Stèle funéraire, Cambay (Gujarat, Inde), 1300 © David Collection, Copenhague, 18/2015
Adresse

INHA, galerie Colbert, salle Giorgio Vasari

Janvier 2025
mercredi 22 janvier 2025
16:00 18:00

Sur inscription, dans la limite des places disponibles. Écrivez à l’équipe CallFront

Alors que les études sur l’épigraphie sont depuis le XIXe siècle au cœur de l’histoire de l’art et de l’archéologie du monde islamique, les questions relatives à la praxis et la chaîne opératoire demeurent peu étudiées. En s’appuyant sur des démarches expérimentales développées dans le cadre du programme de recherche CallFront, cette table ronde, qui rassemblera chercheurs, calligraphe et tailleur de pierre, a pour but de questionner les processus créatifs et les modalités de transfert des calligraphies sur les supports inscrits.

Intervenants et intervenantes
Maxime Durocher (Sorbonne Université), Nuria Garcia Masip (Sorbonne Université / calligraphe), Thierry Gregor (université de Poitiers / tailleur de pierre), Elizabeth Lambourn (université de Montfort)

À propos des ateliers CallFront : « Calligraphie et inscriptions aux frontières du monde islamique »

Le matériel épigraphique constitue une part non négligeable des calligraphies en caractères arabes. Beaucoup reste à explorer dans certaines régions où ces formes écrites ont souvent pris des significations spécifiques, pouvant aller bien au-delà de leur message textuel. Cette rencontre est organisée en deux temps : une table ronde réunira d’abord un chercheur, une calligraphe et un tailleur de pierre, dans un échange portant sur les modus operandi. Une journée d’études rassemblera ensuite archéologues, historiens de l’art et épigraphistes travaillant sur les inscriptions sur les rives de la mer Noire, la péninsule Ibérique et le monde indo-persan.

En partenariat avec Sorbonne Université dans le cadre du projet ANR CallFront (ANR-22-CE54-0015-02)

Comité scientifique
Éloïse Brac de la Perrière (INHA), Khalid Chakor-Alami (BnF), François Déroche (Collège de France), Maxime Durocher (Sorbonne Université), Michaël Feener (université de Tokyo), Alain Fouad George (université d’Oxford), Nathalie Ginoux (Observatoire des patrimoines de l’Alliance Sorbonne Université – OPUS), Scott Redford (École des études orientales et africaines – SOAS, Londres)