Auteur(s) de la notice :

HALLEREAU Isabelle

Profession ou activité principale

Ecclésiastique

Autres activités
Archéologue, architecte, professeur

Sujets d’étude
Art breton ; architecture religieuse ; archéologie préhistorique et gallo-romaine ; langue bretonne ; histoire locale

Carrière
1857-1863 : scolarité au petit séminaire de Pont-Croix
1864 : études au grand séminaire de Quimper
1868 : diacre ; maître d’études au petit séminaire de Pont-Croix
1870 : ordonné prêtre
1873-1886 : titulaire de la chaire d’archéologie et de dessin au petit séminaire de Pont-Croix
1879 : réalise le presbytère de Poullan
1880 : membre de la Société française d’archéologie
1886-1923 : aumônier de l’hôpital de Quimper
1893 : réalise le clocher de l’église Saint-Méen à Ploéven
1897 : correspondant de la Commission des monuments historiques pour les objets mobiliers dans le département du Finistère ; réalise la chapelle du Lykès à Quimper
1900 –1904 : professeur d’archéologie au grand séminaire de Quimper
1900 : membre de la Commission diocésaine d’histoire et d’archéologie
1904 : réalise la chapelle Saint-Vincent du petit séminaire de Pont-Croix
1905 : chanoine titulaire du chapitre de la cathédrale
1909 : réalise l’église Notre-Dame, paroisse de Kerbonne à Brest
1912-1922 : président de la Société archéologique du Finistère
1920 : correspondant de la Commission des monuments historiques, section des monuments de la préhistoire

Officier d’Académie (1902) ; rosette de l’Instruction publique (1921)

Étude critique

« Désormais, […] il sera impossible d’entreprendre l’étude des témoins de l’architecture religieuse dans le Finistère sans se heurter aux travaux de M. le chanoine Abgrall […] », écrit l’abbé Pondaven en 1920. Ces quelques mots résument l’importance du personnage dans l’histoire de l’archéologie en Bretagne. C’est en étudiant les multiples facettes de cette personnalité, à travers ses travaux et ses archives, qu’il est possible d’appréhender pleinement le legs culturel dont lui sont redevables les historiens de l’art et archéologues actuels.

Membre de plusieurs sociétés savantes et de nombreuses commissions, professeur, architecte, photographe et explorateur, l’abbé Jean-Marie Abgrall est une figure emblématique de l’érudition au XIXe siècle. Il nourrit une véritable passion pour les études archéologiques, qui occupent tous ses temps de loisirs, voire qui ne sont pas sans déterminer ses choix sacerdotaux. Issu d’un milieu modeste, Abgrall est un autodidacte qui se forme d’abord à l’archéologie par la pratique du dessin. Puis, c’est dans les livres qu’il puise ses connaissances, notamment le Dictionnaire de l’architecture de Viollet-le-Duc, dont on retrouve l’influence dans les cahiers de notes archéologiques de ses jeunes années. Il parfait son érudition auprès de l’abbé Brune, à Rennes, figure éminente de l’archéologie bretonne du début du XIXe siècle. Fort de ces talents de dessinateur et de ces connaissances en histoire de l’architecture, il obtient le poste de professeur de dessin et d’archéologie au petit séminaire de Pont-Croix en 1873.

Commence alors officiellement sa carrière d’archéologue. Il est en effet, tour à tour, correspondant de la Commission des monuments historiques (1897), professeur d’archéologie au grand séminaire de Quimper (1900), membre de la Commission diocésaine d’histoire et d’archéologie (1900), président de la Société archéologique du Finistère (1912). Au-delà de ces titres ou fonctions officielles, ce sont les fouilles de terrain, ses voyages archéologiques et le soin qu’il met à faire connaître le résultat de ses travaux, à travers ses écrits, qui le font devenir bientôt une référence en matière d’études archéologiques régionales. Travailleur acharné, l’abbé Abgrall publie plus de cent soixante-dix titres, dont la majorité paraît dans le Bulletin de la Société archéologique du Finistère. Cela n’est pas surprenant vu l’ancrage régional des études du chanoine et le rôle qu’il tient au sein de la société. Le Bulletin diocésain d’histoire et d’archéologie tient aussi une place à part dans sa bibliographie. En effet, c’est dans cet organe de presse que vont paraître les notices des paroisses du diocèse de Quimper qui, rassemblées, représentent une somme de travail et d’informations considérable. C’est dans ce même périodique que sont édités, entre 1901 et 1904, d’abord sous forme d’articles, les textes qui forment le manuel d’archéologie d’Abgrall, Architecture bretonne, ouvrage de référence de l’ecclésiastique.

Abgrall est un « touche à tout ». Il est l’auteur de notes et de notices sur les sujets les plus variés : descriptions d’églises et de chapelles, de fresques, de retables, de détails iconographiques, comptes rendus de fouilles, exploration de voies romaines ou de mottes féodales, corpus d’inscriptions, statistique monumentale, récits de traditions et de croyances populaires, etc. Cela dit, son œuvre est surtout « consacrée à l’archéologie pure, c’est-à-dire à l’étude directe des monuments du passé, indépendamment de l’histoire », ce qui fait de lui un exemple de l’engouement du clergé pour l’archéologie et l’histoire de l’art monumental. La voie archéologique qu’il privilégie est précisément celle de l’histoire de l’art religieux : il décrit, compare, analyse et admire les édifices cultuels du passé, des études que ses occupations religieuses ne font que stimuler et légitimer. Sa lecture de l’architecture et ses analyses archéologiques se font à travers sa foi et au service de cette dernière. Dans la leçon inaugurale de son cours d’archéologie au grand séminaire de Quimper, il explique à ses élèves : « D’après les définitions de l’archéologie, il s’agira en effet d’étudier les choses anciennes ayant trait à l’art religieux, au culte chrétien. […] Pour vous faire envisager la question à un point de vue élevé, qui est le vrai, le bon Dieu lui-même, la science et la sagesse par essence [se sont] faites quelque peu architecte et archéologue. […] Il n’est pas bon d’abandonner complètement à des laïques, à des profanes, parfois à des incrédules et des impies, le soin et la connaissance de ce qui touche de plus près à la gloire de Dieu et à son service. Nos devanciers nous ont donné l’exemple : ces admirables abbayes qui ont été construites dans le cours du Moyen Âge, dans les grands siècles de foi, à qui les doit-on, sinon à la science et à l’industrie des moines ? Les grandes cathédrales du XIIe siècle n’ont-elle pas eu pour architectes les évêques qui dirigeaient eux-même les travaux ? Et si au XIIe siècle l’école laïque commence à prédominer, si la plupart des architectes sont désormais des séculiers, n’ont-ils pas été formés dans les monastères et n’est-ce pas sous la direction des évêques qu’ils construisent leurs magnifiques chefs-d’œuvre ? »

Pourtant, il ne se désintéresse pas de l’archéologie profane et apporte son aide aux préhistoriens et aux romanistes. La carrière de fouilleur d’Abgrall est fructueuse. Il s’adonne avec avidité à l’exploration de nombreux tumuli et ruines gallo-romaines. Il explore, par exemple, « l’allée à pierres arc-boutées », c’est-à-dire l’allée couverte, de Lesconil, dite la « maison des Korrigans », en Poullan, en juillet 1881. Il lui arrive de s’éloigner de Pont-Croix et de partir dans le nord du Finistère, au cours de ses vacances. Il fouille alors à Plouguerneau, Lannilis, Plounévez-Lochrist, Porspoder. Sur ces explorations, les carnets de voyage, conservés dans le fonds Abgrall de la bibliothèque municipale de Quimper, sont riches. Son ardeur est telle qu’il est vite surnommé par les gens du pays beleg an toullou, « le prêtre des trous ». De ces explorations, il ramène de nombreux objets, bijoux, haches, tuiles, silex… qu’il dépose ensuite au musée archéologique.

L’étude des travaux du chanoine souligne également le caractère profondément breton de ses recherches. Plus particulièrement encore, Abgrall s’intéresse surtout aux monuments de son Finistère natal. L’abbé aime profondément sa patrie, qu’il glorifie dès que l’occasion lui en est donnée : « Oh ! oui, Dieu le créateur a été libéral et plein de largesse pour notre Armorique ; il a voulu en faire la contrée la plus belle du monde… » D’ailleurs, son cours d’archéologie au grand séminaire, comme le montre le manuel qui en est tiré, n’est illustré que d’exemples armoricains et ce qu’il appelle « architecture bretonne » est finalement l’architecture de la Basse-Bretagne ou du Finistère. Il se justifie en ces mots : « Cette étude ne s’étend pas aux monuments de toute la province de Bretagne, elle doit se limiter à ceux de la partie extrême et la plus occidentale du pays, au seul diocèse de Quimper […]. C’est là, du reste, que le mouvement architectural et artistique s’est manifesté le plus complètement et a été comme le reflet le plus parfait de tout ce qui s’est produit dans le reste de la région. »

Alors que bon nombre de ses pairs, prêtres-archéologues comme lui, auteurs de manuel d’archéologie, ne font qu’imiter, sinon plagier, les œuvres d’Arcisse de Caumont dans leur contenu comme dans leur forme, Abgrall se fait plus original dans la rédaction de son ouvrage. Au lieu de suivre un schéma chronologique, il élabore son manuel à partir de diverses thématiques, qui correspondent aux différentes parties d’un édifice religieux. Ainsi, un chapitre est consacré aux porches, un autre aux autels et retables ou encore un aux chaires à prêcher… Chaque élément décrit l’est à partir d’exemples quimpérois (comprenons ici du diocèse de Quimper). La méthode est toujours la même : le chanoine montre, pour chaque élément, les exemples les plus représentatifs, avec souvent une verve laudative non dissimulée envers tous ces ouvrages d’art. Il en fait ensuite la description détaillée. La publication de l’ouvrage est remarquée en Bretagne : « En offrant à ses confrères ce résultat de longues années d’investigations, de recherches, de conclusions mûries par une expérience incontestée pour tous, M. Abgrall présente une œuvre qui est sienne, bien à lui par la conception et l’exécution, la meilleure partie de sa vie d’architecte et d’archéologue […]. La Société archéologique du Finistère tient à adresser ses unanimes félicitations à M. le chanoine Abgrall pour cette publication d’un intérêt capital. »

La valeur du manuel est certes incontestable, mais tout de même, sa lecture est rendue parfois laborieuse en raison de cette méthode répétitive qui, multipliant les exemples, entraîne confusion et incompréhension. La méthode utilisée par le chanoine empêche une connaissance d’ensemble, par période et par style, des monuments bretons. Et certaines critiques se font plus acerbes. Édouard Jordan, professeur d’histoire du Moyen Âge à la faculté des lettres de Rennes et professeur d’histoire de l’art à l’École des beaux-arts de Rennes depuis 1902, lui reproche ainsi : « L’ouvrage donne plus et moins que ne promet le titre. Si M. Abgrall a laissé de côté l’architecture civile et militaire, en revanche il s’occupe non seulement des édifices, mais des sculptures et du mobilier religieux. Il n’étudie pas l’un après l’autre chacun des grands édifices religieux bretons, pour le décrire dans son ensemble et dans ses détails ; mais, après un premier chapitre « Les églises et chapelles classées d’après leur ordre chronologique et leur style », il prend successivement les diverses parties des édifices ou les diverses catégories de meubles, et dresse un catalogue descriptif des exemples intéressants qui en subsistent. On a ainsi une série de chapitres sur les clochers, par exemple, les roses et rosaces, les ossuaires, les cloîtres, les bas-reliefs, et ainsi de suite. Ce plan a un défaut, auquel remédierait d’ailleurs en partie un index des monuments cités, amélioration que nous nous permettons de recommander à M. Abgrall pour une prochaine édition. Les renseignements apportés sur un même édifice se trouvent ainsi très dispersés. Cela rend le volume peu propre à servir de vademecum pour une excursion archéologique en Basse-Bretagne. En revanche, il sera extrêmement précieux comme répertoire, comme dictionnaire […] »

Les mérites de vulgarisateur de l’abbé Abgrall ne sont pourtant pas à remettre en cause. En plus des cours qu’il professe aux séminaristes, il multiplie conférences et excursions archéologiques à destinations de publics variés, utilisant la photographie, grâce à une lanterne magique et aux plaques de verre, comme médium privilégié de diffusion du savoir. En effet, il semble que son dessein ultime ne soit pas l’érudition pour l’érudition. Il s’agit bien, pour lui, de faire connaître et apprécier les vestiges pour mieux les préserver et les sauvegarder. Abgrall se veut un « patrimonialiste ». Il profite de la tribune que lui offre la Société archéologique du Finistère pour défendre les monuments qui lui sont chers. Le Bulletin rapporte ces prises de position : « M. le Président expose que sur le vœu motivé et exprimé par la Société archéologique du Finistère, en deux occasions, il a appelé, sur l’état de ruine de l’église de Lambour, l’attention du ministère des Beaux-Arts et de l’administration des Monuments historiques. […] M. le chanoine Abgrall demande qu’au moins on fasse fermer les portes de cet édifice, de façon que les enfants et les animaux n’y puissent venir vaguer. D’autre part, il rappelle que ces jours passés, accompagnant les membres du congrès de l’Association provinciale des architectes, il constata l’impression pénible qu’ils éprouvèrent en entendant dire que cet édifice aux détails gracieux et remarquables sous certains rapports était condamné à la ruine. » Abgrall rappelle aussi que les cours qu’il prodigue doivent faire des futurs prêtres les meilleurs promoteurs des édifices qu’ils auront à entretenir : « Je puis donc dire que, chaque année, une moyenne de vingt-cinq à trente jeunes gens sortent de chez nous, non pas avec une connaissance approfondie de la science archéologique, mais avec des notions suffisantes pour apprécier un monument, en fixer approximativement la date, en empêcher la destruction, en faire connaître l’importance et la valeur […] »

Une autre facette de la personnalité de l’abbé Abgrall mérite enfin d’être évoquée. Il s’agit de son activité d’architecte. Abgrall ne fait pas figure d’exception dans ce XIXe siècle de la reconstruction religieuse. Beaucoup d’autres prêtres s’adonnent à la même activité. Ils mettent en œuvre, en effet, les principes qu’ils étudient sur les monuments anciens. Ils construisent alors des églises et des chapelles, essentiellement, dans les styles néo-gothique, néo-roman ou néo-byzantin. L’abbé Abgrall débute sa carrière d’architecte dans les années 1870. Il commence par créer du mobilier de sacristie, des chaires, des confessionnaux ou des autels. Puis, il évolue vers la création de véritables bâtiments, des presbytères aux églises. Si, comme pour ses études d’archéologie, l’abbé Abgrall concentre son œuvre dans le Finistère, il travaille également dans le Morbihan. Par ailleurs, sans grande originalité, il porte ses préférences vers les formes de l’architecture médiévale. Pour quelques commentateurs, son œuvre-type est l’église de Plomelin près de Quimper, construite dans un style roman et qui évoque ces mots à quelque architecte, « une vraie petite basilique ». Cependant, son chef-d’œuvre, comme il aime à l’avouer, est la chapelle du séminaire de Pont-Croix. Lors des noces d’or sacerdotales de l’abbé Abgrall, en 1920, l’évêque remercie ce « logeur du bon Dieu » d’avoir « multiplié les églises, les chapelles, les clochers, les calvaires, d’en avoir fait des monuments vraiment chrétiens […], où le granit a été constamment à l’honneur, où le mobilier est en harmonie avec l’édifice… » Dans quelques phrases tirées du Livre d’or des églises de Bretagne, l’abbé Abgrall résume ce que furent toutes ses années de vie archéologique. L’ecclésiastique y évoque avec lyrisme ses objectifs, y reconnaît ses échecs mais témoigne surtout de sa passion pour les églises et le patrimoine religieux d’Armorique : « Ô mes chères et vieilles églises bretonnes, je ne vous ai décrites qu’imparfaitement, je n’ai pu vous détailler que d’une manière incomplète, mais j’ai parlé de vous avec amour et vénération. J’ai voulu faire connaître ce qu’a produit autrefois, dans le domaine de l’art, ce peuple que quelques-uns prétendent barbare et ignorant. […] Ô mes vieilles et chères églises, vivez longtemps encore dans votre fruste beauté en vos splendeurs savantes. Que les générations futures sentent toujours en vous l’âme des ancêtres et la foi des aïeux. […] »

Isabelle Hallereau, professeur des écoles

Principales publications

Ouvrages

Articles

  • « Mouvement des études archéologiques dans le Finistère ». Congrès archéologique de France, Vannes, 1881, XLVIIIe session, p. 57-61.
  • « Église de Pont-Croix, Finistère : principaux caractères par lesquels elle diffère des autres monuments romans du pays ». Congrès archéologique de France, Vannes, 1881, XLVIIIe session, p. 164-169.
  • « Les Stations paléolithiques en Basse-Bretagne ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1883, t. X, p. 300-303.
  • « L’Église de Guimiliau ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1883, t. X, p. 145-161.
  • « Peintures de la chapelle Saint-Michel à Douarnenez (Finistère) ». Bulletin monumental, 1883, p. 563-568.
  • « Exploration d’une chambre souterraine à Pont-Croix ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1884, t. XI, p. 44-49.
  • « Les Sépultures de l’allée couverte du Mougan-Bihan en Commana ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1884, t. XI, p. 298-299.
  • « Peintures dans l’église de Ploéven ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1886, t. XIII, p. 96-98.
  • « Les Découvertes de Quimper ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1889, t. XVI, p. LIV-LVI.
  • « Villa et Bains du Pérennou, en Plomelin ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1890, t. XVII, p. 258-260.
  • « Les Pierres à empreintes – les pierres à bassins ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1890, t. XVII, p. 62-72.
  • « Chapelle de Sainte-Marie du Ménez Hom en Plomodiern ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1891, t. XVIII, p. 286-292.
  • « Landivisiau, porche, clocher, chapelle et fontaine ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1891, t. XVIII, p. 259-268.
  • « Voie romaine conduisant de Quimper à l’oppidum de Tronoën, en Saint-Jean Trolimon ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1891, t. XVIII, p. 223-227.
  • « Pleyben : église, calvaire, ossuaire, chapelle Notre-Dame de Lannélec ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1892, t. XIX, p. 55-71.
  • « De quelques particularités dans les églises bretonnes ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1892, t. XIX, p. 103-118.
  • « Statistique monumentale ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1892, t. XIX, p. 169-178.
  • « Chapelles et Calvaires de Saint-Vénec et de Notre-Dame de Quilinen ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1893, t. XX, p. 119-128.
  • « Le Retable de Kerdévot (paroisse d’Ergué-Gabéric) ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1894, t. XXI, p. 94-101.
  • « Les Peintures de la chapelle Saint-Michel à Douarnenez ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1894, t. XXI, p. 341-344.
  • « Quatre vieilles cloches et deux pierres sonnantes ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1895, t. XXII, p. 17-32.
  • « Découverte de vases romains au Champ de Manœuvre ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1896, t. XXIII, p. 110-111.
  • « Inscriptions gravées et sculptées sur les églises et monuments du Finistère ». Congrès archéologique de France, 1896, LXIIIe session, Morlaix et Brest, p. 113-159.
  • « Les Grandes Époques de l’architecture religieuse en Basse-Bretagne ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897, t. XXIV, p. 369-381.
  • « Le Mobilier artistique des églises bretonnes ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1898, t. XXV, p. 3-13 et 60-74.
  • « Sarcophages anciens ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1899, t. XXVI, p. 3-14.
  • « Culte et Iconographie de Saint-Yves ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1900, t. XXVII, p. 197-209.
  • « Le Vieux Morlaix ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1901, t. XXVIII, p. 264-280.
  • « Les Croix et Calvaires du Finistère », Bulletin monumental, 1902.
  • « Le Calvaire de Plougastel-Daoulas ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1904, t. XXXI, p. 182-190.
  • « Les Peintures de la chapelle de la Madeleine à Pont-l’Abbé ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1905, t. XXXII, p. 201-205.
  • « Vestiges du vieux château de Kergunus en Trégunc ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1906, t. XXXIII, p. 181-187.
  • « Restes de l’établissement gallo-romain de Kerilien en Plounéventer ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1907, t. XXXIV, p. 315-323.
  • « Chapelle de Notre-Dame du Crann en Spézet ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1909, t. XXXVI, p. 244-254.
  • « Les Peintures de la voûte du chœur dans l’église de Pouldavid, près Douarnenez ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1910, t. XXXVII, p. 206-213.
  • « Les Saints bretons et les animaux : étude hagiologique et iconographique ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1911, t. XXXVIII, p. 318-333.
  • « Les Saints bretons et les animaux ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1912, t. XXXIX, p. 51-59 et 267-282.
  • « Vestiges gallo-romains de Lansaludou en Guilers-Plogastel ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1912, t. XXXIX, p. 161-164.
  • « Abri et Sépulture sous roche à Keramengham en Lanriec ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1914, t. XLI, p. 3-6.
  • « Excursion archéologique du 10 mai 1914 ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1914, t. XLI, p. 211-237.
  • « La Cathédrale de Reims ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1914, t. XLI, p. 242-244.
  • « Les Ossuaires bretons », Congrès archéologique de France, 1914, LXXXIe session, Brest-Vannes, p. 529-541.
  • « Inscriptions gravées et sculptées sur les églises et monuments du Finistère ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1915, t. XLII, p. 189-216.
  • « Quelques bornes routières du temps du duc d’Aiguillon ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1916, t. XLIII, p. 290-304.
  • « Excursion archéologique aux ruines romaines du Pérennou ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1916, t. XLIII, p. 305-319.
  • « Glanes archéologiques (Plouédern, Plounéventer, Lanhouarneau, Plouescat, Landerneau) ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1917, t. XLIV, p. 65-96.
  • « Établissement gallo-romain de Gorré Ploué en Plouescat ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1919, t. XLVI, p. 32-48.
  • « Excursion à Quimperlé ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1919, t. XLVI, p. 133-149.
  • « La Société archéologique du Finistère et la préhistoire, étude rétrospective ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1923, t. L, p. 161-176.

Bibliographie critique sélective

  • « Le Chanoine Jean-Marie Abgrall ». Bulletin de l’association bretonne, 1926, t. XXXVIII, p. XVI-XXI.
  • Perennes Henri. – « Monsieur Jean-Marie Abgrall, doyen du chapitre de la cathédrale de Quimper (1846-1926) ». Bulletin diocésain d’histoire et d’archéologie, juillet-août 1926, n°4, p. 193-227.
  • Waquet Henri. – « Nécrologie, le chanoine J.-M. Abgrall ». Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1926, t. LIII, p. XXXVII-XL.
  • Daniel R. – « La Société archéologique du Finistère, un siècle d’activités ». Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1972/2, t. XCIX, p. 431-498.
  • Le Guennec Louis. – « Le Chanoine Abgrall (1846-1926) ». In Le Finistère monumental, histoire de Quimper Corentin et son canton, t. III. Quimper : Les Amis de Le Guennec, 1984, p. 146-150.
  • Hallereau Isabelle. – « Clergé, archéologie et patrimoine au XIXe siècle, l’exemple de l’abbé Jean-Marie Abgrall (1846-1926) et du diocèse de Quimper ». Mémoire de DEA d’histoire de l’art sous la direction de Dominique Poulot. Paris : université Panthéon-Sorbonne, 2004.

Sources identifiées

Quimper, archives de l’Évêché

  • 72Z : dossier Jean-Marie Abgrall, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, entre 1873 et 1922

Quimper, Archives départementales du Finistère

  • 2J14 : 9 albums photographiques du Chanoine Abgrall (591 photographies).
  • 34J80 : correspondance de Louis Le Guennec
  • 100J1280 à 1310 : correspondance de Paul du Chatellier

Quimper, Bibliothèque municipale

Fonds Jean-Marie Abgrall : le fonds Abgrall est non classé, les archives ne sont pas cotées. Un pré-inventaire a été réalisé, proposant un état des lieux des documents répertoriés dans les cartons. Il fait état notamment :

  • de la correspondance de l’abbé Abgrall (754 pièces), datée entre 1879 et 1924
  • de carnets de notes, datés entre 1868 et 1903 et d’albums de dessin, datés entre 1872 et 1900 (41 pièces)
  • de manuscrits d’articles et d’ouvrages écrits par l’abbé Abgrall
  • de relevés archéologiques et de planches et projets d’architecture
  • de plaques de verre et de tirages photographiques