Biographie

Florence Duchemin-Pelletier est docteure en histoire de l’art. Elle a soutenu en 2014, à l’Université Paris Nanterre, une thèse consacrée à la réception de l’art inuit contemporain en France des années 1950 à nos jours.

En 2015, elle rejoint l’INHA en qualité de pensionnaire pour le domaine « Histoire de l’art mondialisée » où elle assure la coordination du projet « Art global et périodiques culturels : Généalogies critiques et artistiques, XIXe-XXIe siècles » dans le cadre du programme « Art Global et Prospective ». Celui-ci s’articule autour de quatre journées d’études, un colloque international, une exposition itinérante, une base de données consultable sur Agorha et une publication.

En marge de ce projet, elle s’intéresse à l’histoire des revues réunionnaises (années 1960-1980) et au multiculturalisme japonais. Elle organise en décembre 2018 la journée d’études Blackness in Japan. Le Japon au contact des cultures noiraméricaines.

Ses recherches actuelles portent sur les dynamiques d’appartenance et de représentation de soi chez les Inuit de l’Arctique canadien, à travers notamment l’utilisation des nouveaux médias.

Après avoir enseigné à l’Université Paris Nanterre et à l’École des arts de la Sorbonne, elle exerce les fonctions d’A.T.E.R. en 2019-2020 à l’Université Lumière Lyon 2.

« C’est ainsi que mes Esquimaux viennent de France.’ Riopelle et les arts autochtones à Paris », in Andréanne Roy, Yseult Riopelle, Jacques Des Rochers(dir.), Riopelle.À la rencontre des cultures autochtones et des territoires nordiques canadiens, Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, à paraître.

« Les périodiques du Renouveau tamoul à La Réunion », inBernard Idelson et Jean-Claude Carpanin Marimoutou (dir.), Mouvements culturels, littéraires et revues. Propagande et militantisme : océan Indien et Europe (XIXe et XXe siècles), Saint-Denis, Presses universitaires indianocéaniques, à paraître.

« Engagement intellectuel et sentiment d’appartenance : les revues culturelles réunionnaises des années 1960-1980 », inVilasnee Tampoe-Hautin, Christian Germanaz, Florence Pellegry (dir.), Image et savoir. Interrogation transversale,Saint-Denis, Presses universitaires indianocéaniques, 2020 : 217-247.

« Julius Carlebach (1909-1964) and the Trade in So-Called “Primitive” Arts », in Julia Drost, Fabrice Flahutez, Anne Helmreich, Martin Schieder (dir.), Networking Surrealism in the USA. Agents, Artists, and the Market, Paris, Centre allemand d’histoire de l’art, 2019. https://books.ub.uni-heidelberg.de/arthistoricum/catalog/book/485

« La sculpture comme lieu de résistance », inChantal Spillemaecker (dir.), Nunavik. En terre Inuit, Grenoble, Éditions du musée Dauphinois, 2016 : 86-105.

« Négocier les conceptions de l’art : les Inuit et l’Occident », inBrigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini (dir.), L’Art en transfert, coll. Cahiers d’anthropologie sociale, no. 12, Paris, Éditions de l’Herne, 2015 : 49-65.

« Un silence éloquent. Du désintérêt des Surréalistes pour l’art inuit contemporain », Histoire de l’art 75, La figure de l’Autre : reconnaissance et représentation, 2015 : 111-122.