, issu d’une famille de banquiers et d’industriels anoblie sous le Premier Empire, Davillier prend ses distances avec l’activité manufacturière qui avait assuré la fortune et la renommée de sa famille pour se consacrer à sa passion : la collection. Il est pourtant initié aux affaires par son oncle à la manufacture de Gisors, formation au cours de laquelle il effectue de nombreux voyages qui le confortent dans son amour pour l’art. Tous les collectionneurs ne sont pas historiens. Sa démarche relève ainsi d’une perspective singulière associant collection, collectionnisme et historiographie. Façonnée au gré de nombreux voyages, sa curiosité ne connaissait pas de limite au regard des objets qui composent sa collection. Bronzes, marbres, orfèvrerie, bijoux, fers, émaux, monnaies, verres, cuirs, tapisseries, et surtout céramiques, avaient piqué sa curiosité avec un goût marqué pour l’Italie et l’Espagne. Il fut pourtant célébré comme le spécialiste d’un certain type d’objets. Cité comme « archéologue », Davillier préférait le terme d’« amateur ». Il illustre en effet une démarche fondée sur un cheminement de collectionneur vers une approche d’historien, associant à sa pratique de la collection les notions de travail et de savoir. Le choix des objets collectionnés par Davillier incarne le goût de celui qui s’impose alors comme un découvreur et un des rares collectionneurs qui prolongent le plaisir de la possession dans une enquête érudite et scientifique. La collection est envisagée comme un instrument didactique qu’il souhaite partager, mettant ainsi en lumière la spécificité d’une écriture de l’histoire de l’art par le collectionneur. Les œuvres marquées, signées, datées, portant des inscriptions ou des monogrammes retiennent son attention. Ces objets sont envisagés comme le critérium d’une réflexion qui suscite l’examen des doigts et de l’esprit. L’objet rare, monument caractéristique ou spécimen, est destiné à éclairer les transformations d’un art. Davillier est créateur d’une dialectique de l’objet d’art à l’« archive parlante » qui contribue à la valorisation de l’objet à travers la réalité matérielle de son support. La démarche archéologique est un modèle dans la mesure où le monument archéologique est un document. Pour Davillier, l’idée de spécimen, qui renvoie à des objets datés et signés, est intrinsèque aux objets décoratifs dont la fonction à la fois esthétique, décorative et parfois utilitaire, contribue à mettre en valeur leur matérialité. Le collectionneur est animé par le plaisir et le désir qui précèdent l’acquisition des objets pour leur qualité esthétique. Sous la plume de l’historien, une curiosité érudite transfigure les valeurs de l’objet, désormais valorisé dans sa dimension matérielle et historique. Cette transfiguration marque une des étapes de la maturation historique ; elle confère à Davillier le titre d’expert capable d’identifier ces objets.

Si la quête de l’objet participe de l’élaboration d’une curiosité scientifique et historique, celle-ci prend la forme d’une approche où la recherche est motivée par la construction d’un discours didactique sur la collection. À cette quête s’ajoute pour le collectionneur en voyage celle du document, au cours d’un travail en archive qui précède celui de réunion et de compilation. Davillier s’attache, par des travaux précurseurs sur les arts du feu, la céramique espagnole et italienne en particulier, à fournir aux amateurs et aux néophytes les jalons d’une historiographie des arts décoratifs et industriels en construction. Il publie son premier ouvrage en 1861, à l’âge de 38 ans. Sa prudence, sa modestie et sa rigueur expliquent cette date ; il ne voulut pas concevoir de simples travaux de vulgarisation. Son Histoire des faïences hispano-moresques à reflets métalliques (Paris, 1861) est la première entreprise de classification de ces faïences qu’il découvre au cours de ses voyages en Espagne. Elles étaient jusque-là confondues avec les produits de la céramique italienne et n’avaient fait l’objet que d’un signalement par Denis-Désiré Riocreux le conservateur du musée national de la Céramique de Sèvres. Il entreprend donc d’assurer leur provenance, d’identifier les lieux de fabrication, avançant l’idée d’échanges entre l’Espagne et l’Italie avant l’époque de la Renaissance. Ses recherches donnent une place à cette production dans l’histoire de l’art céramique, rétablissant leur antériorité par rapport aux faïences italiennes. Le premier apport de Davillier renvoie à la terminologie qu’il impose pour désigner ces faïences. Il revient sur l’expression anachronique d’« hispano-arabe » usitée en France, et dicte le terme d’« hispano-moresque » qui rétablit l’origine de leur production évitant l’écueil d’une confusion entre Mores et Arabes. Témoignant d’une grande érudition en matière de céramique espagnole, il offre un parallèle avec les azulejos dont la production en Espagne est antérieure de plus d’un siècle aux travaux de Luca della Robbia, sculpteur florentin à qui on attribuait alors l’invention de l’émail stannifère. Davillier s’attache à étudier les lieux de fabrication, les techniques, les matériaux et les styles. À une étude des textes et de la terminologie, il associe des critères économiques et sociaux qui illustrent les évolutions de la fabrication. Davillier démontre ainsi que les fabriques espagnoles expédièrent de nombreux chargements de faïences en Italie, depuis le XVe jusqu’au XVIIe siècle. Traduit dans plusieurs langues, son ouvrage est accueilli avec enthousiasme par les érudits et les amateurs comme en témoigne le succès de la vente Fortuny en 1875. Le point de départ de ses recherches est souvent lié au hasard d’une trouvaille au cours d’un voyage. Au nombre de ses travaux précurseurs figure son étude sur les faïences de Moustier et les fabriques méridionales (1863). L’existence de cette fabrique avait en effet échappé à Alexandre Brongniart dans son Traité des arts céramiques (Paris, 1844) et l’attention portée aux évolutions stylistiques par Davillier est redoublée de recherches épistémologiques. Il est également l’auteur d’ouvrages de synthèse tels Les Arts décoratifs en Espagne au Moyen Âge et à la Renaissance (Paris, 1879) ou Les Origines de la porcelaine en Europe (Paris, 1882). Dans ses Recherches sur l’orfèvrerie en Espagne, au Moyen Âge et à la Renaissance (Paris, 1879), Davillier développe une histoire de cet art et étudie les époques de progrès et de décadence regroupant des témoignages issus de documents tirés des archives espagnoles, relatifs à la constitution des corporations d’orfèvres et aux lois qui régissent ces associations. L’apport scientifique et historique repose sur des indications de date, de provenance et de destination en lien avec la volonté de préserver de la destruction ces objets décoratifs qu’il considère comme de « fragiles monuments du passé ». Dans l’introduction de l’ouvrage de Désiré Guilmard, Les Maîtres ornemanistes (Paris, 1880), Davillier souligne ainsi l’intérêt de conserver et de développer les connaissances sur les arts décoratifs pour guider les artistes afin d’éviter les anachronismes dans leurs compositions, et les amateurs, à qui la connaissance des styles est indispensable pour le classement des collections.

Davillier manifeste également un intérêt pour le XVIIIe siècle à travers le goût pour la céramique à cette époque et l’étude de la physionomie du curieux dans le genre théâtral. Le collectionneur fait preuve d’une forme d’autoréflexivité et cherche dans un premier temps, en exposant les représentations dépréciatives associées au curieux, à mettre en avant les évolutions qu’a connues la figure de l’amateur, à qui il attribue un rôle prépondérant. Le regard historique posé par le collectionneur sur les objets qu’il convoite et rassemble, éloigne l’amateur érudit de l’imaginaire fondé sur les représentations d’un maniaque aveuglé par sa passion. De façon tout à fait originale, Davillier est protagoniste et historien d’une réévaluation de la figure de l’amateur dès le début des années 1850. Fort d’une méthode rigoureuse, il propose de savantes études qui mettent en lumière des objets méconnus telles les porcelaines dites des Médicis ou encore la verrerie catalane dont les produits étaient confondus avec ceux de Venise. Personnalité humble, Davillier n’a pas formé de disciples. Son rôle dans l’histoire du goût en tant que collectionneur et historien se mesure aussi par l’importance des libéralités en faveur du Louvre et du musée de Sèvres – libéralités que les deux musées se sont ardemment disputées après sa mort.

Élodie Baillot, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

Articles

  • « Nicoluso Francisco, peintre céramiste italien établi à Séville (1503-1508) ». Gazette des Beaux-Arts, janvier-juin 1865, 1re période, t. XVIII. p. 217-229.
  • « Avant-propos ». In Thiaucourt P., Essai sur l’art de restaurer les faïences, terres cuites, biscuits, grès, verreries, émaux, laques, marbres, albâtres, plâtres, etc., par Pierre Thiaucourt. Paris : A. Aubry, 1865, p. 1-38.
  • « Introduction ». In Frasnay, Pierre (de), La Fayence, poème de Pierre de Frasnay suivi de : Vasa Faventina, Carmen (1735), avec une introduction sur l’usage et le prix des faïences aux siècles derniers, par Charles Davillier. Paris : A. Aubry, 1870, p. 4-18.
  • « Avant-propos ». In La Porte Joseph (de), L’Antiquaire : comédie en trois actes par Joseph de Laporte précédée d’une étude sur le curieux au théâtre par Charles Davillier. Paris : A. Aubry, 1870, p. 3-12.
  • « La Vente du mobilier du château de Versailles pendant la Terreur (1er article) ». Gazette des Beaux-Arts, juillet-décembre 1876, 2e période, t. XXXIX. p. 146-156.
  • « La Vente du mobilier du château de Versailles pendant la Terreur (2e et dernier article) ». Gazette des Beaux-Arts, juillet décembre 1876, 2e période, t. XXXIX. p. 451-458.
  • « Exposition historique de l’art ancien. Les arts décoratifs de l’Espagne au Trocadéro ». L’Art : revue hebdomadaire illustrée, 1879, t. V, p. 49-72.
  • « Introduction ». In Guilmard Désiré, Les Maîtres ornemanistes : dessinateurs, peintres, architectes, sculpteurs et graveurs : écoles française, allemande, italienne et des Pays-Bas (flamande et hollandaise) : ouvrage renfermant le répertoire général des maîtres ornemanistes avec l’indication précise des pièces d’ornement qui se trouvent dans les cabinets publics et particuliers, de France, de Belgique, etc., par D. Guilmard, publication enrichie de 180 planches tirées à part et de nombreuses gravures dans le texte donnant environ 250 spécimens des principaux maîtres. Paris : E. Plon, 1880, 2 vol., p. 9-16.

Direction d’ouvrages ou de revues

  • Davillier Jean-Charles, dir. – Atelier de Fortuny. Œuvre posthume, objets d’art et de curiosité, armes, faïences hispano-moresques, étoffes et broderies, coffrets d’ivoire, bronzes orientaux, etc. Paris : J. Claye, 1875.

Bibliographie critique sélective

  • Brongniart Alexandre. – Traité des arts céramiques. Des poteries considérées dans leur histoire, leur pratique et leur théorie. Paris : Béchet jeune, A. Mathias, 1844.
  • Charton Édouard, dir. – Le Tour du monde : nouveau journal des voyages. Paris : Hachette, 1860-1914.
  • Courajod Louis. – Le Baron Davillier et la Collection léguée par lui au musée du Louvre. Paris : Plon, 1884.
  • Champfleury. – Le Baron Charles Davillier et ses Collections céramiques léguées par lui au musée de Sèvres. Paris : J. Rouam, 1884.
  • Eudel Paul. – « Le Baron Charles Davillier ». In Collections et Collectionneurs. Paris : Charpentier, 1885, p. 4-63.
  • Brière Gaston. – Notice sur le baron Charles Davillier lue à l’assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre le 19 janvier 1905. Paris : impr. de Lahure, 1905.
  • Belan Marie. – « Portrait d’un grand collectionneur du XIXe siècle : le baron Jean-Charles Davillier ». Sèvres : Revue de la Société des amis du Musée national de la céramique, 2002, n° 11, p. 52-58.
  • Leturcq Jean-Gabriel. – « Davillier Jean-Charles ». In François Pouillon, dir., Dictionnaire des orientalistes de langue française. Paris : Karthala, 2008, p. 265.
  • Baillot Élodie. – Une curiosité au service de l’érudition et du patrimoine : le baron Charles Davillier (1823-1883), collectionneur, historien et donateur des Musées nationaux, mémoire de Master 2, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2013.

Sources identifiées

Paris, archives des Manuscrits de la bibliothèque centrale des Musées nationaux

  • Lettres autographes de Louis Courajod à Charles Davillier
    • MS 0635 (1) : « Vienne, 1er octobre 1880 »
    • MS 0635 (2) : « Palais du Louvre, 13 juillet 1882 »
    • MS 0635 (3) : « Paris, 25 janvier 1883 »
    • MS 0635 (4) : « Paris, vendredi soir [1873] »

Paris, archives du musée du Louvre et des Musées nationaux

  • M8 1883, 11 juin : dossier donateur du baron Davillier contenant l’inventaire des objets légués au musée du Louvre, au musée national de la Céramique de Sèvres et à la Bibliothèque nationale de France ; le testament du baron Davillier ; des documents relatifs au partage des objets de la collection Davillier entre le Louvre et Sèvres ; des articles de presse ; correspondance (1883-1885)
  • M8 1885, 27 février : documents relatifs au don de cinq porcelaines des Médicis par la baronne Davillier
  • M15 1885, 24 novembre : documents relatifs à l’exposition de la collection Davillier au Louvre, enlèvement des objets légués à la Manufacture de Sèvres
  • S8 1882, 1er décembre : minute de lettre de remerciements adressée à M. le baron Davillier relative à son don au musée d’un petit bas-relief de pierre noire représentant la Vierge

Paris, bibliothèque de l’INHA – collections Jacques Doucet

  • Fonds Charles Davillier, Archives 027
    • Carton 1 : papiers et correspondance passive de Charles Davillier dont des lettres intimes de son épouse et des membres de sa famille ; des lettres de collectionneurs et marchands parisiens et étrangers (Espagne, Italie, Angleterre) ; des lettres de conservateurs étrangers (South Kensington Museum) ; papiers et notes personnelles concernant sa collection, notes de frais, notes d’hôtels
    • Carton 2 : manuscrit de l’ouvrage consacré à Mariano Fortuny avec de nombreuses références sur les œuvres du peintre et des annotations de la main du baron Davillier
    • Carton 3 : travaux sur l’Espagne dont des copies de documents issus des archives espagnoles (copie du testament du roi Felipe II, archives du Palacio Real, Madrid ; des copies et traductions de l’inventaire de la garde-robe d’Isabelle la Catholique (1503), avec des annotations de la main du baron Davillier) ; des documents manuscrits concernant la fabrique de porcelaine de Capo di Monte, la porcelaine et le verre en Espagne ; des imprimés ; des dessins et épreuves photographiques sur les verreries et les armes
    • Carton 4 : documents divers dont des notes pour la rédaction de l’ouvrage sur la vente du mobilier du château de Versailles, la traduction du manuscrit d’Andrea Navagiero, ambassadeur vénitien en France et en Espagne (XVIe siècle), un inventaire de meubles du XVIIIe siècle, un manuscrit recensant artisans et orfèvres, horlogers et ébénistes du XVIIIe siècle
  • Fonds autographes 094, 6, correspondance de Jules Jacquemart
    • Autographes du baron Charles Davillier : trois lettres (1872-1877)

Sèvres, archives de la Cité de la céramique

  • Correspondance du conservateur Désiré Riocreux (1860-1872)
  • Correspondance du conservateur Champfleury (1872-1889)
  • Dossier donateur du baron Charles Davillier : 44 lettres autour de l’affaire du legs Davillier ; notes personnelles du conservateur Champfleury (pièces portées sur l’inventaire A de la collection Davillier et destinées à Sèvres, pièces données au musée de Sèvres par le baron Davillier, partage entre le Louvre et Sèvres, arguments pour la défense de Sèvres, legs Davillier, école des Della Robbia, verreries de la collection Davillier…) ; articles de presse

En complément : Voir la notice dans AGORHA