Anonyme, Charles Yriarte, vers 1860, Paris, musée d'Orsay, ©photo musée d'Orsay / RMN. Épreuve sur papier albuminé à partir d'un négatif verre, contrecollée sur carton, 10 x 6,5 cm.

Auteur(s) de la notice :

DAL FALCO Marie

Profession ou activité principale
Homme de lettres

Autres activités
Inspecteur des travaux du gouvernement (d’abord inspecteur des Asiles impériaux, puis des travaux du nouvel Opéra de Paris), journaliste et dessinateur, historien de l’art, critique, traducteur, inspecteur des Beaux-Arts

Sujets d’étude
Histoire de l’art espagnol (Francisco de Goya et Mariano Fortuny y Marsal), histoire de l’art italien (Donatello, Matteo Civitali, Véronèse, Mantegna), histoire ancienne et contemporaine (les Malatesta, les Borgia, la guerre franco-prussienne de 1870-1871, les princes d’Orléans)

Carrière
1852 : échoue au concours d’admission en deuxième classe de la section d’architecture à l’École des beaux-arts de Paris ; fait ses études dans l’atelier « privé » de l’architecte Constant Dufeux
1859-1860 : voyage au Maroc pendant la guerre d’Afrique en tant que correspondant et dessinateur du Monde illustré ; premier séjour en Espagne, puis voyage en Italie pour suivre les opérations de l’armée garibaldienne
1861 : nommé inspecteur des travaux du nouvel opéra de Paris
1864-1870 : rédacteur en chef du Monde illustré
1870-1871 : pendant la guerre franco-prussienne, suit le gouvernement à Versailles et collabore à la rédaction des dépêches militaires pour le Times ; attaché à l’état-major du général Joseph Vinoy : prend part à la retraite de Mézières du 13e corps d’armée après le désastre de Sedan et est présent pendant le siège de Paris
1873 : promu commandeur de l’ordre de Charles III d’Espagne, dont il avait été fait chevalier après la campagne d’Afrique
1875 : voyage dans les Balkans, au moment où en Herzégovine, Bosnie et Bulgarie éclatent des insurrections contre la domination de l’Empire ottoman : en publiera des souvenirs
1881 : est nommé inspecteur des Beaux-Arts
1882 : mission à Lisbonne pour écrire un rapport sur une exposition d’art ornemental portugais
1889 : devient membre du Conseil supérieur des Beaux-Arts
1895 : mission à Mantoue pour recréer les intérieurs des appartements d’Isabelle d’Este
1898 : décès ; laisse inachevé un ouvrage sur Andrea Mantegna, qui sera publié en 1901

Commandeur de l’ordre d’Isabelle-la-Catholique (1864) ; commandeur de l’ordre de Charles III d’Espagne (1873) ; chevalier de la Légion d’honneur, en qualité d’homme de lettres (1877) ; officier de la Légion d’honneur (1889)

Étude critique

Écrivain renommé et très apprécié à son époque, Charles Yriarte (connu également sous le pseudonyme de marquis de Villemer) est aujourd’hui méconnu. Pourtant, il a laissé de nombreux ouvrages et ses sources d’inspiration sont multiples. Son œuvre littéraire se compose d’études d’histoire de l’art, de récits de voyage, d’ouvrages nés de la confrontation avec certains des événements militaires qui secouent son époque (la guerre d’Afrique qui oppose l’Espagne et le Maroc en 1859-1860, la guerre franco-prussienne en 1870-1871, les insurrections dans les Balkans contre la domination de l’Empire ottoman en 1875-1876), de recueils de portraits d’hommes célèbres ou d’inconnus, de traductions de Manuel Fernández y González ou de Pedro Antonio de Alarcón. Il publie aussi de nombreux articles dans des revues comme Le Monde illustré (dont il sera, de 1864 à 1870, le rédacteur en chef), La Vie parisienne, L’Art, Le Figaro, Le XIXe Siècle

Toute la vie de ce chercheur, qui voyagera au Maroc, parcourra l’Espagne, l’Italie, les Balkans, connaîtra l’Angleterre et le Portugal, semble guidée par le désir de cultiver son « cosmopolitisme ». Français, d’origine espagnole, naît à Paris en 1832, Yriarte fait des études d’architecture dans l’atelier de Constant Dufeux, mais il opte pour un poste administratif et devient inspecteur des Asiles impériaux. En 1859, à la suite de la suppression de son poste, sa carrière prend une nouvelle direction, nommé correspondant et dessinateur pour Le Monde illustré, il est envoyé au Maroc pendant la guerre d’Afrique. À cette occasion, il est pour la première fois confronté aux affaires espagnoles. Accueilli dans l’état-major du général Leopoldo O’Donnell, Yriarte rencontre des personnalités militaires illustres, mais aussi des artistes comme le poète Antonio de Alarcón ou le peintre catalan Mariano Fortuny y Marsal. À la fin de la guerre, il décide de prolonger sa mission en passant quelque temps en Espagne. Ce voyage représente un tournant dans sa vie, car il suscite chez Yriarte une véritable fascination pour la culture espagnole et marque le début de sa carrière littéraire. Dans ses deux premiers ouvrages La Société espagnole et Sous la tente. Souvenirs de la guerre d’Afrique, publiés respectivement en 1861 et 1863, il est déjà possible de distinguer certains des points forts qui caractérisent son œuvre. Son écriture est très influencée par son expérience de la vie militaire, qui lui permet de découvrir la « grande, sublime poésie de la vie nomade, vie biblique où l’homme croît en face de Dieu, à l’air libre ! » Il se présente comme un écrivain-voyageur, pour lequel l’expérience directe est une condition sine qua non de l’écriture. La Société espagnole apparaît en effet comme une tentative d’immersion dans une culture, un pays et un peuple étrangers, tandis que Sous la tente inaugure une série d’ouvrages consacrés au genre du récit de voyage (Bosnie et Herzégovine, souvenirs de voyage pendant l’insurrection de 1875-1876, 1876 ; Autour du concile, souvenirs et croquis d’un artiste à Rome, 1887). L’auteur ne se veut pas simple chroniqueur, c’est un voyageur assoiffé de connaissances et de sensations dont les objectifs sont « voir, apprendre, sentir ». Ce refus de la chronique le mène à rechercher une écriture esthétisante, picturale, à la manière de Théophile Gautier qu’il considère comme « l’un des plus grands de ces temps-ci ». Quand il écrit, le regard de l’écrivain rejoint souvent celui de l’artiste et en quelques « coups de plume », il brosse un portrait ou un tableau de paysage : « […] Tétuan, toujours devant nos yeux comme une terre promise dont les mosquées se détachent au soleil couchant sur des fonds d’or pur ». Par ailleurs, au cours de ses voyages, il réalise souvent des dessins où il fait preuve d’une grande minutie dans la restitution des détails. Certains de ses croquis sont publiés dans des journaux comme Le Monde illustré, d’autres seront utilisés pour illustrer des ouvrages, par exemple la première édition du Diario de un testigo de la guerra de Africa de Juan Ruiz de Alarcòn. Mais surtout, Yriarte semble incapable de parler de guerre, de société, de personnages célèbres, sans parler d’art. Dès son premier livre, l’art occupe une place importante. Dans sa tentative de cerner les spécificités du peuple espagnol à travers l’analyse des différents groupes sociaux, l’écrivain consacre plusieurs pages à la figure de l’artiste. Il cite de nombreux artistes espagnols, en s’attardant sur la figure de Francisco de Goya qui est présenté comme « le seul homme qui ait revivifié l’art (espagnol) […], génie farouche, moitié ange moitié Satan », qui est arrivé « à temps pour peindre l’Espagne pittoresque qui disparaissait ». Si Yriarte, comme Théophile Gautier, fait preuve dans ses écrits d’une profonde sensibilité artistique, il s’écarte cependant de son modèle. En effet, la poursuite du pittoresque n’exclut pas chez lui une démarche plus historique et sociologique, et une importante pratique de la biographie qui résultent à la fois de l’expérience directe et de recherches approfondies.

Il faut attendre 1867 pour qu’Yriarte publie son premier ouvrage d’histoire de l’art, entièrement consacré à Goya. Cette grande monographie est probablement la pièce maîtresse de l’œuvre de l’écrivain qui, dès lors, commence à jouir d’une certaine renommée en tant qu’historien de l’art. En effet, il s’agit d’un ouvrage ambitieux à double titre : d’une part, en raison de l’extrême rigueur avec laquelle l’étude est menée, d’autre part, à cause de l’objectif poursuivi par l’auteur. Yriarte veut modifier la perception de ses contemporains sur l’artiste aragonais, à travers « une étude définitive qui fixe la place [qu’il] doit occuper dans l’histoire de l’art ». L’écrivain décide de s’attacher surtout à l’œuvre peint de Goya, beaucoup moins connu que ses eaux-fortes, et il inclut dans son étude « quarante-cinq planches absolument inédites de [ses] ouvrages les plus célèbres et les plus importants ». Son intention est de démontrer que l’artiste ne possédait pas seulement une imagination féconde, mais aussi de grandes capacités techniques et qu’il a su créer des œuvres qui sont devenues des documents de l’histoire politique, morale et religieuse de l’Espagne de son époque. Si l’ouvrage prend parfois l’allure d’un plaidoyer, il repose néanmoins sur une documentation bien plus solide que celle que de nombreux érudits avaient réunie avant lui. En effet, l’auteur peut se vanter d’avoir vu les œuvres originales, d’avoir accédé à des collections privées comme celle de Federico de Madrazo ou de Valentín Carderera, d’avoir interviewé des personnes qui avaient connu l’artiste et d’avoir consulté de nombreuses archives comme la correspondance entre Goya et son ami de Saragosse, Martín Zapater. Yriarte fait aussi preuve d’un certain discernement qui se manifeste, par exemple, dans la place qu’il accorde à la série d’eaux-fortes Les Désastres de la guerre. Ces dernières étaient beaucoup moins connues que Les Caprices, car elles ne furent publiées par l’Académie de San Fernando qu’en 1863. Cependant, cette monographie n’a pas résisté au passage du temps et la lecture qu’Yriarte fait de l’artiste est, en partie, dépassée. Malgré son admiration pour Goya, il ne le met jamais au même rang que les grands maîtres de l’histoire de l’art : « Goya est trop spontané, trop violent, trop impatient et trop fiévreux pour insister longtemps sur une toile et sur un même sujet, c’est ce qui fait de cet artiste un maître inférieur, quoique ce soit vraiment un maître. » Sa technique picturale ne peut donc être défendue comme une manière de peindre à part entière : « Je ne conseille point aux jeunes artistes de prendre le Goya de San Antonio pour leur maître ; il est dangereux à regarder, il prêche la révolte… » En outre, malgré sa rigueur, Yriarte a encore une vision romantique de la vie et de l’œuvre de Goya, subissant l’influence d’érudits espagnols comme le collectionneur Valentin Carderera et Gregorio Cruzada Villaamil. En accord avec ce dernier, qui est alors sous-directeur du Prado et éditeur de El Arte en España, Yriarte attribue à l’œuvre de Goya une portée politique et révolutionnaire. Mais sur cette conception, il greffe ses idéaux français et fait de l’artiste « un encyclopédiste [qui] représente en Espagne les grands démolisseurs de la Révolution française ». Il faut enfin signaler les limites du catalogue placé en fin d’ouvrage. Malgré tous les efforts de l’auteur pour classer l’ensemble de la production goyesque en fonction de la thématique, de la technique de réalisation et du lieu de conservation, la plupart des notices présentent de nombreuses lacunes, en particulier en ce qui concerne les informations d’ordre technique.

L’intérêt qu’il porte à l’art espagnol le conduit par ailleurs à publier en 1875 et en 1877 deux importants articles dans L’Art. Le premier est consacré à Mariano Fortuny et sera publié sous forme d’ouvrage en 1886. Il s’agit d’une brève étude qui ne tente pas de rivaliser avec l’importante biographie écrite en 1875 par le baron Charles Davillier, mais qui a le mérite d’être le seul témoignage direct que nous possédions sur le premier séjour de Fortuny au Maroc en 1860. Cette publication présente aussi l’intérêt de nous révéler certains des idéaux de l’écrivain. Yriarte nous y donne sa définition de « la grande peinture », dans laquelle « l’exécution doit se simplifier et l’effet se concentrer. Le drame, d’extérieur pour ainsi dire, doit devenir intérieur […], les accessoires ne doivent jouer qu’un rôle restreint, et la figure humaine doit tout primer, avec force, avec énergie, s’imposant aux yeux d’abord, puis à l’esprit et au cœur. » L’importance qu’il accorde à l’idée était déjà présente dans son ouvrage sur Goya : « Qu’importe l’exécution ! L’idée est là, un trait gravé sans effet, sans grand effort artistique, et la planche devient poème, une âme terrible, un brandon. »

Le deuxième article, publié en 1877, lui permet de revenir sur la figure de Goya en s’appuyant, cette fois, sur la série d’eaux-fortes Les Caprices. Yriarte affirme la portée politique de ces planches, mais il souligne le risque de surinterprétation : « L’écueil à éviter […] c’est de ne pas prêter à Goya plus d’esprit qu’il n’en a eu. »

À partir des années 1870 et malgré quelques rares exceptions comme l’étude sur Jean-François Millet (1885), son attention va se tourner vers l’art italien. Après avoir écrit deux livres encyclopédiques sur Venise et Florence (Venise histoire, art, industrie, la ville, la vie, 1877 et Florence, l’histoire, les Médicis, les humanistes, les lettres, les arts, 1881), il publie des ouvrages de portée inégale sur des artistes de la Renaissance italienne du XVe et du XVIe siècle : Donatello, Matteo Civitali, Andrea Mantegna, Véronèse. Yriarte se fait aussi historien en écrivant plusieurs articles et ouvrages sur la famille Borgia, ainsi qu’une étude sur la famille des Malatesta : Un condottiere au XVe siècle. Rimini. Études sur les lettres et les arts à la cour des Malatesta (1882). On ne sera pas surpris du fait que parmi les nombreuses dynasties italiennes, Yriarte ait choisi d’étudier la famille et le personnage de Sigismond Malatesta qui fut certes un guerrier, mais aussi un grand protecteur des lettres et des arts. À travers toutes ces publications, l’objectif poursuivi par l’écrivain est principalement de présenter à ses lecteurs des figures, des œuvres ou des lieux négligés ou insuffisamment étudiés par les historiens de son époque. Ainsi, en 1883, il traduit et corrige l’ouvrage Donatello à Padoue de Wilhelm Bode. Son but est de présenter et d’étudier la statue équestre de Gattamelata et les sculptures du maître-autel de la basilique Saint-Antoine de Padoue grâce à des « reproductions phototypiques » de moulages réalisés à l’occasion d’une exposition au musée royal de Berlin. En 1886, la publication d’une étude sur le sculpteur lucquois Matteo Civitali, lui permet de se pencher sur un artiste oublié qui ne fut redécouvert qu’au début du XIXe siècle par des écrivains locaux. L’auteur accorde une grande importance à cette figure de l’art toscan, qu’il considère comme « l’anneau de la chaîne » qui relie « l’aurore du XVIe siècle au déclin du XVe » : « Matteo est le dernier qui reste encore contenu, doucement ému, pieusement recueilli, ennemi du tumulte, des grands gestes, des contorsions superbes et des gigantesques efforts ». L’étude de l’artiste et de ses sculptures, analysées une à une, lui permet d’établir un catalogue chronologique placé à la fin de l’ouvrage. Cependant, le catalogue présente une grande lacune entre 1457 et 1472 et, souvent, les datations des œuvres restent incertaines. Mais il eut le mérite d’attirer l’attention sur cette figure importante de l’art toscan, trop peu considérée par Vasari et qui n’eut droit à une rétrospective à Lucques qu’en 2004. En 1888, Yriarte publie un bref ouvrage qui retrace la biographie de Paul Véronèse et l’histoire de ses principales œuvres, et il établit aussi un catalogue des tableaux qui figurent dans les grands musées d’Europe. Il avait déjà écrit en 1873 un article sur les fresques de l’artiste dans la villa Barbaro, afin « [d’] inspirer au voyageur le désir de connaître une œuvre ignorée qui donne du peintre une idée supérieure à celle qu’on se fait de lui ». L’auteur y mentionnait l’existence du procès-verbal, conservé aux archives des Frari de Venise, relatif à la comparution de Véronèse devant le tribunal de l’Inquisition en 1573 pour son tableau La Cène. Dans l’ouvrage de 1888, conscient de la pauvreté de ses sources documentaires, il consacre un chapitre à ce document qui, selon lui, révèle « l’esthétique d’un artiste qui n’a jamais émis d’idées sur son art et qui semble peindre comme il plaît à Dieu, sans souci des principes, sans méditer longtemps sur son sujet ». Ce désir de proposer de nouveaux documents le conduit à publier en 1894 le Livre de souvenirs de Maso di Bartolommeo dit Masaccio, journal inédit d’un sculpteur florentin du XVe siècle. Bien qu’il s’agisse d’un artiste mineur, la figure de Maso (1406-1457) présente un certain intérêt, car il a collaboré avec des artistes illustres à Florence, à Urbino et à Rimini. Selon Yriarte, la valeur de ce journal, qui permet de suivre pendant huit ans le travail de l’artiste, est de nous faire pénétrer dans l’intimité « de certaines petites personnalités à cette période ». L’écrivain veut se situer dans la lignée d’ouvrages tels que le Cortigiano de Castiglione qui nous fournit de précieuses informations sur le milieu des cours italiennes, la Philosophie de l’art de Hippolyte Taine, la Civilisation de la Renaissance de Jacob Burckhardt ou la Renaissance italienne d’Addington Symonds, qui s’efforcent de rattacher les arts plastiques au mouvement intellectuel général de l’époque. Enfin, en 1901, trois ans après la mort d’Yriarte, paraît l’étude sur Mantegna qu’il n’eut pas le temps d’achever. Son manuscrit constitue la première partie de l’ouvrage, il fut repris et corrigé par un ami, qui à partir des notes de l’auteur, rédigea aussi la deuxième partie, composée du catalogue des œuvres de Mantegna situées dans les musées et les collections d’Europe.

Malgré l’étendue de ses recherches, Yriarte n’apparaît pas comme un novateur, mais semble plutôt clore une époque. Certes, il existe chez cet écrivain un désir de dépasser ses prédécesseurs, mais il est encore tributaire de l’esprit romantique et ses ouvrages recèlent de vastes zones d’ombre. Trop soucieux de captiver son lecteur, il s’abandonne à un certain lyrisme qui l’empêche d’être suffisamment détaché pour faire des analyses objectives et son talent littéraire ne peut concurrencer les grands écrivains de son siècle. Enfin, il faut souligner que ses publications connaissent un tirage et donc une diffusion limités, car il s’agit rarement de livres de vulgarisation destinés au grand public.

Marie Dal Falco

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

Articles

  • « Le Véronèse à la villa Barbaro ». Revue des deux mondes, 1873, t. CVII, p. 183-197.
  • « Fortuny ». L’Art, revue hebdomadaire illustrée, 1875, t. I, p. 361-372, 385-394.
  • « Goya Aquafortiste ». L’Art, revue hebdomadaire illustrée, 1877, t. II, p. 3-10, 32-40, 56-60.
  • « L’Épée de César Borgia ». Revue des deux mondes, 15 septembre 1885, t. 71, p. 349-385.

Bibliographie critique sélective

  • Gautier Théophile. – Voyage en Espagne (Tras los montes). Paris : bibliothèque Charpentier, 1904 [1840].
  • Alarcón Pedro Antonio. – Diario de un testigo de la Guerra de Africa (Duodécima Edición). Madrid : Libreria general de Victoriano Suarez, 1957 [1860].
  • Alarcón Pedro Antonio. – De Madrid a Napolés (Decimotercera Edición). Madrid : Libreria general de Victoriano Suarez, 1943 [1861].
  • « Charles Yriarte ». Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle. Genève-Paris : Slatkine, 1982 [1866-1879], t. XV.
  • « Charles Yriarte ». Dictionnaire biographique et bibliographique : alphabétique et méthodologique des hommes les plus remarquables dans les lettres, les sciences et les arts, chez tous les peuples et à toutes les époques. Paris : Boyer, 1875.
  • « Charles Yriarte ». Dictionnaire général de biographie contemporaine, française et étrangère. Paris : Dreyfuss, 1878.
  • « Charles Yriarte ». Biographie nationale des contemporains. Paris : Glaeser, 1878.
  • « Charles Yriarte ». Dictionnaire général des artistes de l’école française. Paris : Renouard, 1882-1885.
  • « Charles Yriarte ». Dictionnaire universel illustré de la France contemporaine. Paris : Boulanger, 1885.
  • « Charles Yriarte ». Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes personnes notables de la France et des pays étrangers. Paris : L. Hachette, 1893.
  • Glendinning Nigel. – Goya and his critics. New Haven et Londres : Yale University Press, 1977.
  • Pageaux Daniel-Henri. – « Une constante culturelle, l’exotisme hispanique en France ». Exotisme et Création. Lyon : L’Hermès, 1985, p. 109-119.
  • « Charles Yriarte ». Enciclopedia Universal Ilustrada Europeo Americana. Madrid : Espasa-Calpe, 1989, t. LXX.
  • Bouillon Jean-Paul. – La Promenade du critique influent, anthologie de la critique d’art en France 1850-1900. Paris : Hazan, 1990.
  • Ouasti Boussif. – « La Ville de Tétouan dans l’imaginaire de l’artiste Charles Yriarte, pendant la campagne espagnole au Maroc (1859-1860) ». L’Œil aux aguets ou l’Artiste voyageur, études réunies par François Moureau. Paris : Klincksieck, 1995, p. 107-124.
  • Carbonell Jordí A. – Fortuny i la discoberta d’Africa. Els dibuixos de la guerra hispanomarroquina 1859-1860, Diputació de Tarragona, Museu d’Art Modern, Columna, 1999.
  • Licht Fred. – Goya. Paris : Citadelles et Mazenod, 2001.
  • Doñate Mercè, Mendoza Cristina, Francesc M. Quílez i Corella. – Fortuny, 1838-1874 [catalogue de l’exposition, 2004], Barcelone : Museu Nacional d’Art de Catalunya, 17 octobre 2003 – 18 janvier 2004.
  • Dal Falco Marie. – « Charles Yriarte et l’Espagne. Le voyageur et l’historien d’art ». Monographie École du Louvre, François-René Martin dir., Paris : École du Louvre, 2006.

Sources identifiées

Paris, archives de la Mairie de Paris

  • 5 Mi 3 / 1863 : acte de décès de Charles Yriarte
  • D.Q.7 10.983 ; D.Q.7 10.984 ; D.Q.7 10.990 : actes de succession

Paris, archives des Musées nationaux

  • Z 62 986
    • Charles Yriarte : lettre de recommandation de Gabriel de Mirabeau concernant un projet de monument pour les soldats morts en Orient en 1855
    • Charles Yriarte : demande d’autorisation pour la réalisation de dessins dans la galerie d’Henri II à Fontainebleau en 1859
  • A 7, 15 juillet 1865 : envoi au « Comte » d’une Vénus pompéienne de la part de Charles Yriarte
  • P 11, 1861 21 janvier : demande d’Yriarte au conservateur de peintures des Musées impériaux pour emprunter les esquisses exécutées par M. Alaux d’après les peintures de la galerie Henri II à Fontainebleau
  • I 21, 1893 25 mai : lettres d’Yriarte concernant une recherche sur les œuvres de l’école italienne restées en France après 1815

Paris, bibliothèque centrale des Musées nationaux

  • Fonds Ernest Meissonier Ms 424 (2) Yriarte 19, 20, 21 : trois lettres de Charles Yriarte
  • Fonds Benédite 375 (6,1) : une lettre de Charles Yriarte

Paris, bibliothèque de l’École nationale des beaux-arts
Legs des exécuteurs testamentaires de Charles Yriarte à la bibliothèque de l’École des beaux-arts :

  • EBA 2115-01 jusqu’à EBA 2115-23 : dessins de Charles Yriarte, principalement sur son voyage dans les Balkans
  • PC 29557 : album de voyage en France, 1855-1857
  • MS 661-726 : papiers et notes de Charles Yriarte sur la correspondance d’Isabelle d’Este et sur les Borgia

Paris, centre historique des Archives nationales

  • LH / 2764 64 : dossier sur la Légion d’honneur
  • F / 21 5816 : dossier du personnel des bâtiments civils et palais nationaux (de Samtain à Yriarte)
  • F / 21 2289 28 : mission d’étude de l’exposition rétrospective d’art décoratif à Lisbonne
  • F / 21 4050 : mission à Mantoue à l’effet de restituer les intérieurs des appartements d’Isabelle d’Este
  • F/ 21 4188 : rapport de Charles Yriarte sur la commande de dessins du Panthéon de Rome par Georges Chedannes
  • F / 21 4205 : rapport de Charles Yriarte sur la commande d’une copie des peintures de Joseph Blanc
  • F / 21 4223 : rapport de Charles Yriarte sur la commande d’un monument commémoratif de Mirabeau
  • F / 21 2053 : rapports de Charles Yriarte sur la sculpture La Nature d’Ernest Barrias
  • F / 21 2061 : rapport de Charles Yriarte concernant le portrait en buste de J.-B. Dumas réalisé par Carlès
  • F / 21 2128 : rapports de Charles Yriarte concernant l’achèvement d’une frise d’Élie Delaunay au Panthéon par Courcelles-Dumont et Desvallières, sous la direction de Gustave Moreau
  • F / 21 2137 : rapports de Charles Yriarte sur la réalisation de mosaïques par Charles Lameire pour décorer l’École coloniale
  • F / 21 2052 : rapports de Charles Yriarte concernant le portrait en buste du médecin Charles Robin réalisé par le sculpteur Jean-Paul Aubé pour l’École de médecine de Paris
  • AJ / 52 173 (folio 72) : École royale des beaux-arts. Section d’architecture. Jugement d’admission des aspirants. Jugement du 17 décembre 1852
  • AJ / 52 450 : archives de l’École nationale supérieure des beaux-arts. Dossier Charles Yriarte. Legs des papiers, dessins et photographies provenant de la succession (1899) à la bibliothèque de l’École des beaux-arts de Paris
  • 87 /AP / 7 : fonds privé Charles Yriarte. Une lettre
  • 278 / AP / 11 : fonds privé Bernard de Calonne. Quatre lettres de Charles Yriarte

En complément : Voir la notice dans AGORHA