Comment s’emparer de la représentation du travail ?
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Adresse

INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari

Tandis que suite à la pandémie et aux évolutions technologiques, le rapport de la société au travail connaît de fortes mutations, comment  l’historienne et l’historien de l’art peuvent porter un regard analytique sur ses représentations ? Et comment le travail de l’historienne et de l’historien de l’art a lui-même connu des évolutions ces dernières années ? Pour la rentrée, les débats de l’INHA seront ainsi l’occasion de se pencher autant sur le regard de l’historienne et de l’historien de l’art sur le travail que sur le travail de l’histoire de l’art. 

 

Intervenantes

Marie Clémenceau
Professeure de lettres-histoire dans le secondaire, chargée de travaux dirigés et doctorante en histoire de l’art à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après s’être intéressée à la formation des artistes femmes en Angleterre durant la seconde moitié du XIXe siècle, Marie Clémenceau concentre ses recherches, depuis deux ans, sur les scènes de genre agreste à la même époque et la représentation sensorielle de l’environnement du paysan au travail dans une thèse sous la direction de Pierre Wat.

 

Mélanie Rainville
Mélanie Rainville (1980, CA) a réalisé ses études en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal avant d’acquérir une expérience canadienne de terrain en politique muséale, conservation de collection et commissariat d’exposition au sein des successions de Guido Molinari et d’Edmund Alleyn, de la Galerie Graff et de la Galerie Leonard et Bina Ellen (Université Concordia). Installée à Bruxelles depuis dix ans, elle a développé des activités de critique d’art (L’art même) et d’enseignement (ArBA-EsA) avant d’être chargée de la recherche à l’ISELP. Indépendamment de la forme qu’ils prennent, ses projets explorent les liens entre l’art contemporain et des questions de société.

 

Modération

Claire Moulène (Libération)
Claire Moulène est journaliste au service culture de Libération depuis 2022. Elle couvre des sujets liés à l’actualité de l’art et à la politique culturelle. Elle a auparavant co-animé les pages arts des Inrockuptibles avec Jean-Max Colard et co-fondé la revue Initiales à l’école des beaux-arts de Lyon. Elle a également été curatrice au Palais de Tokyo, puis en charge du développement culturel de la Fondation d’entreprise Pernod Ricard.

 

À propos des Débats de l’INHA

Alors que la société française fait face à de nombreuses crises et que les débats agitent l’espace public, comment l’histoire de l’art peut nous permettre de remettre en perspective les enjeux contemporains ? Tous les derniers jeudis du mois, l’INHA invite des historiennes et historiens de l’art à débattre en se donnant la liberté de la sélection des sujets au fil de l’eau pour coller à l’actualité la plus récente. Les questionnements autour de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, de la crise écologique, des enjeux des restitutions, des liens entre institutions culturelles et collectifs indépendants ou encore l’utilisation de notions comme celle de la « préférence nationale » seront tout autant de prismes pour aborder la manière dont l’histoire de l’art en tant que discipline peut répondre aux défis de la société actuelle.

Programmation
Lucie Grandjean (INHA)

En partenariat avec le journal Libération