Auteur(s) de la notice : GLOC Marie

Profession ou activité principale

Architecte

Autres activités
Archéologue, historien de l’architecture, collectionneur, critique d’architecture

Sujets d’étude
Architecture romane ; architecture gothique, Mont-Saint-Michel, arts décoratifs

Carrière
vers 1855-1860 : formation incertaine : rencontre Viollet-le-Duc à la cathédrale d’Amiens
1862-1870 : participe à de nombreux concours d’architecture
1862-1870 : construit l’hôtel de ville de Roanne et quelques autres projets dans cette région
1863-1865 : co-fondateur et dessinateur de la Gazette des architectes et du bâtiment
1867 : médaillé à l’Exposition universelle de Paris pour ses dessins d’orfèvrerie
1870 : construit deux immeubles rue du Quatre-Septembre à Paris
1871 : attaché à la Commission des monuments historiques
1872-1874 : membre de la rédaction de l’Encyclopédie d’architecture
1874-1888 : restauration du Mont-Saint-Michel
1874 : architecte des édifices diocésains
1877-1884 : critique d’architecture à la Gazette des Beaux-Arts
1878-1881 : construction du siège du Comptoir national d’escompte (Paris) et de son propre hôtel, rue de Courcelles
1884-1886 : critique à la Revue générale d’architecture et des travaux publics
1885 : inspecteur général des édifices diocésains
1886 : concours pour l’achèvement du Sacré-Cœur
1888-1891 : publication de L’Architecture romane puis de L’Architecture gothique
1888 : révocation de l’administration des monuments historiques
1890-1892 : articles pour L’Architecture
1892-1897 : réalise deux monuments funéraires, le monument aux morts de Nantes ; propose un projet pour l’église Sainte-Catherine à Villeneuve-sur-Lot

Membre du Dîner des Cinquante (1864), de la Société centrale des architectes (1870), de la Société d’encouragement pour la propagation du livre d’art (1872), de la Société de l’Histoire de l’Art français (1875), de la Société nationale des antiquaires de France (1879), de l’Union centrale des arts décoratifs (1882-1901), du Comité des monuments français (1887), de la Société du baron Taylor (1889), de la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie (1889), de l’Académie des beaux-arts (1896), de la Société des amis du Louvre (1897)

Chevalier de la Légion d’honneur (1882) puis officier (1896), officier de l’Instruction publique (1898)

Étude critique

Architecte, archéologue et collectionneur renommé de son vivant, Édouard-Jules Corroyer ne survit à sa disparition en 1904 que grâce à quelques mentions dans des histoires de l’architecture et, dans une moindre mesure, par la donation d’objets d’art qu’il a faite au musée du Louvre. Du point de vue de la conception architecturale, on s’accorde à reconnaître le siège du Comptoir national d’escompte rue Bergère à Paris comme l’une de ses œuvres majeures et représentative de l’idée qu’il se fait de l’architecture moderne. Du point de vue de la restauration des monuments médiévaux, son action reste largement identifiée à un seul édifice : le Mont-Saint-Michel. Pionnier sur ce gigantesque chantier de restauration qui débute en 1874, il lie son destin à celui de l’édifice sur lequel il n’écrira pas moins de quatre ouvrages (dont deux en collaboration) entre 1877 et 1883. Il s’en trouvera brutalement déchargé par l’administration en 1888, obligé de quitter le service des Monuments historiques pour lequel il avait donné des projets de restauration pour nombre d’édifices bretons. Il demeure cependant architecte des édifices diocésains avant d’être nommé inspecteur général de ce service.
Cette activité de constructeur et de restaurateur va de pair, chez l’architecte, avec une ambition d’historien de l’architecture médiévale. Cette particularité révèle, à l’étude du contexte, la carence en la matière de manuels autres que des successions descriptives d’édifices dans la continuité améliorée des multiples voyages pittoresques parus dans la première moitié du siècle. À l’exception des ouvrages de Léonce Reynaud et de Viollet-le-Duc, aucun ouvrage ne traitait jusqu’alors d’architecture médiévale de manière problématique. C’est l’intérêt de ces architectes et ingénieurs d’avoir tenté de démontrer, dans une large mesure pour justifier leurs propres actions, comment ces édifices étaient bâtis, comment au fil du temps la construction avait évolué, d’en rechercher les causes supposées, d’en évaluer les conséquences pour l’histoire générale de l’architecture.
Au moment même où se met en place tant au Musée des monuments français (1887) qu’à l’École des beaux-arts (1892) un enseignement de l’histoire de l’architecture médiévale, Corroyer fait paraître deux livres probablement conçus d’un seul tenant : L’Architecture romane (1888) et L’Architecture gothique (1892). À travers ces deux ouvrages, il énonce une théorie « progressiste » de l’histoire de l’architecture envisagée comme une évolution continue des formes. « Le développement […] de l’architecture [s’effectue] sous l’action constante des lois de la filiation et celles de la transformation incessante, poursuivant immuablement à travers les siècles leur marche progressive », écrit-il en 1891 dans L’Architecture gothique. C’est à partir de ce point de vue qu’il élabore l’idée selon laquelle la voûte d’ogive serait née d’une évolution des pendentifs de la coupole, eux-mêmes importés d’Orient. Hypothèse encore partagée par Julien Guadet au début du XXe siècle dans ses Éléments et théories de l’architecture : « On a d’abord renforcé les pendentifs par des arcs diagonaux […] et de là, par des transitions successives […], On en est arrivé à la conception de ce qu’on appelle la croisée d’ogives. Cela me semble avoir été parfaitement mis en évidence par les savantes recherches de M. Corroyer. » Ce faisant, ses ouvrages mettent en avant son goût pour la période romane, critiquant implicitement l’architecture gothique qui, in fine, et par excès d’ambition est conduite à inventer une « béquille » : l’arc-boutant.

Les idées développées par Corroyer, reprenant certaines des idées de Viollet-le-Duc, se situent dans un contexte qui prolonge le débat des années 1840 sur l’origine de l’ogive. Alors que Corroyer, dépassant le strict débat nationaliste, partage le point de vue issu des recherches de Melchior de Vogüé ou de Marcel Dieulafoy qui voient dans l’architecture orientale antique (Syrie, Palestine) l’origine de l’architecture médiévale, il est attaqué dans ses positions par les tenants d’une origine nationale de l’ogive : Anthyme Saint-Paul, Robert de Lasteyrie, Auguste Choisy. Cependant, la position de Corroyer se distingue de celle des orientalistes cités par une nuance particulière. D’obédience catholique, très engagé dans le milieu religieux, on peut considérer que Corroyer double sa théorie d’un arrière-plan : la France, terre catholique, est le lieu où s’épanouit une architecture dont le point de départ formel avait été constitué sur les lieux du christianisme originel.

En liant indéfectiblement le sort de l’ogive à celui du pendentif, Corroyer, sans cesser de rattacher sa pensée au rationalisme constructif, renie les efforts des archéologues de son siècle qui avaient fini par faire admettre à l’Europe l’origine strictement française de l’ogive. On comprend alors mieux la bipartition des critiques qui se font jour dès la parution des ouvrages. Le milieu architectural officiel est plutôt laudatif : Léopold Hardy dans l’Architecture admire la manière dont Corroyer « s’est attaché à faire connaître les origines et les modes de transformation de l’art qu’il étudie ». Le Moniteur des architectes, quant à lui observe comment « l’auteur a cherché à démontrer l’enchaînement ininterrompu de l’architecture française en la reliant à l’Antiquité et il y a parfaitement réussi ». Du côté des archéologues, en revanche, les critiques sont plus sévères. Pour Anthyme Saint-Paul, par ailleurs admirateur de Viollet-le-Duc, l’œuvre de Corroyer n’est pas seulement fausse d’un point de vue archéologique, elle est également « antipatriotique ». La critique la plus dure émane de Louis de Fourcaud, professeur d’histoire de l’art et d’esthétique à l’École des beaux-arts. Il reproche à Corroyer de vouloir à tout prix raccrocher l’architecture médiévale à la tradition antique. Sa virulence est telle que l’architecte s’octroie un droit de réponse publié par la très officielle revue de la Société centrale des architectes, L’Architecture.

En dépit de cet accueil mitigé, L’Architecture romane et L’Architecture gothique sont respectivement réédités en 1900 et en 1903. L’Architecture gothique est même traduit en anglais en 1893. Peu cités en bibliographie (La France de Louis Hourticq en 1911, les Cathédrales de France de Rodin via la préface de Charles Morice), les deux volumes sont cependant bien diffusés dans le réseau des bibliothèques publiques, à l’instar des volumes de la collection « Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts » pour laquelle ils avaient été commandés. Cependant, dès la fin des années 1920, Camille Enlart puis Henri Focillon déconseillent formellement la lecture des ces livres qu’ils considèrent parmi les plus mauvais qui puissent exister.
Si effectivement, d’un point de vue archéologique, la théorie véhiculée par Corroyer, fondée sur des erreurs, est largement contestable, les vives réactions engendrées par leur publication traduisent le conflit entre le milieu académique – qui tente d’intégrer le Moyen Âge à l’Antiquité par l’établissement d’une continuité formelle – et l’accession aux premières chaires universitaires des archéologues médiévistes imprégnés de l’enseignement de l’École des chartes.

Marie Gloc, docteur de l’EPHE, conservateur du patrimoine

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Description du Mont-Saint-Michel et de ses abords, précédée d’une notice historique. Paris : Dumoulin, 1877.
  • Saint-Michel et le Mont-Saint-Michel. Collab. d’ Abel-Anastase Germain et Pierre-Marie Brin. Paris : Firmin-Didot, 1880.
  • L’Architecture militaire au Mont-Saint-Michel. Paris : Plon, 1881.
  • VIe exposition de l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie. Rapport du jury de la 3e section sur les métaux usuels. Paris : Quantin, 1881.
  • Guide descriptif du Mont-Saint-Michel. Paris : Ducher, 1883.
  • Congrès annuel des architectes de France, XIe session, 1883, compte-rendu de M. Corroyer. Paris : Chaix, 1883.
  • L’Architecture romane . Paris : Quantin, 1888.
  • L’Architecture gothique . Paris : Quantin, 1891.

Articles

  • « Le Salon d’architecture de 1877 ». Gazette des Beaux-Arts, 1877, p. 83-98.
  • « Viollet-le-Duc ». Gazette des Beaux-Arts, 1879, p. 409-415.
  • « L’Architecture au Salon de 1882 ». Gazette des Beaux-Arts, 1882, p. 89-96.
  • « Compte rendu des travaux du congrès des sociétés savantes, séance du 15 juin 1883 ». Bulletin mensuel de la Société centrale des architectes, 1883, p. 205-215.
  • « L’Histoire de l’art dans l’Antiquité de MM. Perrot et Chipiez, compte-rendu ». Gazette des Beaux-Arts, XXVIII, 1883, p. 521-531.
  • « Le Salon d’architecture de 1883 ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1883, col. 128-138.
  • « L’Architecture à l’Exposition nationale des beaux-arts de 1883 ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1883, col. 259-266.
  • Descriptive guide of Mont-Saint-Michel, 1883, 158 p.
  • « Les Arts décoratifs à l’Opéra ». Gazette des Beaux-Arts, XXIX, 1884, p. 5-17 et p. 208-220.
  • « Notes sur le congrès des architectes et sur l’architecture du Salon de 1884 ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XI, 1884, p. 177-189.
  • « Rapport du jury de la VIIIe exposition de l’U.C.A.D., 1er groupe : la pierre ». Revue des arts décoratifs, 1884-1885, p. 109-134.
  • « Études sur l’archéologie. À propos du Salon de 1890 ». L’Architecture, 1890, col. 229-234 et 241-244.
  • « Les Dernières Découvertes en France, la cathédrale de Cahors ». L’Ami des monuments, 1891, p. 3-4 et p. 282-287.
  • « L’Architecture gothique ». L’Ami des monuments, 1891, p. 287-293.
  • « L’Architecture gothique, à Monsieur Louis de Fourcaud ». L’Architecture, 21 mai 1892, p. 249-251.
  • « Rapport de la commission des finances au conseil d’administration de l’U.C.A.D., situation au 31 décembre 1893 ». Revue des arts décoratifs, 1893-1894, p. 330-333.
  • « Notice nécrologique sur Edmond Guillaume, architecte, membre de la Société nationale des antiquaires de France ». Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1895.
  • « Notice sur M. Barbier de Jouy ». Institut de France. Académie des beaux-arts, 26 juin 1897. Paris : Firmin-Didot, 16 p.
  • « Les Origines de l’architecture française du Moyen Âge ». Institut de France. Académie des Beaux-arts. Discours prononcé lors de la séance annuelle de l’Institut, 25 octobre 1898. Paris : Firmin-Didot, 12 p.
  • Gothic Architecture. Trad. en anglais par Florence Simmonds. Londres : Walter Armstrong, 1898, 398 p.
  • « Inauguration de la statue de Louis Français à Plombières. » Discours de MM. Bouguereau, Dagnan-Bouveret et Corroyer. Institut de France. Académie des beaux-arts. Paris : Didot, 1901, 18 p.
  • « Remarques sur l’architecture dite gothique ». Livre du centenaire de la Société nationale des antiquaires de France, 1904, 14 p.

Bibliographie critique sélective

  • Viollet-le-Duc Eugène Emmanuel. – Habitations modernes. Paris, 1875, pl. 14, 15 et 16.
  • Curzon Henri (de). – « De quelques travaux récents sur l’architecture du Moyen Âge ». Bibliothèque de l’École des chartes, 1888, p. 453-477.
  • Saint-Paul Anthyme. – « L’Architecture romane, d’après M. Corroyer ». Bulletin monumental, LVI, 1888, p. 163.
  • Cloquet Lucien. – « L’Architecture romane par Éd. Corroyer ». Revue de l’art chrétien, 1889, p. 248-257.
  • Curzon Henri (de). – « L’Architecture gothique par Éd. Corroyer ». Bibliothèque de l’École des chartes, 1892, p. 147-148.
  • Fourcaud Louis Boussès (de). – Gazette des Beaux-Arts, 1892, p. 344-348.
  • Hardy A. – « L’Architecture romane et l’Architecture gothique ». L’Architecture, 7 mai 1892, p. 226.
  • Soubies Alfred. – Biographie d’Édouard Jules Corroyer. Paris, 1904, 16 p.
  • Bouchot Henri. – Notice sur la vie et les œuvres d’Édouard Corroyer. Paris, 1905, 18 p.
  • Marquet de Vasselot Jean-Joseph. – « La Donation Corroyer au musée du Louvre ». Beaux-Arts, n° 10, juin 1923, p. 149-151.
  • Hautecœur Louis. – Histoire de l’architecture classique en France. Paris, 1957, vol. 7, p. 114, 210-211, 233, 296, 324-326, 373, 390.
  • Gloc Marie. – Construire, restaurer, écrire. E. J. Corroyer (1835-1904), l’architecture dans tous ses états. Paris, thèse de l’EPHE, 2003, 688 p.

Sources identifiées

Limoges, musée des Beaux-Arts

  • Cartons des mosaïques du Comptoir national d’escompte par Charles Lameire et Édouard Corroyer

Paris, archives de l’Institut de France

  • 5E62, 5E64, 5E67 : lettres de candidatures de Corroyer à l’Académie des beaux-arts
  • 2E17 – 2E21 : procès-verbaux des séances de l’Académie des beaux-arts, 1888-1896

Paris, archives de l’Union centrale des arts décoratifs, bibliothèque du musée des Arts décoratifs

  • Procès-verbaux des délibérations du Conseil d’administration de l’Union centrale des arts décoratifs (1882-1900)

Paris, Archives de Paris

  • D1 E3 145 : catalogue de la vente Corroyer chez Apert, 9 mai 1904

Paris, archives des Musées nationaux

  • mic. 1 BB 39 : Comité consultatif des conservateurs, inventaire de la donation Corroyer
  • M-8 : dossiers donateurs
  • Z-59 : Société des amis du Louvre

Paris, Archives du patrimoine (Commission des monuments historiques)

  • Dinan (Côtes-du-Nord), porte de Brest (relevés)
  • Pleyben (Finistère), calvaire (relevés et projet de restauration)
  • Pont-l’Abbé (Finistère), cloître de l’ancien couvent des Carmes (relevés)
  • Gueslesquin (Finistère), « prétoire » fortifié (relevés et projet de restauration)
  • Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan), ancienne église abbatiale Saint-Gildas (relevés et projet de restauration)
  • Yvignac (Côtes-du-Nord), église paroissiale
  • Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), ancienne église cathédrale
  • Querqueville (Manche), chapelle Saint-Germain (relevé)
  • Mont-Saint-Michel (Manche), abbaye et remparts : (relevés et projets de restaurations) ; registre des procès-verbaux de la Commission (1874-1888)
  • Soissons (Aisne), cathédrale Saint-Gervais et Saint-Protais (relevés et projets de restaurations).

Paris, Archives nationales

  • Archives du ministère des Cultes
    • F19 7230-7232 : dossier personnel
    • F19 7288-7289 : travaux à la cathédrale de Soissons
    • F19 7222 : rapports d’inspections devant le comité des inspecteurs généraux des édifices diocésains
    • F19 8047 : comité des inspecteurs généraux
    • CP F19 7888-7890 : divers relevés et projets de restaurations pour la cathédrale de Soissons
  • Archives de la direction des Beaux-Arts
    • F216401 : procès-verbaux du Conseil des bâtiments civils
  • Archives de l’École nationale des arts décoratifs
    • liste des anciens élèves de l’École des arts décoratifs dressée en 1894
    • AJ53155 : registre des délibérations du conseil d’administration de l’Union centrale des arts décoratifs
  • Archives de la Société nationale des antiquaires de France
    • 36AS 54 : demandes d’admission
    • 36AS 59 : rapports sur les candidatures
  • Archives de la Légion d’honneur
    • LH 595.41

Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris

  • Album f° 121 : 31 photographies du chantier de construction du Comptoir national d’escompte de Paris, entre 1880 et 1882 par Delmaet et Durandelle

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • Projet d’hôtel de ville à Tourcoing, 1862
  • Projet d’église à Rambouillet, 1864
  • Mont-Saint-Michel, état actuel et restaurations, (Gr. Snr Corroyer)
  • Photographies de Chevojon et Durandelle : tombeau Simon le Bertre au Père-Lachaise ; comptoir d’escompte, photo de groupe devant le Mont-Saint-Michel ; cabinet de travail ; rue de Courcelles ; portail de Vézelay ; remparts de Carcassonne (S.n.r. Corroyer)
  • Ha mat. – boîte n° 8 – papiers Corroyer : 173 dessins et gravures concernant le Mont-Saint-Michel, et plusieurs autres églises de la main de Corroyer ou d’autres dessinateurs. Outre les relevés effectués lors du chantier de restauration du Mont-Saint-Michel, il s’agit de dessins et gravures destinés à être publiés dans les ouvrages publiés par l’auteur
  • Ve 121a, in f° : Mont-Saint-Michel : trois photographies par Delmaet et Durandelle, neuf dessins

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Imprimés

  • 42 915 : catalogue de la vente de la bibliothèque de Corroyer, 9 mai 1904
  • 8Q10 : catalogues de la maison d’édition Quantin, 1880-1904
  • 8° Q 62 : Société pour la propagation du livre d’art, comptes-rendus des assemblées

Paris, Bibliothèque de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts

  • Dessins et plans du Mont-Saint-Michel

Paris, Centre de recherche sur les monuments historiques

  • Fonds Poussielgue-Rusand, 42 497 : élévation des boiseries pour la boutique de Poussielgue-Rusand
  • Dessins d’orfèvrerie (fonds Poussielgue-Rusand 42498 à 42611).

Paris, musée Carnavalet

  • 86 CAR 1607 : Comptoir national d’escompte, façade depuis la rue de Rougemont
  • 86 CAR 1608 : le grand escalier
  • 90 CAR 0576 : maquette d’exposition

Paris, musée d’Orsay

  • Fonds Lameire : comptoir national d’escompte : dessin aquarellé pour un épi de faîtage ; divers dessins pour le décor en mosaïque

Roanne, Archives municipales

  • 1M1 et 1M2 : Hôtel de ville, 1861-1877

Saint-Lô, Archives départementales de la Manche

  • Fonds du chantier d’Edouard Corroyer au Mont-Saint-Michel : divers rapports et compte-rendus des fouilles de 1873 et 1875, ensemble de 87 photographies (dont certaines de Delmaet et Durandelle et de Corroyer ou de l’un de ses proches sur le chantier) concernant surtout les travaux du cloître, du réfectoire, les fouilles de 1875 et plusieurs vues générales ; treize dessins et plans de la main de Corroyer, datant des années 1874 à 1876, ainsi que des calques datés 1883 (non côtés), destinés à démontrer les dommages causés par la digue au rempart (1 J 42).
  • 300 J 121/106 : archives de l’évêché de Coutances déposé aux archives départementales de la Manche

En complément : Voir la notice dans AGORHA