Ivresse de la donnée. Histoire de l’art, numérique et frénésie compilatoire

Les humanités numériques seront au cœur de la quatrième séance du séminaire, en ce qu’elles impliquent souvent des démarches vertigineuses et obsédantes de compilation de données. Koenraad Brosens évoquera à cette occasion le « Project Cornelia » sur le développement de l’art baroque flamand, et partagera ses réflexions sur la slow digital art history avec une conférence intitulée « Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes ». Lessons learned from Project Cornelia.

Intervention en anglais

Intervenant
Koenraad Brosens (université de Louvain)

À propos du séminaire « L’histoire de l’art, obstinément. Intuitions, obsessions, régulations »

Ce séminaire explore comment les dynamiques d’obsession, d’accumulation et d’insistance affectent l’écriture de l’histoire de l’art, entre raison et déraison. En couvrant tant que possible la variété des domaines de la discipline, ses intervenantes et intervenants évoqueront tout aussi bien l’obstination telle qu’elle se manifeste chez d’autres (artistes, historiennes, historiens…) que leurs propres marottes ou persévérances. Chaque séance questionnera les moments de sidération et d’intrigue relatifs à l’identification d’un problème, en célébrant l’intuition et l’entêtement comme méthode. L’on tentera de comprendre comment un sujet de recherche prend corps – quand le savant ne s’y trouve pas lui-même assujetti.

Responsable scientifique
Victor Claass (INHA)