Auteur(s) de la notice :

GRANGER Catherine

Profession ou activité principale

Fonctionnaire

Autres activités
Historien de l’art, critique d’art, marchand

Sujets d’étude
Peinture de paysage, art italien

Carrière
1846 : se lie avec Théodore Rousseau, grâce à Jules Dupré
1847 : rencontre Jean-François Millet
1848-1850 : chef du Bureau des musées
1851 : devient fonctionnaire au ministère de l’Intérieur (direction des Beaux-Arts puis cabinet du ministre)
1865-1866 : écrit dans le journal L’Époque, dirigé par Ernest Feydeau
1869-1870 : participe à La Revue internationale de l’art et de la curiosité, fondée par Feydeau
1873 : admis à la retraite
1877 : décès et enterrement à Chailly, auprès de Rousseau et Millet

Chevalier de la Légion d’honneur (9 mai 1873)

Étude critique

C’est de son père, Jean-Baptiste Théodore Sensier, un notaire qui fut un des fondateurs de la Société des bibliophiles, qu’Alfred Sensier hérita son goût pour les livres et l’histoire. Après des études de droit, Sensier travailla dans une étude d’avoués, tout en montrant un vif intérêt pour l’art. Il se lia avec plusieurs jeunes artistes, dont Jules Dupré, Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Sous la Seconde République, il travailla au Louvre sous la direction de Philippe-Auguste Jeanron, puis il dut quitter les musées pour le ministère de l’Intérieur. Sensier aida des artistes, et en particulier Millet, à placer leurs œuvres, et parallèlement il se constitua une importante collection où dominaient les paysagistes français du XIXe siècle. Il collectionnait aussi les estampes, monnaies et autographes.

En 1857, il publia dans L’Artiste, en collaboration avec Théophile Silvestre, « De la peinture de paysage », composé d’extraits des Memoirs of the life of John Constable de Charles Robert Leslie (2e éd., Londres, 1845). La traduction en français avait été faite par le père de Sensier, mais son nom n’apparaît pas. Les deux auteurs annonçaient que la traduction intégrale paraîtrait bientôt, mais ce projet n’eut pas de suite. Ce n’est pas à un artiste, mais à un agronome que Sensier consacra son premier ouvrage en 1858, Olivier de Serres, agronome du XVIe siècle, sa vie, ses travaux, ses écrits. Cette plaquette lui donna l’occasion d’affirmer son admiration pour Millet, à qui il avait confié l’exécution d’un portrait gravé pour le frontispice, qu’il commenta. Dans ce livre transparaît également l’amour de Sensier pour la nature et son intérêt pour les autographes : il y donnait copie du testament de l’agronome.

Puis, en 1865, il publia le Journal de Rosalba Carriera pendant son séjour à Paris en 1720 et en 1721, traduction française de l’édition faite à Venise par Giovanni Vanelli en 1793 : une publication sur un sujet différent de ceux qu’il affectionnait. Si Sensier choisit une artiste du XVIIIe siècle, il n’échappait pas aux a priori concernant l’art de cette époque, qu’il jugeait décadent. Rosalba, écrivait Sensier, n’avait pas le talent des grands portraitistes des siècles précédents, mais il lui reconnaissait une « personnalité bien distincte » et un « charme tout féminin » (Journal de Rosalba Carriera pendant son séjour à Paris en 1720 et en 1721, p. 4). Sensier avait traduit les notes de Vianelli, tout en faisant des coupes et en les complétant, et il avait ajouté la transcription de divers documents, dont le testament, qui était inédit, et des lettres.

Sensier participa ensuite, sous le pseudonyme de Jean Ravenel, au journal L’Époque, fondé par l’écrivain Ernest Feydeau, frère de l’architecte Alfred Feydeau, un proche de Millet. Sensier et Feydeau collaborèrent à nouveau pour la Revue internationale de l’art et de la curiosité. Feydeau partageait les choix esthétiques de Sensier : il évoqua dans le premier numéro de la revue la violence avec laquelle les œuvres de Théodore Rousseau ou Eugène Delacroix avaient été attaquées, et annonça que la Revue ne serait pas « une œuvre de pure analyse et de ménagements, mais une machine de guerre et de polémique ». Sensier y publia des comptes rendus de Salon, qui lui permirent d’évoquer les artistes qui lui étaient chers.

Dans ces différents articles et en particulier dans la « Conférence sur le paysage » prononcée à la galerie Durand-Ruel et publiée en 1870, se dessine sa vision historique de la peinture de paysage. Certaines lettres de Millet mentionnent leurs échanges à ce propos. La vue de la nature, affirmait Sensier, était salutaire à l’homme, vivifiante pour l’art. Il y a des périodes où la nature est appréciée et d’autres où l’homme s’en détourne : elles correspondent aux périodes de progrès et de décadence de l’art. Giotto marque par exemple une renaissance : « Il avait été berger, il avait longuement songé à la lueur des étoiles, à la verdure de ses pâturages, à la forme des arbres. Devenu peintre, il osa reproduire les chênes verts de son pays, ses montagnes, ses rivières […] » Au XVIe siècle, l’art français « autochtone, plein d’esprit, de rudesse et de loyauté » disparut à cause de l’art italien, raffiné, citadin, qui dédaignait alors les beautés extérieures. Ce rejet de l’influence de l’art italien se retrouve alors chez plusieurs critiques. Depuis cette époque, l’art français avançait péniblement. « Notre tempérament, essentiellement réfractaire à tout ce qui ne sort pas de notre sol, se débat contre cette importation exotique. » Au XVIIIe siècle, la stérilité fut complète et la nature désertée. Parmi les paysagistes, Sensier ne sauvait que Simon-Mathurin Lantara, un ancien vacher de la forêt de Fontainebleau : ses tableaux étaient faibles, mais visités par l’air extérieur. Sensier faisait débuter le mouvement naturaliste par deux peintres alors oubliés, Lazare Bruandet et Georges Michel ; le véritable inventeur du paysage moderne étant John Constable, qui disait qu’il avait plus appris pour être peintre de son métier de meunier, à observer le ciel, qu’à la Royal Academy. On retrouve ici l’idée développée pour Giotto et Lantara.

Dans les dernières années de sa vie, Sensier se lança dans la rédaction de monographies consacrées à des paysagistes. À l’exception de son travail sur Rosalba, dont il n’expliqua pas l’origine, il insistait sur le fait que ses ouvrages étaient le fruit de longues recherches. En 1873, parut son Étude sur Georges Michel. Sensier racontait que lorsqu’il commença, avec son groupe d’amis, à s’intéresser à l’artiste, ils ignoraient presque tout de sa vie. Puis en 1849, l’un d’eux découvrit la veuve de Michel, et Sensier la rencontra. Il publia dans son livre le récit de la veuve, à la première personne, sur une dizaine de pages, précisant qu’il avait conservé l’ingénuité de son langage. La suite du livre avait été « scrupuleusement relevé[e] sur les documents authentiques du temps et sur les souvenirs encore vivants de la belle-fille de Michel, Madame Bost, et de quelques amateurs qui ont positivement connu l’artiste » (Étude sur Georges Michel, p. 25). Les publications de Sensier faisaient en effet la part belle aux récits et aux documents écrits.

L’étude sur Michel est différente des ouvrages publiés ensuite sur Rousseau et Millet, car il s’agit d’un artiste qu’il n’a pas connu. C’est le seul pour lequel Sensier se livra à une étude stylistique, classant en périodes les œuvres, dont il fit une ébauche de catalogue. Un des thèmes favoris de Michel était Montmartre, où il avait été élevé, un lieu alors fort sauvage auquel les artistes ne s’intéressaient pas. Les toiles de Michel firent connaître ce site à Théodore Géricault, Jules Dupré, Théodore Rousseau. Michel annonçait toute l’école de 1830. Si Sensier relevait des points de contact avec l’école anglaise, il affirmait qu’on ne pouvait pas parler d’influence, car Michel se tenait à l’écart des courants artistiques de son temps. Il décrivait l’artiste comme une nature passionnée, fière, qui peignait pour lui plus que pour les autres. Sensier apparaît dans cet ouvrage très nostalgique face aux évolutions de sites et des mœurs. Il écrit, au sujet des lieux peints par Michel : « Là où le vin était honnête, pur et modéré, il y a trente ans, aujourd’hui on administre l’absinthe. » Le vieux pont de Charenton, « mine de sujets pittoresques pour les artistes [a été remplacé par] un pont modèle, droit et plat comme un trottoir de la rue de Rivoli » (Étude sur Georges Michel, p. 112 et 119-120).

Ce fut dans la Revue internationale de l’art et de la curiosité que Sensier fit d’abord paraître ses souvenirs sur Rousseau, après la mort de l’artiste, en 1869 et 1870. Ces articles, revus et complétés, furent publiés en 1872 sous le titre Souvenirs sur Théodore Rousseau. Sensier s’était lié avec l’artiste en 1846 : « Depuis ce temps, je n’ai pas cessé de voir Rousseau et d’être son témoin. C’est par des notes que j’ai prises, par des lettres qu’il m’a écrites ou que j’ai recueillies, par des paroles que j’ai sténographiées et des renseignements que j’ai rassemblés pendant plus de vingt ans, que j’entreprends d’écrire ces souvenirs » (Souvenirs sur Théodore Rousseau, p. 7). Sensier publiait le texte de nombreuses lettres de l’artiste, sans doute inspiré par le livre consacré par Leslie à Constable. Il voulait faire connaître l’œuvre, mais aussi l’homme, en respectant ses défauts et ses faiblesses, sans pour autant s’ériger en juge de celui qui fut son ami. « Je ne fais pas profession de critique. […] Je suis de ceux qui n’analysent pas. Ce que j’aime, je l’aime avec la brutalité d’un fait et la foi du charbonnier » (Souvenirs sur Théodore Rousseau, p. 2). Il entendait montrer l’artiste dans sa maison, au milieu de ses amis. Il publiait des lettres de Rousseau à sa femme, contenant des nouvelles de leurs proches. « C’est avec les documents les plus vulgaires qu’on reconstitue un personnage, qu’on édifie l’histoire » (Souvenirs sur Théodore Rousseau, p. 321). Si Sensier décrivait les sujets de certaines toiles, il ne souhaitait pas les analyser : « Je me suis imposé pour tâche, dans ces Souvenirs, de ne point faire de longs commentaires sur les œuvres de Rousseau » (Souvenirs sur Théodore Rousseau, p. 77). Il valait mieux que chacun aille voir les œuvres « sans préface ». Sensier réfutait une éventuelle influence de Constable, par exemple dans des vues de Saint-Cloud peintes en 1833 : « Rousseau y est bien tout vif et tout cru, hors de toute influence et sans souffleur » (Souvenirs sur Théodore Rousseau, p. 41).

La dernière grande œuvre de Sensier, et la plus célèbre, est sa monographie de Millet, dans laquelle il se lança après la mort de l’artiste, alors qu’il était lui-même malade. À sa mort en 1877, Sensier avait raconté la vie de Millet jusqu’en 1864 ; pour les années suivantes, il avait recueilli des documents et des notes et commencé à rédiger quelques épisodes. Le manuscrit inachevé fut confié à Paul Mantz, qui retravailla la première partie et écrivit la suite. La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet fut publié en 1881. L’ouvrage était fondé sur les souvenirs de Sensier et la vaste correspondance échangée entre les deux hommes, conservée par Sensier. Il avait également demandé à Millet, dès les années 1860, de faire des recherches dans ses propres archives, et de lui transcrire des lettres, et d’écrire ou de raconter ses souvenirs d’enfance. « Nos mains sont pleines de lettres, de notes, de réflexions écrites, et notre mémoire abonde en souvenirs […]. Nous l’aimions, il le sentait, et dans ses libres épanchements, il nous a tout dit » (La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet, p. VII-VIII). Sensier commença son ouvrage par l’enfance de Millet, avec le personnage de sa grand-mère, femme digne, charitable, chez qui la religion se mêlait à l’amour de la nature, et celui de sa propre mère. Une famille modèle, qui se continua avec la solidité du couple formé par Millet et sa femme. Sensier donnait une image exemplaire de l’artiste, présenté comme un homme « fidèle et fier dans sa religion et dans son art […]. Rien n’est à cacher d’une pareille existence. Tout y est sain, pur et instructif » (La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet, p. VIII). Sensier voulait aussi répondre à ceux qui attribuaient à Millet des intentions politiques : « Nulle idée subversive ne bouillonnait en lui. Des doctrines sociales, il ne voulait en connaître aucune. » Il décrivait Millet comme un paysan, modeste et travailleur. Sensier ne fut pas le seul à promouvoir cette image du peintre paysan qui menait une vie édifiante, sans doute construite avec la participation de l’artiste. On retrouve ainsi ces thèmes dans un texte du poète Alexandre Piédagniel, après un séjour chez Millet en 1864, Histoire d’une paire de sabots, souvenirs de Barbizon. Sensier évoquait l’ensemble de l’œuvre de Millet, mais c’étaient les peintures de Barbizon qu’il mettait en avant. S’il disait sentir dans ses œuvres précédentes l’artiste naissant, Millet n’était pas fait selon lui pour les portraits et les œuvres mythologiques. Il reconnaissait que le portrait de la jeune Antoinette Hébert était séduisant, mais il lui reprochait ses formes faciles et incertaines. En 1849, Millet partit pour Barbizon : « C’est à ce moment qu’il devient le Rustique, et qu’il donne à ses travaux cette grandeur de caractère, cette hauteur de vue qui ont fait de lui un homme unique dans notre art » (La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet, p. 117). Puis son œuvre connut une nouvelle évolution, quand l’artiste cessa de sacrifier le paysage à la figure : « Millet a trouvé le secret […]. À quoi doit-il cette découverte ? À sa connaissance profonde de la vie des champs » (La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet, p. 176).

Le livre de Sensier est rapidement devenu un classique. Vincent Van Gogh en a mentionné dans sa correspondance la lecture attentive. Il fut traduit en anglais dès 1881, dans une version abrégée et avec un changement de titre significatif, Jean-François Millet, peasant and painter. Son succès est intimement lié à celui de l’œuvre de Millet. Le caractère très personnel de l’ouvrage fait aussi son charme et son intérêt, grâce aux récits de Sensier, aux extraits de lettres et aux souvenirs racontés par Millet, en particulier pour ce qui concerne son arrivée à Paris et ses débuts.

Les livres de Sensier se voulaient ceux d’un ami, d’un confident. Georg Pudelko, dans un article publié en 1937 dans la Gazette des Beaux-Arts, écrivait au sujet de sa monographie sur Michel : « Il lui consacre, dans une émouvante étude, le monument d’une amitié qui n’avait pu être liée qu’après la mort du maître. » Cette vision romantique, qui n’était d’ailleurs pas alors unanime, a évolué depuis, en même temps que la vision de ces artistes, en particulier pour Millet. Étienne Moreau-Nélaton, dans son Millet raconté par lui-même (Paris, 1921), pour lequel il utilisa les mêmes documents que Sensier, écrivait qu’il doutait de la véracité des récits attribués à Millet, du moins dans leur forme, et relevait que Sensier avait pratiqué des coupes dans les lettres. Sensier fit aussi des erreurs, sans doute volontaires. Il « avança » la date du second mariage de Millet, qui avait eu lieu alors qu’il avait déjà quatre enfants. Des études récentes, à la suite de celles de Neil McWilliam, ont insisté sur les liens de Sensier avec le marchand Paul Durand-Ruel, auquel il vendit une partie de sa collection, à une époque où les prix des œuvres de Millet grimpaient en flèche. L’étude sur Millet n’était pas seulement un hommage rendu à l’artiste et à l’ami ; Sensier aurait eu l’arrière-pensée de faire monter la cote de l’artiste et de donner une image qui ne risque pas d’effaroucher les amateurs. Le livre consacré à Michel pouvait également profiter à Durand-Ruel, qui avait acquis un ensemble d’œuvres à la famille, d’ailleurs citées dans le catalogue établi par Sensier. Toutefois, l’intérêt de Sensier pour ces artistes était ancien, et on ne peut douter de sa sincérité. Son but n’était pas uniquement spéculatif. Ses ouvrages, même s’ils sont aujourd’hui lus avec plus de recul, restent une source indispensable. Comme le nota Paul Mantz, le nom de Sensier sera toujours associé à ceux des peintres de Barbizon.

Catherine Granger, conservateur à la Direction des musées de France, service des bibliothèques, des archives et de la documentation générale

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Olivier de Serres, agronome du XVIe siècle, sa vie, ses travaux, ses écrits, par Reisnes. Privas : Roure fils, 1858, orné d’un portrait gravé par Millet.
  • Journal de Rosalba Carriera pendant son séjour à Paris en 1720 et en 1721. Pub. en italien par Vianelli, trad., annoté et augm. d’une biographie et de documents inédits sur les artistes et les amateurs du temps. Paris, 1865.
  • Souvenirs sur Théodore Rousseau. Paris : Léon Techener et Durand-Ruel, 1872.
  • Étude sur Georges Michel. Paris : Alphonse Lemerre et Durand-Ruel, 1873.
  • Héliogravure Amand-Durand, études et croquis de Théodore Rousseau. Repris et publié par Amand-Durand, avec le concours d’Alfred Sensier. Paris : Amand-Durand, 1876.
  • La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet. Paul Mantz éd. Paris : A. Quantin, 1881, nombreuses illustrations.
  • Jean-François Millet, peasant and painter. Trad. par Helena de Kay. Boston : J. R. Osgood, 1881.
  • La Vie et l’Œuvre de Jean-François Millet. Paul Mantz éd. ; introd. de Geneviève Lacambre. Bricqueboscq : Éditions des Champs, 2005.

Articles

  • Sensier Alfred et Silvestre Théophile. – « De la peinture de paysage, notes sur les conférences de John Constable recueillies et publiées par Sir Leslie, peintre de l’Académie royale de Londres, traduites de l’anglais ». L’Artiste, 22 mars 1857, p. 230-236 ; 29 mars 1857, p. 257-260.
  • « Salon de 1865 [par Jean Ravenel] ». L’Époque, 1er, 4, 7 , 9, 14, 17, 20, 25 et 30 mai ; 7, 15, 21 et 28 juin ; 5, 8 juillet 1865.
  • « La Vie et la Circulation dans l’art contemporain ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 janvier 1869, p. 11-25.
  • « Vente Laforge, à Lyon [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 janvier 1869, p. 43-52.
  • « Nécrologie, Paul Huet [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 janvier 1869, p. 82.
  • « Exposition de Marseille [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 février 1869, p. 116-129.
  • « Ventes Gérente, Paul Lefort et Dauzats ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 février 1869, p. 164-170.
  • « Exposition de Bordeaux [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 mars 1869, p. 253-259.
  • « Vente de la galerie Delessert ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 avril 1869, p. 309-327.
  • « Le Paysage et les Paysans ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 mai 1869, p. 385-406.
  • « Le Paysage et les Paysans, étude contemporaine et rétrospective ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 juin 1869, p. 491-509.
  • « Restauration de la coupole de la bibliothèque du Sénat, au Luxembourg [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 juillet 1869, p. 83-86.
  • « Les Peintres de la nature, Salon de 1870 ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 mai 1870, p. 373.
  • « Conférence sur le paysage prononcée le 27 juin 1870 dans les galeries de M. Durand-Ruel ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 juillet 1870, p. 25-40.
  • « Théodore Rousseau, souvenirs ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 juillet 1869, p. 48-64 ; 15 août 1869, p. 144-167 ; 15 septembre 1869, p. 196-220 ; 15 octobre 1869, p. 225-248 ; 15 novembre 1869, p. 403-436 ; 15 décembre 1869, p. 454-477 ; 15 janvier 1870, p. 20-51 ; 15 février 1870, p. 117-144 ; 15 mars 1870, p. 243-256 ;15 avril 1870, p. 334-347 ; 15 juin 1870, p. 486-514 ; 15 juillet 1870, p. 60-69 ; 15 août 1870, p. 141-168.
  • « Le Roman de Prud’hon ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 décembre 1869, p. 502-515.
  • « Jules André, peintre ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 janvier 1870, p. 67-73.
  • « Vente de la collection de M. Th. Edwards [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 février 1870, p. 105-116.
  • « La Vente de San Donato [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 mars 1870, p. 222-231.
  • « Vente de la collection de M. Th. Edwards [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 mars 1870, p. 232-238.
  • « M. La Caze et son musée ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 avril 1870, p. 280-290.
  • « Préface au salon de 1870 [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 avril 1870, p. 320-323.
  • « Les Peintres de la nature ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 juin 1870, p. 372-396.
  • « Exposition permanente des œuvres d’art acquises par l’État au palais des Champs-Élysées [par J. Ravenel] ». Revue internationale de l’art et de la curiosité, 15 août 1870, p. 169-171.

Bibliographie critique sélective

  • Catalogue de la vente qui aura lieu par suite du décès de M. Alfred Sensier, Hôtel Drouot, tableaux et dessins de l’école moderne, tableaux et dessins des écoles anciennes. 10-15 décembre 1877. Introd. de Paul Mantz. Paris : Pillet, 1877.
  • Charavay Étienne. – « Alfred Sensier ». L’Amateur d’autographes, revue des collectionneurs, des archivistes et des érudits, janvier 1877, p. 12-15.
  • Lettres autographes recueillies par feu Monsr. A. Sensier, décrites par Étienne Charavay. Paris : Librairie Charavay Frères, 1878.
  • Moreau-Nélaton Étienne. – Millet raconté par lui-même. Paris : H. Laurens, 1921, 3 vol.
  • Pudelko Georg. – « Georges Michel ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1937, p. 232-244.
  • Parsons Christopher et McWilliam Neil. – « Le Paysan de Paris : Alfred Sensier and the myth of rural France ». Oxford Art Journal, vol. 6, n° 2, 1983, p. 38-58.
  • Millet Jean-François. – Une chronique de l’amitié : correspondance intégrale du peintre Jean-François Millet, Lucien Lepoittevin, dir. Le Vast : J. et L. Lepoittevin, 2005.

Sources identifiées

Paris, archives des Musées nationaux

  • O30 126, dossier personnel de Sensier, chef du bureau des musées

Paris, Archives nationales

  • Archives de la Légion d’honneur, L2502017, dossier de Sensier

Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

  • Carton 61, IX, reçus (1853)
  • Carton 94, lettres de Sensier à Jules Jacquemart
  • Carton 97, lettres adressées au peintre Jules Goddé par Sensier
  • Carton 116, lettres de Millet à Sensier, et de Sensier à Arthur et Alfred Stevens
  • Carton 117, lettre de Rousseau à Sensier
  • Carton 121 (inv. 1529), lettre de Jules Dupré à Alfred Lebrun au sujet de la mort de Sensier
  • Manuscrit 97, manuscrit d’une traduction française des Memoirs of the life of John Constable, par Jean-Baptiste Théodore Sensier
  • Manuscrit 299 bis, Collection de feu *** [Piron] légataire universel de M. Eugène Delacroix, vente Drouot, 21 avril 1865, annotations d’Alfred Robaut et sans doute de Sensier
  • Archives, fonds Burty, dossier Millet, lettre de Sensier à Burty, 1863

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • Z 77 (1-25) boîte 4. Documentation manuscrite concernant Millet et sa famille provenant de Moreau-Nélaton, qui comprend des lettres adressées ou écrites par Sensier, des notes biographiques

Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, réserve des autographes

  • Correspondance de Millet et Sensier, manuscrits originaux (inv. 1708 à 2351) et copies faites par ou pour Moreau-Nélaton (inv. 2344 à 3150)

En complément : Voir la notice dans AGORHA