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BELLEUDY, Jules
Mis à jour le 23 août 2009(4 avril 1855, La Gaude – 20 mars 1938, Nice)
Auteur(s) de la notice : DUDOUIT Rachel
Profession ou activité principale
Journaliste politique, sous-préfet puis préfet, trésorier-payeur général
Autres activités
Écrivain, historien de l’art, critique d’art, historien, collectionneur de faïences, horticulteur
Sujets d’étude
Art provençal (XVIIIe, XIXe et début XXe siècles), peinture, gravure, sculpture, faïence, « personnalités » artistiques, littéraires, poétesses, savantes, militaires originaires de la Provence
Carrière
1875 : débute comme jeune journaliste à Marseille dans L’Égalité sous le pseudonyme de Jules Béranger ; collabore ensuite à l’Ordre social et au Phare du Littoral de Nice, puis de nouveau à L’Égalité à Marseille et à la Jeune République, qu’il fonde avec son ami le poète Clovis Hugues
1877 : rédacteur en chef du Journal du Midi à Avignon ; crée le journal Le Réveil du Midi, dont le premier numéro paraît le 12 août, jour symbolique de sa sortie de prison, après un mois d’enfermement assorti d’une amende de mille francs, pour ses idées politiques et militantes parues dans le Journal du Midi suite à la dissolution de la Chambre le 16 mai
1880-1910 : nommé successivement sous-préfet d’Apt, de La Palisse, de Lodève et de Béziers et ensuite préfet de Lozère, puis de l’Ardèche (1901-1906) et de Vaucluse (du 7 janvier 1906 au 2 octobre 1910)
1910-1918 : trésorier-payeur général d’Eure-et-Loir, à Chartres
1911 : devient membre d’honneur de l’Académie de Vaucluse (fondée en 1801 à Avignon) et publie régulièrement dans ses Mémoires de 1908 à 1937
1912 (30 nov.) : président d’honneur du 10e banquet annuel de l’Amicale vauclusienne à Paris (y prononce son discours sur « Les raisons d’aimer Vaucluse » publié ensuite dans le Provençal à Paris)
1918-1938 : se retire à Nice et y passe une retraite fructueuse en écrits divers sur la Provence ; membre de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes et horticulteur reconnu
1921 : publie un livre qui réhabilite sans appel l’honneur des régiments du XVe corps de l’armée, recrutés en Provence, et calomniés de lâcheté dès les premiers jours de la guerre, au mois d’août 1914 ; œuvre à l’administration de l’Alliance française, du musée Chéret et du musée Masséna (dépôt des documents recueillis par lui sur le XVe Corps)
Croix de la Légion d’honneur (12 janvier 1906) ; titulaire du prix de Faucher ; grand maître de l’Ordre la Véno d’Aiet
Étude critique
La brillante carrière administrative de ce haut fonctionnaire de l’État, fervent républicain, qui a laissé le souvenir unanime d’un homme talentueux dans ses fonctions, aimable et érudit – lui ayant valu le surnom amical du « plus athénien des préfets de France » – eut un prélude. Elle commença dès l’âge de vingt ans sous la plume militante de son pseudonyme Jules Béranger, journaliste politique s’il en est, engagé et polémiste (voir l’épisode du mois qu’il passa en prison suite aux idées publiées à Avignon dans le Journal du Midi, de mai à juillet 1877).
Cette plume alerte et éthique ne le quittera jamais, affectionnant les mots incisifs, à l’image de ces quelques phrases extraites d’une lettre en date du 13 juillet 1908 qu’il adresse à Gaston Doumergue, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, afin de le solliciter sur l’état de dénuement de l’entomologiste Jean-Henri Fabre, vivant à Sérignan (Vaucluse) : « Monsieur le Ministre, permettez moi de vous demander d’agir promptement. Vous avez déjà compris la parole que vous avez à dire et l’acte que vous avez à faire » (Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon, ms 5878). Jules Belleudy appréciait encore davantage les anecdotes pittoresques et les citations de poèmes en provençal lorsqu’il écrit les biographies de ses compatriotes, parfois pour souligner avec force d’empathie les injustices et les oublis de l’histoire ou les légendes contemporaines mensongères (citons la réhabilitation qu’il fait de l’œuvre du peintre marseillais Françoise Duparc à son auteur en 1928, comme celles de l’honneur du XVe Corps en 1921 et de la mémoire du commandant provençal Martian de Sigoyer en 1927).
C’est vers 1906, alors nommé préfet de Vaucluse et installé à Avignon, berceau du Félibrige, que son esprit curieux, cultivé, délicat et découvreur l’attache à jamais à la Provence – Prouvènço –, son histoire, ses artistes, ses poètes et ses écrivains – Jules Laurens, Frédéric Mistral, Théodore Aubanel, Tancrède Martel –, ses paysages, son terroir – qui lui inspira un ouvrage de cuisine et de récits savoureux intitulé la Provence gourmande, paru partiellement dans des périodiques – ; un pays tout à la fois généreux et aride, lumineux et contrasté, humble et fier.
Il entreprend progressivement, de manière indépendante et non systématique, l’étude et la réhabilitation des célébrités provençales et comtadines, exhumant les « gloires » oubliées du XVIIIe siècle – Jean-Joseph Balechou, Josesph-Siffred Duplessis, Joseph Le Riche, Jean de Dieu, Françoise Duparc, Louis Marie Sicardi, Joseph Boze, Michel Honoré Bounieu, les trois tragédiennes : les sœurs Saint-Val et Mme Vestris – jusqu’aux plus récentes ou modestes de ses contemporains, peintres, sculpteurs, poètes, savants, qu’il côtoie et célèbre – plusieurs de leur vivant : Léo Lelée, Louis Montagné, Louis Gautier, Jules Chéret – à travers des communications, des articles et des discours parus principalement dans la Revue du Midi (Nîmes), les Tablettes d’Avignon et de Provence, le Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français (Paris), et dans les publications des sociétés savantes régionales telles les Mémoires de l’Académie de Vaucluse à Avignon et les Mémoires de l’Institut historique de Provence à Marseille.
Outre son influence locale de critique artistique et littéraire avisé – acquise à Nice au journal Le Phare du Littoral – il eut également le souci d’apporter son appui officiel, et son soutien amical et fidèle à la cause des artistes et des savants : tels les subsides de l’État obtenus en faveur de l’entomologiste Fabre ; la reconnaissance posthume par la publication d’articles et l’exposition rétrospective en 1909 des œuvres du sculpteur avignonnais Victor Bastet, décédé en 1905 après être devenu hémiplégique en 1902 et avoir connu une grande infortune, que Belleudy dénonça sans détour : « … si ses membres étaient paralysés, son cerveau était demeuré d’une parfaite lucidité, et il a pu voir des hommes qui ont la réputation, dans le monde, d’être des Mécènes, venir marchander ses œuvres et profiter de son agonie pour les emporter à vil prix ; il a été la proie des Thénardiers de l’Art » ; enfin, les visites et lectures faites au domicile du peintre niçois Jules Chéret frappé de cécité, ainsi que son épouse.
À cet égard, ses opinions en matière de politique culturelle en témoignent fréquemment et publiquement. « Si j’ai insisté sur les artistes qui sont l’honneur de notre pays, c’est parce que je crains que l’importance des arts n’échappe à quelques-uns d’entre nous. Je l’ai dit, lorsque ma fonction [de préfet de Vaucluse] donnait quelque autorité à ma parole. La Bourse d’un élève peintre ou sculpteur à l’École des beaux-arts est fixée à un chiffre dérisoire. Un aliéné ou l’hospitalisation d’un malade coûtent bien plus qu’un artiste dont le talent peut illustrer la région. Les principales œuvres de nos maîtres ne sont pas dans nos musées locaux. Nos villes n’inscrivent pas à leurs budgets un crédit spécial pour l’acquisition d’objets d’art. Le musée Calvet n’emploie pas toujours le revenu des legs qui lui ont été faits ; il thésaurise, ce qui est la raison d’être des caisses d’épargne et non des musées. » (« Les Raisons d’aimer Vaucluse », 1912, p. 28-29) ou bien cette petite note manuscrite : « Offre d’emploi / celui de mécène / presque rien à faire / léguer sa fortune à un musée ou à une bibliothèque » (Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon, ms 5884).
De même, l’ingratitude et l’oubli national de l’acte héroïque de Martian de Sigoyer, originaire de Sault (Vaucluse) et commandant du 26e bataillon de chasseurs à pied, qui contribua par son « intervention spontanée, courageuse et intelligente » à sauver le musée du Louvre de l’incendie allumé par les insurgés de la Commune dans la nuit du 24 mai 1871, fit réagir l’homme d’honneur qu’était Belleudy, dans une communication faite au congrès de l’institut historique de Provence, tenu à Nice en 1927 (publiée en 1928) ; concluant, « si le service rendu était sans limites, la reconnaissance nationale avait des bornes » (p. 7-8).
Ces nombreux écrits le révèlent essentiellement comme l’écrivain et l’historien de la mémoire des peu connus et des méconnus originaires de cette vaste Provence, qui s’étend au Comtat Venaissin (département de Vaucluse) et au Comté de Nice (département des Alpes-Maritimes). Lui-même natif des environs de Nice – La Gaude –, il a été perçu par ses concitoyens comme « ce provençal de cœur et de sang » (Bonnamour George, Dhumez Hubert, Jules Belleudy. L’homme, l’écrivain, 1939, p. 15), « fidèle et bon méridional sans aucune étroitesse d’esprit ni théorie préconçue » (Hyacinthe Chobaut, « Nécrologie ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, t. III, 1938, p. 113) et si attaché disait-il au « pays d’Avignon », où il vécut près de douze ans.
À terme, il rêvait d’un inventaire des gloires locales largement diffusé, suivant l’exemple d’autres régions : « M. Portal avait publié avant la guerre un répertoire des hommes illustres de la Gascogne. Cet inventaire des gloires locales devrait exister dans toutes les provinces. Sans doute il a été fait dans nos nombreuses sociétés littéraires, mais souvent il ne dépasse pas le rayon de l’octroi et rien ne le porte à la connaissance du public lettré, qui n’a pas à sa disposition les mémoires de nos modestes économies. Quelques lignes dans les publications de nos syndicats d’initiative consacrées à celles de nos célébrités qui ne sont pas demeurées purement locales, ainsi qu’aux ressources intellectuelles de nos villes de Provence, telles que musées et bibliothèques n’y seraient pas déplacées » (Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon, ms 5884).
Ayant toujours privilégié le genre monographique aux études stylistiques ou thématiques, l’article à l’ouvrage, la biographie artistique à l’étude de l’œuvre, ses contemporains aux artistes du passé, la contribution majeure de Belleudy à l’histoire de l’art apparaît finalement dans trois travaux concernant le XVIIIe siècle. Tout d’abord, une importante étude documentée en pièces d’archives inédites sur la vie et l’œuvre du graveur du roi Jean-Joseph Balechou, né à Arles (1716-1764). Publiée en 1908, cette étude est son premier écrit sur l’art. Ensuite, un bel ouvrage monographique inédit sur le peintre du roi et portraitiste Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802), né à Carpentras, qui a été largement accueilli lors de sa parution en 1913, précédée d’un article en 1909 ; lui qui « était demeuré jusqu’ici sans biographe, Charles Blanc ne lui ayant même pas fait l’aumône d’une demi-livraison dans son Histoire des Peintres » (Charles Saunier, « Bibliographie », Gazette des Beaux-Arts, t. XI, janvier 1914, p. 86). Sans conteste et malgré ses lacunes actuelles, cette monographie reste à ce jour la référence sur ce peintre. Enfin, un essai raisonné paru en sept livraisons dans l’hebdomadaire d’Avignon en 1929, les Tablettes d’Avignon et de Provence, sur l’iconographie de Mirabeau, le grand orateur de la Constituante, dont le musée Paul Arbaud à Aix-en-Provence possède une importante collection de portraits.
Sa méthode d’historien et de biographe, très sérieuse dans la recherche approfondie des sources et leur publication, appréciée également pour ses qualités littéraires, pittoresques, voire de conteur – sans jamais tomber non plus dans le roman historique –, comme ses faiblesses en histoire de l’art (catalogue des œuvres sous la forme d’un répertoire alphabétique, peu de critique sur l’attribution, la datation et l’authenticité des œuvres traditionnellement attribuées, peu d’illustrations, peu d’analyse esthétique) sont symptomatiques de son époque.
Il fait partie d’un réseau de chercheurs érudits, de leur état archivistes-paléographes (Joseph Girard et Hyacinthe Chobaut à Avignon), bibliothécaires (Émile Dacier à Paris), conservateurs (L.-H. Labande à Avignon, Ph. Auquier à Marseille), artistes (Jules Laurens, également conservateur à Carpentras), collectionneurs, médecins (Dr. Rémy-Roux et Dr. Alfred Pamard à Avignon), historiens (André Hallays), tous membres de sociétés savantes régionales si florissantes et puissantes en ces années-là. Belleudy ne manque d’ailleurs pas de rappeler « la complaisance inépuisable entre conservateurs de musée et érudits », lorsqu’il adresse une demande écrite de renseignements au conservateur du musée Ingres de Montauban (mot autographe).
Son portrait peint en 1909 par son ami avignonnais Louis-Agricol Montagné (musée Calvet, Avignon), qui deviendra en 1920 directeur de l’École des beaux-arts d’Avignon, pourrait nous offrir la plus fidèle conclusion sur cet administrateur lettré, loué par Horace Bertin pour la fermeté de son caractère, son esprit indépendant, l’encourageant dès sa jeunesse à rester vrai (Bonnamour George, Dhumez Hubert, Jules Belleudy. L’homme, L’Écrivain, 1939, p. 4). Le préfet Belleudy est en effet représenté assis à son bureau de la préfecture d’Avignon, placé devant une grande cheminée en marbre. La pièce est bourgeoisement meublée de style Second Empire, aux contrastes rouges et noirs, s’accordant à son caractère, simplement vêtu de son frac brun vert quotidien et portant à la boutonnière l’agrafe de la légion d’honneur, reçue en 1906. Il nous regarde, une cigarette aux doigts ; ce sont ses traits d’expression à l’âge de 97 ans, décrits par Dhumez en 1938, qui se lisent déjà sur son visage : « Il suffisait de prononcer le mot de Provence pour que sa face, non pas impassible mais immobile, aussitôt s’illuminât d’un sourire – plutôt dans les yeux que sous sa barbe fine et blanche – d’un sourire qui préludait à une anecdote, puis à toute une série de souvenirs et d’étincelles. »
Rachel Dudouit, historienne de l’art
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- J. J. Balechou, graveur du roi, 1716-1764. Avignon : édition de l’Académie de Vaucluse, 1908.
- Paul Vayson. L’homme, l’artiste. Paris : A. Blaizot, 1912.
- Joseph-Siffred Duplessis, peintre du roi (1725-1802). Chartres : imprimerie Durand, 1913.
- Que faut-il penser du XVe Corps ? Préf. du colonel Gros Long. Menton : imprimerie coopérative, 1921.
- La Grande Querelle de trois tragédiennes provençales, d’après leur correspondance et des documents inédits. Marseille : Institut historique de Provence, 1933.
Articles
- « J.-S. Duplessis, peintre du roi ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1909, 2e série, t. IX, p. 203-216.
- « L’Œuvre de Victorien Bastet, statuaire, 1852-1905 ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1909, 33 p.
- « Les Œuvres de Bastet à l’exposition d’Avignon ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1909, 11 p.
- « Antoine Grivolas, paysagiste et peintre de fleurs ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1910, 2e série, t. X, 18 p.
- « Les Artistes du Gard et de Vaucluse aux Salons de 1911 ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1911, 30 p.
- « Paul Vayson ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1911, 46 p.
- « Paul Vayson. Nécrologie ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1912, 4 p.
- « Pierre Laplanche, peintre des chemineaux ». Tiré à part de la Revue du Midi, [1912], 14 p.
- « Le Peintre Louis Gautier ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1912, 16 p.
- « René Seyssaud, le peintre et le poète ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1912, 22 p.
- « Le Procès de J. J. Balechou ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1913, p. 123-264.
- « Léo Lelée, imagier provençal ». Tiré à part de la Revue du Midi, 1913, 22 p.
- « Jules Chéret à Nice ». Tiré à part de la La Vie niçoise, s.d. [après 1918], 4 p.
- « Identification de la Dame inconnue de Duplessis au musée Condé ». La Revue de l’art ancien et moderne, juin-déc. 1922, t. XLII, p. 192-196.
- « Joseph Le Riche ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1924, 8 p.
- « Jean de Dieu, sculpteur du roi ». Extrait des Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1926, 202 p. Vaison-la-Romaine : impression au Macabet.
- « Le Musée du Louvre préservé de l’incendie par un Provençal le commandant Martian de Sigoyer ». Extrait des Comptes rendus du Congrès de l’I.H.P. à Nice, 1927-1928, 10 p. Marseille : Institut historique de Provence.
- « Réhabilitation de Françoise Duparc, peintre marseillais du XVIIIe siècle ». Extrait des Mémoires de l’Institut historique de Provence, t. II, 1928, 14 p.
- « Quelques portraits authentiques de Mirabeau ». Tablettes d’Avignon et de Provence, 12 janv. – 23 févr. 1929, 7 livraisons. Rééd. : Bulletin international des Sciences historiques, n° 25, déc. 1934, p. 361-370.
- « Une plainte de Balechou graveur du roi contre la Chambre syndicale de la librairie ». Lettre inédite. Mémoires de l’Institut historique de Provence, 1930, t. VII, p.80-82.
- « Louis Sicardi, miniaturiste, peintre du cabinet du roi ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1931, p. 239-309.
- « Daumier a-t-il existé ? ». Massalia, 7 mai 1931.
- « Poteries et faïences d’Apt ». Mémoires de l’Académie de Vaucluse, année 1936, t. 1, p. 133-144.
- « Supplément au catalogue des œuvres de Joseph-Siffred Duplessis ». Extrait des Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1937, 3e série, t. II, 8 p.
Discours prononcés
- « Frédéric Mistral, élève de Collège royal d’Avignon, 1842-1847 ». Discours prononcé à la distribution des prix du lycée d’Avignon le 31 juillet 1907. S. l. : L. Vaison.
- « Les Raisons d’aimer Vaucluse. Discours prononcé au 10e banquet annuel de l’Amicale vauclusienne, le 30 novembre 1912, à Paris », 1912, p. 15-45.
Bibliographie critique sélective
- Saunier Charles. – « Bibliographie ». Gazette des Beaux-Arts, t. XI, janvier 1914, p. 86.
- Bouyer Raymond. – « Le Bicentenaire oublié de J.-S. Duplessis ». La Revue de l’art ancien et moderne, juin-déc. 1925, t. XLVIII, p. 310-312.
- Bonnamour George, Dhumez Hubert. – Jules Belleudy. L’homme, L’Écrivain. Conférence de M. George Bonnamour 4 mars 1939, causerie de M. Hubert Dhumez émise par radio-méditerranée 26 mars 1938. Nice : imprimerie du patronage Saint-Pierre, 1939, 18 p.
- Martin-Méry Gilberte. – Paris et les ateliers provinciaux au XVIIIe siècle : [catalogue de l’exposition]. Bordeaux, 1958.
- Alauzen André M. – La Peinture en Provence du XIVe siècle à nos jours. Marseille : la savoisienne, 1962.
- Camard Jean-Pierre, Belfort Anne-Marie. – Dictionnaire des peintres et sculpteurs provençaux 1880-1950. Bandol : Fondation Paul Ricard, édition. Bendor, 1975.
- Mouliérac-Lamoureux Rose-Léone. – Paul Vayson, peintre du Comtat (1841-1911). Thèse de doctorat en histoire de l’art sous la direction de Jacques Bousquet, Montpellier, Université Paul Valéry (Montpellier III), 1983.
- Soubiran Jean-Roger, dir. – La Peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon, du XVIIe au début du XXe siècle : [catalogue de l’exposition]. Toulon : Musée de Toulon, [1985].
- Alauzen André, dir. – Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence Alpes Cote d’Azur. Marseille : édition Jeanne Laffitte, 1986.
- Deronne Hélène. – L’Activité picturale dans l’ancien Comtat Venaissin au XIXe siècle. Thèse de doctorat en histoire de l’art sous la direction d’André Bourde, Université de Provence, 1988, 4 vol.
- Dudouit Rachel. – Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802) et le genre du portrait dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Thèse en cours, universités de Provence et de Genève, 0000.
- Cogeval Guy, Vial Marie-Paul et al. – Sous le soleil exactement. Le paysage en Provence du classicisme à la modernité (1750-1920) : [catalogue de l’exposition]. Marseille : Quo Vadis, 2005.
Sources identifiées
Avignon, Bibliothèque municipale Livrée Ceccano
- Section étude : manuscrits et fonds spéciaux/section des fonds anciens. Manuscrits 5 878-5886 Papiers XIXe-XXe de Jules Belleudy
- 5878 « Recueil de lettres et documents divers au sujet de subventions pour J.-H. Fabre et de son jubilé » (lettres autographes de J.-H. Fabre, F. Mistral…, une photographie de J.-H. Fabre) – 84 feuillets
- 5879 « Clovis Hugues. Lettres adressées à Jules Belleudy par Clovis Hugues et sa femme » (manuscrits, coupures de journaux, photographies, poèmes autographes et un dessin au fusain de Clovis Hugues) – 103 feuillets
- 5880 « Frédéric Mistral. Correspondance adressée à Jules Belleudy par Frédéric Mistral (1906-1914) et sa femme (1908-1926) » – 66 feuillets
- 5881 « Diverses correspondances adressées à Jules Belleudy par : Louis Brés (1910-1915), A. Injalbert (1893-1928), Tancrède Martel (1910-1928), A. Millien (1912-1916) » (lettres autographes, coupures de presse, copies de poèmes et de dédicaces les concernant) – 263 feuillets
- 5882 « Nombreuses et diverses correspondances adressées à Jules Belleudy par : … Joseph d’Arbaud… Théodore Aubanel… Maurice Barrès… George Bonnamour… J. Charles-Roux… Mme Jules Chéret… Gaston Doumergue… Joseph Eysseric… André Hallays… Mme Jules Laurens… Émile Loubet… Alfred Naquet… Denis Puech… Paul Saïn… René Seyssaud… » – 625 feuillets
- 5883 « Paul Vayson. Correspondance adressée à Jules Belleudy par M. et Mme Paul Vayson. Correspondance du Dr Alfred Pamard au sujet du monument à élever à P. Vayson. Catalogue illustré d’une exposition Paul Vayson » – 374 feuillets
- 5884 « Jules Belleudy. Pensées, anecdotes, notes pour conférences » – 162 feuillets
- 5885 « Jules Belleudy. Dossiers divers : affaire de plagiat à l’Académie de Marseille, avec correspondance de R. Busquet et Auguste Rondel, événements politiques et scènes de la vie administrative » (manuscrits et imprimés) – 342 feuillets
- 5886 « Jules Belleudy. Projets d’articles, conférences, discours et toast (sic), notes et documents sur Louis Montagné, documents divers » – 375 feuillets
Montauban, musée Ingres
- Mot autographe de Jules Belleudy sur sa carte de visite du cabinet du préfet de Vaucluse adressée au conservateur en date du 11 septembre 1911 à Nevers (dossier d’œuvre sur le portrait en pied de Louis XVI par J.-S. Duplessis, inv. : MI 842.2)
En complément : Voir la notice dans AGORHA