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Après un cursus complet à l’École du Louvre, Justine Gain réalise un doctorat à l’École pratique des hautes études, en co-encadrement avec l’École du Louvre, sous la direction de M. Jean-Michel Leniaud, directeur d’études émérite, et de Lionel Arsac, conservateur du patrimoine à Versailles. Sa thèse La fabrique de l’éclectisme ornemental au xixe siècle, l’œuvre de Jean-Baptiste Plantar (1790-1879) explore la carrière du sculpteur au croisement entre architecture et arts décoratifs.
Après plusieurs expériences dans les musées de la région parisienne, au Louvre, à Orsay ou au château de Versailles, elle est accueillie au Clark Art Institute où elle enrichit le French Sculpture Census, ainsi qu’à la Frick Collection. De 2019 à 2023, elle intègre l’Institut national d’histoire de l’art en tant que chargée d’études et de recherche et contribue à plusieurs projets tels que Les envois de Rome 1804-1914, l’édition numérique des papiers Barye, ainsi que le programme de recherche Richelieu. Histoire du quartier. Elle a également enseigné à l’École du Louvre, à l’université des Antilles, ainsi qu’au Paris College of Art.
Depuis septembre 2024, Justine Gain est Slifka Foundation Interdisciplinary Senior Fellow au département European Sculpture and Decorative Arts du Metropolitan Museum of Art, à New York, où elle est notamment en charge d’une étude complète des œuvres d’Antoine-Louis Barye (1795-1875).
– “Valuing Ornament: Jean-Baptiste Plantar (1790-1879) – In-between Art, Craft and Industry”, The Sculpture Journal, 32. 4, Liverpool University Press, December 2023
– “Plasters for Versailles, the decorations of Jean-Baptiste Plantar for the Historical Galleries (1833-1848)”, Ge-Conservación, no23-1, p. 110-119.
– « 150 ans plus tard, 150 mètres plus loin, la chapelle Saint-Ferdinand de Neuilly, un patrimoine déplacé », Livraisons de l’histoire de l’architecture, 40, décembre 2020, p. 99-111