Portrait d'Armand Dayot, gravure tirée de Figures contemporaines, tirées de l'album Mariani, t. VI, Paris, 1901.

Auteur(s) de la notice : AGUILAR Anne-Sophie

Profession ou activité principale

Inspecteur général des Beaux-Arts, directeur de la revue L’Art et les Artistes

Autres activités

Historien, critique d’art, historien d’art, journaliste, homme de lettres, organisateur d’expositions

Sujets d’étude

Histoire de l’art des écoles étrangères (Angleterre et Hollande) ; histoire de l’art français au XVIIIe siècle (notamment Chardin et Fragonard) et au XIXe siècle (peinture, sculpture, caricature) ; histoire de la peinture militaire (en particulier Charlet et Raffet)

Carrière
1873 : licencié en droit à la faculté de Toulouse
1879 : attaché au cabinet du sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts, Edmond Turquet, sans affectation précise
1879-1881 : nommé chef de cabinet de Charles Pétrelle, préfet d’Oran
1881 : nommé sous-chef du cabinet d’Antonin Proust, puis, l’année suivante, inspecteur adjoint des Beaux-Arts
1887 : promu inspecteur général des Beaux-Arts
1888 : nommé inspecteur principal de l’Exposition rétrospective de l’art français à l’exposition universelle et internationale de 1889
1890 : admis au sein de la Société des gens de lettres ; candidature patronnée par Jules Simon et Jules Claretie
1899 : fonde la Ligue des Bleus de Bretagne, qui succède aux Bretons de Paris (1894-1899)
1905 : nommé membre du Conseil supérieur des Beaux-Arts ; fonde L’Art et les Artistes, revue mensuelle d’art ancien et moderne (1905-1939)
1918 : chargé, conjointement avec Léonce Bénédite et Arsène Alexandre, de l’évacuation des œuvres d’art appartenant aux collections de l’Etat
1925 : quitte son poste au sein de l’administration avec le titre d’inspecteur général honoraire des Beaux-Arts et des Musées
1930 : se retire de la direction de L’Art et les Artistes au profit de sa fille, Madeleine

Chevalier de la Légion d’honneur, parrainé par Ernest Renan (1891) ; officier de la Légion d’honneur, parrainé par Henry Roujon (1903) ; commandeur de la Légion d’honneur, parrainé par Paul Léon (1926)

Étude critique

En 1919, Armand Pierre Marie Dayot confiait au Journal de Paimpol : « Toute ma vie, que je qualifierai de laborieuse, a été vouée au culte de mon pays, culte parfois un peu trop exclusif, m’a-t-on dit souvent. Comme historien, comme écrivain d’art, comme inspecteur général des Beaux-Arts, comme directeur de revue d’art, j’ai toujours travaillé avec la plus belle ardeur pour notre art national, pour notre goût français sans lequel la France n’est plus la France. » Cette courte réflexion, qui énumère les nombreuses activités d’Armand Dayot au cours de sa longue carrière, met en lumière l’une des raisons de sa méconnaissance par l’historiographie contemporaine : la multiplicité des fonctions de cette personnalité influente de la Troisième République brouille la réception de son discours sur l’art. Si Loïc Thomas a pu circonscrire, par des études très documentées, le champ de l’action politique de Dayot, il reste à cerner l’étendue de son action en faveur de la construction du discours sur l’art sous la Troisième République.

Une œuvre protéiforme

L’arrivée d’Armand Dayot dans l’administration des Beaux Arts, au début des années 1880, apparaît fortuite. Jeune homme ambitieux, il nourrit des velléités littéraires dès son installation à Paris en 1875, et se mêle rapidement aux cercles artistiques et politiques de la capitale. En 1878, il rencontre Louis de Ronchaud, ancien secrétaire de Lamartine et inspecteur des Beaux-Arts, qui en fait son secrétaire particulier. Dès son entrée dans l’administration des Beaux-Arts, Dayot fait preuve d’un zèle remarqué par ses supérieurs. Alors qu’il est seulement attaché au cabinet du sous-secrétaire d’État aux Beaux-Arts, sans affectation précise, il défend un projet de « bourses de voyage », alternative convaincante au prix de Rome. Ces prix, institués en 1881, permettent à de jeunes artistes de voyager librement sans aucune limite géographique. Antonin Proust prend le jeune homme sous sa protection et après l’avoir désigné sous-chef de son cabinet en décembre 1881, il le met à l’abri de la chute du « grand ministère » en le nommant, à la veille de sa démission en janvier 1882, inspecteur adjoint des Beaux-Arts. La carrière d’Armand Dayot est dès lors intimement liée à l’administration des Beaux-Arts, qu’il ne quittera qu’en 1925 après plus de quarante-six années de service. Parallèlement à son action au sein de l’administration, le jeune inspecteur se lance dans différentes activités. Il se fait d’abord critique d’art : il publie plusieurs Salons (1882, 1884, 1886, 1890, 1891, 1892) et anime des chroniques sur la vie artistique au sein du Figaro illustré (1892-1894) et de Gil Blas (1903), tout en livrant ponctuellement des articles à de nombreux périodiques. Il cherche, dans le même temps, à se faire connaître dans les milieux littéraires, et écrit pour cela plusieurs ouvrages : récits de voyage (Croquis de voyage, 1887 ; Le Long des routes, récits et impressions, 1898), nouvelles (L’Aventure de Briscart, 1888), et essais historiques (Les Courses de taureaux, 1889). C’est cependant un ouvrage d’histoire qui lui vaudra la reconnaissance : son Napoléon par l’image est récompensé par l’Académie française. De nombreux contemporains associent désormais le nom d’Armand Dayot à la luxueuse série de « l’histoire de France par l’image », publiée chez Flammarion de 1895 à 1914, qui narre « d’après des peintures, sculptures, dessins, lithographies, médailles, autographes, objets du temps » les grands événements de l’histoire de France, du Moyen Âge à la Commune. Durant ces années de jeunesse, l’hyperactivité d’Armand Dayot se développe sur un dernier plan : l’histoire de l’art. En 1888, il est nommé inspecteur principal de l’exposition rétrospective de l’art français à l’exposition universelle et internationale de 1889, conjointement avec Roger Marx, François-Anatole Gruyer, Charles Yriarte et Eugène Véron. A cette occasion, il visite de nombreuses collections privées et publiques pour trouver des œuvres susceptibles d’alimenter la section graphique de la rétrospective. Cette recherche lui permet de monter la même année l’exposition des « Maîtres de la caricature française » à l’École des beaux-arts. Cette première manifestation, couronnée de succès, sera suivie par les expositions « Raffet » (1892), « Charlet » (1893), « Les Vernet » (1898), « Constantin Guys » (1904), « Chardin et Fragonard » (1907), « Cent portraits de femmes des écoles française et anglaise » (1909) et « Grands et petits maîtres hollandais » (1912). Il est également à l’origine de la première « Exposition des œuvres des lauréats et boursiers de voyage » en 1898, ainsi que du « Salon des artistes animaliers » en 1913. La liste des manifestations auxquelles l’inspecteur des Beaux-Arts est associé est encore longue, et témoigne d’un intérêt constant pour la diffusion de l’art ancien et moderne auprès d’un large public. Ces événements suscitent des publications, catalogues d’expositions ou articles, qui enrichissent l’œuvre de l’historien d’art. Les nombreuses activités d’Armand Dayot se nourrissent en effet constamment les unes des autres : ses fonctions au sein des milieux officiels lui offrent de nombreux avantages, et notamment la possibilité de voyager dans toute l’Europe à la faveur de missions octroyées par l’administration. En 1908, il est chargé de se rendre à Londres « à l’effet d’y étudier l’état actuel de la peinture et de la sculpture anglaise », ce qui lui permet de récolter le matériel nécessaire à une histoire de La Peinture anglaise, de ses origines à nos jours (1908) et de rencontrer des collectionneurs susceptibles de lui prêter des œuvres pour son exposition des « Cent portraits », organisée l’année suivante.

Dès ses premiers écrits sur l’art, Armand Dayot revendique une position d’amateur éclairé, qui refuse de se subordonner à tout système critique ou à toute doctrine esthétique pré-établie. Conscient de l’extrême subjectivité inhérente à la pratique de la critique d’art, il écrit en 1884 : « Je me contenterai simplement de dire ce que je pense. » Ses critères esthétiques sont cependant affirmés, et il précise en 1892, à l’attention des lecteurs de « La Vie artistique » du Figaro illustré : « Une profession de foi esthétique pourrait nous entraîner très loin, mais nous aurons, croyons-nous, suffisamment formulé notre doctrine en disant que le plus pur et le plus noble des chefs-d’œuvre est celui où l’idée resplendit, impressionnante et fertile en suggestions, dans la perfection originale de la forme. » S’il avoue préférer « l’expression savante et personnelle du rêve et de l’idée », il défend un « large éclectisme », qui lui permet « d’admirer également la pâte précieuse dont est faite une cruche de Chardin et les nerveux et savants raccourcis d’une danseuse de Degas ». Le libéralisme esthétique de Dayot est en partie lié à sa situation au sein de l’administration des Beaux-Arts. Conscient de l’importance de l’action de l’État en matière artistique, il s’astreint à porter, dans le cadre de ses fonctions, un regard le plus objectif possible sur l’art de son temps. Sa vision de l’art est d’ailleurs proche des opinions admises au sein des milieux officiels. Ayant à écrire une histoire de l’art du XIXe siècle à la suite l’exposition centennale de 1889, il ne manque pas de saluer les choix opérés par les organisateurs, et en premier lieu Antonin Proust. Lorsqu’il évoque, en 1893, la parution des Études d’art d’Edmond de Goncourt, préfacées par Roger Marx, il se réjouit d’y voir « un solide anneau de plus à la chaîne étincelante formée par les Salons des Gustave Planche, des Théophile Gautier, des Théophile Thoré, des Jules-Antoine Castagnary, des Théophile Silvestre, des Gustave Geffroy… » « L’histoire de l’art français au XIXe siècle est vraiment bien écrite », estime-t-il encore, « et les curieux du siècle prochain ne pourront déplorer l’absence de documents sérieux » (Figaro illustré, 1893).

L’art de l’image au service de l’art français

À partir des années 1900, les ambitions d’Armand Dayot prennent une autre dimension. Décontenancé, comme nombre de ses contemporains, par l’émergence d’avant-gardes qui privilégient les recherches formelles à l’expression de l’idée, il s’attache à promouvoir un art français soucieux de beauté et de grâce (L’Image de la femme, 1899) et enraciné dans le XVIIIe siècle. Il n’opère pas de distinctions entre les « grands » et « petits » maîtres, et met en valeur des genres considérés comme mineurs – notamment le portrait, qu’il tient en haute estime. Pénétré par une vision intimiste de l’art, il porte un grand intérêt à des artistes mésestimés, qu’il s’agisse de caricaturistes, de médaillistes ou de peintres militaires (qu’il préfère qualifier de « peintres du soldat »).

Le « culte du pays » qu’il confesse en 1919 ne se teinte pas, contrairement à d’autres discours nationalistes du temps, d’accents xénophobes. Sa vision de la notion d’école en art doit être comprise à travers le prisme de deux références majeures : Ernest Renan et Charles Baudelaire. Il faut en effet voir dans son attachement à relever « l’originalité native » et « les caractères de style et de pratique si particuliers » de l’école anglaise ou « l’âme de la Hollande » à la fois l’influence de la lecture de Taine et une référence à la pensée du philologue breton : « Une nation est une âme, un principe spirituel » (Qu’est-ce qu’une nation ?, 1882). Dayot souligne l’intérêt de cette conception historique pour l’art contemporain : « Ils disent […], les vieux maîtres hollandais, au jeune peintre de France venu pour les interroger : “Quel que soit notre prestige, ne sois pas Hollandais, ni Anglais, ni Russe, ni Espagnol. Chaque fois que nous avons voulu être Italiens, nous avons commis de grosses erreurs [….] Sois Français, c’est-à-dire cherche dans ta province natale, dans ton horizon familier, ce qui t’a ému, sans que tu saches pourquoi quand tu étais enfant, regarde le avec des yeux de peintre, traduis-le avec un métier traditionnel patiemment appris, commun à toutes les Écoles et toutes les générations”. »(L’Art et les Artistes, 1911). Pour « tirer l’éternel du transitoire », selon la prescription de Baudelaire, il est nécessaire d’associer au respect des traditions des Anciens un regard contemporain sur la patrie. S’il s’agit d’introduire la modernité dans l’art – et si cette modernité est liée à l’environnement immédiat de l’artiste –, il est possible de déceler un « esprit » dans chaque école, une « âme » dans l’art de chaque peuple.

L’apport d’Armand Dayot à l’histoire de l’art ne réside cependant pas dans son discours tenu sur les œuvres, puisque ses ouvrages renvoient souvent, dès l’introduction, à la bibliographie la plus érudite parue sur le sujet. Fidèle à une posture de connaisseur héritée du XVIIIe siècle, il avoue préférer s’en tenir à « classer méthodiquement toute une suite de recherches infinies, d’observations et d’impressions personnelles » (La Peinture anglaise, 1908), appuyées par une abondante reproduction. Ainsi, l’originalité de l’approche historique d’Armand Dayot est moins à rechercher dans son discours sur l’art que dans la manière dont il le met en scène.

Dans ses ouvrages d’histoire, le texte s’efface au profit de l’image, le document supplante le commentaire. La série des « Grands musées du monde illustrés en couleurs » (1912-1914) invite le lecteur/spectateur à recréer un « musée chez soi ». Dayot met à profit son talent de « metteur en images » dans la revue qu’il lance en 1905, L’Art et les Artistes (1905-1939). Dès le premier numéro, le directeur souligne les ambitions éducatives, pédagogiques et esthétiques de cette publication qui fait la part belle à l’illustration, vecteur privilégié du projet démocratique de l’inspecteur des Beaux-Arts. La ligne éditoriale se veut ouverte et éclectique. La longue liste des prestigieux contributeurs de L’Art et les Artistes montre la capacité de Dayot à mobiliser des réseaux étendus et variés. Lors de l’exposition « Chardin et Fragonard », les commentateurs, s’ils émettent des réserves sur la sélection des œuvres présentées – certaines étant considérées comme mineures du point de vue de l’histoire de l’art – louent les talents d’organisateur de l’inspecteur des Beaux-Arts : « obtenir une seconde fois que l’empereur Guillaume envoyât de Berlin la Ratisseuse de navets, la Pourvoyeuse, le Dessinateur qu’il avait déjà prêté en 1900, déterminer le prince de Liechtenstein à laisser sortir du vieux palais seigneurial de Vienne quatre toiles qui peuvent compter parmi les plus belles du maître, dépeupler les salons et les cabinets de l’hôtel Henri de Rothschild de vingt-huit tableaux ou esquisses de Chardin, emprunter à la Banque de France le vaste panneau de la fête de Saint-Cloud que jusqu’à présent bien peu d’admirateurs de Fragonard avaient été admis à contempler, ce sont là des tours de force dont il faut laisser tout l’honneur à M. Armand Dayot et devant lesquels la plupart de ses confrères auraient reculé, assurés d’avance d’un inévitable échec » (Maurice Tourneux, La Gazette des Beaux-Arts, 1907). Ces qualités lui valent l’estime de l’administration, qui lui confie à deux reprises l’organisation d’importantes manifestations à l’étranger : la section française de l’Exposition internationale de Munich en 1913 et une exposition franco-anglaise de peintures militaires à Londres en 1915.

La Première Guerre mondiale a un impact décisif sur la carrière d’Armand Dayot. Il est parvenu à maintenir, malgré de nombreuses difficultés, sa revue à flots, mais les temps ont changé, et l’inspecteur des Beaux-Arts vieillissant peine à faire entendre sa voix. Profitant des hésitations et des incertitudes qui entourent l’organisation de l’exposition des arts décoratifs annoncée pour 1922, il relance en 1921 son ambitieux projet d’exposition internationale à Paris, projet déjà bien engagé au moment de l’éclatement du conflit. Malgré une active campagne de presse, c’est finalement l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes qui a lieu en 1925. Cet échec témoigne de la difficulté qu’éprouve Dayot à défendre, dans le contexte artistique d’après-guerre, une vision unitaire de l’art français. S’il continue à s’investir dans plusieurs manifestations, notamment dans l’exposition du cinquantenaire de la fondation des Prix du Salon et des bourses de voyage (1926), son influence diminue au cours du temps. Léon Daudet porte l’estocade : « Frotté de diverses connaissances, en peinture, en littérature, en histoire, il est comme une redingote qui a pris la poussière d’un mur » (L’entre-deux-guerres, 1915). L’hostilité de l’écrivain s’explique certes, en partie, par les profondes divergences politiques qui opposent l’imposante figure de l’Action française au républicain prosélyte – et dreyfusard de la première heure – qu’est Armand Dayot. Néanmoins, cette réflexion assassine souligne une apparente « faiblesse » de l’œuvre de l’administrateur polygraphe au regard de l’histoire : l’éparpillement de son discours et de son action serait la preuve, pour Daudet, de son amateurisme, voire de son opportunisme. Le sérieux de l’immense travail de Dayot n’est cependant pas à mettre en cause dans le phénomène d’effacement progressif qui le frappe au XXe siècle. Une explication pragmatiquement « générationnelle » semble plus convaincante : à sa mort, en 1934, Armand Dayot apparaît comme l’un des derniers représentants d’une génération disparue au début du siècle. La professionnalisation des savoirs amorcée à la fin du XIXe siècle, au sein des musées et des universités notamment, a également contribué à la dépréciation de la figure du connaisseur telle qu’incarnée par l’infatigable inspecteur des Beaux-Arts.

Anne-Sophie Aguilar, doctorante en histoire de l’art contemporain, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Croquis de voyage. Italie, Espagne, Portugal. Paris : Maurice Magnier & Cie, 1887.
  • Les Maîtres de la caricature française au XIXe siècle. Paris : Quantin, [1888].
  • Un siècle d’art, notes sur la peinture française à l’Exposition centennale des beaux-arts. Paris : Plon, Nourrit et Cie, 1890.
  • Les peintres militaires : Charlet et Raffet. Paris, Librairies-imprimeries réunies, 1893.
  • Napoléon par l’image. Paris : Hachette, [1894].
  • Le Long des routes, récits et impressions. Paris : E. Flammarion, [1898].
  • Les Vernet : Joseph, Carle, Horace. Paris : A. Magnier, 1898.
  • L’Image de la femme. Paris : Hachette, 1899.
  • L’Art et les Artistes, revue mensuelle d’art ancien et moderne. Publiée sous la direction d’Armand Dayot, 1905-1939.
  • J. B. Siméon Chardin, 1699-1799, avec un catalogue complet des œuvres du maître par Jean Guiffrey. Paris : H. Piazza, 1907.
  • L’Œuvre de J. B. S. Chardin et de J. M. Fragonard, 213 reproductions dont sept en héliogravure. Introduction d’Armand Dayot, notes de Léandre Vaillat. Paris : Frédéric Gittler, s. d. [1907].
  • La Peinture anglaise, de ses origines à nos jours. Paris : L. Laveur, 1908.
  • Grands et Petits maîtres hollandais. Paris : G. Petit, 1912.
  • Le Musée du Louvre (1912), La National Gallery [1912-1913], Les Offices de Florence (1913), Le Prado de Madrid (1914). Collection « Les grands musées du monde illustrés en couleurs », sous la direction d’Armand Dayot. Paris : Pierre Lafitte et Cie.
  • Histoire générale de la peinture. Reprise d’une série d’articles publiés dans L’Art et les Artistes, sous la direction d’Armand Dayot. Paris : éditions de L’Art et les Artistes, [1912-1913].
  • Carle Vernet : étude sur l’artiste, suivie d’un catalogue de l’œuvre gravé et lithographié et du catalogue de l’exposition rétrospective de 1925. Paris : Le Goupy, 1925.
  • Josuah Reynolds : peintre et esthéticien. Paris : Rieder, coll. « Maîtres de l’art ancien », 1930.
  • L’Heureuse Traversée. Paris : Vizzavona, 1933.

Préfaces

  • « Première exposition d’art photographique ». Catalogue d’exposition. Paris : Photo-Club, 1894.
  • « Exposition des œuvres de Constantin Guys ». Catalogue d’exposition, Paris : [Galeries Barbazanges] : impr. Clarke et Bishop, 1904.
  • Léandre Vaillat, Robert Dell, Claude Phillips.– Maîtres du XVIIIe siècle : cent portraits de femmes des écoles anglaise et française. Paris : G. Petit, 1910.
  • Association des prix du salon et des bourses de voyage. Catalogue de l’exposition du cinquantenaire de la fondation des Prix du Salon et bourses de voyage, Paris : A. Morancé, 1926.
  • Les Animaux vus par les meilleurs animaliers : réalisations, dessins, études, etc. Paris : Charles Moreau, [1930].

Articles

Principaux articles d’Armand Dayot publiés dans L’Art et les Artistes.

  • « Un grand peintre de la femme et de l’enfant, Joshua Reynolds », tome I (avril-septembre 1905), n° 1, avril 1905, p. 3-8.
  • « Thomas Gainsborough (1727-1788) », tome V (avril-septembre 1907), n° 26, mai 1907, p. 58-66.
  • « William Hogarth », tome VI (octobre 1907-mars 1908), n° 32, novembre 1907, p. 375-381.
  • « Raphaël et Manet », tome VII (avril-septembre 1908), n° 37, avril 1908, p. 24-25.
  • « Le centenaire d’Hubert Robert », tome VII (avril-septembre 1908), n° 41, août 1908, p. 203-209.
  • « Liotard », tome IX (avril-septembre 1909), n° 54, septembre 1909, p. 251-260.
  • « Deux grands humoristes anglais : J. Gillray et Th. Rowlandson », tome XI (avril-septembre 1910), n° 64, juillet 1910, p. 147-157.
  • « Figures d’enfants (exposition de Bagatelle) », tome XI (avril-septembre 1910), n° 64, juillet 1910, p. 158-166.
  • « Grands et petits maîtres hollandais », tome XIII (avril-septembre 1910), n° 74, mai 1911, p. 51-64.
  • « Au front », tome XX, 1ère série de guerre, n° 2, 1915, p. 1-37.
  • « L’école paysagiste française au XVIIIe siècle », nouvelle série, tome XI (mars-juillet 1925), n° 57, mai 1925, p. 257-264.
  • « Une exposition d’art ancien espagnol », nouvelle série, tome XI (mars-juillet 1925), n° 58, juin 1925, p. 293-300.
  • « Une exposition des pastellistes français (XVIIe et XVIIIe siècles) ; Maurice Quentin de La Tour », nouvelle série, tome XV (mars-juillet 1927), n° 76, avril 1927, p. 217-225.
  • « Piero Della Francesca », nouvelle série, tome XVI (mars-juillet 1928), n° 85, mars 1928, p. 181-191.
  • « Largillière », nouvelle série, tome XVI (mars-juillet 1928), n° 86, avril 1928, p. 217-225.
  • « A propos de Winterhalter », nouvelle série, tome XVI (mars-juillet 1928), n° 87, mai 1928, p. 253-263.
  • « Quelques notes sur Paul Huet (1803-1869) », nouvelle série, tome XX (mars 1930-février 1931), n° 105, mars 1930, p. 181-187.
  • « Goethe, peintre et dessinateur », nouvelle série, tome XXI (octobre 1930-février 1931), n° 113, janvier 1931, p. 125-130.
  • « Voyage à travers nos colonies », nouvelle série, tome XXII (mars-juillet 1931), n° 117, mai 1931, p. 253-276.
  • « Fragonard à Grasse », nouvelle série, tome XXIV (mars-juillet 1932), n° 126, avril 1932, p. 236-238.
  • « Rodin au Panthéon, quelques souvenirs », nouvelle série, tome XXV (octobre 1932-février 1933), n° 131, novembre 1932, p. 37-42.
  • « Quelques notes sur Daumier, à propos de l’exposition des maîtres de la caricature », nouvelle série, tome XXV (octobre 1932-février 1933), n° 131, novembre 1932, p. 53-56.
  • « La figure du Christ dans l’art », nouvelle série, tome XXVI (mars-juillet 1933), n° 136, avril 1933, p. 217-249.

Bibliographie critique sélective

  • Lemordant Jean-Julien.– « Armand Dayot ». L’Art et les Artistes, nouvelle série, tome XXIX (octobre 1934-février 1935), n° 152, décembre 1934, p. 73-82.
  • Thomas Loïc.– « Armand Dayot et la ligue des Bleus de Bretagne ». Actes du colloque Les Bleus de Bretagne de la Révolution à nos jours, archives départementales de Saint-Brieuc, 3-5 octobre 1990, Fédération « Côtes-du-Nord 1989 », 1991, p. 351-362.
  • Thomas Loïc.– « A. Dayot et la fondation des « Bretons de Paris » en 1894 ». Les Cahiers de l’Iroise, n°165, 1996.
  • Thomas Loïc.– Le Bronze de Renan à Tréguier, 1903, Perros-Guirec : Anagrammes, 2007.
  • Aguilar Anne-Sophie.– Armand Dayot et Auguste Rodin, de l’intime à l’histoire. Mémoire de master 1 sous la dir. de Bertrand Tillier, université Paris 1, 2008.
  • Aguilar Anne-Sophie.– Armand Dayot et l’image : mettre l’art en images sous la IIIe République. Mémoire de master 2 sous la dir. de Bertrand Tillier, université Paris 1, 2009.
  • Thomas Loïc.– Armand Dayot (1851-1934), entre art et république. Manuscrit non publié, 2010.
  • Aguilar Anne-Sophie.– Armand Dayot (1851-1934), l’art, les artistes et les institutions sous la Troisième République. Thèse de doctorat en cours sous la dir. de Bertrand Tillier, université Paris 1.

Sources identifiées

Brest, Centre de recherche Bretonne et Celtique (CRBC)

  • YLF52 C249 : 204 lettres d’Armand Dayot à Yves Le Febvre

Paris, Archives nationales

  • F21 315 Demande d’emploi
  • F21 523 Exposition universelle de 1889
  • F21 2285 Mission en Bretagne (dossier 30)
  • F21 3967 Rapports de Dayot sur la protection de monuments et évacuation d’œuvres d’art appartenant à l’Etat (1918)
  • F21 4033 Dossier personnel d’Armand Dayot
  • F21 4044 Dossier de missions (neuf missions, 1895-1915)
  • F21 4051 Projet d’exposition internationale à Paris en 1915
  • F21 4072/B Exposition internationale de Munich, 1913
  • F21 4073 Panama Pacific International Exhibition, San Francisco, 1915 (associé à l’organisation de la section belge)
  • F21 4075 Relance du projet d’exposition internationale à Paris, 1921-1922
  • F21 4103 Rapports sur le Salon d’Automne
  • F21 4739 Dossiers sur l’exposition de peintures militaires à Manchester puis à Londres, 1915-1916
  • LH/676/12 Dossier de Légion d’honneur d’Armand Dayot

Paris, Institut de France, bibliothèque Thiers

MsT 676 : 93 lettres à Théophile Gautier fils, directeur du Figaro illustré

Paris, musée Rodin, centre de documentation

Dossier Armand Dayot : 256 pièces (lettres et cartes postales adressées à Auguste Rodin)

En complément : Voir la notice dans AGORHA