Auteur(s) de la notice :

DELENDA Odile

Profession ou activité principale

Inspecteur des beaux-arts

Autres activités
Critique et historien de l’art, collaborateur régulier de la Gazette des Beaux-Arts, collectionneur de dessins anciens

Sujets d’étude
Gravures de Francisco de Goya, dessin et peinture espagnole, peintres vénitiens de la Renaissance, écoles étrangères de peinture, peinture du XIXe siècle français, dessin en Algérie, histoire des musées en Espagne

Carrière
1855-1867 : dirige en Espagne un des services de la ligne de chemin de fer Madrid-Saragosse
1867-1869 : participe à l’Histoire des peintres de toutes les écoles de Charles Blanc (t. XIV, École espagnole)
1867-1895 : collabore à la Gazette des Beaux-Arts
1869 : disperse à l’Hôtel Drouot sa collection composée de « dessins anciens des maîtres espagnols, flamands, français, hollandais et italiens » et de « pièces rares de l’œuvre de Goya »
1870 : nommé académicien correspondant à Paris de la Academia de las tres Nobles Artes de San Fernando
1879 : envoyé en mission par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts en Algérie, pour y étudier la situation de l’enseignement du dessin dans les lycées et collèges
1880 : nommé inspecteur des beaux-arts et chargé de l’organisation de l’enseignement du dessin dans les lycées, collèges et établissements municipaux en Algérie et en Corse, et de l’inspection des musées
1885-1902 : collabore à la Grande Encyclopédie : rédige tout ce qui concerne l’école espagnole
1890 : chargé d’une inspection à Paris
1892 : nommé membre de la Commission des travaux d’art et des acquisitions de l’État aux Salons annuels
1893 : nommé rapporteur pour le service des beaux-arts, auprès de la Commission des Palmes académiques

Commandeur de l’ordre de Charles III d’Espagne (1863) ; chevalier de la Légion d’honneur (1895)

Étude critique

Curieux parcours que celui de Paul-Adolphe Lefort, cet historien d’art issu d’un milieu modeste (son père était menuisier à Mamers, dans la Sarthe) qui allait devenir le meilleur spécialiste en France de la peinture espagnole durant le dernier tiers du XIXe siècle. Nous ignorons tout de sa formation et des débuts de sa carrière, brièvement résumés dans sa notice nécrologique parue le 7 mai 1904 : « Paul Lefort, après de fortes études classiques, avait résidé, de 1855 à 1867, en Espagne, où il dirigeait un des services de la ligne de chemin de fer Madrid-Saragosse, et, très curieux de tout ce qui avait trait à l’histoire et à l’art de ce pays, avait recueilli là les éléments de la connaissance très complète qu’il possédait – seul à ce degré en France – de l’art espagnol. » Autodidacte en matière de critique et d’histoire de l’art, Paul Lefort mit à profit son long séjour en Espagne pour constituer une collection avisée de dessins anciens et d’eaux-fortes. Il apprit à connaître parfaitement les tableaux espagnols dans les musées et les églises de la péninsule ibérique et complétait l’étude de ces œuvres qu’il appréciait par une lecture critique des ouvrages des premiers historiens espagnols (Antonio Palomino, Antoine Ponz, Céan Bermudez) de cette école de peinture alors imparfaitement connue en France. Les dessins de la collection de l’ami de Francisco de Goya, « l’exact et érudit Céan Bermudez » (Paul Lefort, Histoire des peintres de toutes les écoles. XIV. École espagnole 1869), annotés de la main de ce dernier, composèrent le noyau de la collection de Paul Lefort dispersée à Paris en 1869. Ce dernier n’ignore rien des parutions européennes les plus récentes et les plus érudites sur les sujets qu’il étudie. L’ensemble de ses publications sur l’art se distingue par l’étendue de son érudition, non seulement sur l’histoire des artistes et de leur œuvre peinte, mais également sur une connaissance, très approfondie pour l’époque, des sources d’archives et de l’historique des tableaux, qu’il décrit avec une grande sûreté de jugement dans un style clair, précis et agréable.

À son retour en France en 1867, déjà âgé de trente-huit ans, Paul Lefort abandonne sa carrière aux chemins de fer et se voue entièrement à la féconde étude de l’art du dessin et de la peinture, principalement espagnole. En 1882, il rédige pour la Gazette des Beaux-Arts la nécrologie du fondateur, son ami Charles Blanc. Ce dernier lui avait confié plus de la moitié des trente et une notices du tome consacré à l’École espagnole (1869) de l’Histoire des peintres de toutes les écoles, plus un Appendice consacré à vingt-cinq peintres considérés à l’époque comme de moindre importance. Lefort y prouve l’étendue de son érudition, renouvelle les connaissances sur les artistes qu’il traite et se montre parfois d’une grande clairvoyance : il met pour la première fois en rapport la peinture du Greco avec la mystique espagnole du XVIe siècle, interprétation novatrice reprise jusqu’au début du XXe siècle. Son intérêt pour les peintres du XVIe ou du XVIIIe siècle traités dans son Appendice montre un esprit curieux, capable d’échapper à la seule appréciation des maîtres du Siècle d’or qui frappaient tant les Français au XIXe siècle.

Des biographies très détaillées de peintres espagnols, publiées sous forme d’articles dans la Gazette des Beaux-Arts, seront rééditées en volumes monographiques pour trois peintres majeurs, Goya, Bartolomé Esteban Murillo, puis Diego Velázquez, que Lefort révéla pleinement en France. Il commence ces séries d’articles par l’étude de l’œuvre gravé de Francisco Goya, dont il avait acquis une importante collection de dessins. Son Francisco Goya, paru en 1877, témoigne d’une solide connaissance de la vie et de l’œuvre de l’artiste. En 1842, Eugène Piot décrivait 163 pièces dans son catalogue raisonné de l’œuvre gravé du maître ; celui de Lefort référence 278 numéros ! Toujours modeste, il cite précisément les travaux antérieurs qu’il utilise et remercie pour son aide le peintre, collectionneur et critique d’art Valentín Carderera, auteur en 1835 de la première monographie sur Goya et considéré à raison comme le meilleur connaisseur du maître aragonais. Lors de son séjour en Espagne, « d’heureuses recherches nous ont permis de retrouver les cuivres disparus […] des Malheurs de la guerre », raconte Lefort en 1868. Il s’agissait des numéros 81 et 82 des plaques de la série des Désastres de la guerre que notre historiographe offrit en 1870 à l’Academia de San Fernando pour compléter sa série acquise en 1862. Dans les notices très complètes qu’il consacre à ces deux pièces, Lefort précise : « les légendes de cette pièce et de la suivante sont celles-là mêmes que Goya a tracé au crayon sur les épreuves de l’exemplaire offert par lui à Céan Bermudez ». Son Vélazquez, publié avec une bibliographie très complète sous forme de livre en 1887, ne peut certes rivaliser avec la savante monographie de Carl Justi de la même année, mais ne manque pas de très fines observations. Dans son Murillo et ses élèves, de 1892, Lefort nuance le goût immodéré de l’époque pour le grand peintre andalou et montre une grande sûreté de jugement sur son style, une parfaite connaissance de ce que l’on connaissait alors de sa biographie, et présente enfin le mérite, novateur en cette fin du XIXe siècle, d’étudier, quoique sommairement, les peintres de l’atelier souvent confondus avec le maître.

« Une histoire analytique de la peinture en Espagne serait une œuvre très difficile, impossible, d’ailleurs, à quiconque n’habiterait point le pays, à quiconque ne pourrait pas courir librement toutes les provinces, toutes les villes, tous les édifices […]. Il vaut mieux se borner à de simples notices biographiques », notait judicieusement en 1839 Louis Viardot dans ces Notices sur les principaux peintres d’Espagne. C’est pourquoi Lefort paraissait parfaitement indiqué pour rédiger la première histoire de la Peinture espagnole publiée en France, en 1893, excellent manuel qui commence avec les enluminures des manuscrits médiévaux et s’achève sur la peinture espagnole contemporaine, considéré en son temps comme capital et chef-d’œuvre de son auteur. Ce petit ouvrage clair et très novateur pour l’époque ne mérite pas le jugement sévère du grand Paul Guinard et l’injuste oubli où il est tombé. Il avait le mérite de présenter un parcours chronologique évitant la notion d’écoles régionales, trop compartimentées, si prisée au XIXe siècle, mais généralement très nuancée par l’historiographie moderne. Naturellement l’ouvrage n’est pas exempt d’erreurs, mais il témoigne d’une véritable érudition, d’un goût sûr dans le choix des 120 illustrations gravées qui complètent le texte. Lefort montre à quel point il comprend l’originalité de cette école : « Sa sincérité à traduire la nature humaine, même lorsqu’elle confine à la trivialité, saura toujours conserver, en effet, quelque chose de grave, d’ému ou de simple, qui fait de l’art espagnol émancipé, au milieu des autres écoles naturalistes, un art singulier, original et bien étroitement en harmonie avec les instincts, les croyances et les tempéraments de la race. » Les dernières publications de l’éminent spécialiste dans la Gazette des Beaux-Arts concernent les musées de Madrid qu’il connaissait si bien. Il y traite savamment des écoles espagnoles, bien entendu, mais aussi des écoles italiennes, si bien représentées dans les collections formées par les monarques espagnols. Il participe dans le même périodique à une série de biographies rédigées après le décès des « Artistes contemporains ». Son intérêt pour les peintres de sa génération apparaît également dans la Peinture française actuelle, qu’il publie à Paris en 1891.

Odile Delenda, chargée de recherche au Wildenstein Institute

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Blanc Charles, Burger W. [Thoré Théophile], Mantz Paul, Viardot Louis et Lefort Paul. – Histoire des peintres de toutes les écoles. XIV. École espagnole, 1869, 1 vol. [éd. et préf. Charles Blanc]. Paris : Vve J. Renouard et H. Loones, 1861-1876.
  • F. Goya : étude biographique et critique suivie de l’essai d’un catalogue raisonné de l’œuvre gravé et lithographié. Paris : Renouard, 1877.
  • Velazquez. Paris : Librairie de l’Art, 1888 (« Les Artistes célèbres »).
  • La Peinture française actuelle. Paris : Librairie illustrée, s. d. [1891].
  • Murillo et ses élèves, suivi du catalogue raisonné de ses principaux ouvrages. Paris : J. Rouam et Cie, 1892.
  • La Peinture espagnole. Paris : Quantin, 1894 (« Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts »).

Articles

  • « Essai d’un catalogue raisonné de l’œuvre gravé et lithographié de Goya ». Gazette des Beaux-Arts, 1re période, XXII, 1867, p. 191-205, 382-395 ; XXIV, 1868, p. 169-186, 385-399 ; XXV, 1868, p. 165-180.
  • « Murillo et ses élèves ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XI, 1875, p. 35-44, 176-184, 315-329 ; XII, 1875, p. 251-261.
  • « Francisco Goya ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XIII, 1876, p. 336-344 ; XIV, 1876, p. 500-510.
  • « Ventes à l’Hôtel Drouot ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XV, 1877, p. 402-409.
  • « L’Exposition universelle de 1878 : les écoles étrangères de peinture ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XVIII, 1878, p. 196-208, 398-409, 470-485.
  • « Velazquez ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XIX, 1879, p. 415-429 ; XX, 1879, p. 229-239, 416-426 ; XXI, 1880, p. 122-130, 525-535 ; XXII, 1880, p. 176-195 ; XXIII, 1881, p. 112-120 ; XXIV, 1881, p. 403-410 ; XXVI, 1882, p. 161-167.
  • « Charles Blanc ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XXV, 1882, p. 121-124.
  • « Ribera et son tableau du “Pied-bot” au Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XXV, 1882, p. 40-43.
  • « La Cruche cassée ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XXVII, 1883, p. 327-341.
  • « L’Union centrale des arts décoratifs ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XXXVI, 1887, p. 353-366.
  • « Philippe Rousseau et François Bonvin ». Gazette des Beaux-Arts, 2e période, XXXVII, p. 132-145.
  • « Les Peintures de Paul Véronèse au musée de Madrid ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, III, 1890, p. 470-473.
  • « Charles Chaplin ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, V, 1891, p. 246-254.
  • « Th. Ribot ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VI, 1891, p. 298-309.
  • « Zurbarán ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VII, 1892, p. 365-382.
  • « Exposition des 100 chefs-d’œuvres des écoles françaises et étrangères (galerie G. Petit) ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VIII, 1892, p. 45-52.
  • « À propos de quelques peintures de Louis-Michel Van Loo ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VIII, 1892, p. 213-217.
  • « Le Musée du Prado ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VIII, 1892, p. 265-273.
  • « Le Musée du Prado, II. La peinture italienne : les Vénitiens ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, VIII, 1892, p. 459-477.
  • « Le Musée du Prado, III. La peinture italienne : écoles florentine, ombrienne, milanaise et romaine, écoles diverses ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, IX, 1893, p. 194-211.
  • « Le Musée du Prado. L’école espagnole, I, II, III ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, XII, 1894, p. 405-422.
  • « L’Académie San Fernando, I, II ». Gazette des Beaux-Arts, 3e période, XIII, 1895, p. 476-484 ; XIV, 1895, p. 59-69.

Bibliographie critique sélective

  • Anonyme. – Catalogue de la collection de dessins anciens des maîtres espagnols, flamands, français et italiens. Pièces rares de l’œuvre de Goya composant le cabinet de M. Paul Lefort. Paris : Hôtel Drouot, 28-29 janvier 1869.
  • Wyzewa Teodor (de). – Les Grands Peintres de l’Espagne et de l’Angleterre. Paris : Librairie Firmin-Didot, 1891, p. 5.
  • L. G. [Louis Gonse]. – « La Peinture espagnole par M. Paul Lefort ». La Chronique des arts et de la curiosité, supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 1893, p. 256 ; compte rendu repris dans The American Journal of Archaeology and of the History of the Fine Arts, vol. 9, n° 1, janvier 1894, p. 94-95.
  • Lafond Paul. – Goya. Paris : Librairie de l’art ancien et moderne, 1902, p. 180.
  • Loga Valerian (von). – Francisco de Goya. Berlin : G. Grotesche Verlagsbuchhandlung, 1903, p. 240-241.
  • Anonyme. – « Nécrologie ». La Chronique des arts et de la curiosité, supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 7 mai 1904, p. 158-159.
  • Beruete y Moret Aureliano (de). – Goya grabador. Madrid : Blass, 3 vol., III, 1918, p. 67.
  • Jamot Paul. – La Peinture en Espagne. Paris : Librairie Plon, 1938.
  • Aznar José Camón. – Vélazquez. Madrid : Espasa-Calpe, 1964, 2 vol., II, p. 997.
  • Guinard Paul. – Les Peintres espagnols. Paris : Le Livre de Poche, 1967, p. 9, 377.
  • Glendinning Nigel. – Goya and his Critics. New Haven et Londres : Yale University Press, 1977.
  • Lopera José Álvarez. – De Ceán a Cossío : la fortuna crítica del Greco en el siglo XIX. Madrid : Fundacion universitaria espanola, 1987, p. 58-59.
  • García Felguera María de los Santos. – Viajeros, eruditos y artistas. Los europeos ante la pintura española del Siglo de Oro. Madrid : Alianza ed., 1991, p. 132 (« Alianza Forma »).
  • Baticle Jeannine. – Goya. Paris : Librairie Arthème Fayard, 1991, p. 531.
  • Doyon Carol. – De l’exemple à l’archive : la constitution des discours sur l’art du passé, en France, entre 1850 et 1900. Montréal, 1995, p. 191-193, 374.
  • Blas Javier et Matilla José Manuel. – El Libro de los Desastres de la Guerra. Francisco Goya : [catalogue de l’exposition], Madrid, Museo Nacional del Prado, 18 décembre 2000-11 mars 2001. Madrid : Museo Nacional del Prado, p. 16, 21-22, 58-59.
  • Delenda Odile. – « Zurbarán y la crítica francesa de arte en el siglo XIX ». In El arte español fuera de España, XI Journées internationales d’histoire de l’art, CSIC, Madrid, 18-22 novembre 2002, 2003, p. 526-528.
  • Tinterow Gary, Lacambre Geneviève et al. – Manet / Velázquez : la manière espagnole au XIXe siècle : [catalogue de l’exposition], Paris, musée d’Orsay, 16 septembre 2002-5 janvier 2003 ; New York, The Metropolitan Museum of Art, 24 février-8 juin 2003. Paris : Réunion des musées nationaux, 2002, p. 87-88, 237, 336, 390, 396, 398, 435, 498.
  • Géal Pierre. – Enciclopedia del Museo del Prado. Madrid : Casa de Velasquez, 2006, 6 vol., t. II, p. 1388-1389.
  • Assante di Panzillo Maryline et André-Deconchat Simon. – Goya graveur : [catalogue de l’exposition], Paris, musée du Petit Palais, 13 mars-8 juin 2008. Paris : Paris musées, 2008, p. 82, 85, 87, 95, 121, 124, 126, 136, 146, 149, 154-155, 165-166, 169.

Sources identifiées

Madrid, archives du Museo de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando

  • Élection de D. Pablo Lefort par les membres de l’Academia de San Fernando (1870) (leg. 1-53/1)

Mamers, mairie (Sarthe)

  • Acte de naissance (1829)

Paris, Archives nationales

  • (LH/1552/41) : état des services administratifs de monsieur Paul Lefort, inspecteur des beaux-arts (1895)

Paris, bibliothèque du Wildenstein Institute

  • Catalogue de la vente des 28-29 janvier 1859 : collection complète de la Gazette des Beaux-Arts (1867-1895, 1904) et de la Chronique des arts et de la curiosité ; supplément à la Gazette des Beaux-Arts

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie

  • Portrait de Paul-Adolphe Lefort (Na 237gr fol n° 296)