Quatrième volume d'un Coran en quatre parties (Al-Qāriʿah (Q.101 : 1-4)) copié vers 1245/1829 par ʿAbd al-Karīm b. ʿUmar al-Nawfalī (d. 1274/1857-8) à Faza (île de Pate, Kenya), Mascate (Sultanat d'Oman), ministère de la Culture et du Patrimoine, n° 2220
Adresse

INHA, galerie Colbert, salle Walter Benjamin

Durant la dernière séance du séminaire Calligraphies aux frontières du monde islamique (CallFront) consacré à l’Afrique, Sana Mirza et Zulfikar Hirji exploreront la calligraphie et l’enluminure dans les manuscrits coraniques d’Afrique de l’Est (Harar et côte swahilie). Ils interrogeront la multiplicité des styles d’écriture utilisés dans ces manuscrits, l’histoire de leur production, ainsi que la relation entre les styles d’inscription des manuscrits et leurs équivalents sur d’autres supports à travers la région.

Intervention en anglais

Intervenants

Zulfikar Hirji (université de York), Sana Mirza (musée national d’art asiatique de la Smithsonian Institution) 

 

À propos de ce séminaire

Calligraphies aux frontières du monde islamique. Le volet africain

Durant la période médiévale, l’usage de la calligraphie en caractères arabes s’est étendu à toutes les langues transcrites dans l’alphabet arabe et ses variantes, donnant naissance à une grande variété de styles, utilisés sur une multitude d’objets et d’architectures dans l’ensemble du monde islamique. Dans certains territoires éloignés de son berceau historique, et plus exactement de Bagdad où a été défini un canon classique et souvent considéré, à tort, comme unique, les développements de la calligraphie semblent suivre leurs propres règles. Après un premier volet sur l’Asie, le deuxième volet du séminaire Calligraphies aux frontières du monde islamique est consacré aux développements de la calligraphie en caractères arabes sur le continent africain.

En partenariat avec Sorbonne Université dans le cadre du projet ANR CallFront (ANR-22- CE54-0015-02)
Avec le soutien de l’Observatoire des Patrimoines de Sorbonne Université (Opus), de l’UMR 8167 Orient et Méditerranée, de la Fondation Max van Berchem et du Barakat Trust

Comité scientifique

Éloïse Brac de la Perrière (INHA), Khalid Chakor Alami (BnF), François Déroche (Collège de France), Maxime Durocher (Sorbonne Université), Michaël Feener (université de Tokyo), Alain Fouad George (université d’Oxford), Nathalie Ginoux (Opus, Sorbonne Université), Scott Redford (SOAS, université de Londres)