Dessin pour rideaux, Banoub Anis, élève de 4ème année à la Cairo School of Arts and Crafts, 1919, 20.5 x 28cm collection privée
En libre accès, dans la limite des places disponibles
Adresse

INHA, galerie Colbert, auditorium Jacqueline Lichtenstein

Décembre 2024
Du mercredi 11 décembre 2024 au jeudi 12 décembre 2024
09:00 18:00

Ce colloque propose d’étudier la circulation de la transmission du geste et des techniques en contexte colonial et postcolonial, du XIXe au XXIe siècle. L’exotisation occidentale des peuples colonisés et de leur culture matérielle n’a certainement pas commencé avec l’ère coloniale moderne ; mais l’artisanat a acquis une signification symbolique et économique en tant qu’outil de l’empire pendant l’entre-deux-guerres. S’il ne s’agit pas d’occulter les différentes formes d’enseignement (guildes, écoles) précédant la colonisation, se pencher sur la transmission et l’enseignement coloniaux de l’artisanat permet une interrogation de sa définition et de ses usages – y compris politiques et idéologiques – en contexte colonial et postcolonial au plus proche de sa conceptualisation locale.

En partenariat avec le laboratoire HAR (université Paris Nanterre)

Comité scientifique
Baptiste Buob (laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, CNRS), Marie-Charlotte Calafat (MuCEM, Marseille), Rachel Dedman (Victoria and Albert Museum, Londres), Coline Desportes (EHESS), Jessica Gerschultz (université de St Andrews), Sarah Ligner (musée du quai Branly – Jacques Chirac), Maureen Murphy (HAR, université Paris Nanterre), Aurélie Petiot (laboratoire InVisu, CNRS / INHA), Victoria L. Rovine (université de Caroline du Nord à Chapel Hill), Mercedes Volait (laboratoire InVisu, CNRS / INHA), Filiz Yenişehirlioğlu (université Koç, Istanbul)