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CHOISY, Auguste
Mis à jour le 16 avril 2010(7 février 1841, Vitry-le-François [Marne] – 18 septembre 1909)
Auteur(s) de la notice : MANDOUL Thierry
Profession ou activité principale
Ingénieur des Ponts et Chaussées, professeur adjoint à l’École nationale des ponts et chaussées, discipline architecture, 1876-1901
Autres activités
Archéologue, historien de l’architecture, professeur en titre à École d’horticulture de Versailles (discipline architecture des jardins et des serres, 1878-1892), répétiteur à l’École polytechnique (discipline architecture, 1881-1901), chef du service des cartes et plans (École nationale des ponts et chaussées, 1896-1901)
Sujets d’étude
Études du Parthénon, histoire de l’art de bâtir chez les Romains, histoire de l’art de bâtir chez les Byzantins, histoire de l’art de bâtir chez les Égyptiens, nouvelle traduction du De Architectura de Vitruve avec illustrations, études épigraphiques, histoire de l’architecture, études de l’organisation ouvrière dans l’Antiquité
Carrière
1859-1861 : élève en mathématiques spéciales au lycée Saint-Louis
1861-1863 : élève à l’École polytechnique
1863-1866 : élève ingénieur à l’École nationale des ponts et chaussées
1864 : mission d’élève ingénieur dans la vallée du Rhône, en Italie et en Grèce
1865 : conférences sur la courbure dissymétrique des degrés qui limitent au couchant la plate-forme du Parthénon, à l’Académie des inscriptions et belles-lettres et à l’Académie des beaux-arts
1866 : mission d’élève ingénieur en Belgique, en Hollande, en Suisse, en Italie et en Grèce
1866 : nommé ingénieur ordinaire de 3e classe
1867 : affecté pour son premier poste à l’arrondissement de Rethel (Ardennes), attaché au service du canal des Ardennes
1867 : mission en Italie pour finir son rapport sur l’art de bâtir chez les Romains
1874 : nommé chevalier de la Légion d’honneur
1875 : mission de six mois en Asie Mineure pour étudier les origines de la voûte légère appareillée
1876 : rejoint l’École nationale des ponts et chaussées comme professeur adjoint d’architecture
1876-1901 : professeur adjoint à l’École nationale des ponts et chaussées
1878-1890 : chargé de la section française des expositions des travaux publics à Paris en 1889 et en 1890, à Vienne en 1873, à Philadelphie en 1876 et à Melbourne en 1880
1878-1892 : professeur en titre à l’École d’horticulture de Versailles, enseigne l’architecture des jardins et des serres
1879 : mission au service de l’État pour l’étude d’un tracé de chemin de fer dans le Sud saharien
1881-1901 : répétiteur à l’École polytechnique
1884 : voyage en Sicile pour étudier l’architecture grecque
1890 : vice-président du Comité technique permanent chargé d’examiner les questions des travaux publics de toutes les possessions françaises relevant du ministère des Colonies
1889 : officier de la Légion d’honneur
1889 : membre honoraire de l’Institut royal des architectes britanniques
1889 : en tant que haut fonctionnaire et technicien, prend part à l’organisation de l’Exposition universelle
1889 : promu officier de la Légion d’honneur
1891 : membre de la Commission centrale des travaux géographiques membre associé
1891 : membre associé de la Société française d’archéologie
1891 : membre correspondant de l’Académie des beaux-arts de Turin
1896 : nommé chef du service des cartes et des plans de l’École nationale des ponts et chaussées
1900 : en tant que haut fonctionnaire et technicien, prend part à l’organisation de l’Exposition universelle
1901 : inspecteur général des Ponts
1903 : prix Bordin de l’Institut de France
1904 : médaille d’or du Roi de l’Institut royal des architectes de Grande-Bretagne (Royal Gold Medallist)
1905 : associé libre Société centrale des architectes français
Étude critique
Tout amateur d’art connaît peu ou prou les publications d’Auguste Choisy, du moins a-t-il connaissance de ses figures axonométriques si particulières. Ces ouvrages n’ont cessé d’être réédités au XXe siècle et ont influencé nombre d’architectes, des plus grands, comme Le Corbusier, aux plus modestes. De l’homme, pourtant, on ne sait que peu de chose, l’œuvre ayant éclipsé son auteur. Qui a été ce « sage qui vécut volontairement dans l’ombre », comme a pu l’écrire un de ses anciens élèves, le mathématicien Maurice d’Ocagne ?
Historien de l’architecture, Choisy est avant tout ingénieur de formation. Ancien élève de l’École polytechnique à Paris (1861-1863), il est admis à l’École nationale des ponts et chaussées (1863-1866). S’il étudie aussi l’architecture grâce aux cours de Léonce Reynaud (1803-1880), il est avant tout formé à la construction des infrastructures de transport, à l’étude de la mécanique et des fluides. Son appartenance au corps des ingénieurs des Ponts ne le prédestinait pas a priori à l’engagement d’historien, mais plutôt à des missions dans le domaine de l’aménagement du territoire national.
Ce qui fut le cas au début de carrière. Choisy est affecté pour son premier poste d’ingénieur ordinaire à l’arrondissement de Rethel (Ardennes). De retour à Paris, en 1876, il devient professeur adjoint à l’École nationale des ponts et chaussées (1876-1901) ainsi que répétiteur à l’École polytechnique (1881-1901) et initie les étudiants à l’histoire de l’architecture. Choisy est aussi professeur à l’École d’horticulture de Versailles (1878-1892), enseignant l’architecture des jardins et des serres. En 1879, en tant qu’ingénieur en chef, il accomplit une mission d’étude dans le sud-saharien pour tracer un chemin de fer et devient membre d’une commission pour l’étude des voies ferrées en Algérie et au Soudan (1880-1884). En 1890, il est nommé vice-président d’un comité chargé d’examiner les travaux publics dans les possessions françaises au sein du ministère des Colonies, et conçoit un programme de bâtiments préfabriqués pour les pays chauds. Il prend part à l’organisation des Expositions universelles de 1889 et de 1900 et organise la section française des expositions des Travaux publics à Paris en 1889. Il est élu, la même année, membre honoraire de l’Institut royal des architectes britanniques, dont il reçoit la Royal Gold Medal en 1904. En 1891, Il devient sociétaire de la Commission centrale des travaux géographiques. Il est aussi membre associé de la Société française d’archéologie, correspondant de l’Académie des beaux-arts de Turin et, en 1905, membre de la Société centrale des architectes français.
Parallèlement à cette carrière administrative, Choisy réalise tout au long de sa vie une série de missions afin d’étudier les architectures du passé, en Europe, en Asie Mineure et en Afrique du Nord. En 1864, élève de deuxième classe, il est envoyé pour sa première mission d’étude dans la vallée du Rhône où il découvre l’architecture gallo-romaine, puis en Italie et en Grèce. Lors de son séjour à Athènes, dans le prolongement des travaux de Pennethorne et Penrose, il entreprend une étude de la courbure dissymétrique de degrés du Parthénon. En 1865, à l’Académie des beaux-arts à Paris, Choisy théorise la non-correspondance entre les sommets des courbures de l’entablement et des degrés de la base du Parthénon. Classé deuxième de sa promotion, il effectue en 1866 un long voyage d’étude à travers l’Europe. À Rome, il réalise une recherche sur les procédés constructifs des grandes voûtes antiques qu’il publie en 1873 avec l’aide d’Eugène Viollet-le-Duc et de Léonce Reynaud. L’Art de bâtir chez les Romains compose les fondations de son œuvre future. En 1883, après avoir parcouru l’Asie Mineure et écrit plusieurs articles, Choisy publie son second grand ouvrage, L’Art de bâtir chez les Byzantins. L’ingénieur réalise aussi un travail de philologue et opère une critique de restitution de textes anciens. En 1883 et 1884, il publie ses Études épigraphiques sur l’architecture grecque où est regroupée la traduction de quatre descriptions de travaux sur des monuments de la Grèce antique. L’Histoire de l’architecture est éditée en 1899 et fait autorité auprès des architectes. Cet ouvrage est la somme du travail de toute une vie vouée à l’étude des édifices anciens et à l’enseignement. En 1904, est édité L’Art de bâtir chez les Égyptiens, dernier ouvrage d’une trilogie sur les méthodes constructives antiques et byzantines. Un an après sa mort, en 1910, paraît sa traduction, commentée et illustrée de l’Architecturae de Vitruve, aujourd’hui critiquée par de nombreux latinistes.
Plus qu’un statut d’enseignant, c’est celui de chercheur, dans sa définition contemporaine, que Choisy a voulu conquérir en ménageant dans le temps de sa vie professionnelle des périodes réservées à la recherche. Ce travail heuristique, croisant différents champs disciplinaires, montre un Choisy attentif à développer une méthode d’investigation s’éloignant de tout subjectivisme, pour faire de l’histoire de l’architecture, une science et à construire sa recherche historique distinctement de la théorie architecturale. Même si son approche reste marquée par une certaine logique déterministe au point que son œuvre fut souvent qualifiée par les critiques de positiviste, la contribution de Choisy à la constitution d’une discipline historique ne peut être minorée, notamment à travers sa conception de règles élémentaires essentielles au travail de l’historien de l’architecture comme la détermination d’un document, le traitement critique des sources, la définition d’opérations analytiques du discours historique. Autant d’avancées qui inscrivent l’œuvre de Choisy dans le mouvement intellectuel des historiens « méthodiques » français de la fin du XIXe siècle dont le mérite fut d’avoir tenté de maîtriser une certaine subjectivité.
Si la géométrie est la discipline par laquelle Choisy accède à une première approche objective de la connaissance historique d’un bâtiment (le Parthénon), la construction constitue pour l’ingénieur l’autre point de départ logique pour l’investigation des édifices antiques. Le projet intellectuel de Choisy est d’« envisage[r] l’histoire des monuments du point de vue de l’ingénieur » (L’Art de bâtir chez les Romains). Il s’inscrit dans le prolongement des travaux descriptifs des activités humaines et industrielles menés à l’École nationale des ponts et chaussées depuis sa création. Ses œuvres retracent en premier lieu une évolution des techniques de construction et, plus particulièrement, celles des ouvrages voûtés. Pour l’ingénieur, « la beauté d’une construction […] réside […] dans le judicieux emploi des matériaux et des moyens mis à la disposition du constructeur » (Histoire de l’architecture). Un raisonnement que soutenait déjà Jean Louis Nicolas Durand au début du XIXe siècle et que l’on retrouve chez Léonce Reynaud lorsque celui-ci élabore dans l’Encyclopédie nouvelle (« Architecture », 1833) une théorie de la pensée constructive en mettant en rapport, dans l’histoire, la construction et les transformations sociales. Un modèle d’analyse qui devait être repris aussi bien par Viollet-le-Duc que par Choisy.
Cette approche de l’architecture en termes d’industrie constructive, de technique et d’organisation du travail, dans leur union démontrée, constitue une des spécificités les plus remarquables de la démarche historique de Choisy, particulièrement dans L’Art de bâtir chez les Romains et L’Art de bâtir chez les Byzantins. Choisy introduit en quelque sorte une rupture dans la jeune tradition de l’histoire de l’art et de l’architecture en prenant le contre-pied d’un discours historique profondément marqué par les philosophies idéalistes kantienne et hégélienne caractérisées par la prééminence d’énoncés sur la forme.
Pour Choisy, la forme ne saurait être belle sans raison matérielle et productive. Entre morale et esthétique, elle se définit comme le résultat d’une « vérité » techno-morphologique. Ce mode de penser rationaliste conduit forcément l’ingénieur à élaborer une vision réductrice de cet art et de son histoire. Le raisonnement historique de Choisy, comme celui de Viollet-le-Duc, se fonde sur le principe de l’existence de lois générales communes à toute architecture : « Chez tous les peuples, l’art passera par les mêmes alternatives, obéira aussi aux mêmes lois » (Histoire de l’architecture). Elles sont autant de principes de l’architecture rationaliste : l’emploi raisonné des matériaux, la forme comme expression de la construction, la décoration comme énoncée de la structure, l’économie comme cause agissante, l’architecture comme produit d’une société et d’un milieu. S’ajoute à ces postulats l’évidence d’une loi supérieure : celle de la proportion. « Nous sentons l’existence de cette loi alors que nous en ignorons la formule. » Les formes architecturales ainsi réglées « éveillent en nous l’idée d’ordre, qui n’est pas loin de l’idée du beau », note Choisy.
Mais si l’architecture obéit à des principes intemporels, elle connaît aussi une loi qui la pousse à la mutation perpétuelle. « Chaque époque est la conséquence inévitable de celle qui la précède » et obéit, selon Choisy, à des rythmes cyclo-progressistes, « comme se succèdent dans un être organisé l’enfance, l’âge mûre et la vieillesse ». Progrès et universalité constituent les paradigmes de la pensée de l’ingénieur. Choisy comprend l’histoire universelle d’architecture comme l’aboutissement d’une longue série d’acclimatations, de variations multiples, de transformations lentes et progressives aux conditions géographiques et climatiques. L’histoire écrite par Choisy est organisée par une règle générale, celle de l’évolution – une évolution darwinienne, où la question de l’adaptation au milieu est l’élément central de la métamorphose des architectures à travers le temps et l’espace. Ce principe de mouvement évolutif va de pair avec l’idée d’un progrès social.
L’étude de la distribution géographique des architectures, ainsi que l’avait déjà démontré Charles Darwin pour les êtres vivants, devient consubstantielle à cette idée d’évolution. Choisy cherche à comprendre comment et par quelles voies une architecture parvient à s’introduire dans un pays, considérant qu’aucune contrée civilisée n’est l’artisan exclusif de sa propre civilisation. L’ingénieur étudie dans l’Histoire de l’architecture cheminements et moyens de dispersion des architectures le long des voies de transport et de commerce. Encore exceptionnelle au regard de la tradition méthodologique historico-géographique du XIXe siècle, cette démarche présente de nombreuses similitudes à la fois avec celles professées à l’École nationale des ponts et chaussées, où le territoire se pense en termes de flux, de réseaux et de nœuds, et à l’image de la vision saint-simonienne du monde.
Dans l‘Histoire de l’architecture, le spectre historique de Choisy varie en fonction de la valeur et le sens accordés à chaque époque. De mondiale dans le premier tome, l’attention de l’auteur se concentre sur une histoire européocentriste dans le second volume, pour conclure sur une architecture franco-française des XVIIe et XVIIIe siècles. L’architecture française est prédominante à partir du Moyen Âge ; un phénomène convenu pour l’époque, de convergence historique vers un art national.
Une des vraies avancées de l’histoire universelle conçue par Choisy porte sur l’architecture perse. L’ingénieur y voit, comme Viollet-le-Duc et Dieulafoy, l’origine de traditions constructives, en particulier celle des coupoles légères dont les principes s’étendraient aux architectures byzantines, musulmanes, puis à l’Occident tout entier. Cependant, l’antiquité grecque et le Moyen Âge gothique continuent de former les périodes de prédilections. L’architecture gothique constitue, après Arcisse de Caumont, Viollet-le-Duc ou Jean-Baptiste Lassus, ce modèle exemplaire parce qu’elle est un art où triomphe la logique parallèlement à un développement social et politique à nul autre pareil. Pour l’ingénieur, « l’histoire du gothique a été celle du plus étonnant effort de la logique dans l’art », d’autant plus que les architectures gothiques sont l’expression de la liberté de tout un peuple.
Le récit historique de Choisy est marqué par l’épistémé de son siècle et de son groupe social : les sciences naturelles et les sciences de l’ingénieur. Son discours est pénétré de la logique méthodique de cette profession au point que Choisy explore l’histoire de l’architecture sous forme de problèmes à résoudre : « La question posée, la solution était indiquée » (Histoire de l’architecture). Choisy appréhende le passé et ses situations construites en décomposant des procédés complexes en facteurs distincts et simples. De la sorte, la pensée historique de Choisy s’élabore le plus souvent autour du point de vue de l’élément et adhère à la fonction élémentaire.
L’axonométrie exhibe ces éléments de façon quasi scientifique. Mis au point dès la première publication de l’ingénieur, ce mode de figuration original est tout de suite perçu comme révolutionnaire. « C’était rompre avec les habitudes reçues et encourir le reproche de montrer les édifices en quelque sorte chavirés dans l’espace, comme il est impossible de les voir, au lieu de les représenter tels qu’ils apparaissent aux yeux » (Fernand de Dartein).
L’ingénieur produit, avec ces vues axonométriques écorchées, une vision synthétique là où les architectes n’avaient façonné, jusqu’à présent, que des représentations graphiques distinctes. « Le lecteur, souligne-t-il, a sous les yeux à la fois le plan, l’extérieur de l’édifice, sa coupe et ses dispositions intérieures » (Histoire de l’architecture). Outil de synthèse et de mesure, ce mode de représentation se présente comme un instrument visuel démontant l’édifice. L’objectif de ces figurations ne souffre d’aucune ambiguïté, pour Choisy : « le dessin doit exprimer la structure. » On y découvre l’idée constructive principale d’un bâtiment, et perçoit une véritable mise en scène de la notion d’espace. Par leur caractère abstrait remettant en cause des règles de figurations académiques, ces « points de vue à la grenouille » ont fasciné les architectes du XXe siècle, d’autant plus qu’ils offraient une vision « mouvementée et animée comme l’édifice lui-même » (Histoire de l’architecture).
Choisy fait de la cinétique un principe de l’architecture. Avec ses observations sur le pittoresque grec, l’étude de la disposition des édifices de l’Acropole d’Athènes est l’occasion pour Choisy de développer un modèle théorique afin de comprendre l’organisation irrégulière de ce lieu et de révéler comment, par la dissymétrie et le déplacement d’axes, le site est ordonné en une composition cinétique. L’Acropole est pensée tel un ensemble d’objets que le visiteur découvre comme une série de tableaux, au gré d’un parcours. « Chaque motif d’architecture pris à part est symétrique, mais chaque groupe est traité comme un paysage où les masses seules se pondèrent. » Ces propos modifient la vision des architectes sur l’Antiquité grecque, mais aussi la façon générale d’envisager leur propre monde comme Le Corbusier le démontrera quelques années plus tard avec la notion de « promenade architecturale ».
Thierry Mandoul
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- L’Art de bâtir chez les Romains. Paris : Ducher, 1873 ; rééd. : Arnaldo Forni, 1969 et 1984 ; [repro. en fac-similé] Lormaye : J. Laget, 1999.
- L’Asie Mineure et les Turcs en 1875, souvenirs de voyage. Paris : Firmin Didot, 1876.
- L’Art de bâtir chez les Byzantins. Paris : Librairie de la Société anonyme des publications périodiques, 1883 ; rééd. : Arnaldo Forni, 1978.
- Histoire de l’architecture. Paris : Gauthier-Villars, 1899, 2 vol.
- L’Art de bâtir chez les Égyptiens. Paris : E. Rouveyre, 1904 ; rééd. : Arnaldo Forni, 1977.
- Auguste Choisy. Vitruve. I. Analyse.II-III. Texte et traduction. III. « Artis architectonicae liber ». IV. Figures, 4 t. Paris : Lahure, 1909 et 1910 ; rééd. : De Nobele, 1971.
Articles
- « Note sur la courbure dissymétrique des degrés qui limitent au couchant la plate-forme du Parthénon ». In Comptes Rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Paris : Donnaud, 1865.
- « Essai sur l’organisation des classes ouvrières chez les Romains ». Bulletin de la Société de législation comparée, janvier 1873.
- Essai sur l’organisation des classes ouvrières chez les Romains. Paris : de Cusset, s. d.
- L’Architecte chez les Romains. Paris : Didier et Cie, 1875 (tiré à part de la Revue archéologique).
- Note sur les tombeaux lydiens et sardes. Paris : Didier et Cie, 1876 (tiré à part de la Revue archéologique).
- « Note sur la construction des voûtes sans cintrage pendant la période byzantine ». Annales des Ponts et Chaussées, 2e semestre 1876, p. 439-449, n° 47.
- Chemin de fer transsaharien : documents relatifs à la mission dirigée au sud de l’Algérie. Paris : Imprimerie nationale, 1890-1895.
- « Mission pour l’étude des lignes de Laghouat à El Goleah et de Biskra à Ouargla ». Annales des Ponts et Chaussées, 2e semestre 1880, p. 159-165, n° 51.
- Le Sahara, souvenirs d’une mission à Goléah. Paris : E. Plon, 1881.
- Études épigraphiques sur l’architecture grecque. I. L’Arsenal du Pirée. II. Les Murs d’Athènes. III. L’Erechtheion. IV. Un devis de travaux publics à Livadie. Paris : Librairie de la Société anonyme de publications périodiques, 1883-1884.
- « Les Fouilles de Suse et l’Art antique de la Perse ». In La Gazette archéologique. Paris : A. Lévy, 1887.
- « Notice nécrologique sur M. Alfred Durand-Claye, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées ». Annales des Ponts et Chaussées, 2e semestre 1888, p. 505-522, n° 56.
- Chemin de fer transsaharien : documents relatifs à la mission dirigée au sud de l’Algérie. Paris : Imprimerie nationale, 1890-1895.
- « The Art of the Building among the Romans ». The Brickbuilder. Boston, 1894-1897, novembre-décembre, mars-mai, octobre, novembre 1894 ; janvier, février, mai, juillet, août 1895 ; janvier, mars, juillet, novembre 1896 ; juillet, août, septembre, octobre, décembre 1897.
- Dartein Fernand (de). – Rapports du jury international de l’Exposition universelle internationale de 1900 à Paris, classe 29. Modèles, plans et dessins de travaux publics. Paris : Imprimerie nationale, 1901.
- « Notice sur la vie et les travaux de Victor Fournie, inspecteur général des Ponts et Chaussées ». Annales des Ponts et Chaussées, 2e trimestre 1901, p. V-XIV, n° 14.
- « Note sur deux épures égyptiennes conservées à Edfou ». Journal of the Royal Institute of British Architects, 1903-1904.
- « Bibliographie : Le calcul simplifié par les procédés mécaniques et graphiques – historique et description sommaires des instruments et machines à calculer par M. d’Ocagne ; compte rendu par M. A. Choisy ». Annales des Ponts et Chaussées, 1er trimestre 1905, p. 283-285, n° 20.
- « Bibliographie : Les ports de la Grèce dans l’Antiquité qui subsistent encore aujourd’hui par Athan S. Georgiades ; compte rendu par M. Choisy ». Annales des Ponts et Chaussées, janvier-février 1908-I, p. 149-150, n° 9.
Bibliographie critique sélective
- R. S. – « Choisy’s history of architecture ». Architectural review. Boston, janvier 1899, vol. VI, p. 6-7.
- Dartein Fernand (de). – « Compte Rendu de L’Art de bâtir chez les Égyptiens ». Annales des Ponts et Chaussées, 1899.
- Dartein Fernand (de). – « Compte Rendu de l’Histoire de l’architecture par M. A. Choisy ». Annales des Ponts et Chaussées, 1er trimestre 1899. Paris : Vve C. Dunod, 1899.
- Dartein Fernand (de). – « A biographical note ». The Builders’ Journal and Architectural Record, 17 février 1904, vol. XIX, n° 471.
- Webb Aston. – « Remise de la Médaille d’or du roi d’Angleterre le 20 juin 1904 à M. Auguste Choisy ». Annales des Ponts et Chaussées, 4e trimestre 1904, p. 211-218.
- Hartung Hugo. – « Choisy’s Geschichte der Architektur ». Deutsche Bauzeitung, 1906, p. 235-236, 238.
- Aubert Marcel. – « Notice sur M. Auguste Choisy ». Zeitschrift für Geschichte der Architektur, n° 3, 1910, p. 55-61.
- Hautecœur Louis. – « L’Histoire de l’architecture ». L’Architecture, vol. XLI, n° 1, 1928, p. 92-95.
- Posener Julius. – « Auguste Choisy ». The Architectural Review, vol. CXX, n° 717, octobre 1956, p. 234-236.
- Banham Reyner. – Theory and Design in the First Machine Age. Londres : Butterworth, 1960.
- Pouillon Fernand. – De Architectura [préface], trad. de Vitruve par Auguste Choisy, 4 t. Paris : F. de Nobele, 1971.
- Frampton Kenneth. – « Louis Kahn and the French Connection ». Oppositions, n° 22, 1980, p. 20-53.
- Middleton Robin. – « Auguste Choisy, historian : 1841-1909 ». International Architect, vol. V, n° 1, 1981, p. 37-42.
- Etlin Richard A. – « Le Corbusier, Choisy and French Hellenism : the search for a new Architecture ». The Art Bulletin, juin 1987, vol. LXIX, n° 2, p. 264-278.
- Abriani Alberto. – « Auguste Choisy et son héritage chez les rationalistes ». In Architecture de la raison. La Suisse des années vingt et trente. Lausanne : Presses polytechniques et universitaires romandes, 1991, p. 27-47.
- Abriani Alberto. – « L’Influence d’Auguste Choisy. Accueil et destin de l‘Histoire de l’architecture ». Faces, n° 22, 1991, p. 14-17.
- Talenti Simona. – L’Histoire de l’architecture en France, émergence d’une discipline (1863-1914). Paris : Picard, 2000.
- Simonet Cyrille. – « Structure narrative et récit historique : l’exemple d’Auguste Choisy ». L’Architecture, les Sciences et la Culture de l’histoire au XIXe siècle, Centre d’études foréziennes / école d’architecture de Saint-Étienne. Saint-Étienne : Publications de l’université de Saint-Étienne, 2001, p. 51-61.
- Mandoul Thierry. – L’Histoire de l’architecture d’Auguste Choisy, entre raison et utopie, thèse, université de Paris-VIII, 2004.
- Mandoul Thierry. – « Entre utopie et raison : Auguste Choisy et la projection axonométrique ». Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, n° 17, septembre 2005, p. 139-150.
- Parametro, n° 255, année XXXV, janvier-février 2005.
- Mandoul Thierry. – Entre raison et utopie. L’Histoire de l’architecture d’Auguste Choisy. Wavre : Mardaga, 2007-2008
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- « Dossier Choisy », série F14 11469, Ingénieurs des Ponts et Chaussées
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
- « Auguste Choisy. Correspondance et papiers de Gaston Maspéro (1846-1916) », Institut de France, 4001-4062 IL(4011)
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- « Choisy », carton 93, dossier 2
Paris, École nationale des ponts et chaussées
- « Mission d’Allemagne, d’Italie, de Belgique, de Hollande et de Grèce accomplie en 1866 », manuscrit, Enpc, Ms 495
En complément : Voir la notice dans AGORHA