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Aline Pighin est chercheure au CESSMA (université Paris Diderot). Elle a été chargée d’études et de recherche à l’INHA (2014-2017) pour le domaine Histoire de l’art mondialisée, où elle a collaboré aux expositions Made in Algeria et Sismographie des luttes ainsi qu’à leurs programmations, puis assistante de recherche pour l’Archive des festivals panafricains : Panafest Archive (CNRS) en 2018.
Elle achève une thèse en histoire et en histoire de l’art, intitulée Modernités plastiques congolaises, 1940-1970. Fabrique d’une esthétique, circulations artistiques, frictions discursives, qui porte sur la formation artistique et les scènes plastiques des années 1940-1970 à Brazzaville, Kinshasa et Lubumbashi. L’interrogation des catégories esthétiques et des frictions dans la mise en récit des arts sont au cœur de ses travaux. Le souci de la réactivation de la parole des artistes dans ces récits l’a amenée à travailler avec plusieurs générations d’entre eux et à déborder la chronologie — peintres et sculpteurs, modernes, vidéastes et performeurs, contemporains.
Ses recherches ont reçu le soutien du musée du quai Branly (2018-2019), de l’Institut français d’Afrique du Sud-IFAS Research, de l’Agence universitaire de la Francophonie et du CIERA.
Depuis 2016, elle enseigne l’histoire du continent africain à Sciences Po Paris.
« Politiques de l’authenticité, utopies maquettiques. Bodys Isek Kingelez : origines » , Histoire Urbaine (à paraître, 2021).
« Poto-Poto, 1946-1960s. Frictions narratives, assignations esthétiques », Gradhiva. Revue d’anthropologie et d’histoire des arts (à paraître, 2021).
« Putting the Global Art Narratives in Order: Chéri Samba’s Problème d’eau », post. Notes on Modern & Contemporary Art Around the Globe, Museum of Modern Art, New York, 2019 ; en ligne sur post.at.moma.org
« Wenze ya performance— Corps politiques, corps commun(s) /Wenze ya Performance – Body Politics, Body Commons », in Malaquais Dominique (dir.), Kinshasa Chroniques. Kinshasa Chronicles, Montreuil, Sète, Éditions de l’œil, Musée international des arts modestes, 2019.
« L’ art congolais n’existe pas », conversation avec Job Ikama, Something We Africans Got#8, 2019.