La recherche à l’œuvre, podcast de l’INHA nous éclaire sur les multiples manières de « faire de l’histoire de l’art ».

Dans cette quatrième saison, l’autrice et réalisatrice, Anne-Cécile Genre, part à la rencontre de chercheurs et chercheuses dont les approches et les objets de recherche éveillent notre curiosité tant l’histoire de l’art est présente là où on ne l’attend pas. La bibliothèque du cinéaste Eisenstein, l’image de la virilité sous Mussolini, un objet diplomatique amérindien, le savoir savant de Rembrandt, le monastère de Tatev en Arménie … sont tout autant de sujets qui interrogent.  

Cette série donne la parole à cinq personnalités du monde de l’histoire de l’art. Ada Ackerman, Paz Núñez-Regueiro, Ioanna Rapti, Jan Blanc et Sarah Vitacca nous font part en un peu plus de 20 minutes de la passion qui les anime. Chaque épisode nous dévoile la part intime qui les lie à leurs travaux, en passant par leurs doutes et leurs questionnements, tout en faisant découvrir aux auditeurs les enjeux des sujets de recherche actuelle qui font de l’histoire de l’art une discipline vivante et incarnée.

 

Les épisodes de la saison 4

  • S4. Épisode 1

     

    1932, Moscou. Le cinéaste Sergei Eisenstein rentre chez lui après un long voyage. Il pénètre dans son petit appartement qu’il a entièrement transformé en bibliothèque et dont le classement inhabituel et surprenant ne doit pourtant rien au hasard. Il est le seul à en comprendre le secret… Ada Ackerman, chargée de recherches au CNRS, s’intéresse depuis plusieurs années au célèbre cinéaste. Elle raconte ici l’origine de son intérêt pour son œuvre et ses liens aux artistes avant de s’attarder sur les relations méconnues du réalisateur aux livres et aux bibliothèques.

  • S4. Épisode 2 

     

    1725, Versailles. Louis XV reçoit des ambassadeurs venus de l’autre côté de l’océan Atlantique. Ces représentants des nations autochtones, vêtus de leurs costumes d’apparat, ne sont pas venus les mains vides : d’étranges « colliers » tissés de perles de coquillages blancs et violets leur servent de contrats… Conservatrice en chef du patrimoine et responsable des collections américaines du musée du quai Branly, Paz Núñez-Regueiro s’intéresse aux « wampums », ces superbes colliers faisant usage d’objets diplomatiques pour les Amérindiens du Nord-Est de l’Amérique.

  • S4. Épisode 3 

     

    Nous sommes le jour de Noël au monastère de Tatev en Arménie. Des moines s’agitent autour d’une cloche en bronze, tout juste livrée. Lourde de 300 kilos, on peut y lire une inscription. Elle a été fabriquée en l’honneur de Stepanos Orbélian, un prince et archevêque qui, au XIIIe siècle, a consacré les dernières années de sa vie à écrire l’histoire de sa famille et de la région dans un grand livre. Ioanna Rapti, spécialiste des mondes byzantins et de l’Orient chrétien, revient sur cet ouvrage pour confronter le texte à la réalité en se rendant sur place.

  • S4. Épisode 4 

     

    Rendez-vous à l’université de Leyde, la plus ancienne des Pays-Bas. Parmi les élèves, un anonyme nommé Rembrandt… Auteur de nombreux livres sur le Siècle d’or hollandais et professeur à Lausanne, l’historien de l’art Jan Blanc revient sur la jeunesse de Rembrandt. Il s’interroge notamment sur son passage sur les bancs de l’université à une époque où peu d’artistes avaient accès au savoir savant. Rembrandt, peintre et graveur génial doublé d’un érudit ?

    Cet épisode a reçu le prix du meilleur podcast du Festival Passeurs d’histoire organisé par le Mémorial de Verdun – Champ de bataille Du 7 au 10 novembre 2024, dédié à toutes les formes de transmission de l’Histoire, à destination de tous les publics.

  • S4. Épisode 5 :

     

    Tout débute avec un défilé en uniformes, emblématique de l’époque fasciste qui a marqué l’histoire de l’Italie. Inauguré en 1932, le stade des Marbres qui l’accueille est un symbole architectural du fascisme de Mussolini, orné de soixante-quatre statues colossales en marbre blanc de Carrare : des géants, icônes de virilité… Autrice d’une thèse sur la réception de Michel-Ange, l’historienne de l’art Sara Vitacca s’intéresse dans cet épisode à la représentation des corps masculins durant la période fasciste de Mussolini.

saison 4

À propos du podcast

Production : Institut national d’histoire de l’art (INHA), en partenariat avec Beaux Arts Magazine.

Direction scientifique : France Nerlich, Juliette Trey, Marie-Laure Moreau, Victoria Le Boloc’h Salama

Auteure : Anne-Cécile Genre

Réalisation, habillage sonore, mixage : Théo Boulenger

Jingle : Guillaume Auguet

Mise en image : Marie Baudet

Production exécutive : Diane Guédon, Léa Schiavo et Marion de Flers

« La recherche à l’œuvre » plonge l’auditeur dans le monde de l’histoire de l’art et parcourt les époques en utilisant le pouvoir immersif de l’écriture sonore. De la description de leur passion à la réalisation de leurs travaux, en passant par leurs doutes et questionnements, l’auditeur suit les chercheuses et les chercheurs dans la part intime de leur recherche pour découvrir une discipline vivante ancrée dans l’actualité.

La série est diffusée sur la chaîne YouTube de l’INHA mais aussi sur DeezerSpotifySoundcloud, Apple Podcasts et toutes les autres plateformes d’écoute.