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Léa Checri a été chargée d’études et de recherche de 2020 à 2024 au sein du programme Icônes : la fabrique matérielle du visuel sous la direction de Sigrid Mirabaud.
Elle est également doctorante depuis 2020 à l’ED-540 Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales, sous la co-direction des Professeurs Nadeije Laneyrie-Dagen (ENS) et Michele Bacci (Université de Fribourg).
Sa thèse, intitulée Archétypes byzantins revisités par la peinture de la Première Renaissance en Italie centrale (XIIIe – XVe siècles) : émergence de nouvelles formes de pensée, de spiritualité et de pouvoir ? porte sur les transferts artistiques entre Byzance et l’Italie centrale à la fin de l’époque médiévale. Elle s’intéresse aux différentes formes de « byzantinismes » qui ont imprégné l’Italie de la Première Renaissance du XIIIe au XVe siècle. Elle s’interroge en particulier sur la manière dont les modèles byzantins et leurs signifiants ont été perçus et transformés selon les régions et les époques, sur la valeur que les commanditaires leur attribuaient, ou encore sur la caractérisation appropriée d’échanges que l’on qualifierait aujourd’hui de « culturels ».
Ces recherches font suite à un double Master en Histoire et Histoire de l’Art qu’elle a mené à l’université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne.