Informations sur l’INHA, ses actualités, les domaines et programmes de recherche, l’offre de services et les publications de l’INHA.
Les premiers fonds d’archives entrés dans les collections de la bibliothèque d’art et d’archéologie correspondent aux papiers laissés par les critiques, les historiens de l’art, les archéologues et les érudits consultés par Jacques Doucet au moment de la constitution de la bibliothèque. Un deuxième ensemble provient de professeurs de l’Institut d’art et d’archéologie, ainsi que de conservateurs et de critiques. Un troisième est composé de fonds d’historiens de l’art, dont certains ont participé à la création de l’INHA. Des fonds d’artistes (architectes, peintres, graveurs, sculpteurs), d’archéologues et de galeries sont venus s’ajouter au fil du temps.
L’INHA conserve aujourd’hui près de 200 fonds d’archives ou assimilés. Actuellement, les plus nombreux proviennent d’historiens de l’art : ils comprennent fiches, documentation iconographique, notes pour des cours et des conférences, manuscrits, tirés à part, correspondance, etc. Les fonds issus du marché de l’art tendent à croître : ils présentent une grande diversité de producteurs (galeries, marchands, commissaires-priseurs) et de types de documents (fichiers, documentation iconographique, correspondances, dossiers de vente, catalogues de vente, etc.). Nombreux également, les fonds d’archéologues concernent principalement la fin du XIXe et le XXe siècle, et comportent de la documentation visuelle (relevés, photographies de site et d’objets, dessins, estampages), des notes, de la correspondance, des dossiers de publications.
Ces fonds sont communicables dans le respect de la législation relative aux archives privées et au droit d’auteur, et des dispositions prévues par leurs donateurs respectifs. Les fonds d’archives et leurs conditions de consultation sont signalés dans Calames.
Les Archives de la critique d’art conservent de nombreux fonds d’archives, photographies, documents audiovisuels et archives orales. Les fonds des adhérents de l’association internationale des critiques d’art (AICA) ont été privilégiés jusqu’à présent, mais le périmètre de collecte peut être plus large. Des producteurs dont l’activité principale ne relève pas à proprement parler de la critique d’art, mais dont la démarche s’appuie sur une approche similaire peuvent entrer dans le périmètre d’acquisition : documentaristes, historiens d’art pratiquant la critique, commissaires d’exposition, artistes. L’activité d’exposition est aussi prise en compte, comme émanation de la critique d’art (centres d’art, biennales, galeries, associations et organismes soutenant la diffusion des arts).