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Biographie
Elitza Dulguerova est maîtresse de conférences en histoire et théorie de l’art contemporain à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. De 2016 à 2020, elle a été conseillère scientifique en histoire de l’art contemporain à l’INHA. Elle a effectué un doctorat en co-tutelle entre l’École des hautes études en sciences sociales et l’Université de Montréal, puis un post-doctorat à Stanford University. Elle s’intéresse à l’histoire et la théorie des expositions : l’exposition comme matériau pour certains artistes (et commissaires) au XXe et XXIe siècle ; exposition, avant-gardes et espace public, en particulier dans le contexte russe et soviétique ; pensée de l’histoire et de la temporalité dans les pratiques artistiques et muséales de réexposition.
De 2017 à 2021, elle a dirigé à l’INHA le programme de recherche 1959-1985, au prisme de la Biennale de Paris comprenant un séminaire international (2017-2019), l’ouvrage collectif La Biennale internationale des jeunes artistes. Paris, 1959-1985 (INHA/Presses du réel),le carnet de recherches bdp.hypotheses.org,l’exposition Un espace pour autre chose : la Biennale de Paris, 1959-1985 au MNAM-Centre Pompidou, le traitement des fonds d’archives de la Biennale et un portail de recherche numérique (bdp.inha.fr). Elle a aussi assuré la coordination scientifique du programme Archives audiovisuelles de l’art contemporain en France et des partenariats de l’INHA avec l’Institut français, la Terra Foundation for American Art, le RIFHA et le Musée d’art moderne de Paris (autour de Pierre Gaudibert).
Ouvrages :
– (dir.), La Biennale internationale des jeunes artistes. Paris (1959-1985), Paris, éditions de l’INHA/Dijon, les Presses du réel, 2023.
– Usages et utopies. L’exposition dans l’avant-garde russe prérévolutionnaire (1900-1916), Dijon, les Presses du réel, 2015.
– (dir.), « Exposer/Displaying », numéro spécial de la revue Intermédialités. Histoire et théorie des arts, lettres et techniques, no 15/printemps 2010.
Articles (sélection) :
– « Reconstruire (ou pas) : l’architecture comme artifice de voyage dans le temps », dans Marion Colas-Blaise et Gian Maria Tore (dir.), « Re- » Répétition et reproduction dans les arts et les médias, Paris, Mimésis, 2021, p. 439-460.
– « Exposer l’avant-garde russe : cadres, écarts, regards », Cahiers du Musée national d’art moderne,hors série 2019 « Paris-Moscou » 40 ans après, p. 66-75.
– « The Exhibition as Parergon of Artworks: Russian Avant-Garde Experiments », traduit par Susan Emanuel, dans Theater, Garden, Bestiary: A Materialist History of Exhibition, Vincent Normand et Tristan Garcia (dir.), New York/Berlin, Sternberg Press, 2019, p. 164-172.
– « Ouverture pour cause d’inventaire. Figures et significations de l’exhaustivité en exposition », RACAR, no. spécial « Commissariat engagé/Critical curating », Marie Fraser et Alice Ming Wai Jim (dir.), vol. 43, no. 2, 2018, p. 13-26
– « ‘Un instrument moderne de possibilités’ : sur quelques usages de l’espace d’exposition », dans Véronique Souben (dir.), Frac Franche-Comté. Catalogue raisonné 1984-2009. Traité, essais et méthodes d’analyses, Besançon, Frac Franche-Comté, 2017, p. 73-80.
– « Changer les pratiques d’exposition pour transformer la notion d’art ? Le contexte russe postrévolutionnaire (1918-1921) », dans Bernadette Dufrêne, Jérôme Glicenstein (dir.), Histoire(s) d’exposition(s), Paris, Hermann, 2016, p. 55-65.
– « Après-coup : les histoires différées d’une photographie de 1915 dans l’art des années 1980 », dans Catherine Perret et Jean-Philippe Antoine (dir.), no spécial de la revue Le Genre humain : « Les artistes font des histoires », Paris, Seuil, 2015, p. 145-165.
– « L’art et le paysan : fantasmes, débats, pratiques en Russie/URSS », dans Neil McWilliam, Catherine Méneux, Julie Ramos (dir.), L’art social en France. De la Révolution à la Grande Guerre, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. 397-412.
– « L’expérience et son double. Notes sur la reconstruction d’expositions et la photographie », Intermédialités : histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques, no 15, printemps 2010, p. 53-71.