Les éphémères, un patrimoine à construire

Le site de l’association Fabula, bien connu des chercheurs en littérature, publie régulièrement des actes de colloques. Parmi eux se trouvent les actes des journées d’étude et colloques internationaux organisés entre 2014 et 2017 dans le cadre d’un projet de recherche collectif sur la patrimonialisation des éphémères(PatrimEph) :

• « Les éphémères : objets, corpus, culture », les 17 et 18 janvier 2014 à l’université de Cergy-Pontoise et à la Bibliothèque nationale de France.
• « Les éphémères et l’événement », les 12 et 13 février 2016 aux Archives nationales.
• « Les éphémères : usages, typologies, disciplines », le 4 octobre 2017 aux Archives nationales.

Affiche Journée d’études @PatrimEph

Regards en histoire de l’art

Certaines interventions de ces journées intéressent plus particulièrement l’art et l’histoire de l’art :

•   « L’éphémère imprimé & illustré : un objet à la lisière de l’histoire de l’art du XIXe siècle » de Bertrand Tillier, sur le peu de place actuellement accordé aux éphémères dans l’histoire de l’art du XIXe siècle, sur le cas particulier de la collection Jules Maciet et l' »artification » des éphémères qu’elle a introduite.
•   « Les éphémères dans le catalogue des collections du Musées des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) » de Bénédicte Rolland-Villemot, sur la contemporanéité des éphémères, leur pérennisation et leur identification au sein  des musées.
•   « Les éphémères du Musée de Montmartre » de Nicholas-Henri Zmelty, sur la patrimonialisation problématique des éphémères dans le cadre d’un musée d’art et d’histoire.
•  « Des éphémères en devenir : les petites revues fin-de-siècle »  de Julien Schuh, sur le caractère hybride des « petites revues », en particulier de La Plume.
•   « L’historien & l’historien de l’art modernistes face à la patrimonialisation des éphémères : le cas des corpus néerlandais du XVIIe siècle » de Romain Thomas, sur les éphémères néerlandais du XVIIe siècle : pamfletten, poèmes de circonstance, estampes historiques.
•   « Les éphémères futuristes : le fonds de la librairie Pontremoli à Milan » d’Alexia Kalantzis, sur la rôle des éphémères dans le futurisme et la collection de Sergio Cereda, acquise par la librairie Pontremoli.

Des éphémères à l’INHA

L’institut national de l’histoire de l’art possède plusieurs collections d’éphémères, dont la plus importante est sans conteste celle dite des « Cartons verts »  (cartons d’invitation aux vernissages, des années 1870 à nos jours). Nous vous l’avions présentée dans un précédent billet.

Chloé Bonnamy, service de l’informatique documentaire