Auteur(s) de la notice : SALITOT Mélanie

Profession ou activité principale

Attaché au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale

Autres activités
Compositeur, musicologue, professeur de musique, numismate, bibliophile

Sujets d’étude
Livres illustrés du XVIIIe siècle, numismatique romaine

Carrière
Élève d’Antoine Joseph Reicha, François Lays et Félix Pellegrini à l’École royale de chant et de déclamation de Paris
1829-1830 : premières compositions musicales (fugues, romances, nocturnes, chansonnettes)
1832-1834 : séjour à Naples ; fait jouer un opéra, l’Impegnatrice
1835-1839 : chanteur et compositeur à Paris
1838-1839 : séjour à Naples pour y faire jouer de nouvelles compositions musicales
À partir de 1840 : professeur de chant et d’harmonie
1841 : publie son premier traité de musique, Traité d’harmonie pratique
1847 et 1851 : fait exécuter un poème lyrique, Marguerite et Faust, au Conservatoire de Paris, puis, Le Moine, à la Nouvelle Société philharmonique de Londres, dirigée par Hector Berlioz
1851-1857 : fréquente régulièrement le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale ; entreprend la rédaction du catalogue des médailles consulaires romaines
1853-1854 : directeur de l’annexe du Conservatoire de Paris à Lille
19 décembre 1859 : nommé surnuméraire au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale
28 février 1861 : nommé employé du Cabinet des médailles
24 avril 1862 : membre honoraire de la Royal Numismatic Society of London
3 août 1862 : lauréat du Prix de numismatique de M. Allier de Hauteroche décerné par l’Académie des inscriptions et belles-lettres
24 décembre 1875 : nommé bibliothécaire du Cabinet des médailles

Étude critique

Amateur aux goûts divers, Henri Cohen se passionna aussi bien pour la musique, la bibliophilie que la numismatique. Si le souvenir de l’homme s’est peu à peu estompé, ses ouvrages, et notamment le Guide de l’amateur de livres à vignettes du XVIIIe siècle (1870) et la Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain (1859-1862), demeurent des références pour les connaisseurs de livres illustrés, de médailles antiques, et plus largement pour l’historien de l’art s’intéressant à ces domaines.

Henry Cohen eut une vie relativement singulière, menant deux carrières distinctes, une première consacrée à la musique et la seconde au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale. Les quelques informations biographiques à son sujet nous sont ainsi rapportées par François Joseph Fétis (1784-1871), dans sa Biographie universelle des musiciens (1866-1868), réalisée du vivant de Cohen, et par Anatole Chabouillet (1814-1899), conservateur au Cabinet des médailles, qui l’a côtoyé les vingt dernières années de sa vie. Né à Amsterdam dans un milieu relativement aisé, qui lui permit de vivre de ses rentes une partie de sa vie, ses parents s’installent à Paris dès 1811. Formé à l’École royale de chant et de déclamation de Paris, il consacre la première moitié de sa vie à sa passion pour la musique. Dès 1820, il compose des fugues et des romances, fait également jouer un opéra en Italie et des pièces à Paris et Londres. Il s’illustre dans le chant avant de se tourner vers l’enseignement et la musicologie. Il publie ainsi plusieurs traités théoriques à partir de 1841 et assure la direction de l’annexe du Conservatoire de Paris, à Lille, en 1854. S’il ne délaissa jamais totalement la musique, en composant tout au long de sa vie (voir la bibliographie musicale établie par Michel Amandry, 1980) et en publiant des traités ainsi que des articles dans des revues spécialisées telles l’Art musical ou la Chronique musicale, il développa une nouvelle passion, celle de la numismatique.

Il commence ainsi à fréquenter de manière assidue le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale à partir de décembre 1851, selon le registre des visiteurs, puis entreprend la rédaction de son premier ouvrage sur les médailles antiques romaines, la Description générale des monnaies de la République romaine, communément appelées médailles consulaires (1857). Suite à cette première publication et selon Chabouillet, des revers de fortune et la vente forcée de ses propres collections l’incitent à solliciter un poste au Cabinet des médailles, ainsi qu’il le mentionne à l’administrateur de la Bibliothèque, Jules Antoine Taschereau, dans une lettre datée du 16 décembre 1857 : « Je viens me recommander auprès de vous, et vous prier de vouloir bien vous intéresser à moi et parler en ma faveur à Son Excellence M. le ministre de l’Instruction publique afin qu’il consente à m’attacher à la Bibliothèque impériale en qualité de rédacteur du catalogue des médailles antiques […] j’ai entrepris et achevé ce travail sans demander de rémunération, mais dans la seule espérance d’être appelé, plus tard, à continuer le catalogue des autres médailles antiques du Cabinet. » C’est seulement après la publication des premiers volumes de son second ouvrage, la Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain, communément appelées médailles impériales, en 1859, qu’il entre au Cabinet des médailles, en tant que surnuméraire. Son ascension professionnelle se poursuit ensuite, mais lentement et de façon limitée. Nommé employé en 1861, il obtient in fine le statut de bibliothécaire en 1875, à près de 70 ans.

Au sein du Cabinet, Cohen contribue à l’organisation et à la mise en valeur des collections par la réalisation d’une série d’inventaires manuscrits. Il achève ainsi successivement la Liste des médaillons et des médailles d’or qui ont été volées en 1831 au Cabinet des médailles et qui n’ont pas encore été remplacées jusqu’à ce jour (1863), l’Inventaire des médailles romaines d’or et d’argent (1874), et celui des Monnaies romaines de bronze la même année, le Catalogue des médailles grecques ; Italie, Sicile (1878), et l’Inventaire de la collection des monnaies de la République romaine léguée à la Bibliothèque nationale par M. le baron d’Ailly (1877-1879).

Indépendamment du Cabinet des médailles, son goût pour la numismatique se traduit par la publication, certes suggérée par le conservateur du Cabinet Charles Lenormant (1802-1859), de sa Description générale des monnaies de la République romaine, en 1857. Cohen n’est pas le premier à réaliser une telle description, d’autres comme Hendrick Goltzius ou Gerhard Eckel l’ont précédé. Il ne l’ignore pas et ambitionne, dans sa préface « de donner un ouvrage plus exact sous le rapport de l’intégrité des inscriptions et de l’authenticité des pièces que tous ceux qui existent ». S’il n’a pu éviter de répertorier des faux, bien qu’en moins grand nombre que ses prédécesseurs, son ouvrage se distingue par la qualité de ses reproductions : soixante-quinze planches gravées par Léon Dardel (1814-1888 ?) à qui l’on doit les illustrations de la Revue numismatique entre 1844 et 1888. L’ouvrage devient en peu de temps une référence, mais il est rapidement et définitivement supplanté par celui d’Ernest Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine vulgairement appelées monnaies consulaires, publié en 1885-1886.

Suite à cette première parution, Cohen se lance dans une entreprise autrement plus colossale : la Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain, en six volumes dont les premiers paraissent dès 1859 pour s’achever en 1862. Cette publication connaît immédiatement un grand succès si bien qu’une nouvelle édition augmentée voit le jour peu avant sa mort, en 1880. L’apport scientifique de Cohen est par ailleurs reconnu et récompensé. L’Académie des inscriptions et belles-lettres lui décerne en effet le Prix de numismatique de M. Allier de Hauteroche en 1862, déclarant que « cet ouvrage était désiré, non seulement par les archéologues, mais par tous les critiques que la connaissance du passé intéresse. Cependant il ne s’était trouvé personne d’assez courageux pour l’entreprendre […] un nombre considérable de planches fort bien gravées ajoute encore à l’utilité du livre, auquel la Commission décerne le prix. » La même année, Cohen est également nommé membre honoraire de la Royal Numismatic Society of London. Dans sa Description, il visait à répertorier l’ensemble des monnaies impériales romaines existantes, s’appuyant sur les collections du Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, celles du musée de Londres et de cabinets de particuliers. Le classement adopté se fait par effigie, dans l’ordre alphabétique des inscriptions de revers et suivant la nature des métaux (or, argent, bronze). Le passage à une classification chronologique et par lieu d’émission, aujourd’hui privilégiée, est lancé par le Roman Imperial Coinage de Harold Mattingly, Edward Sydenham et Carol Humphrey Vivian Sutherland, dont le premier volume paraît en 1923, et relègue les travaux de Cohen au second plan. Cependant sa compilation est toujours utilisée et appréciée pour sa simplicité de consultation, comme en témoignent les différentes rééditions en fac-similés, dont la plus récente remonte à 1995.

Il faut tout de même remarquer que les deux ouvrages de Cohen sur la numismatique furent en premier lieu destinés aux collectionneurs et marchands plutôt qu’au milieu savant. Ils furent ainsi financés et publiés par Charles Rollin, grand marchand, éditeur de la Revue numismatique, pour laquelle Cohen a également rédigé quelques articles. Par ailleurs, pour chaque monnaie répertoriée était attachée une estimation de son prix dans le commerce. Enfin l’organisation des ouvrages répondait à une volonté avouée de l’auteur de faciliter la consultation à « l’amateur qui commence à prendre goût à la numismatique » et au « marchand qui n’a pas le temps de se livrer à l’étude de l’histoire ». L’association de Cohen au milieu marchand se trouva accentuée par son travail pour Jean Henry Hoffman. Il rédigea en effet, à sa demande, les catalogues de vente des collections numismatiques de Julien Gréau et Jean-Jacques-Hippolyte-Amédée Badeigts de Laborde en 1869, jusqu’à ce que l’administrateur de la Bibliothèque nationale le lui interdise formellement en 1872. Cette réglementation des activités du personnel de la Bibliothèque nationale témoigne par ailleurs de la volonté de plus en plus pressante de marquer une rupture définitive entre les milieux de la recherche et du commerce, lorsque les travaux de Cohen proposent encore une association des deux.

Après la musique et la numismatique, Cohen décide de prêter sa plume et son savoir à la bibliophilie, et notamment à la gravure d’illustration. De son goût pour les livres, on ne sait rien si ce n’est, selon Chabouillet, qu’il « se fit une bibliothèque de bons et beaux livres ». En 1870, il publie son Guide de l’amateur de livres à vignettes du XVIIIe siècle, précisant dès les premières pages de sa préface ses modestes ambitions : « passionné amateur de livres illustrés, mais ne sachant ni A ni B de la science bibliographique, j’ose malgré cela, moi qui ne me suis jusqu’à présent un peu fait connaître que comme musicien et comme numismate, venir solliciter un humble coin au foyer des bibliophiles ». Il y explicite également les raisons qui ont motivé cette publication : « Déjà depuis plusieurs années le goût des livres à figures a commencé à se répandre, à ce point même que tel ouvrage qui ne se vendait qu’une quarantaine de francs il y a trente ans se paye aujourd’hui trois, quatre et même cinq cents francs […] malgré cela, aucun manuel, aucun vade-mecum n’a surgi pour servir de guide aux amateurs. » De fait, ce Guide s’inscrit dans la lignée des écrits d’Edmond et Jules de Goncourt consacrés à L’Art du XVIIIe siècle. Dans cet ouvrage des deux frères, paru sous forme de onze fascicules, entre 1859 et 1875, deux d’entre eux sont en effet dévolus aux « vignettistes » du Siècle des lumières, Charles Eisen, Gustave Moreau, Hubert-François Gravelot et Charles-Nicolas Cochin (1868). Les monographies de ces illustrateurs ont par ailleurs été publiées séparément dans la Gazette des Beaux-Arts entre 1868 et 1870, et ont donc bénéficié d’une large diffusion.

Parallèlement à ces travaux, Cohen propose de répertorier, ainsi que l’annonce le sous-titre, un Choix de plus de 450 ouvrages illustrés par Boucher, Cochin, Gravelot, Eisen, Moreau, Marillier, Monnet, Le Barbier, etc., avec le détail du nombre de figures, vignettes et culs-de-lampe contenus dans chacun d’eux, et les noms de tous les artistes qui y ont coopéré comme dessinateurs ou comme graveurs. Dans cet ouvrage, destiné en premier lieu aux amateurs et collectionneurs, il s’attache également à mentionner les différents états connus des gravures (eaux-fortes, avant ou avec la lettre), mais n’y associe aucun prix, contrairement à ses précédentes publications dans le domaine de la numismatique. Il s’en justifie en expliquant qu’il n’y a pas de « prix courant dans le commerce de la librairie dès qu’il s’agit de livres rares, curieux ou artistiques ». Face au succès de cette première publication, une seconde édition augmentée paraît dès 1873. Elle voit son volume presque doubler et s’agrémenter d’un frontispice gravé par Antoine-Denis Chaudet, présentant les portraits en médaillon des plus grands dessinateurs d’illustrations du XVIIIe siècle, dont la « très grande supériorité », selon Cohen, justifie également un « examen particulier » dans la préface. À l’instar des Goncourt, il propose ainsi un aperçu de l’histoire du livre illustré au XVIIIe siècle à partir de ses illustrateurs majeurs. À la demande des amateurs, des estimations font également leur apparition. Il a ainsi « prié M. Rouquette [l’éditeur] de vouloir bien se charger de ce détail en donnant les prix du commerce actuel, auxquels il a souvent ajouté les sommes extravagantes qu’ont atteintes certains ouvrages dans les ventes publiques ». Ces mentions présentent l’intérêt d’identifier, voire de localiser des exemplaires rares du fait de leur reliure, de la qualité de leurs gravures et parfois de la présence de dessins originaux. Si dans la première édition, il a essentiellement fait appel aux conservateurs et personnel de la Bibliothèque nationale, ce sont les bibliophiles et libraires qui deviennent ses principaux interlocuteurs pour la seconde. Comme dans ses écrits sur la numismatique, Cohen attire donc avant tout l’attention des milieux collectionneurs et marchands. Ce nouveau volume, rapidement épuisé à son tour, rend nécessaire une nouvelle publication. Ainsi deux rééditions voient encore le jour avant sa mort (1876 et 1880), celle de 1876 étant supervisée par Charles Mehl en raison de la mauvaise santé de Cohen, puis deux posthumes dirigées et considérablement enrichies par deux figures majeures de la bibliophilie : le baron Roger Portalis (1841-1912) et Seymour de Ricci (1881-1942). Cette dernière édition, la sixième, parue en 1912, réimprimée par la suite en fac-similé, demeure toujours à l’heure actuelle une référence sans équivalent.

À la mort de Cohen, ses deux œuvres principales sont en cours de réédition. Cet « original peu sympathique, mais travailleur acharné et utile », selon Léon-Gustave Schlumberger (Mes Souvenirs, Plon, 1934, p. 255), laisse à la postérité des outils originellement destinés aux amateurs – collectionneurs et marchands – du XIXe siècle, reconnus utiles par les savants dès leur publication, et qui finalement se révèlent précieux pour l’historien d’art d’aujourd’hui.

Mélanie Salitot, doctorante en histoire de l’art à l’université de Paris IV Sorbonne

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Réflexions sur le poids des médailles antiques et principalement des médailles grecques. Paris : imprimerie de Pillet et fils aîné, s. d.
  • Description générale des monnaies de la République romaine, communément appelées médailles consulaires. Paris : Rollin, 1857, 75 pl.
  • Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain, communément appelées médailles impériales. Paris : Rollin, 1859-1868, 7 vol. in-8°, pl. ; 2e éd. augm. par Gaston-L. Feuardent. Paris : Rollin et Feuardent, 1880-1892, 8 vol. ; The Coin-inscriptions and epigraphical abbreviations of Imperial Rome, traduit en anglais par James-C. Egbert, René Cagnat. Chicago : Ares publishers, 1978.
  • Description des médailles romaines composant la collection de M. J. Gréau. Paris : imprimerie de Pillet et fils aîné, 1869, 384 p.
  • Description des médailles grecques, romaines, etc., des pierres gravées, des ivoires, bronzes, antiquités, sceaux, terres cuites, émaux, etc. composant le cabinet de feu M. Badeigts de Laborde. Paris : imprimerie de Pillet fils aîné ; Hoffmann, 1869, 32 p.
  • Guide de l’amateur de livres à vignettes du XVIIIe siècle, contenant la description d’un choix de plus de 450 ouvrages illustrés par Boucher, Cochin, Gravelot, Eisen, Moreau, Marillier, Monnet, Le Barbier, etc., avec le détail du nombre de figures, vignettes et culs-de-lampe contenus dans chacun d’eux, et les noms de tous les artistes qui y ont coopéré comme dessinateurs ou comme graveurs. Paris : P. Rouquette, 1870, 156 p. ; 2e éd., rev. et augm. par Henry Cohen. Paris : P. Rouquette, 1873 ; 3e éd., rev. et augm. par Charles Mehl. Paris : J.-B. Dumoulin, 1876 ; 4e éd., rev. et augm. par Charles Mehl et Henry Cohen. Paris : P. Rouquette, 1880 ; 5e éd., préf., rev. et augm. par le baron Roger Portalis. Paris : P. Rouquette, 1886 ; 6e éd., préf., rev. et augm. par Seymour de Ricci. Paris : Librairie Rouquette, 1912.
  • Guide de l’acheteur de médailles romaines et byzantines, ou Tableau du prix des médailles romaines et byzantines dans tous les métaux. Paris : J.-B. Dumoulin, 1876.

Articles

  • « Essai sur la véritable prononciation du latin d’après les médailles antiques ». Revue numismatique, 1854, p. 296-304.
  • « Notice sur deux médailles consulaires (familles Fabia, Romania et Pompeia) ». Revue numismatique, 1858, p. 52-57.
  • « Une médaille d’or inédite de Jules César ». Revue numismatique, 1858, p. 386-388.
  • « Notice sur sept monnaies romaines ». Revue numismatique, 1860, p. 359-363.
  • « Des variétés dans la “gens” numismate ». Le Numismate, juin 1863, n° 13, p. 125-127.
  • « La Numismatique de Pescennius Niger (suites grecques et romaines) ». Revue numismatique, 1868, p. 432-445.
  • « Le Trésor de Tarse ». L’Illustration, 14 août 1869, vol. LIV, n° 1381, p. 108-109.

Bibliographie critique sélective

  • Longpérier Adrien (de). – « Rapport fait au nom de la Commission du prix de numismatique, du 18 juillet 1862 ». Académie des inscriptions et belles-lettres, comptes rendus des séances de l’année 1862. 1862, t. VI, p. 121-122.
  • Fétis François Joseph. – « Cohen Henry ». Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. 2e éd. Paris : Firmin Didot frères, 1867, t. II, p. 330 ; supplément, t. I, p. 190-191.
  • Alkan aîné. – « Variétés [publication du Guide de l’amateur de livres à vignettes] ». Chronique du Journal général de l’imprimerie et de la librairie, 17 décembres 1870, n° 40, p. 169-171.
  • Anonyme. – « Nécrologie. M. Henry Cohen ». Polybiblion, revue bibliographique universelle, 1880, 2e semestre, t. XII, p. 274.
  • Anonyme. – « Le “Guide de l’amateur de livres” : Propriété littéraire ; Collaboration ; Éditions successives ; Rémunération [compte rendu de la Gazette des tribunaux], 7 mai 1882 ». Le Livre, revue du monde littéraire, 1882, vol. 3, p. 397-400.
  • Chabouillet Anatole. – Allocution prononcée sur la tombe de M. Henry Cohen à Bry-sur-Marne (Seine), le mercredi 19 mai 1880. Paris : s. n., s. d. [1882], 8 p.
  • Amandry Michel. – Henry Cohen 1806-1880. Paris : Bibliothèque nationale de France, 1980 (département des Monnaies, médailles et antiques).
  • Michon Sylvain. – « Henry Cohen (1806-1880) ». In Les Pratiques des collectionneurs de monnaies antiques dans la première moitié du XIXe siècle ; trois exemples provinciaux : Chapet, Jourdain et Leys. Mémoire de l’EHESS. s. l. : s. n., 1990. p. 270-272.
  • Depeyrot Georges. – « Henry Cohen et un siècle de recherches numismatiques ». In Cohen Henry, Description historique des monnaies frappées sous l’Empire romain ; rééd., fac. sim., préf. de Georges Depeyrot. Paris : Florange, 1995, p.1-17.

Sources identifiées

Paris, bibliothèque de l’Institut de France

  • Ms 2281 : lettre d’Henry Cohen à Félicien de Saulcy, 31 juillet 1858

Paris, Bibliothèque nationale de France, département de l’Imprimé et de l’Audiovisuel

  • Dossier de personnel n° 3361 sur Henry Cohen (1806-1880), vingt-cinq pièces : dont huit lettres à l’administrateur général de la Bibliothèque nationale de France (1858-1872) ; faire-part de décès ; l’allocution de Chabouillet ; un article du Petit Journal ; des lettres de la fille de Cohen à l’administrateur général

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits occidentaux

  • Série : Archives modernes
    • 114 : état du personnel et salaires. Registres 1860 à 1877
    • 115 : dossiers du personnel [A-Com], six pièces
  • Série : nouvelles acquisitions françaises
    • 14901 : autographes de numismates du XIXe siècle
    • f.35-40 : lettres et notes d’Henry Cohen

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Monnaies, médailles et antiques

  • Archives
    • 11 AMC 25 (n° 383, 389-391) : échanges de monnaies et médailles entre Henry Cohen et la Bibliothèque nationale (17 juin 1857, 28 octobre 1857, 11 novembre 1857, 9 décembre 1857)
    • 12 AM 6 : lettre de nomination d’Henry Cohen comme employé de 3e classe au département des Médailles antiques
    • 12 AMC 8 : cinq lettres du Dr Alexander Misson à Vienne (Autriche), adressées à Henry Cohen. Achat d’une partie de sa collection par le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France (11 septembre-7 novembre 1862)
    • 13 AMC 13 : lettre d’Henry Cohen. Cession à Rollin et Feuardent de son exemplaire de la Description historique des monnaies de l’Empire romain, avec des additions et annotations par lui-même, en vue de la seconde édition de l’ouvrage (14 décembre 1876)
    • 13 AMC 26 : papiers divers. Sur Henry Cohen : bibliographie musicale ; récapitulatif de la carrière et des salaires de Cohen au Cabinet des médailles ; allocation de Chabouillet à sa mort
  • Manuscrits
    • Ms.1 : Cohen Henry. Catalogue des médailles grecques ; Italie, Sicile. 1878. 299 ff. 475 x 300 mm. Demi-reliure noire, XXe siècle
    • Ms. 25 : Cohen Henry. Inventaire des médailles romaines d’or et d’argent. 1874. 655 ff. 475 x 300 mm. Demi-reliure noire XXe siècle
    • Ms. 26 : Cohen Henry. Monnaies romaines de bronze. 1-10626. 1874. 565 ff. 475 x 300 mm. Demi-reliure noire, XXe siècle
    • Ms. 27 : Cohen Henry. Monnaies romaines de bronze. 10627-17397. 1874. 339 ff. 475 x 300 mm. Demi-reliure noire, XXe siècle
    • Ms. 32 : Cohen Henry. Liste des médaillons et des médailles d’or qui ont été volées en 1831 au Cabinet des médailles et qui n’ont pas encore été remplacées jusqu’à ce jour. 1863. 86 ff. 225 x 140 mm. Demi-reliure noire, XXe siècle. Une lettre d’Anatole Chabouillet à l’administrateur général (24 septembre 1858), et une lettre d’Henry Cohen à l’administrateur général (20 février 1863), sont reliées en ouverture du texte
    • Ms. 99-100 : Cohen Henry. Inventaire de la collection des monnaies de la République romaine léguée à la Bibliothèque nationale par M. le baron d’Ailly, selon sa classification. 1877-1879, 2 vol. 342 ff. 350 x 260 mm. Demi-reliure blanche, XIXe siècle. Un extrait du testament de M. le baron d’Ailly (2 ff.) est relié en ouverture
    • Res.ms. 00001 PAR-BN. (1854-1888) F° : journal du Cabinet des médailles (1854-1888) : échange de monnaies entre Cohen et le Cabinet des médailles (17 juillet 1855, 1er décembre 1855, 11 juin 1857, 20 janvier 1858)

Iconographie
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

  • EM DESBOUTIN 113 : portrait d’Henry Cohen par Marcellin Gilbert Desboutin, s. n., s. l., 1878
    • Pointe sèche (118 x 80 mm)
    • [Bibliothèque numérique de l’INHA : num mfilm 347 (06,236)]
  • Portrait d’Henry Cohen inséré dans sa Description générale des monnaies de la République romaine. Paris : Rollin, 1857 [repr. dans l’ouvrage d’Amandry Michel, Henry Cohen (1806-1880), Paris, Bibliothèque nationale de France, 1980]