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ROY, Maurice
Mis à jour le 18 juillet 2013
(28 août 1856, Paris – 24 juin 1932, Paris)
Auteur(s) de la notice : BELIME-DROGUET Magali
Profession ou activité principale
Attaché au bureau de la Caisse Centrale des dépots et consignations (1879-1893)
Conseiller référendaire à la Cour des Comptes (1893-1926)
Autres activités
Historien de l’art
Sujets d’études
Histoire économique et financière de la France, littérature française (Christine de Pisan), archivistique, histoire sociale (noblesse sénonaise), histoire de l’art français de la Renaissance (architecture, peinture, sculpture et objets d’art).
Artistes : Jean Cousin Père et Fils, Jean Perréal, Luca et Barthélémy Penni, Masséot Abaquesnes, Dominique Florentin, Philibert Delorme, Pierre Bontemps, Charles Carmoy, Gilles Jourdain, Primatice, Jean Bullant, Rosso, Francisque Sibec de Carpi, Jean II Juste, Pierre Postel.
Architecture : couvent des Dominicains de Sens, anciens hôtels de ville de Sens, hôtels de Fontainebleau (maison des trésoriers des guerres, Hôtel d’Adrienne d’Estouteville, hôtel de l’évêque de Rennes, hôtel de Jean Ferey contrôleur général de l’artillerie, hôtel de Guillaume Bochetel secrétaire des finances de François Ier, hôtel de Gilles le Breton maitre des œuvres de maçonnerie du roi), château de Fontainebleau, château de Meudon Sainte-Chapelle du bois de Vincennes, château d’Anet, plafond de la chambre d’apparat d’Henri II au Louvre, château de Beauregard, hôtel de Carnavalet, château de Saint-Germain-en-Laye.
Sculpture : statue de l’amiral Chabot, jubé de la chapelle de Pagny, fontaine de Diane au château d’Anet, monument funéraire d’Albert Pie de Savoie comte de Carpi (Louvre), tombeau du prince Charles de Bourbon (1568), monument funéraire de François de Coligny à la Roche-Bernard, tombeau de Guillaume de Montmorency.
Objets d’art : tapisseries de Saint-Mammès de Langres, dessins de Jean cousin le père pour des patrons de broderies.
Peinture : galerie de François Ier à Fontainebleau, la Léda de Michel-Ange et celle de Rosso, Eva Prima Pandora de Jean Cousin.
Carrière
1879-1893 : Attaché au bureau de la Caisse Centrale des dépots et consignations.
1881 : Docteur ès lettres.
1893-1926 : Conseiller référendaire à la Cour des Comptes .
Membre de la Société archéologique de Sens (président), de la Société historique du Gâtinais, de la Société d’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France (Paris), de la Société de l’Histoire de l’Art français, de la Société des anciens Textes français (Paris) et de la Société nationale des Antiquaires de France (Paris).
Elu le 1er février 1929, membre libre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au fauteuil de Théodore Reinach.
Étude critique
Ancien conseiller à la Cour des Comptes, ce n’est que tardivement que Maurice Roy s’est intéressé à l’histoire de l’art. A l’instar de Félix Herbet, il aborda la Renaissance française par le biais des documents qu’il publia comme en témoigne son abondante bibliographie. En effet, pendant une vingtaine d’années Maurice Roy a dépouillé les minutes des notaires conservées aux Archives Nationales et aux archives départementales de l’Yonne. En parfait autodidacte dans ce domaine ses premières études concernèrent des sujets historiques avant d’aborder à partir de 1900 le domaine de l’histoire de l’art. La majeure partie de ses publications ont été regroupées en 1929 en un ouvrage de référence Artistes et Monuments de la Renaissance en France, Recherches nouvelles et documents inédits ; qui fut complété par un second volume en 1934 publié à titre posthume sous la direction d’Adrien Blanchet.
Ses premiers dépouillements dans le domaine de l’histoire de l’art l’amenèrent sur les pas des deux Jean Cousin père et fils, artistes originaires de Sens. On lui doit la publication d’un certain nombre d’actes relatifs à la vie de Jean Cousin le père qui révèle le nom de son épouse, Christine Rousseau, et apportent des informations sur ses biens en Bourgogne. Maurice Roy établit qu’après avoir exercé à Sens pendant la première partie de son existence comme géomètre, peintre et verrier, Jean Cousin quitta cette ville vers 1538 pour s’établir à Paris où il est qualifié de maître peintre puis de bourgeois de Paris. De nombreux marchés révèlent son activité : marché du 14 juillet 1543 passé entre Claude de Longwy, cardinal de Givry, et Jean Cousin père pour la préparation de patrons devant servir à la confection de la tenture en huit pièces de l‘Histoire de Saint-Mammès (Louvre, cathédrale de Langres) ; marché des sculptures du jubé de la chapelle de l’ancien château de Pagny (Côte-d’Or).
Il appartint à Maurice Roy de préciser la date du décès de Jean Cousin le père vers 1560-1561 et de ce fait de le distinguer définitivement de son fils Jean Cousin, mentionné en tant que maître peintre le 9 août 1560.
Il hérita du talent de son père et bénéficia d’une formation dispensée par ce dernier. Il donna de nombreux cartons pour des vitraux. Il faut toutefois rendre à son père La Sybille de Tibur (1532) du château de Fleurigny ainsi que l’a publié Guy-Michel Leproux, La peinture à Paris sous le règne de François Ier, Paris, 2001, p.144-148. C’est pourquoi son intervention à Fleurigny attestée en 1563 demeure encore mystérieuse. Il réalisa des portraits ainsi que des planches relatant l’autopsie pratiquée sur Colombe Chantry par des chirurgiens sénonais. Son activité en tant que graveur est également remarquable.
Depuis les études de Maurice Roy sur Jean Cousin père et fils, la recherche sur ces artistes a été complétée et renouvelée depuis une dizaine d’années par Cécile Scailliérez, Henri Zerner, Guy-Michel Leproux, Audrey Nassieu-Maupas et Dominique Cordellier. La bibliographie relative à ces travaux a été rassemblée dans les actes du colloque qui se tint à l’Université et au musée d’art et d’histoire de Genève en 2011, Peindre en France à la Renaissance, Fontainebleau et son rayonnement, sous la direction de Frédéric Elsig, Milan, 2012, p.235-236. En 2011 était également organisé sous la direction de C. Scailliérez des journées d’études Jean Cousin autour des domaines de la peinture, du dessin, de la tapisserie et de la sculpture afin de rassembler les documents et les oeuvres inédites de cet artiste dans une publication à paraître.
Outre les Cousin, Maurice Roy a apporté des informations sur bon nombres d’artistes qui ont vu leurs œuvres accrues ou précisées.
C’est le cas de Charles Carmoy, originaire d’Orléans, peintre attitré du cardinal du Bellay. Il est mentionné aux côtés de Philibert Delorme pour la décoration de la voûte de la Sainte-chapelle de Vincennes. Sa biographie est précisée par G.-M Leproux dans La peinture à Paris sous le règne de François Ier, Paris, 2001, p.172 ; les mentions relatives à cet artiste dans les Comptes des Bâtiments du roi concernant Fontainebleau ont été indexées par Dominique Cordellier dans son ouvrage sur Primatice, maître de Fontainebleau, Paris, 2004. Sylvie Béguin (1991), reprise par P.-F.Bertrand (1997), a proposé de lui attribuer les cartons de la tapisserie de l’Histoire de Diane pour le château d’Anet. Cette hypothèse est aujourd’hui remplacée par une attribution à Jean Cousin le Père depuis l’article de Nello Forti Grazzini, “Deux tapisseries retrouvées de la tenture de l’Histoire de Diane”, dans Revue du Louvre, 2007, p.41-61.
Par ailleurs, il précise la date de la mort de Jean Pérréal (juin-juillet 1530 à Paris), nous apprend que Masséot Abaquesne partageait son temps entre son atelier rouennais et un atelier parisien installé dans le quartier de Saint-Germain des Près ; il apporte des compléments biographiques sur Jean Bullant, notamment sur son origine amiénoise. Maurice Roy est le premier à distinguer Luca Penni et son frère Barthélémy Penni qui était au service du roi Henri VIII d’Angleterre. Un bilan de l’état du savoir sur Luca Penni a été dressé par Dominique Cordellier à l’occasion de son exposition : Luca Penni, un disciple de Raphaël à Fontainebleau, (musée Louvre 8 ocobre 2012-14 janvier 2013), Paris, 2012.
Grâce aux documents, des œuvres ont pu retrouver leur auteurs. Roy propose des hypothèses concernant le tombeau de l’amiral Chabot qu’il attribue à Pierre Bontemps, celui du prince Charles de Bourbon aux frères Pierre et François Lheureux et enfin le monument funéraire de François de Coligny d’Andelot à la Roche -Bernard à Jean II Juste. En revanche, Philippe Sénéchal a rendu la paternité du tombeau en bronze d’Alberto III Pio da Carpi à un artiste toscan, Giovanni Francesco Rustici, alors que Maurice Roy tentait de démontrer qu’il était l’œuvre de Rosso (“Il monumento funebre di Alberto Pio al Louvre”, dans Manuela Rossi (sous la direction de), Alberto III e Rodolfo Pio da Carpi, collezionisti e mecenati, atti del seminario internazionale di studi, Carpi, 22 et 23 nov. 2002, Carpi, 2004, p.296-308) .
Vincent Droguet dans sa notice consacrée au dessin représentant la Léda Publiée dans Le roi et l’artiste, exposition château de Fontainebleau 23 mars-24 juin 2014, Paris, 2013, p.78-79, a démenti la supposition de Maurice Roy qui proposait que Rosso ait vu la Léda de Michel-Ange avant son arrivée à Paris. L’auteur rappelle que “Rosso réalisait en 1532-1533 un cadre pour le tableau de Michel-Ange et quelques années plus tard c’est le même Rosso qui était payé pour avoir supervisé le transport de la Léda à Fontainebleau depuis la demeure parisienne du trésorier Giuliano Buonaccorsi”. C’est donc durant ces années 1530, alors qu’il résidait déjà en France, que Rosso réalisa un dessin d’après le carton de Michel-Ange.
Grace à Maurice Roy, la connaissance de l’architecture française de la Renaissance a considérablement progressé notamment pour les châteaux de Fontainebleau, de Saint-Germain-en-Laye, d’Anet, du Louvre et pour la Sainte-Chapelle de Vincennes. Dans sa publication, “Les travaux de Philibert Delorme pour Henri II et son entourage, Documents inédits recueillis dans les actes des notaires parisiens, 1547-1566”, dans Société de l’histoire de l’art français, 2000, t. XXXIV, Catherine Grodecki rappelle que “nous devons principalement à Maurice Roy la découverte, l’étude et la publication d’un grand nombre de marchés” de travaux menés au nom du roi par Philibert Delorme. “C’est ainsi par exemple, qu’il a mis à jour dans trois articles très importants la presque totalité des actes concernant les travaux de Delorme à Fontainebleau, les beaux marchés relatifs à la construction des voûtes et à la décoration de la Sainte Chapelle du bois de Vincennes, ou ceux passés avec des sculpteurs pour l’élévation du tombeau de François Ier”. Parrallèlement et en complément de son travail d’autres chercheurs ont publié des marchés concernant des travaux dans les châteaux royaux. Catherine Grodecki en rappelle la teneur dans son ouvrage tout en publiant ses propres découvertes réunies en un corpus de trente-sept documents (Arsenal, Hôtel des Tournelles, La Muette, Villers-Cotterêt…).
Par son travail, Maurice Roy se situe au coeur des études sur la Renaissance en France et constitue la base des recherches qui sont menées depuis ses publications fondamentales.
Magali Bélime-Droguet, chargée de restauration des collections, CMN.
Principales publications
Ouvrages :
- Étude historique sur les consignations antérieures à 1816, faite par ordre de Mr le Directeur général des Caisses d’Amortissement et des Dépôts et Consignations. Paris : 1881, (thèse de doctorat).
- De l’amortissement des dettes de l’État, son origine et son histoire en France jusqu’en 1790. Paris : Imprimerie nationale, 1883.
- Le ban et l’arrière ban du bailliage de Sens au XVIe siècle, contenant les noms des seigneurs et hommes d’armes, la liste des fiefs avec l’indication de leur revenu annuel pour les anciennes régions du Sénonais, Gatinais, Puisaye, Tonnerrois, Langrois, Barrois, etc. Sens : Charles Duchemin, 1885.
- Christine de Pisan, Oeuvres poétiques. I, Ballades, Virlais, Lais, Rondeaux, Jeux à vendre et Complaintes amoureuses. II, L’Épître au Dieu d’amours, le Dit de la Rose, le débat des deux Amants, le Livre des trois jugements, le Dit de Poissy, le Dit de la Pastoure, Épître à Eustache Morel. III, Oraisons, Enseignements et Proverbes moraux, Le Duc des vrais amants, Le Cents Ballades d’amants et de dame. Paris : Firmin-Didot, 3 vol. 1886-1896
- Le Chesnoyè-lès-Sens. Histoire d’un fief et de ses seigneurs. Sens : 3 vol., 1901-1912
- Artistes et monuments de la Renaissance en France, Recherches nouvelles et documents inédits. Paris : Honoré Champion. 2 vol., 1929-1934
Articles :
- « Un épisode de la Fronde, rencontre du 9 janvier 1652 au Chesnoy près de Sens ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, Sens, Charles Duchemin, 1892.
- « Note historique sur Rucouvert ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1895.
- « La fille de Jehan Cousin, note sur Etienne Bouvier et Marie Cousin ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1900.
- « Le couvent des dominicains de Sens ». Mémoires de la Société archéologique de Sens, 1902.
- « Les anciens hôtels de ville de Sens ». Mémoires de la Société archéologique de Sens, 1903.
- « Le lièvre de Chastenoy ; histoire de chasse au temps de Louis XIV (4 novembre 1698) ». Mémoires de la Société archéologique de Sens, 1907.
- « Mode électif des maires et échevins de Sens au XVIIIe siècle ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1907.
- « Les deux Jean Cousin (1490-1560) -(1522-1594) ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1908 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.1
- « Jean Perreal. Témoignages authentiques sur la date de sa mort ». Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1909 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.433.
- « Jehan Cousin père, sculpteur, la statue de l’amiral Chabot et le jubé de la Chapelle de Pagny ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1909 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.52 et 113.
- « Dominique Florentin, sculpteur du milieu du XVIe siècle ». Bulletin de la Société des Antiquaires de France, 1910 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.451.
- « Les trois frères Penni et Francesco di Pellegrino ». Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1910 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.436.
- « Masséot Abaquesnes et son atelier de Saint-Germain-des Prés à Paris ». Bulletin de la Société des Antiquaires de France, 1910 et 1914, p.436 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.444.
- « Quelques hôtels de Fontainebleau au XVIe siècle ». Annales de la Société historique et architecturale du Gâtinais, 1910. ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.467.
- « Un grand artiste de la Renaissance, le sculpteur Pierre Bontemps (1505-1568) ». Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t.LXX, 1911 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.391.
- « Charles Carmoy, peintre du cardinal du Bellay et du roi Mégiste ». Revue des Études rabelaisiennes, t.IX, p.77-79
- « La Sainte chapelle du Bois de Vincennes, son achèvement sous Henri II par Philibert de Lorme (1548-1556) ». Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t.LXXI, 1912 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.193.
- « Peintures décoratives exécutées par Jehan Cousin père pour l’entrée à Paris de l’empereur Charles-Quint, le 1er janvier 1540 ». Publications de la Société archéologique de Sens, 1912 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.65.
- « La disgrâce de Philibert de Lorme à la mort de Henri II. Incident tragique du 14 juillet 1559 ». Bulletin de la Société de l’Histoire de France, 1913 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.381.
- « Le fondeur Gilles Jourdain (commande faite en 1533 par la fabrique Notre-Dame d’Etampes ». Annales de la Société historique et archéologique de Gâtinais, 1913 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.447.
- « La galerie de François Ier à Fontainebleau ». Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. LXXIII, 1914 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.226.
- « Les tapisseries de Saint-Mammès de Langres. Compositions authentiques de Jehan Cousin père ».In Mémoires de la Société archéologique de Sens, 1914 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.44.
- « Léonard Robin, député de Paris à l’Assemblée législative (1791-1792), membre du Tribunat, mort au château de Paron le 6 juillet 1802 », Publications de la Société archéologique de Sens, t.XXIX, 1915, p.95-119.
- « L’œuvre de Philibert de Lorme à Fontainebleau (3 avril 1548- 11 juillet 1559) ». Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. LXXIV, 1915 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.238.
- « Le Primatice à Meudon ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris, 1917, t.XLIV ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.480.
- « Collaboration de Philibert de Lorme aux préparatifs de l’entrée de Henri II à Paris et du sacre de Catherine de Médicis en 1549 ». Revue du XVIe siècle, t.V, 1917-1918 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.183
- « La famille de Jehan Bullant ». Revue du XVIe siècle, t.V, 1917-1918 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.453
- « La monnaie du Moulin ». Revue numismatique, 1919, p. 187-192.
- « La Fontaine de Diane du château d’Anet ». Gazette des Beaux-Arts, 1921.
- « L’atelier de Jehan Cousin le jeune à Paris entre 1560 et 1580 ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1921.
- « Le livre d’heures de Henri Canelle, élu à Sens en 1575, et son hôtel à Tonnerre ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, 1921 ;Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.567
- « Philibert de Lorme à Paris (1546-1559) ». Mémoires de la Société de l’histoire de Paris, 1921.
- « Anet, le château de Diane de Poitiers. Nouveaux documents sur sa construction et sa décoration ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’Art français, 1925.
- Jehan du Thiers et les travaux artistiques du château de Beauregard. Le menuisier Francisque Sibec de Carpi (partie principale du discours prononcé comme président à l’assemblée générales de l’Histoire de France, le 14 mai 1929) ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.508.
- « Le tombeau du prince Charles de Bourbon (1568) ». Gazette des Beaux-Arts, 2e semestre 1930 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.525.
- « François de Coligny d’Andelot, son monument funéraire à la Roche-Bernard. Œuvre de Jean II Juste ». Gazette des Beaux-Arts, Ier semestre 1931 ; Artistes et monuments de la Renaissance en France, p.538.
- « L’hôtel dit de Carnavalet ; fondation de cet édifice par le président Jacques de Ligneris (1548) ». Artistes et monuments de la Renaissance en France, Paris, Honoré Champion, 2 vol., 1929-1934, p.490.
- « Le premier baron de France, Guillaume de Montmorency, seigneur de Chantilly. Son tombeau élevé au milieu du chœur de l’église Saint-Martin, commandé à Martin Cloistre, de Blois, cédé à Benoist Bomberault, terminé par Jehan de Rivière, de Paris ». Artistes et monuments de la Renaissance en France, Paris, Honoré Champion, 2 vol., 1929-1934, p.557.
- « Accord entre François Leclerc, seigneur de Fleurigny, bailli de Sens et Etienne Deschamps, pourvu de l’office de concierge et garde de la Maison du roi à Sens (23 mai 1538) ». Bulletin archéologique de Sens, t.XXXVII, (1929-1930), 1934, p.144-149.
Bibliographie critique sélective
- Chanoine Chartraire.– « Maurice Roy ». Bulletin de la Société archéologique de Sens, n°38, 1931-1933, p.55-62.
- E. Michon.– Éloge funèbre de M. Maurice Roy. S.l : CRAI, 1932, p.464-468.
- Jean Leclant, Hervé Danesi.– Le second siècle de l’Institut de France, 1895-1995. Recueil biographique et bibliographique des membres, associés étrangers, correspondants français et étrangers des cinq académies. II, Membres et associés étrangers, L à Z. Paris : Institut de France, 2000, p.1259-1260
- Catherine Grodecki.– « Les travaux de Philibert Delorme pour Henri II et son entourage. Documents inédits recueillis dans les actes des notaires parisiens 1547-1566 ». Société de l’histoire de l’Art Français. Archives de l’Art français, Nouvelle période, 2000, t.XXXIV
- Guy-Michel Leproux.– La peinture à Paris sous le règne de François Ier. Paris : Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2001, p.20, 26, 27, 143, 152, 155 et 175
En complément : Voir la notice dans AGORHA