Auteur(s) de la notice :

TIMBERT Arnaud

Profession ou activité principale

Archiviste, directeur des archives de la Marne et de la Ville de Reims

Autres activités
Historien, historien de l’art

Sujets d’étude
Histoire de Reims et de la Champagne, histoire de l’architecture médiévale rémoise et champenoise

Carrière
1876 : diplômé de l’École des chartes
1888 : prix La Grange à l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1912 : première médaille au Concours des antiquités de la France à l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1902 et 1911 : grandes médailles de vermeil de la Société française d’archéologie
1903 : inspecteur général de la Société française d’archéologie
Archiviste de la ville de Reims ; directeur des archives de la Marne ; correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres ; membre du Comité des travaux historiques et scientifiques ; président de l’Académie nationale de Reims

Étude critique

Archiviste-paléographe, Louis Demaison contribua, en tant que conservateur des archives de la Marne et de Reims, à la publication de textes inédits sur l’histoire de cette ville et à l’inventaire de la série G entre 1900 et 1931. Par ailleurs, il appartint dès sa création, avec Henri Jadart et Charles Givelet, à la commission d’archéologie nommée par le ministère de l’Instruction publique, le 9 janvier 1879, pour veiller à la conservation des « Monuments de l’art et de l’histoire ». Dans ce cadre il s’attacha, d’une part, à la sauvegarde des vestiges antiques du Musée lapidaire de Reims, dont il mena l’inventaire et l’étude entre 1865 et 1895 et, d’autre part, à la rédaction, pour le Répertoire archéologique de l’arrondissement de Reims, de la description des églises rurales de l’arrondissement, dès 1885. La mort de ses deux collaborateurs le força à produire seul le sixième volume, le dernier paru, en 1933, étant consacré à treize communes du canton de Bourgogne.

Son travail d’archiviste et ses recherches d’historien de l’art étaient ainsi intimement liés et s’épanouirent en dehors de toute restriction chronologique : aussi produisit-il des articles et des ouvrages embrassant toute l’histoire architecturale et artistique de la région champenoise entre la période antique et la période moderne, histoire dont il contribua, pour une grande part, à fixer les principaux jalons.

Toutefois, c’est essentiellement à la connaissance de l’architecture religieuse et civile de la période gothique qu’il œuvra, notamment par des monographies consacrées aux maisons de Reims, à la cathédrale Notre-Dame et à l’abbatiale Saint-Remi, mais également aux églises de Mouzon et de Châlons-en-Champagne (anciennement Châlons-sur-Marne). Il s’intéressa aussi à divers monuments de la période flamboyante tels que Notre-Dame de l’Épine – à laquelle il consacra deux articles, Ay, Mézières ou encore Rethel, dont il comparait ingénieusement la façade avec les œuvres flamboyantes des transepts des cathédrales de Sens et de Senlis. Tout en renouvellant la connaissance de l’architecture gothique champenoise des XIIe et XIIIe siècles, il inaugura ainsi les études sur l’architecture flamboyante, style alors considéré comme décadent et d’intérêt médiocre ; mieux, au sujet de la cathédrale de Châlons, il commençait son article par les premières travées de la nef bâties sous Louis XIII dans un style gothique des temps modernes qu’il ne dénigrait pas, comme beaucoup de ses contemporains, mais qu’il mettait au contraire en exergue en en révélant la qualité formelle et technique. Indépendant de toute doctrine et de tout système, l’œuvre et l’acuité des propos de Demaison étaient, en effet, celles d’un homme libre qui recherche avant tout la vérité historique plus que les constructions intellectuelles. Ainsi, si l’on excepte la période néo-gothique, Louis Demaison fut certainement l’un des seuls historiens de sa génération à embrasser avec un égal enthousiasme les expressions de l’architecture gothique dans toute son étendue. Aussi n’y a-t-il aucune étude d’histoire de l’art attachée à la compréhension d’un monument médiéval de la région rémoise qui ne cite un article ou un ouvrage de Demaison.

Cette postérité résulte de la rigueur de ses propos, toujours appuyés sur des textes, et de celle déployée pour l’exercice, encore mal définie au début du XXe siècle, de la monographie d’architecture attachée aux monuments de la période gothique.

Demaison, en effet, s’avéra un infatigable chercheur de textes qu’il rassemblait patiemment, ainsi que les inscriptions commémoratives et les textes épigraphiques, afin de produire de la connaissance historique en dehors de laquelle une réflexion sur les formes était selon lui impossible. Il offrait ainsi un fondement scientifique à l’histoire de l’art, et à l’histoire de l’architecture en particulier, en dressant les textes comme seul critère pour ordonner avec précision les formes sur une chronologie dont elles avaient cruellement besoin. Cela constituait pour lui, plus qu’une mission, un véritable combat. Il en résulte que son œuvre est moins celle d’un historien de l’art que d’un historien. Soucieux de laisser une part congrue à tout propos non fondé, il limitait soigneusement les comparaisons formelles et techniques par crainte de subjectivité ou d’erreur. Il circonscrivait ainsi l’étude des monuments à l’interprétation serrée des textes. En définitive, par cette démarche, assez éloignée de celle d’Henri Focillon, c’était plus les hommes que les formes qui suscitaient son intérêt, comme le prouvent les études fournies et répétées sur les architectes de la cathédrale de Reims, dont il fixa définitivement la succession. Avant ses études, de nombreuses erreurs avaient en effet cours au sujet de l’architecte et des dates de construction de l’édifice. Les uns citaient Hugues Libergier, d’autres, Robert de Coucy. Par ailleurs, on répétait couramment que le chevet et la nef de Notre-Dame étaient bien du XIIIe siècle, mais on reportait au XIVe siècle l’érection des portails de la façade occidentale. Demaison restitua à chaque chose sa date, accorda à chaque homme son œuvre, d’après les documents contemporains, surtout d’après l’ancien labyrinthe dont le plan avait été conservé avec les légendes essentielles. Il identifia ainsi le concepteur du projet et le premier maître d’œuvre de la cathédrale, Jean d’Orbais, dont le nom avait été oublié, de 1211 à 1231 environ. Parallèlement, il élucidait la série de ses trois premiers successeurs jusqu’à la fin du XIIIe siècle (Jean Le Loup, de 1231 à 1247 ; Gaucher de Reims, de 1247 à 1255 et Bernard de Soissons, de 1255 à 1290 environ). Il rejeta enfin l’hypothèse d’une construction tardive de la façade, en estimant que les portails occidentaux avaient été construits avant d’être rejoints par la nef. Il mit ainsi en relief une évolution non linéaire du chantier à des fins de bornage et une méthode de contrebutement logique du haut vaisseau ; évolution et méthode qui, depuis, se sont avérées communes à beaucoup de cathédrales et contribuèrent au renouvellement de la connaissance des massifs occidentaux.

Face aux intuitions et aux comparaisons formelles audacieuses, Demaison opposa ainsi « une redoutable phalange de textes ». Dans son étude « Les Cathédrales de Reims antérieures au XIIIe siècle » (Bulletin monumental, 1926), il élargit sa méthode et donna la priorité aux fouilles archéologiques. Il esquissait ainsi une étude topographique de la ville à travers ses lieux saints pour mieux remettre les cathédrales successives dans leur contexte liturgique, préfigurant de la sorte les études de Jean Hubert et May Vieillard-Troïekouroff. Dans le même ordre, il favorisa une analyse globale des monuments en mettant en lumière l’interaction que ces derniers entretiennent avec un tissu urbain à la fois préexistant et facteur de contraintes multiples. Il offrit, par cette démarche de remise en contexte, les embryons de toutes les études à venir – et notamment celle d’Alain Erlande-Brandenburg – sur la cathédrale dans la cité. Il fut, par ailleurs, le premier à faire un état précis des cathédrales rémoises antérieures au XIIIe siècle, état qui excluait l’hypothèse d’une construction romane et définissait quatre réalisations successives : la basilique primitive élevée par saint Nicaise, l’église carolingienne d’Ebbon et d’Hincmar, l’église modifiée par Adalbéron et l’église rebâtie par Samson à partir de 1152.

Bien que la majorité des études se limitât, pour une grande part, à l’interprétation des textes et à celle des vestiges archéologiques, il y avait néanmoins, dans la production de Demaison, une incontestable finesse du regard, une réelle connaissance de l’écriture architecturale des XIIe et XIIIe siècles, une certaine expérience et intimité des formes, du décor sculpté en particulier, plus que de la modénature qu’il ignorait Grâce à cette connaissance, il admettait l’évidence du réemploi dans l’architecture médiévale, notamment du portail du bras nord du transept de la cathédrale de Reims, jusque-là attribué à un maître « archaïsant » du XIIIe siècle. Il ouvrit ainsi la voie à une perception plus fine des monuments, mais aussi à toutes les recherches sur l’intégration de l’ancien dans le nouveau, sur l’évidence d’une constante cohabitation du passé et du présent comme caractère spécifique du style gothique. De même, il n’enfermait pas le créateur dans une technique et un style, au contraire, il admettait la réalité humaine d’une inéluctable évolution stylistique et refusait l’idée, alors répandue, et aujourd’hui révolue, « d’atelier archaïque » œuvrant aux côtés d’autres, plus modernes. Toutefois, il reste que, pour l’étude des formes, il se protégeait souvent derrière des collègues considérés comme compétents en la matière tels que Robert de Lasteyrie ou Eugène Lefèvre-Pontalis. De même, pour l’étude structurelle, il laissait les architectes seuls juges, parmi lesquels Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc. Néanmoins, il faut noter qu’il n’hésitait pas à soulever les erreurs de ce dernier. Il fut d’ailleurs l’un des premiers, avec George Durand (Monographie de l’église Notre-Dame, cathédrale d’Amiens, 1901-1903) à offrir une critique minutieuse des passages du Dictionnaire raisonné de l’architecture française traitant de la cathédrale de Reims, pour conclure : « On dira peut-être qu’il [Viollet-le-Duc] avait, comme beaucoup d’architectes, une tendance à négliger un peu trop les informations fournies par l’histoire. »

Demaison contribua ainsi à établir les règles, aujourd’hui immuables, de l’histoire de l’art, règles qui se caractérisent par « des recherches approfondies et des études comparées » qui se fondent sur des textes interprétés et datés avec rigueur ; mieux, il précisa les règles de la méthode monographique.

En tant qu’élève de Lefèvre-Pontalis, il fut, en effet, sensible à la définition et à l’amélioration des règles de la monographie d’architecture, celles-ci étant jusque-là principalement limitées – en dehors des travaux, exceptionnels pour le XIXe siècle, de Ludovic Vitet ou de Jean-Baptiste Lassus – à des descriptions succinctes, au vocabulaire aléatoire et au fondement historique d’une grande légèreté. Ainsi, il répondit à l’article intitulé « Comment doit-on rédiger la monographie d’une église ? », de Lefèvre-Pontalis (Bulletin monumental, 1906, p. 453-482) par une analyse complémentaire (« Le Plan de la monographie d’église et le vocabulaire archéologique », Bulletin monumental, 1907). Dans cette étude il insistait sur ce qui, d’une manière régulière, revient dans ses articles, à savoir la valeur supérieure de toute étude fondée sur les textes. Il rappelait ainsi le caractère « subjectif », la part trop large laissée à « l’imaginaire », « à l’esprit de système » et aux « idées préconçues » et combien « nous avons peu de confiance en cette archéologie d’intuition qui dédaigne les textes, et nous persisterons toujours à considérer l’étude des sources historiques comme la voie la plus sûre pour arriver à connaître l’histoire d’un monument ». Par ailleurs, il insistait sur l’importance des textes tardifs pour la compréhension des monuments du Moyen Âge, introduisant ainsi l’idée novatrice d’une nécessaire critique d’authenticité comme préalable à toute analyse architecturale. Il défendit enfin l’ordre méthodique, plutôt que l’analyse chronologique proposée par Lefèvre-Pontalis, estimant qu’il y avait danger à vouloir établir une classification trop étroite et de faire coïncider exactement chaque style avec la durée d’un siècle, mettant ainsi le doigt sur les limites qu’il y a à définir le style des années 1200, 1300 ou 1400…, à classer rigoureusement les formes dans les contours des siècles « comme des objets enfermés dans les tiroirs superposés d’un médaillier. Une telle classification a quelque chose d’étroit et d’artificiel ». Par ailleurs, s’il participa activement à l’amélioration du vocabulaire architectural en précisant la définition, qui fit débat, du terme « triforium », il invita également à prendre en compte, au-delà des formes, la réalité matérielle des monuments. Il suggérait ainsi de relever les marques lapidaires pour pouvoir les associer à un tailleur de pierre en particulier et affiner la marche du chantier en général (Congrès archéologique de France, 1911, t. II, p. 151-159), ouvrant la voie, non sans l’influence d’Henri Deneux, aux recherches actuelles sur le bâti.

Ainsi, en s’appuyant sur les textes et en fondant chacun de ses propos historiques et archéologiques sur ceux-ci, tout en tordant le coup aux littératures anciennes souvent fantaisistes, l’œuvre de Louis Demaison présente un double intérêt : d’une part, elle a permis la sauvegarde et l’étude de textes et de monuments détruits durant la Première Guerre mondiale tels que, par exemple, la maison des Musiciens de Reims, d’autre part, elle tourne la page d’une érudition légère et annonce toutes les études scientifiques du XXe siècle sur les monuments rémois de l’époque médiévale.

Arnaud Timbert, maître de conférences en histoire de l’art du Moyen Âge, université Charles-de-Gaulle-Lille 3, IRHIS-UMR 8529

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Des privilèges sur les immeubles. Paris : Pourcelle-Florez, 1873.
  • Aymeri de Narbonne : chanson de geste publiée d’après les ms. de Londres et de Paris. Paris : Firmin-Didot, 1887, 2 vol.
  • Givelet Charles, collab. de Henri Jadart et Louis Demaison. – Exposition rétrospective de Reims. Catalogue du Musée lapidaire rémois, établi dans la chapelle basse de l’archevêché (1865-1895).Reims : Académie de Reims, 1895.
  • Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série G, clergé séculier, t. I. Reims : H. Matot, 1900.
  • Lieu du baptême de Clovis. Lagny : imprimerie E. Colin, 1901.
  • Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Reims, Paris : Plon, 1909. T. XXXIX bis.
  • La Cathédrale de Reims, Petites Monographies des grands édifices de la France. Paris, 1910. Eugène Lefèvre-Pontalis, dir. ; 2e éd. : 1911 ; 3e éd. : 1954.
  • Département de la Marne. Répertoire archéologique de l’arrondissement de Reims. Reims, Louis Michaud, Académie de Reims, collab. de Henri Jadart. 1911. Entre 1885 et 1900, publication de ce titre en 4 vol. Collab. d’Henri Jadart et Charles Givelet.
  • L’Art de la Champagne, région de Reims. Paris : L. de Boccard, 1916.
  • Les Incendies de Reims au Moyen Âge. Reims : imprimerie De Matot-Braine, 1924.
  • Reims à la fin du XIIe siècle d’après la vie de saint Albert, évêque de Liège. Reims : imprimerie Monce, 1925.
  • Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, archives ecclésiastiques, série G, clergé séculier. Reims : archives de la ville, 1931. T. II, 1re partie.

Articles

  • « Les Portes antiques de Reims et la captivité d’Ogier le Danois ». Travaux de l’Académie de Reims, vol. 71, 1881, p. 433-458.
  • « La Mosaïque de Nennig ». Travaux de l’Académie de Reims, vol. 71, 1881-1882, p. 279-287.
  • « Rapport sur les manuscrits de la bibliothèque de Carpentras relatifs à l’histoire de Reims ». Travaux de l’Académie de Reims, vol. 71, 1881-1882, p. 288-297.
  • « Trois inventaires du XIIIe et du XIVe siècles ». Travaux de l’Académie de Reims, vol. 72, 1883, p. 115-127.
  • « Date de l’église de Saint-Remi de Reims ». Travaux de l’Académie de Reims, vol. 71, 1881-1882, p. 298-308.
  • « Documents inédits sur une assemblée d’État convoquée à Amiens en 1424 ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, vol. 73, 1882-1883, p. 100-115.
  • « Les Thermes de Reims ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, vol. 75, 1883-1884, p. 321-333.
  • « Documents inédits tirés de la bibliothèque et des archives de Reims ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, vol. 75, 1833-1884, p. 307-315.
  • « Note sur trois bagues à inscriptions trouvées à Reims ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, vol. 75, 1833-1884, p. 316-320.
  • « Notes sur deux inscriptions de l’église Saint-Remyde Reims antérieures au XIIe siècle ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1884, p. 481-484.
  • « Répertoire archéologique de l’arrondissement de Reims, douze communes rurales des trois cantons de Reims ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, vol. 76, 1884-1885, p. 1-110.
  • « Une description de Reims au XIIe siècle ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1892, p. 378-395.
  • « Les Architectes de la cathédrale de Reims ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1894, p. 3-40.
  • « Les Chevets des églises Notre-Dame de Châlons et Saint-Remi de Reims ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1899, p. 84-107.
  • « Les Inscriptions commémoratives de la construction d’églises dans la région rémoise et ardennaise ». Bulletin monumental, vol. 63, 1898, p. 189-219.
  • « La Cathédrale de Reims au XIIIe siècle. Son histoire, les dates de sa construction ». Bulletin monumental, vol. 66, 1902, p. 3-59.
  • « Trois chapiteaux de l’époque chrétienne primitive au musée de Reims ». Bulletin monumental, vol. 69, 1905, p. 224-229.
  • « La Cathédrale carolingienne de Reims et ses transformations au XIIe siècle ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1907, p. 41-57.
  • « Le Plan d’une monographie d’église et le vocabulaire archéologique ». Bulletin monumental, vol. 71, 1907, p. 351-360.
  • « Monuments religieux : cathédrale ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 19-50.
  • « Palais archiépiscopal ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 50-53.
  • « Cloître ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 53-54.
  • « Église Saint-Remi ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 57-100.
  • « Église Saint-Jacques ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 106-117.
  • « Maison des musiciens ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 127-134.
  • « Châlons, Monuments religieux, cathédrale Saint-Étienne ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 447-473.
  • « Châlons, église Notre-Dame ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 473-496.
  • « Châlons, église Saint-Alpin ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 496-502.
  • « Châlons, église Saint-Jacques ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 502-508.
  • « Châlons, église Saint-Loup ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 508-512.
  • « Église Notre-Dame de l’Epine ». Congrès archéologique de France, Reims, 1911, 1912, t. I, p. 512-528.
  • « Les Maîtres de l’œuvre de la cathédrale de Reims et leurs collaborateurs au Moyen Âge. Congrès archéologique de France, Reims, 1911, t. II, p. 151-169.
  • « Les Figures des vices et des vertus au portail occidental de la cathédrale de Reims ». Bulletin monumental, vol. 82, 1923, p. 130-161.
  • « Les Cathédrales de Reims antérieures au XIIIe siècle ». Bulletin monumental, vol. 85, 1926, p. 67-116.

Bibliographie critique sélective

  • Bulletin bibliographique : « Les Portes antiques de Reims et la Captivité d’Ogier le Danois ». Gazette des Beaux-Arts, 1881, t. II, p. 555 et Travaux de l’Académie de Reims, 1881, t. LXV, p. 433-458.
  • « Notes sur deux inscriptions de l’église Saint-Remy de Reims antérieures au XIIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1885, t. I, p. 554 et Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1884, p. 481-484.
  • « Une description de Reims au XIIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, 1893, t. II, p. 521 et Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1892, p. 378-395.
  • « Les Architectes de la cathédrale de Reims ». Gazette des Beaux-Arts, 1894, t. II, p. 524 et Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1894, p. 3-40.
  • « La Cathédrale de Reims », Bulletin monumental. Paris : Laurens, 1910, vol. 74, p. 527-529.
  • Gosset Paul. – « Compte rendu des travaux de l’année 1936-1937 ». Travaux de l’Académie nationale de Reims, 1936-1937, t. LVIII, p. 34-36.
  • Deshoulières Félix. – « Nécrologie. Louis Demaison (1852-1937) ». Bulletin monumental, 1937, p. 255-256.

Sources identifiées

Reims, archives de l’Académie nationale

  • Sans cote : dossier Louis Demaison