Panneau à l'oiseau-fleur, 885/915, Le Caire (Egypte), Musée du Louvre (OA 6023).
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Juin 2025
jeudi 19 juin 2025 INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
13:00 17:00

La troisième séance de ce séminaire poursuit l’entreprise de définition du terme « abstraction » pour les cultures visuelles prémodernes, et plus particulièrement les monothéismes du monde méditerranéen. À partir de cas précis, trois interventions porteront un regard sur des objets et des notions issus des mondes byzantin, juif et islamique. Géométrie, couleurs, signes graphiques, formes et compositions alternatives à la figuration littérale seront discutés dans une perspective heuristique comparatiste.

Intervenants
Beatrice Daskas (université Ca’ Foscari, Venise), Elina Gertsman (université Case Western Reserve, Cleveland), Zahra Kazani (université de Cambridge), Yves Porter (LA3M, université Aix-en-Provence / CNRS)

 

À propos du séminaire « Abstractions en période médiévale »

Abstraction : le mot est familier à l’histoire de l’art, mais son sens se dérobe en dehors du contexte de l’Europe du début du XXe siècle. À la période médiévale, géométrie, assemblages chromatiques et signes graphiques permettent d’évoquer des concepts, états ou réalités spirituels. Les cultures visuelles des mondes chrétien, juif et islamique ont recouru à des procédés permettant la représentation d’idées par des formes non mimétiques. Cela revient-il à dire que l’abstraction s’impose lorsque la narration est impossible ? En interrogeant notions, objets et images, ce séminaire s’attachera à comprendre ce que signifie l’abstraction en période médiévale.

En partenariat avec l’EPHE, l’EHESS, l’HiCSA et l’UMR 8167

Comité scientifique
Éloïse Brac de la Perrière (Centre André-Chastel / INHA), Vincent Debiais (CNRS / CRH, EHESS), Barry Flood (université de New York – NYU), Elina Gertsman (université Case Western Reserve, Cleveland), Alya Karame (Orient Institut of Beirut / Collège de France), Anne-Orange Poilpré (HiCSA, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Ioanna Rapti (EPHE-PSL)