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Valentina Hristova a été chargée d’études et de recherche au sein du Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises, XIIIe-XIXe siècles (axe Histoire du goût), de 2010 à 2014. Elle est l’auteure d’une thèse, soutenue à l’Université de Grenoble et publiée sous le titre Le Sacrifice du Christ. Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme (Rome, 2021). Pensionnaire de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis au titre de l’année 2019-2020, V. Hristova a récemment collaboré, en tant que chercheuse post-doc, au projet AORUM (Analyse de l’OR et de ses Usages comme Matériau pictural, XVIe-XVIIe siècles), financé par l’ANR et la Fondation des Sciences du Patrimoine. Elle a également enseigné à l’École du Louvre et dans les universités de Grenoble, de Nantes et de Nanterre. Ses travaux, qui tiennent compte de la matérialité et de la médialité des œuvres d’art, explorent les rapports entre art et pouvoir pendant la première modernité. Valentina Hristova reçoit par l’Académie française au titre de ses Grands Prix de l’année 2023, le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises, récompensé par une médaille de vermeil.
– Le sacrifice du Christ. Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme, Rome, Officina Libraria, 2021, 320 p.
– « La première œuvre collective de l’Académie de France à Rome : un apparat éphémère pour la guérison de Louis XIV », Zeistschrift für Kunstgeschichte, 2022 (sous presse).
– « La mort du Christ : un laboratoire d’expérimentations artistiques dans l’Italie de la Renaissance », dans Th. Verdier (éd.), Présence et imaginaire de la mort à la Renaissance, actes du colloque international (Bournazel, Château de Bournazel, 27 septembre 2019), Montpellier, co-édition Presses Universitaires de la Méditerranée/impr. Laffitte, 2021, p. 145-169.
– « Michelangelo e l’antico : osservazioni sulla Crocifissione di san Pietro nella Cappella Paolina », Rivista d’Arte. Periodico Internazionale di Storia dell’Arte Medievale e Moderna, Leo S. Olschki Editore, serie quinta, vol. IX, 2019 (2020), p. 55-75.
– « Le Christ mort, un étendard ? Nouvelles considérations sur la peinture romaine au temps des réformes (v. 1500- v. 1560) », ArtItalies, n° 25, 2019, p. 22-32.
– « Entre art, dévotion et réforme catholique : la Lamentation de Rosso Fiorentino à Borgo Sansepolcro », Revista de História da Arte e da Cultura, n°1, 2016 (2020), p. 5-19.
– « L’oeil à l’épreuve des documents. La difficile redécouverte de la Mise au tombeau de Londres et ses spéculations méthodologiques », dans P. Griener et P. Michel (éd.), Connoisseurship. L’oeil, la raison, l’instrument, actes du colloque international (Paris, École du Louvre, 20-22 octobre 2012), Paris, éd. de l’École du Louvre, 2014, p. 31-38.
– « Pour une lecture intelligible d’Anachronic Renaissance : contenu et critiques », Studiolo. Revue d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome, n° 9, 2012, p. 310-317.
– « « Faux vrais « . Vrais tableaux, fausses signatures », dans E. Moench (dir.), Primitifs italiens : le vrai, le faux, la fortune critique, cat. expo. (Ajaccio, Palais Fesch, 29 juin-1eroctobre 2012), Milan, Silvana Editoriale, 2012, p. 119-127.