ADELINE, Jules

Auteur(s) de la notice : DUMAS Véronique

Profession ou activité principale

Graveur, aquafortiste, dessinateur, illustrateur, architecte, archiviste

Autres activités
Auteur, écrivain d’art

Sujets d’étude
Archéologie, art et architecture du vieux Rouen, illustration, gravure, techniques d’art, photographie, monographies d’artistes (Brévière, Hippolyte Bellangé), réimpressions d’ouvrages bibliophiliques, promenades et excursions en Normandie, guides touristiques

Carrière
1853-1863 : études au lycée Corneille à Rouen ; bachelier ès sciences ; fournit des croquis au journal Le Rouennais ; copie Les Ordres d’après Vitruve à la demande d’un architecte
1864-1870 : premiers dessins d’architecture envoyés à des expositions ; rédige un mémoire pour le concours de la Société d’émulation : La Photographie par rapport aux arts du dessin
1866 : nommé membre de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen
1867-1873 : secrétaire-archiviste puis archiviste de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen
1869-1870 : chroniqueur artistique au journal Le Rouennais ; écrit aussi dans d’autres quotidiens (Journal de Rouen, Nouvelliste de Rouen, Le Progrès de Rouen)
1871 : enseignement chez le dessinateur et graveur Henry Somm
1872 : illustre ses écrits sur les monuments et quartiers pittoresques de Rouen
1873-1886 : expose au Salon des artistes français (sections gravure et architecture)
1880-1888 : collabore au Livre, dirigé par Octave Uzanne
1881 : nommé membre-résidant de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
1881-1882 : collabore à La Revue des arts décoratifs publiée par l’Union centrale des arts décoratifs et le musée des Arts décoratifs
1882 : nommé membre de la commission des Antiquités de la Seine-Inférieure
1882-1883 : expose au Salon des arts décoratifs
1885 : illustre Le Violon de faïence de Champfleury
1887-1892 : collabore au Journal des arts d’Auguste Dalligny
1888-1889 : vice-président de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
1889-1891 : président de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
1890 : illustre Le Rhin de Victor Hugo
1893-1894 : collabore à la revue Le Livre et l’Image de J. Grand Carteret
1895-1901 : collabore au Monde moderne. Revue mensuelle illustrée
1896 : auteur de la reconstitution du vieux Rouen à l’Exposition nationale et coloniale de Rouen

Médaille à l’exposition de Londres (1874) ; médaille à l’exposition de Philadelphie (section gravure (1875) ; officier d’Académie (14 décembre 1876) ; officier de l’Instruction publique (1er janvier 1882) ; chevalier de la Légion d’honneur (14 août 1896) par le ministre de l’Instruction publique ; membre de la commission départementale d’architecture ; membre de la commission de l’École régionale des beaux-arts ; membre du comité municipal consultatif des Beaux-Arts

Étude critique

Originaire de Rouen, Jules Adeline est à la fois architecte, graveur, illustrateur, archiviste et écrivain. Très épris des richesses archéologiques de sa ville natale, il prend soin de conserver par la gravure les monuments, les maisons anciennes et tous les aspects pittoresques destinés à disparaître au nom de l’hygiène moderne. C’est dans Rouen disparu, publié en 1876, bientôt suivi d’autres albums comme Rouen qui s’en va (1876), qu’il a transmis le souvenir de cette ville, avant les travaux d’édilité et d’haussmannisation entrepris dans le dernier quart du XIXe siècle, en même temps qu’il en donnait des vues plus générales dans les planches de Rouen au XVIe siècle (1892), Rouen au XVIIe siècle (1893) ou Les Quais de Rouen, autrefois & aujourd’hui (1878). Son intérêt pour le patrimoine et sa volonté de sauvegarder le passé l’amènent aussi à reconstituer, dans le cadre de l’exposition de 1896, le « vieux Rouen », d’après ses dessins inspirés en grande partie (et principalement pour Rouen au XVIe siècle) d’un manuscrit, le Livre des fontaines de Jacques Le Lieur. Avec cette expérience qui contribue à le rendre populaire, Adeline montre qu’il possède de sérieuses connaissances archéologiques et un sens très développé du décoratif et du pittoresque.

Son goût pour l’archéologie l’amène, en 1878, à continuer la mission de l’archéologue Langlois qui avait publié Stalles de la cathédrale de Rouen en 1838. Il réalise un recueil de sculptures inédites empruntées à différents monuments de Rouen et des environs, Les Sculptures grotesques et symboliques (Rouen et environs). Il suit là les traces de Champfleury et de Viollet-le-Duc, eux-mêmes historiens de la caricature et du grotesque. Comme le dit Champfleury dans la préface, ce volume « n’est pas seulement normand, il est un type des caprices du Moyen Âge se profilant sur la plupart des cathédrales françaises […] ». Outre le fait de retracer l’histoire de la sculpture à cette époque, cette étude fournit des points de comparaison entre les divers monuments de la France et de l’étranger. Champfleury ajoute que « de tels livres sont utiles au progrès archéologique ; ils réveillent l’attention détournée momentanément des monuments qu’on pourrait croire étudiés suffisamment ». Il ne s’agit pas seulement d’un inventaire des sculptures grotesques de certains monuments de Rouen mais d’un ouvrage ayant trait à la symbolique de la sculpture du Moyen Âge.

En tant que graveur, Adeline s’intéresse aux arts graphiques : il publie une suite d’ouvrages didactiques – qui font d’ailleurs sa spécialité – tels que La Peinture à l’eau (1888) ou L’Art du trompe-l’œil (1894). Ce dernier livre l’amène sur le terrain de l’art décoratif et des arts du spectacle puisqu’il traite aussi bien des décors peints que des dioramas et des panoramas, tout en se fondant sur les études du chimiste Chevreul. Un autre ouvrage, Les Arts de reproduction vulgarisés (1894), témoigne de son investissement pour faire valoir les domaines de la gravure et du dessin. Adeline n’est pas le premier à écrire sur cet art – on compte parmi ses prédécesseurs Georges Duplessis, le vicomte Henri de La Borde, Alfred de Lostalot et bien évidemment Henri Béraldi – il a néanmoins le mérite de faire connaître la gravure sous toutes ses formes, des techniques les plus anciennes aux plus récentes. En 1895, il publie un ouvrage sur un nouveau procédé, L’Illustration photographique (1895), « arrivé à un degré de perfection suffisant pour être étudié dans ses grandes lignes » explique l’auteur. En dehors de l’aspect purement technique de l’ouvrage, Adeline se pose une question essentielle : l’art photographique est-il un art ? D’où un discours autour de la notion de sujet, de composition, d’exécution et des principes de l’art. L’auteur prend les œuvres photographiques pour ce qu’elles sont – des œuvres intermédiaires – et laisse à l’histoire le soin de les classer à leur rang précis ; il traite ainsi des illustrations à personnages (portraits et scènes de genre) dont seul le photographe est l’auteur. Il réfléchit à la fois à la définition du portrait photographique de Laya et à celle du portrait (peint) donnée par Proudhon dans son Principe de l’art et tâche de montrer la différence entre les deux techniques. Technicien émérite, il écrit encore dans ce registre un Lexique des termes d’art (1884) – l’une de ses publications les plus importantes –, un ouvrage classique, très apprécié pour la clarté de ses définitions, traduit plusieurs fois à l’étranger et répondant à un besoin général puisqu’il se rapporte aux différents arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs.

Adeline a encore publié deux monographies d’artistes qui viennent combler une lacune évidente : une étude sur le dessinateur et graveur normand Brévière (1876) dans laquelle il s’attache à montrer que la gravure sur bois – que l’on attribue ordinairement aux Anglais – aurait été introduite par cet artiste, et le catalogue de l’œuvre gravé d’Hippolyte Bellangé (1880), collaborateur de l’Imprimerie nationale, un artiste normand qui fut en son temps le rénovateur de la gravure sur bois en France. À noter aussi une série d’articles publiés dans L’Art sur les frontispices du graveur italien Piranèse.

Bibliophile incontesté, Adeline recherche les beaux livres modernes et les éditions rares qu’il orne parfois de lettres et de croquis. Il n’en reste pas moins essentiellement connu pour l’illustration du Violon de faïence (1885) de Champfleury et Le Rhin de Victor Hugo (1890). Sa passion du livre l’amène à collaborer à des revues telles que Le Livre et l’Image de Grand Carteret, pour laquelle il livre en 1893 et en 1894 une série d’articles, « Histoire du livre par les prospectus » et « L’Estampe et l’Affiche » de Clément-Janin et Mellerio. Entre 1887 et 1892, il donne au Journal des arts des contributions sur les affiches étrangères illustrées et sur les affiches illustrées de 1890 et de 1891. Sans faire concurrence à Ernest Maindron et à son ouvrage sur les affiches illustrées, il étudie à la fois les productions américaine, suisse, anglaise, belge, italienne ou autrichienne et en arrive au constat que les artistes français ne sont pas à la pointe de cette industrie, rejoignant ainsi la remarque d’Alphonse de Calonne : « L’industrie des affiches peintes n’est pas d’origine française » (Le Soleil, 8 janvier 1890).

Du papier peint au décor mural, de l’affiche au livre illustré, Adeline s’intéresse à l’image décorative sous toutes ses formes. C’est pourquoi il admire Jules Chéret, reconnu à la fois comme décorateur et illustrateur. Il adhère d’ailleurs totalement à l’idée d’un musée de l’affiche lancée par Roger Marx en 1899 et à celle des concours d’affiches. Si cet écrivain peut surprendre par la variété de ses centres d’intérêt, la qualité et l’importance de son travail, il reste avant tout spécialisé dans les arts décoratifs (le livre et l’illustration, la gravure, l’affiche) et l’art japonais dont il rend un témoignage dans Le Chat d’après les Japonais (1893), à travers l’étude des estampes et des porcelaines, et dans Peintres et musées, et peintres d’oiseaux (1892). Avec ses amis Siegfried Bing, le célèbre collectionneur d’arts orientaux, et Champfleury, il est l’un des premiers à valoriser les artistes japonais, dont il vénère principalement l’habileté et leur parti pris de simplicité extrême.

En 1908, peu de temps avant sa mort, Adeline achève son dernier ouvrage, Le Logis et L’Œuvre, un récit à la fois autobiographique et bibliographique.

Véronique Dumas, docteur en histoire de l’art contemporain et Ater en histoire de l’art contemporain à l’université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

• Description des antiquités et singularités de la ville de Rouen par J. Gomboust 1655, précédée d’une étude sur les plans et vues de Rouen et d’une notice sur le plan de Gomboust. Rouen : imprimerie de Espérance Cagniard, 1875 (réimpression de l’édition de Rouen, 1655).
• Rouen disparu ; vingt eaux-fortes, précédées d’une notice illustrée. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1876, 14 p. et planches.
• Rouen qui s’en va ; vingt eaux-fortes, précédées d’une notice illustrée. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1876, 24 p. et planches.
• L.-H. Brévière, dessinateur et graveur, rénovateur de la gravure sur bois en France, 1797-1869. Notes sur la vie et les œuvres d’un artiste normand ; deux eaux-fortes par Jules Adeline, frontispice avec portrait et fac-similé d’un dessin de H. Brévière ; quatre vignettes d’après Gros, Barrias et Langlois tirées sur les planches originales gravées par Brévière et autographe fac-simile. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1876, 112 p.
• Les Sculptures grotesques et symboliques (Rouen et environs), avec cent vignettes et texte avec double frontispice à l’eau-forte par Jules Adeline ; préf. de Champfleury. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1878, 418 p.
• Hippolyte Bellangé et son œuvre (1800-1866) ; avec 35 vignettes, eaux-fortes et fac-similé. Paris : A. Quantin, imprimeur-éditeur (« Bibliothèque de l’art et de la curiosité »), 1880.
• Le Cortège historique organisé en 1880 par le Comité des fêtes de bienfaisance de Rouen. Entrée du Roy Henry II à Rouen, en 1550 ; vingt-deuxeaux-fortes avec texte. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1880, 8 p. et planches.
• Les Illustrateurs des vieilles villes. Discours de réception à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (séance du 17 décembre 1880) ; frontispice à l’eau-forte. Rouen : imprimerie Léon Deshays, 1881, 29 p.
• Le Musée d’antiquités et le musée céramique de Rouen ; trente eaux-fortes avec texte et frontispice. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1882, 28 p. et planches.
• Rouen illustré ; vingt-quatre eaux-fortes par MM. Adeline, Brunet-Debaines, Max Lalonne et H. Toussaint ; introduction par Charles Deslys, texte par MM. Paul Allard, l’abbé J. Loth, Vicomte R. d’Estaintot, P. Baudry, l’abbé Vacandard, J. Adeline, J. Félix, Ch. de Beaurepaire et F. Fouquet. Rouen : E. Augé libraire-éditeur, 1884, 67 p.
• Lexique des termes d’art. Paris : A. Quantin, Librairies-imprimeries réunies, 1884, 420 p. (« Bibliothèque de l’Enseignement des Beaux-Arts ») ; rééd. 1889 (collection placée sous le haut patronage de l’administration des Beaux-Arts et couronnée par l’Académie française) ; Montréal : Guérin, 1997.
• Deuxième centenaire de Pierre Corneille. Séance du 19 mars 1885 à l’archevêché de Rouen. Rouen : Espérance Cagniard, imprimeur, libraire-éditeur, 1887, 14 p. et planches.
• La Peinture à l’eau (aquarelle, lavis, gouache, miniature). Paris : A. Quantin, Compagnie générale d’impression et d’édition, s. d. [1888], 246 p.
• Le Graveur Delauney (lauréat du prix Bouctot) et les artistes normands au Salon de Rouen (1888). Rouen, De l’imprimerie Espérance Cagniard, 1889.
• Peintres et musées, et peintres d’oiseaux ; silhouettes de Palais de justice et croquis d’intérieurs, discours prononcés par M. Jules Adeline, président de l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Rouen (1890-1891). Frontispice et vignette à l’eau-forte. Rouen : imprimerie de Espérance Cagniard, 1892.
• Rouen au XVIe siècle, d’après le manuscrit de Jacques Le Lieur (1525), vingt eaux-fortes avec texte. Rouen : A. Lestringant libraire-éditeur, 1892, 12 p. et planches.
• Le Chat d’après les Japonais. Rouen : imprimerie de Espérance Cagniard, 1893.
• L’Art du trompe-l’œil et l’Art provincial. Rouen : imprimerie de Espérance Cagniard, 1894.
• Les Arts de reproduction vulgarisés. Paris : Librairies-Imprimeries réunies, ancienne maison Quantin, s. d. [1894], 379 p.
• L’Illustration photographique. Rouen : imprimerie de Espérance Cagniard, 1895, 43 p.
• Quelques souvenirs sur Champfleury. Rouen, Mirecourt : imprimerie de Chassel, 1902, 82 p.

Articles

• « Rapport sur l’excursion faite à Jumièges le 26 juin 1870 (partie archéologique et artistique) ». Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, 1870-1871, p. 126-134.
• « Rapport sur l’excursion de Gisors. 16 juin 1872 (partie archéologique et artistique) ». Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, 1872, 2e semestre, 1873, p. 134-149.
• « Rapport sur l’excursion du Tréport (partie pittoresque et archéologique) ». Bulletin de la Société des amis des sciences naturelles de Rouen, 1874, p. 213-227.
• « Les bibliothèques de France. La bibliothèque de la ville de Rouen ». Le Livre, janvier-février 1880, p. 61-72.
• « Une œuvre inédite de Georges Hoefnaghel ». Le Livre, 1880, p. 233-251.
• « Les Portes de Saint-Maclou à Rouen ». Revue des Arts décoratifs, 1881-1882, t. II, p. 88-90.
• « Portrait de Pierre Corneille, appartenant au musée de Rouen ». Le Livre, janvier 1882, p. 1-4.
• « Les Bibliothèques de France. Le livre d’heures de Charles V appartenant à la bibliothèque de Rouen ». Le Livre, février 1882, p. 33-39.
• « Les Courses d’autrefois ». La Vie élégante, 15 juin 1882, p. 386-391.
• « Les Bains de mer d’autrefois ». La Vie élégante, 15 août 1882, p. 91-95.
• « Les Couturiers du temps jadis ». La Vie élégante, 15 novembre 1882, p. 284-290.
• « Les Reliures peintes ». Le Livre, novembre 1882, p. 329-334.
• « Les Monuments érigés à Rouen à la mémoire de Jeanne d’Arc ». L’Art, 1882, t. I, p. 131-133.
• « Les Frontispices de Piranèse ». L’Art, 1883, t. II, p. 99-100, 160, 200, 258-259 ; t. III, p. 19-20, 60.
• « Rapport sur le prix Bouctot ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1884-1885, p. 59-86.
• « Les Beaux-Arts ». In L’Année rouennaise. Rouen en 1886. Rouen : imprimerie Léon Deshays éditeur, 1887, p. 51-89.
• « Viollet-le-Duc, vignettiste ». Le Livre, mars 1887, p. 65-84.
• « Les Affiches illustrées étrangères ». Journal des arts, 11 novembre 1887, p. 3.
• « Rapport sur le prix Bouctot ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1887-1888, p. 51-76.
• « La Nouvelle Bibliothèque de Rouen ». Le Livre, 1888, p. 90-92.
• « Les Affiches illustrées étrangères ». Journal des arts, 12 mars 1889, p. 2-3.
• « La Fontaine en fer forgé de l’Exposition universelle ». Journal des arts, 26 mars 1889, p. 2-3.
• « Peintres de chats ». Journal des arts, 16 avril 1889, p. 2-3.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°15, 8 juin 1889, p. 190-191 ; n°16, 15 juin 1889, p. 202-203 ; n°17, 22 juin 1889.
• « Les Affiches illustrées étrangères ». Journal des arts, 1er novembre 1889, p. 3 ; 12 novembre 1889, p. 3 ; 15 novembre 1889, p. 3-4.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°41, 7 décembre 1889, p. 498.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°47,18 janvier 1890, p. 33-35 ; n°55, 15 mars 1890, p. 130-131.
• « Les Affiches illustrées étrangères ». Journal des arts, 11 mars 1890, p. 3 ; 9 décembre 1890, p. 1 ; 16 décembre 1890, p. 2-3.
• « Peintres et Musées, discours d’ouverture ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1890-1891, p. IX-XXVI.
• « Peintres d’oiseaux d’Orient et d’Occident, Réponse au discours de M. Suchetet ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1890-1891, p. 39-55.
• « Palais de justice anciens et modernes, Réponse au discours de réception de M. Chanoine-Davranches ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1890-1891, p. 149-168.
• « Croquis d’intérieur, Réponse au discours de réception de M. Prevost ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1890-1891, p. 207-225.
• « Les Affiches illustrées étrangères. VIII ». Journal des arts, 6 et 9 janvier 1891.
• « Les Affiches illustrées de 1890 ». Journal des arts, 27 mars 1891 ; 7 avril 1891, 10 avril 1891, 17 avril 1891.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°114, 2 mai 1891, p. 260-262 ; n°125, 18 juillet 1891, p. 394 ; n°131, 29 août 1891, p. 461-462 ; n°138, 17 octobre 1891, p. 545-546 ; n°147, 19 décembre 1891, p. 30.
• « Le Chat d’après les Japonais ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1891-1892, p. 245-266.
• « Les Affiches illustrées de 1891 ». Journal des arts, 15 janvier 1892, p. 2-3 ; 19 janvier 1892, p. 2-3 ; 22 janvier 1892, p. 3.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°157, 27 février 1892, p. 152 ; n°165, 23 avril 1892, p. 245-246 ; n°167, 7 mai 1892, p. 274-275 ; n°172, 11 juin 1892, p. 331-332 ; n°175, 2 juillet 1892, p. 365-366 ; n°177, 16 juillet 1892, p. 392-393 ; n°179, 30 juillet 1892, p. 418-419 ; n°181, 13 août 1892, p. 441-442 ; n°188, 1er octobre 1892, p. 526-527 ; n°191, 22 octobre 1892, p. 557-558 ; 1 n°195, 9 novembre 1892, p. 605-606.
• « L’Art du trompe-l’œil ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1892-1893, p. 101-128.
• « L’Habitation humaine ». Le Petit Français illustré, n°203, 14 janvier 1893, p. 76-77 ; n°207, 11 février 1893, p. 126-127 ; n°210, 4 mars 1893, p. 165-166 ; n°213, 25 mars 1893, p. 196-197.
• « L’Image décorative comme tenture murale ». Le Livre et l’Image, n°8, 10 octobre 1893, p. 150-153.
• « Histoire du livre par les prospectus ». Le Livre et l’Image, n°10, 10 décembre 1893, p. 272-285 ; 10 mars 1894, n°13, p. 150-162.
• « L’Illustration photographique ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1893-1894, p. 207-236.
• « Coins de Normandie : Caudebec-en-Caux – Saint-Wandrille et Villequier ». Le Monde moderne, février 1895, p. 257-267.
• « Une maison du vieux Cologne ». Le Monde moderne, février 1896, p. 197-205.
• « Les Affiches illustrées étrangères ». Le Monde moderne, avril 1896, p. 537-546.
• « Rouen en un jour ». Le Monde moderne, août 1896, p. 261-280.
• « Le Vieux Rouen ». In Rouen 1896. Revue illustrée de l’Exposition, Rouen : Julien Lecerf, 1897, p. 73-117.
• « L’Art décoratif ». In Rouen 1896. Revue illustrée de l’Exposition, Rouen : Julien Lecerf, 1897, p. 213-240.
• « Les Décorations de fêtes depuis cinq cents ans ». Le Monde moderne, t. 6, novembre 1897, p. 689-704.
• « Un illustrateur normand de l’époque de la restauration et du romantisme. E. H. Langlois ». Revue biblio-iconographique, 1897, n°2 et n°4, p. 59-65, 174-182.
• « L’Art d’exposer et d’encadrer ». Le Monde moderne, septembre 1898, p. 407-416.
• « Au pays de Corneille – À Rouen ». Le Monde moderne, janvier 1899, p. 51-55.
• « Rapport sur le prix Bouctot (Beaux-Arts) ». Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, 1900-1901, p. 47-61.
• « Quelques souvenirs sur Champfleury ». Revue biblio-iconographique, janvier 1901, p. 22-33 ; janvier 1902, p. 405-436.
• « Les Cathédrales qu’on ne verra jamais ». Le Monde moderne, décembre 1901, p. 785-795.
• « L’Originale Galerie Van der Velde (de Harlem) ». La Science illustrée, 5 juin 1905-25 novembre 1905, p. 13-14, 29-30, 44-45, 61-62, 77-78, 93-94, 109-110, 125-126, 140-141, 157-158, 173-174, 189-191, 205-206, 221-222, 237-238, 253-255, 269-271, 285-286, 301-302, 317-318, 333-334, 349-350, 365-366, 381-382, 397-398.

Bibliographie critique sélective

• Béraldi Henri. – Les Graveurs du XIXe siècle. Guide de l’amateur d’estampes modernes, Nogent-le-Roi : Lame, 1885 ; rééd. 1981, p. 22-29.
• Bulletin de la commission des antiquités de la Seine inférieure, 1882-1885, t. VI, p. 104.
• Oursel Noémi-Noire. – Nouvelle biographie normande. Paris : Alphonse Picard, 1886, t. I, p. 4.
• Bellier de la Chavignerie Émile et Auvray Louis. – Dictionnaire général des artistes de l’école française […]. Paris : Renouard, 1887, supplément, t. I, p. 8.
• Les Dictionnaires départementaux. Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure contenant la liste et les biographies des notabilités […] du département de la Seine-Inférieure. Paris : Henri Jouve, imprimeur-Éditeur, 1892 [s. p.].
• Vapereau L. Gustave. – Dictionnaire universel des contemporains. Paris : Londres : 6e éd., 1893, p. 10.
• Dr Spalikowski éd. – Silhouettes rouennaises. Simples croquis. Rouen : imprimerie Julien Lecerf, 1897, p. 55-56.
• Les Dictionnaires départementaux. Dictionnaire biographique de la Seine-inférieure. Dictionnaire biographique et historique illustré. Paris : Ernest Flammarion et Néauber et Cie, 2e éd., s. d. [vers 1905].
• Journal de Rouen, 25 août 1909 (article nécrologique signé G. D.).
• Journal des Arts, avril 1909 (article nécrologique signé A. D.).
• Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, 1909-1911, t. XV, p. 97-98.
• Adeline Jules. – Le Logis et l’Œuvre. Rouen : 1910, 164 p. et planches ; Lille : imprimerie de L. Danel, 1930 (autobiographie avec catalogue de l’œuvre).
• Édouard-Joseph René. – Dictionnaire biographique des artistes contemporains, 1910-1930. Paris : Art & Édition, 1930, t. I, p. 15.
• Bibliothèque nationale. Département des estampes et Laran Jean. – Inventaire des fonds français. Graveurs après 1800. Paris : Maurice Le Garrec, 1930-1933, p. 72.
• Balteau J, Barroux M., Prévost M. dir. – Dictionnaire de biographie française. Paris : Librairie Letouzey et Ané, 1933, p. 538-539.
• Bénézit Émmanuel. – Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs […]. Paris : Librairie Gründ, t. I, 1948 ; rééd. 1999, t. I, p. 73.
• Weisberg Gabriel P., Becker Edwin et Possémé Évelyne, dir.– Les Origines de l’Art nouveau : la maison Bing : [catalogue de l’exposition]. Paris, musée des Arts décoratifs, novembre 2004. Paris : Les Arts décoratifs, 2004, p. 67-70.

Sources identifiées

Nevers, Archives départementales de la Nièvre

• 82 J 392 : 3 lettres de Jules Adeline à Achille Millien, Rouen, 13 janvier 1882, 10 février 1882 et 9 janvier 1883, 3 f

Paris, Archives nationales

• Cote L0007071 : dossier de la Légion d’honneur, 7 pièces (nomination au rang de chevalier)
• F/17/40156 : dossier de demande de distinctions honorifiques, officier de l’Instruction publique, 15 pièces, 1876-1881 (diverses lettres d’appui et de recommandation)

Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris

• Ms 3019 : carte gravée de Jules Adeline à M. Grand-Carteret, Rouen, 22 juin 1886, f. 135

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

• BNF Est : AA-3, recueil d’œuvres, documents iconographiques de formats divers (7 gravures représentant l’architecture du vieux Rouen et un frontispice du livre de Béraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, 1885)
• BNF Est : AA-4, recueil d’œuvres, documents iconographiques de formats divers (1 gravure, architecture du vieux Rouen, 1895)
• BNF Est : SNR-3, recueil d’œuvres, documents iconographiques de formats divers (31 gravures dont 10 lettrines, 10 vues de ville, 3 couvertures de calendrier de 1882 à 1884 et 8 divers)
• BNF Est : Yb3. 609, Jules Adeline, Les Illustrateurs des vieilles villes (1881) : contient 1 lettre de Jules Adeline à M. Baschet, Rouen, 22 août 188[4 ?]

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

• NAF : cote 11278, lettre à Eugène Müntz, Rouen, 19 novembre 1885, f. 118-119
• NAF : cote 11278, lettre (gravée) à Eugène Müntz, Rouen, 30 novembre 1885, f. 120
• NAF : cote 22450, lettre (gravée) à Edmond Huot de Goncourt, Rouen, s. d. [1892], f. 17

Paris, musée d’Orsay

• Section Architecture : dossier Adeline (documents en rapport avec les expositions)
• Section Sculpture : dossier Adeline (documents en rapport avec le projet de fontaine à la mémoire de Jeanne d’Arc et le projet de statue à la mémoire du navigateur rouennais Cavelier de la Salle)
• Section Peinture : dossier Adeline (documents en rapports avec les gravures, affiches et ouvrages illustrés de l’artiste)

Rouen, Bibliothèque municipale

• Inv. 4991. 1-335 : fonds Adeline, coté (cotes multiples) : dessins, estampes, recueils de planches, ouvrages, ouvrages illustrés, articles, manuscrits, épreuves, brouillons et dossiers préparatoires aux ouvrages, correspondance, photographies, etc. Il existe un inventaire dactylographié détaillé de ce fonds ainsi que des fiches de catalogue en cours de rétroconversion. La bibliothèque détient aussi un dossier de coupures de presse.
• Ms g 275 (legs Adeline, Inv. n°4991. 353), compris dans le fonds précédent : un cahier de 21 pages manuscrites [par Jules Adeline ?] donnant la liste de ses compositions pour l’illustration du Rhin et contenant un portrait gravé de Victor Hugo ; six lettres de François-Paul Meurice à Jules Adeline relatives à ses illustrations pour Le Rhin de Victor Hugo, Paris et s. l., novembre 1889-mars 1890, 6 f. ; un portrait de Paul Meurice par P. Matey, extrait des Portraits contemporains publiés pour la Revue illustrée ; une lettre avec enveloppe d’Eugène Hughes à Jules Adeline, Paris, 7 juin 1890 ; un catalogue de la Librairie Hughes ; un bon de souscription pour Victor Hugo illustré à la librairie A. Le Vasseur

En complément : Voir la notice dans AGORHA