Nouvelles perspectives de collaboration

Cette première convention tripartite vient couronner des conventions bilatérales fructueuses sur le plan scientifique et pédagogique, et ouvre des nouvelles perspectives de collaboration : conclue pour une durée de cinq ans, elle s’appuie sur les liens historiques, la complémentarité des missions scientifiques et la proximité géographique de ces trois institutions au sein du quartier Richelieu. Elle renforce et étend leur collaboration concernant la recherche scientifique et la formation des jeunes chercheurs, dans le même souci de valoriser le patrimoine culturel national et international.

Cette convention se traduira par de nombreuses actions spécifiques

Formation et coopération pédagogique

Cette convention favorisera des actions concertées d’information et d’échange d’expertises entre les personnels des trois institutions conduisant une activité scientifique. Elle permettra un accueil au sein de la BnF et de l’INHA des élèves archivistes paléographes et des étudiants de l’ENC par le biais de stages et de visites, dans le cadre de parcours professionnels et de formation à la recherche par la recherche.

Recherche

La convention tripartite fournira le cadre pour initier des programmes de recherche communs, ou pour poursuivre les réflexions initiées lors des projets lancés à l’occasion de collaborations précédentes, ainsi du projet « Richelieu : histoire du quartier » ; elle favorisera aussi l’organisation de journées d’études et séminaires, comme les rencontres annuelles « Ateliers du Campus Richelieu ».

Valorisation

Le partage d’information et la valorisation des activités scientifiques conduites conjointement par les trois institutions dans le cadre de la convention sera aussi au cœur des activités à venir en favorisant l’organisation d’expositions, colloques, actions de médiation numérique, etc. ; tout comme les publications permettant de valoriser les activités scientifiques conduites sous quelque forme que ce soit : édition d’ouvrages, papier et numériques, mise en ligne de base de données et de ressources éditorialisées.

Concertation en matière de politique documentaire

La nouvelle convention permettra de poursuivre les acquisitions de documents sur tous supports, les ressources électroniques, les acquisitions patrimoniales, afin d’assurer une couverture complète et complémentaire des disciplines d’intérêt pour les trois institutions, en faveur des personnels scientifiques tout comme d’un plus large public.

Partage de ressources et d’outils

Les trois institutions s’accordent aussi pour favoriser la mise à disposition de leurs collections et plus largement de leurs ressources documentaires respectives (catalogues, bases de données, etc.), en particulier aux personnels conduisant une activité scientifique ; elles pourront mener des actions coordonnées autour de la conservation, de la numérisation partagée ou concertée, en favorisant tout particulièrement l’interopérabilité de leurs bibliothèques, bases de données et outils numériques. La convention permettra ainsi de poursuivre les réflexions communes sur la production de bases de données liées à des programmes de recherche communs, comme il a pu être fait précédemment avec la plateforme AGORHA de l’INHA, dans le domaine de l’intelligence artificielle (Gallica Images, Datacatalogue) ou encore avec la mise en place de la plateforme de visualisation de données liée au projet sur le Quartier Richelieu.