Alfred Thiebault, Léon Vaudoyer, vers 1872, Paris, musée d'Orsay, © photo musée d'Orsay / RMN. Modèle de médaillon uniface en plâtre sur piédouche, 49,8 x 29,7 x 12 cm.

Auteur(s) de la notice :

BERGDOLL Bary

Profession ou activité principale

Architecte

Autres activités
Historien de l’architecture, maître d’atelier (enseignement)

Sujets d’études
Histoire de l’architecture, archéologie, histoire de l’art en Allemagne, technique et profession d’architecture

Carrière
1819 : entre à l’École des beaux-arts dans l’atelier de son père Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer et de son cousin Hippolyte Lebas (1782-1867)
1826 : Grand Prix de Rome, séjour à la Villa Médicis (1826-1832)
1826 : lauréat du concours pour un monument au général Foy, cimetière du Père-Lachaise
1828 : monument à Nicolas Poussin, église de San Lorenzo in Luciana, Rome, commande de François-René de Chateaubriand
1832 : rencontre les anciens saint-simonistes Pierre Leroux et Jean Reynaud et commence une carrière parallèle de journaliste d’architecture
1833 : ouvre son propre atelier pour former des élèves d’architecture à l’École des beaux-arts
1833 : nommé premier inspecteur des travaux du palais du Conseil d’État et de la Cour des comptes, sous la direction de Jacques Lacornée
1834-1836 : participation à L’Encyclopédie nouvelle de Leroux et Reynaud
1835 : nommé secrétaire archiviste suppléant de la section de l’architecture de l’École des beaux-arts pour seconder son père jusqu’en 1844
1836 : voyage d’étude en Angleterre, rencontre Augustus Welby Northmore Pugin, Thomas Leverton Donaldson et Charles Robert Cockerell
1836 : participe aux concours pour un nouvel hôtel de ville à Avignon (Vaucluse)
12 juin 1838 : nommé architecte du Conservatoire national des arts et métiers : restauration jusqu’en 1872 des anciens édifices du monastère de Saint-Martin-des-Champs, construction de quelques édifices nouveaux pour l’école et son musée
1839 : commence une série d’articles avec Albert Lenoir, « Études d’architecture en France », dans la revue populaire Magasin pittoresque (sous la direction d’Édouard Charton), continué annuellement jusqu’en 1852
1840 : voyage d’étude en Allemagne avec Hippolyte Fortoul et contribution à son ouvrage De l’art en Allemagne (1840-1841)
1842 : assiste aux recherches préalables pour François Callet, Notice historique sur la vie et les ouvrages de quelques architectes français du XVIe siècle. Paris, 1842
1845 : études des Maisons d’Orléans, Beaugency et Blois pour la Commission des monuments historiques
Mars 1845 : chargé d’une étude sur l’emplacement d’une nouvelle cathédrale à Marseille
1848 : nommé à la nouvelle Commission des arts et édifices religieux
1851 : participe à la Commission pour choisir les édifices à photographier par la Mission héliographique
1852 : fait partie de la commission mixte chargée d’examiner les projets relatifs à l’agrandissement de la Sorbonne, dont le projet est signé Vaudoyer (1853 ; projet révisé en collaboration avec Louis Duc, 1856)
1852 : premier projet pour la nouvelle cathédrale de Marseille (construite 1855-1893)
1853 : nommé par Hippolyte Fortoul, ministre de l’Instruction publique et des Cultes, à une commission sur les lycées
7 mars 1853 : inspecteur général des édifices diocésains (poste nouvellement crée)
1854 : nommé membre de la Commission de l’Exposition universelle à Paris (1855)
1857 : essai (non encore localisé) sur les antiquités nationales dans le concours pour le prix Bordin de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1859 : fait partie, avec Henri Labrouste et Victor Baltard, de la commission sur la paternité du projet pour le palais Longchamp à Marseille
1864-1867 : membre du jury pour la section d’architecture du Salon
1867 : membre du jury pour l’architecture pour l’Exposition universelle de 1867 à Paris
1868 : élu à la section d’architecture de l’Académie des beaux-arts au poste qu’occupait son cousin Hippolyte Lebas

Étude critique

Les travaux d’histoire de l’architecture de Léon Vaudoyer n’eurent jamais l’envergure de celui qui fut tantôt son collègue, tantôt son rival, Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc. Il consacra sa carrière à prouver que l’historiographie et la pratique de l’architecture étaient intimement liées. Il apprit son métier d’architecte à l’École des beaux-arts, où il reçut le Grand Prix en 1826, et dans l’atelier que dirigeaient son père, Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer, et son cousin, Hippolyte Lebas. Il perpétua la tradition instituée, au milieu du XVIIIe siècle, par les architectes qui s’étaient intéressés aux fouilles et aux études archéologiques – tradition qui remontait au moins à Julien-David Leory –, tout en la faisant évoluer à bien à des égards. Il adhéra en effet à une nouvelle conception de la fonction et des formes du récit historique, profondément imprégnée de l’historiographie romantique de François Guizot, dont il avait probablement suivi les cours à Paris. Une autre influence fut celle des écrits d’Augustin Thierry, dont on retrouve la trace dans la manière dont Vaudoyer démontre que l’architecture française a évolué du fait de l’interaction entre différentes races, tribus et cultures, à l’origine de dynamiques qui persistèrent sur une longue durée, en quête de synthèse ou d’épilogue. Les recherches de Vaudoyer sur l’histoire de l’architecture constituent, d’une part, le socle théorique de ses propres choix stylistiques pour ses projets de construction ; d’autre part, ses œuvres architecturales, dont chacune concentre une multitude de références historiques, apparaissent comme autant d’émanations de son appréhension de l’histoire comme processus d’évolution et de réflexion de la culture sur elle-même.

Les années d’études de Vaudoyer aux Beaux-Arts, entre 1819 et 1826, furent marquées par les conférences de Jean-Nicolas Huyot, le premier à occuper le poste de professeur d’histoire de l’architecture, à partir de 1822, ainsi que par la philosophie de l’histoire de Victor Cousin et ses réflexions sur la notion d’éclectisme historique. Enfin, la pensée philosophique des saint-simoniens, qui concevaient l’histoire comme un progrès ordonné, avec des périodes pleines et d’autres de transition, joua également un grand rôle dans sa formation. On retrouve quelque chose de cette pensée audacieuse et novatrice dans le travail de jeunesse de Vaudoyer en Italie. Il n’y cherchait pas seulement à accumuler un grand nombre d’exemples de précédents historiques, rassemblant des types qui soient, stylistiquement et historiquement, aussi variés que possible, plus variés même que ce que ne l’autorisait le canon néo-classique qu’on lui avait enseigné : il voulait aussi analyser l’évolution des formes, en particulier la manière dont les types de bâtiments et les motifs s’adaptaient au contexte social, politique, culturel et régional. Ce fut donc en Italie, mais suite à la révolution de Juillet, en 1830, que Vaudoyer formula, après maints débats animés avec l’arrière-garde de ses professeurs, mais avec le soutien d’un cercle d’amis proches qui se désignaient simplement comme « romantiques », sa théorie de l’architecture comme expression de la culture, assujettie donc au relativisme caractérisant l’historiographie romantique. Il écrivit notamment : « […] cette guerre qui existe en architecture n’est autre chose que celle qui existe en littérature entre les Victor Hugo et les classiques et de même en peinture. Pourquoi l’architecture ne ferait-elle pas aussi sa petite révolution ?… L’architecture d’un peuple doit emprunter son caractère : 1) des institutions, 2) des mœurs, 3) du climat, 4) de la nature des matériaux […]. Ainsi donc l’architecture de 1830 ne peut-être celle de 1680 où on bâtissait Versailles en faisant mourir le peuple de faim et de misère… c’est une extrême sagesse qui nous porte aujourd’hui à ramener l’architecture à une expression plus vraie et plus en harmonie avec les idées du siècle… »

Mais le projet de Vaudoyer, qui se mua en véritable mission sociale à son retour à Paris, ne constituait pas qu’une réponse passive à la situation de l’époque. Au contraire, ce fut avec le zèle d’un missionnaire qu’il donna à son métier d’artiste une vocation sociale, celle d’un meneur capable de faire accoucher la société d’un nouvel âge, un âge d’harmonie culturelle. Cette vision était celle du théoricien de l’art d’inspiration saint-simonienne Émile Barrault qui, dans son ouvrage Aux artistes (1830) qualifiait les artistes de « précepteurs de l’humanité ». Vaudoyer, qui collaborait déjà avec la Commission des monuments historiques, alors récemment créée, partit avec un groupe de collègues, dont ses amis romantiques Félix Duban, Henri et Théodore Labrouste et Louis Duc, pour une série de voyages à la découverte du patrimoine architectural gothique et renaissant d’Île-de-France et de Normandie. À la rédaction de la Revue encyclopédique, à quelques pas seulement de son domicile de la rue des Saints-Pères, il se lia avec Pierre Leroux et Jean Reynaud, anciens saint-simoniens qui défendaient l’idée de « progrès continu » élaborée par Leroux comme critique du modèle historique saint-simonien, ainsi que l’idéal selon lequel la presse constituait « la place publique des grandes nations de l’âge moderne », comme l’écrivait Hippolyte Fortoul (1811, Digne – 1856, Ems), alors jeune étudiant en droit en passe de se lancer dans la critique littéraire et la critique d’art. Édouard Charton élabora pour le groupe un ambitieux programme de publication de périodiques populaires, tirant parti pour ce faire des nouvelles techniques d’impression, plus économiques, et qui permettaient surtout de combiner textes et images sur une seule plaque gravée. La mission d’éducation, et même d’émancipation sociale, développée dans le Magasin pittoresque, revue lancée avec succès par Charton en janvier 1833, empreint l’ensemble de la colossale série d’articles « Études sur l’architecture en France », rédigés par Vaudoyer et le jeune architecte et historien Albert Lenoir entre 1839 et 1852. La série se développa au point de devenir un ouvrage à part entière, étudiant l’évolution de l’architecture sur tout le territoire français, des premiers dolmens jusqu’aux constructions de l’Empire inspirées de découvertes archéologiques. L’archétype de ce style était l’église de la Madeleine à Paris, dont le chantier battait alors son plein. Elle devint d’ailleurs, dans les années qui suivirent, la cible privilégiée de leur critique de l’architecture française contemporaine – critique aux fondements esthétique, historique, et même éthique.

Ces articles étaient l’aboutissement d’un véritable projet collectif, élaboré et mené à bien par Lenoir, Vaudoyer et le frère de Jean Reynaud, l’architecte Léonce Reynaud. Ils avaient pour objet la longue période de transition entre la chute de l’Empire romain et l’avènement du gothique flamboyant, un millénaire tout entier évoluant entre les conventions du classicisme antique et l’apogée du gothique en Europe du Nord. Il semble que Lenoir ait d’abord théorisé une idée qui allait devenir la clef de voûte de leur projet de recherche commun : l’architecture du bas Moyen Âge aurait donné naissance à deux branches, le style latin et le style byzantin, dont la synthèse constituerait la mission et l’aboutissement des architectes à venir. Les questions soulevées par cette hypothèse devaient mener Lenoir au Moyen-Orient, à la recherche du modèle de développement de l’architecture médiévale à partir de ses racines antiques, afin d’illustrer le principe de Leroux : tout changement était le fruit de la relation dialectique entre tradition et innovation. Fortoul et Vaudoyer se concentrèrent quant à eux sur deux autres problèmes : celui de l’impact qu’avaient eu les influences croisées des tribus germaniques et de la civilisation romaine sur la production culturelle française au Ve siècle, et celui de la transition de l’architecture du Moyen Âge vers celle de la Renaissance. En 1840, Vaudoyer accompagna Fortoul dans un voyage en Allemagne pour visiter des collections et voir des constructions, mais également pour rencontrer des antiquaires, des architectes et des historiens allemands. L’œuvre de Fortoul publiée en 1841, De l’art en Allemagne, pour laquelle Vaudoyer servit de conseiller en matière d’architecture, fut le point de départ d’une nouvelle théorie de l’évolution de l’architecture, qui faisait de l’architecture française du XVIe siècle une étape à la fois cruciale et nécessaire dans l’histoire. De l’avis de tous les membres du groupe, la grande innovation en architecture avait été le fait que les architectes byzantins s’affranchissent de l’arcade – cela avait été une véritable révolutionnaire formelle et technique, dont personne n’avait jusque-là mesuré les conséquences. Dans un article dressant un historique de la question, Vaudoyer et Lenoir lancèrent une polémique au sujet du renouveau gothique initié par les jeunes architectes Jean-Baptiste Lassus, Eugène Viollet-le-Duc et l’archéologue Adolphe Didron : « La Renaissance, il faut le dire, a complètement méconnu l’enseignement qui devait résulter de l’affranchissement de l’arcade, le plus grand de tous les progrès qui aient été accomplis dans l’architecture depuis les Grecs ; et en s’adressant à l’art romain pour étudier les principes de l’architecture païenne, les artistes de la Renaissance ont été conduits à adopter un principe funeste d’imitation, tandis qu’en remontant aux types suprêmes de l’art grec, ils fussent indubitablement arrivés par analogie à la création d’un système radical et complet, que l’avenir se serait trouvé de développer indéfiniment. » Une telle vision de l’histoire au conditionnel, qui la présentait comme une somme d’occasions manquées, donnait naturellement au présent la mission de corriger les errements du passé et de réaliser les promesses non tenues par l’histoire. L’idée des auteurs était que la véritable fonction de la Renaissance avait été d’opérer la synthèse entre les progrès effectués à l’époque du gothique et l’harmonieux ordonnancement de l’architecture classique, mais que l’apparition de la doctrine académique de l’imitation avait coupé court à ce mouvement de synthèse. Afin d’étayer cette thèse, ils établirent un lien d’analogie entre l’architecture et le développement de la langue française, analysant en particulier son processus d’assimilation d’éléments grecs, latins et italiens en un idiome national original. Dans la version abrégée de son texte pour l’encyclopédie en deux volumes dirigée par Édouard Charton, Patria (1846), Vaudoyer affirmait que « la France, où la Renaissance se développa avec le plus de promptitude et de fécondité […] peut être considérée comme le Cœur de ce grand corps qu’on appelle l’Europe, à la fois destiné à recevoir toutes les influences étrangères et à exercer la sienne universellement ».

Ainsi, bien qu’il n’ait jamais publié d’ouvrages sur l’architecture de la France à la Renaissance (domaine d’étude alors en plein bouleversement depuis les travaux de Charles Percier et Pierre-François Fontaine), Vaudoyer contribua beaucoup à son étude et à sa conservation. On peut citer notamment les relevés qu’il établit de bâtiments d’habitation à Beaugency, Orléans et Blois pour les Monuments historiques, dans les années 1840, mais aussi la thèse qu’il développa, soutenant que la Renaissance française constituait la matrice des développements modernes de l’architecture nationale. Il n’appelait pas par là à ressusciter les structures du XVIe siècle, mais à reprendre l’évolution faite de synthèse, d’intégration et d’expérimentation qui avait été interrompue, selon lui, par l’impératif d’imitation des Anciens dominant l’architecture en France depuis un siècle. Ce fut à cette époque que Vaudoyer lança ses deux principaux chantiers : les nouveaux locaux du Conservatoire des arts et métiers, auxquels il travailla par intermittence à partir de 1838, et la nouvelle cathédrale de Marseille, dont il traça les premiers plans en 1852. Les deux bâtiments restèrent inachevés à sa mort, mais les architectes qui les terminèrent le firent en respectant la complexité de son style historiciste, ce qui montre à quel point les idées de Vaudoyer faisaient alors partie intégrante de la pensée et de la pratique architecturales, grâce à la popularité de ses écrits, mais aussi à son atelier de l’École des beaux-arts.

Barry Bergdoll, professeur d’histoire de l’architecture à l’université de Columbia et conservateur au Museum of Modern Art (MoMA), à New York

(texte traduit par Marjorie Vanbaelinghem)

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Instructions sur les moyens de prévenir ou de faire cesser les effets de l’humidité dans les bâtiments. Paris : Carilian-Gœury et Vve Dalmont, 1844.
  • Patria, la France ancienne et moderne… Histoire de l’architecture. Paris : J.-J. Dubochet, 1846.
  • Éloge d’Hippolyte Lebas. Paris, 1868.
  • Discours prononcé aux funérailles de M. Duban. Paris, 1871.

Articles

  • collab. de Lenoir Albert. – « Études d’architecture en France ». In Magasin pittoresque, 7 (1839) à 20 (1852).
  • « Atrium », « Basilique » et « Cirque ». In Leroux Pierre et Reynaud Jean, éd., Encyclopédie nouvelle : dictionnaire philosophique, scientifique, littéraire et industriel. Paris : C. Gosselin et Furne, 1839, vol. 1, col. 217-219 ; vol. 2., col. 468-470 ; vol. 3, col. 626-630.
  • Vaudoyer Léon [attribué]. — « Architecte ». In Charton Édouard, éd., Guide pour le choix d’un état ou dictionnaire des professions. Paris, 1842.
  • « Histoire de l’architecture en France ». In Charton Édouard, éd., Patria. La France ancienne et moderne, morale et matérielle ou collection encyclopédique et statistique de tous les faits relatifs à l’histoire physique et intellectuelle de la France et de ses colonies. Paris : J.-J. Dubochet, 1846, 2 vol., p. 2113-2200.
  • Vaudoyer Léon [attribué à]. – « Colonnes monumentales de la barrière du Trône » In Magasin pittoresque, 16, 1848, p. 195-197.
  • « Basilique ». In Gailhabaud Jules, Monuments anciens et modernes. [S. l.] : [s. n.], 1850.
  • Vaudoyer Léon [attribué à]. – « Les Bizarreries de Ledoux ». In Magasin pittoresque 27, 1859, p. 27-29.

Bibliographie critique sélective

  • Ballu Théodore. – Institut de France. Académie des beaux-arts. Notice sur M. Léon Vaudoyer. Paris : impr. de Firmin Didot, fils et Cie, 1873.
  • Daly César. – « Notice biographique sur Léon Vaudoyer ». In Revue générale de l’architecture 30, 1873, p. 67-72.
  • Davioud Gabriel. – « Léon Vaudoyer et l’exposition de son œuvre à l’École des beaux-arts ». Le Temps 27-28 avril 1873.
  • Notice des œuvres de Léon Vaudoyer… exposées à l’École nationale et spéciale des beaux-arts, février 1873. Paris, 1873.
  • Sédille Paul. – « Exposition des œuvres de Léon Vaudoyer, architecte, à l’École des beaux-arts ». Chronique des arts 1er mars 1873, p. 77-79.
  • Blanc Charles. – Les Artistes de mon temps. Paris : F. Didot, 1876.
  • Revoil Henry. – « Éloge de Léon Vaudoyer. Discours de réception prononcé le 4 février 1877 en séance publique… ». Académie des belles-lettres, sciences et arts de Marseille. Marseille, 1877.
  • Lucas Charles. – « Les Architectes du grand escalier du Conservatoire des arts et métiers : François Soufflot et Léon Vaudoyer, (1786-1862) ». Bulletin de la Société des amis des monuments parisiens 5, 1891, p. 77-78.
  • Lucas Charles. – « Lettre inédite de Léon Vaudoyer. Un concours public en 1826 ». La Construction moderne 8 décembre 1894, p. 109-111.
  • Servian Ferdinand. – Notice esthétique sur la cathédrale de Marseille. Marseille, 1894.
  • Vaudoyer Jean-Louis. – « Chateaubriand et le Tombeau de Poussin, fragments de lettres écrites de Paris et de Rome (1828-1832) ». Revue de Paris, 1er janvier 1935, p. 99-119.
  • Vaudoyer Jean-Louis. – Italie retrouvée. Paris : Hachette, 1950.
  • Bergdoll Barry. – Historical Reasoning and Architectural Politics : Léon Vaudoyer and the Development of French Historicist Architecture. New York : Ph.D. Dissertation, Columbia University, 1986.
  • Bergdoll Barry. – « La Cathédrale de Marseille : fonctions politiques d’un monument éclectique ». Bulletin de la Société d’Histoire de l’Art français 1986 (1988), p. 129-143.
  • Zanten David (van ). – Designing Paris : The Architecture of Duban, Labrouste, Duc, and Vaudoyer. Cambridge : Mass. ; Londres : MIT Press, 1987.
  • Bergdoll Barry. – « Passé national et Passé régional dans l’architecture religieuse marseillaise : Coste et Vaudoyer ». In Armogathe Daniel et Leprun Sylvaine éd., Pascal Coste ou l’Architecture cosmopolite. Paris : L’Harmattan, 1990, p. 82-95.
  • Bergdoll Barry. – Les Vaudoyers, une dynastie d’architectes. [Catalogue de l’exposition], Paris, musée d’Orsay, 22 octobre 1991- 21 janvier 1992. Paris : Réunion des musées nationaux, 1991 (« Les Dossiers du musée d’Orsay », no 43).
  • Bergdoll Barry. – « L’Architecture religieuse ». In Marseille : rêves et triomphes. Marseille : musées de Marseille, 1991, p. 184-211.
  • Bergdoll Barry. – « La Nouvelle Major et le “Mythe de Marseille” ». In Culot Maurice et Drocourt Daniel, éd., Marseille : la passion des contrastes. Liège Mardaga, 1991, p. 266-85 (« Villes »).
  • Le Normand-Roman Antoinette. – « Le Monument du général Foy au Père-Lachaise ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1992 (1993), p. 179-195.
  • Bergdoll Barry. – « Léon Vaudoyer : Historicism in the Age of Industry. New York : The Architectural History Foundation, 1994.
  • Bergdoll Barry. – « Les Aménagements du prieuré nationalisé, and Léon Vaudoyer (1838-1872) ». In Le Moel Michel et Saint-Paul Raymond, éd., Le Conservatoire national des arts et métiers au cœur du Paris. 1794-1994. Paris : Délégation à l’action artistique de la Ville de Paris, 1994, p. 51-56,90-95 (« Paris et son patrimoine »).
  • Bergdoll Barry. – « Les Grands Hommes : Panthéon/Père-Lachaise, l’axe de l’opposition libérale sous la Restauration ». In Healey Catherine et Bowie Karen, éd., Le Père-Lachaise. Paris : Délégation à l’action artistique de la Ville de Paris, 1998 (« Paris et son patrimoine »).
  • Bergdoll Barry. – « Léon Vaudoyer et Félix Duban : la modernité de la Renaissance ». In Félix Duban : les couleurs de l’architecte : actes du colloque. Paris : Maisonneuve & Larose ; Blois : ville de Blois, 2001, p. 41-50.

Sources identifiées

Avignon, archives départementales du Vaucluse

  • Notes explicatives du projet d’un hôtel de ville pour Avignon, concours de 1837 (2 0 7/7)

Orléans, Archives départementales du Loiret

  • Relevés des maisons d’Orléans

Paris, archives de l’Institut de France, Académie des beaux-arts

  • Lettre de candidature de Léon Vaudoyer (5 E 48)

Paris, archives de la direction du patrimoine

  • Dossier personnel, dessins et relevés des maisons de la Renaissance à Orléans, Blois, dessins pour la cathédrale de Marseille et pour le Conservatoire des arts et métiers

Paris, Archives nationales

  • Correspondance avec Hippolyte Fortoul (246 AP). Dossier personnel de l’École des beaux-arts (AJ 52 458)
  • Rapport de l’inspecteur général des Édifices diocésains (F-19-1822-1826)
  • Lettre de candidature pour le poste d’architecte de l’École des ponts et chaussées (F-17-2017)

Paris, bibliothèque de la Sorbonne

  • Projet d’agrandissement de la Sorbonne par Léon Vaudoyer, 1855-58 (Ms. 1908)

Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

  • Dessins d’Italie (152 feuilles)
  • Correspondance de Léon Vaudoyer pensionnaire de l’Académie de France à Rome avec sa famille (Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer, Hippolyte Lebas). Volume relié vendu par Mme Daphné Doublet à la bibliothèque. Édition critique en préparation sous la direction de Barry Bergdoll

Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris

  • Lettre de Léon Vaudoyer à Viollet-le-Duc, Ms. C.P. 3350

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • Catalogue des livres d’architecture et sur les arts, œuvre d’Androuet-Ducerceau, tableaux dessins, curiosités et objets d’art composant le cabinet de Feu M. L. VA… architecte dont la vente aura lieu Hôtel Drouot, Salle No. 2, Les Jeudi 4 et Vendredi 5 1872. Paris, 1872

Paris, bibliothèque Mazarine, Institut de France

  • Autographes de Léon Vaudoyer dans les papiers de Charles Blanc (4207)

Paris, École nationale supérieure des beaux-arts

  • Dessins du Prix de Rome d’architecture et le texte d’accompagnement
  • Envois de Rome
  • Correspondance avec Hippolyte Lebas (ms.807-V, fonds H. Lebas)

Rome, archives de l’Académie de France à Rome

  • Rapport de l’Institut sur les ouvrages envoyés par les architectes pensionnaires de l’Académie de France à Rome, 1824 (carton 30)

En complément : Voir la notice dans AGORHA