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FAURE, Élie
Mis à jour le 3 décembre 2009
(4 avril 1873, Sainte-Foy-la-Grande – 29 octobre 1937, Paris)
Auteur(s) de la notice : DUMAS Véronique
Profession ou activité principale
Médecin, embaumeur
Autres activités
Historien d’art, auteur, essayiste, critique d’art, enseignant
Sujets d’étude
Histoire, histoire générale de l’art, philosophie et littérature
Carrière
1887-1891 : études secondaires au lycée Henri-IV à Paris où il reçoit, entre autres, l’enseignement d’Henri Bergson, professeur de philosophie. Obtient le baccalauréat-ès-lettres
1891-1893 : études de sciences ; obtient un baccalauréat-ès-sciences
1893 : commence des études de médecine à la faculté de médecine de Paris
1899 : soutient sa thèse (Essai sur le traitement du lupus par la nouvelle tuberculine (tuberculine TR) de Koch, Paris, 1898-1899) et commence sa carrière de médecin
19 avril 1902 : signe son premier article de critique d’art dans le journal L’Aurore de Georges Clémenceau où il réalise jusqu’en 1903 les comptes rendus de Salons (Artistes français, Société nationale des Beaux-Arts, Indépendants). Il rencontre Gustave Geffroy, Frantz et Francis Jourdain, Eugène Carrière et par son intermédiaire, se lie d’amitié avec Auguste Rodin et Antoine Bourdelle
1903 (à partir de mai) – 1908 : enseigne l’histoire de l’art à l’Université populaire « La Fraternelle » (IIIe arrondissement de Paris) dont il est cofondateur avec son ami Eugène Carrière
1904 : parution de son premier livre d’histoire de l’art, Vélasquez (1904) ; organise un banquet en l’honneur d’Eugène Carrière, présidé par Rodin ; entre au Syndicat de la presse artistique parrainé par Francis Jourdain et Edmond Benoit-Lévy ; lettre ouverte à Gabriel Mourey pour la campagne de souscription en faveur du Penseur de Rodin lancée par la revue Les Arts de la vie ; réponse à une enquête des Arts de la vie sur la séparation des Beaux-Arts et de l’État ; entre comme membre d’honneur au Comité du Salon d’automne
1904-1905 : collaboration à L’Ennemi du Peuple
1907 : membre du jury Peinture du cinquième Salon d’automne
1908-1909 : début de la collaboration aux Hommes du jour et aux Portraits d’hier où paraissent ses essais sur Jules Michelet, Jean-Baptiste Lamarck, Friedrich Nietszche, Fedor Dostoïevski et Paul Cézanne (réunis dans Les Constructeurs, 1914)
1909 : début des cours d’histoire de l’art à l’Université populaire « La Coopération des idées » (XIe arrondissement, rue du Faubourg Saint-Antoine)
1911 : organise une exposition Iturrino dans le cadre du neuvième Salon d’automne
1913 : lettre à L’Humanité pour protester contre la censure du Nu de Kees Van Dongen au Salon d’automne
1914-1917 : médecin-major pendant la Première Guerre mondiale qui lui inspire La Sainte Face (1917)
1919 : organise des expositions à la librairie-galerie Georges Crès et Cie : la première est consacrée aux Indépendants de 1884 à 1904, la deuxième aux Nus, la troisième aux Portraits, et la dernière à la Méditerranée
1922-1927 : dirige la collection « Bibliothèque dyonisienne », consacrée par les éditions Georges Crès et Cie aux œuvres notoires de la réflexion esthétique
1923 : collabore à la revue Europe ; élu « Prince des écrivains d’art » au terme d’un référendum organisé par Louis Vauxcelles dans sa revue L’Amour de l’art
1927 : entre à la Société des gens de lettres, parrainé par Maurice Renard et Georges Duhamel
1932 : adhère à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires
1933 : premières émissions sur Radio-Paris où il traite de l’art, du machinisme et de l’urbanisme
1934 : adhère au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes ; collabore à Minotaure d’André Breton
Chevalier de la Légion d’honneur (19 avril 1919)
Étude critique
Médecin, critique d’art, historien, auteur de nombreuses monographies d’artistes, d’écrivains et de philosophes dont beaucoup sont ses amis comme en témoigne aujourd’hui sa correspondance, Élie Faure est également connu pour ses collaborations à diverses revues et de multiples préfaces et introductions à des catalogues d’exposition (Antoine Bourdelle, Kees Van Dongen, Jean-Baptiste Corot, Auguste Renoir, Georges d’Espagnat, Jacques Lipchitz) ou albums de gravures (Albrecht Dürer, Rembrandt, Francisco Goya, Auguste Renoir).
Autodidacte, Élie Faure s’est formé au cours de ses visites au Louvre où il est d’abord sensibilisé par la peinture de Diego Vélasquez, d’Eugène Delacroix et de Gustave Courbet ; il puise alors en lui les ressources qui lui donnent accès à l’art : ce sont ses émotions qui lui permettent de comprendre ce qu’il voit. Il considère les artistes comme des « guides » et même davantage comme des « dieux » dont il tire un enseignement : « Delacroix m’a sauvé », dit-il dans « Confession d’un autodidacte » (Équivalences, 1951, p. 17). Neveu du géographe anarchiste Élisée Reclus – penseur révolutionnaire et père de la géographie moderne – Élie Faure a vraisemblablement été influencé par les idées de son oncle ; dès 1892, il proclame en effet dans sa correspondance son attachement à l’idéal anarchiste. Totalement engagé et prenant parti dans l’affaire Dreyfus aux côtés d’Émile Zola, il fréquente L’Aurore – où il débute sa carrière en 1902 en tant que chroniqueur d’art – et rencontre de nombreux peintres, écrivains et critiques : Eugène Carrière (dont il organise le banquet en 1904), Jean Dolent, Octave Mirbeau, Anatole France, Francis Jourdain, Auguste Rodin et Gustave Geffroy, entre autres. En 1903, Élie Faure se mêle au mouvement socialiste et bien qu’il ne soit pas convaincu par « l’art social » et l’éducation artistique du peuple – car selon lui, l’art ne s’apprend pas, mais se ressent et se vit – il professe néanmoins aux Universités populaires, dont les cours trouvent un aboutissement dans sa célèbre Histoire de l’art (1909-1914).
Son premier ouvrage d’art est consacré à Vélasquez en 1904, et le second à Carrière en 1908. Plus tard, Élie Faure se spécialise dans les monographies d’artistes, Paul Cézanne (1923), Henri Matisse (1923), Soutine (1929), Corot (1931). Si certains textes ont vieilli, par leur aspect anecdotique et pittoresque comme le Paul Cézanne, d’autres sont conçus davantage comme des études psychologiques et philosophiques et gardent en cela un aspect universel, même s’il ne s’agit pas véritablement d’histoire de l’art.
En fait, Élie Faure est plus connu aujourd’hui pour son Histoire de l’art – dont le premier volume paraît en 1909. Il y aborde toutes les formes de la création artistique, de tous les pays et de toutes les époques et s’intéresse aussi bien à la peinture, à la sculpture et à l’architecture qu’à la danse, au cinéma et à la musique. Dans l’Art antique (1909), il mêle les alignements de Carnac aux peintures rupestres, au monde gallo-romain ainsi qu’à l’art égyptien (qui trouve d’ailleurs sa place pour la première fois, de façon élaborée et pertinente, dans un livre d’histoire de l’art) et dans l’Art médiéval (1912), il traite du Japon, de l’Inde, de la Chine, ce qui est encore absolument nouveau. C’est ainsi qu’il considère la fusion de toutes les civilisations en une synthèse harmonique et définitive, telle que son oncle Élisée Reclus l’avait exprimée dans L’Homme et la Terre qu’il venait de publier entre 1905 et 1908. Dans l’Art moderne (1921), Élie Faure se plaît encore à réunir tous ses contemporains : Modigliani, Matisse, Picasso, Soutine, Derain, Braque.
Il s’agit là d’un regard sur l’ensemble de l’histoire de l’art, depuis la préhistoire jusqu’à l’époque contemporaine, entreprise absolument nouvelle en France, qu’aucun historien n’avait réalisée jusqu’alors. Un tel travail sur « l’évolution » de l’art étant en effet davantage l’apanage des spécialistes allemands. À noter par ailleurs que l’on vient de créer les premières chaires d’histoire de l’art, discipline qui était toujours restée en marge.
Une Histoire de l’art inséparable de son essai L’Esprit des formes (1927) qui tient lieu de synthèse et de conclusion et montre un certain nombre d’emprunts à Jean-Baptiste Lamarck ou à Auguste Comte notamment dans l’idée d’analogie entre les formes universelles et leur unité originelle. Toute la réflexion de l’auteur est basée sur l’étude des rapports des formes d’art entre elles ; Élie Faure comprend tout aussi bien l’aspect architectural ou sculptural de la peinture que son sens musical. C’est ainsi que Carrière lui apparaît comme un sculpteur aussi génial que Rodin et qu’il parle de Rembrandt comme d’un architecte ou de Rodin comme d’un peintre. Et sur le cinéma, il écrit que ce dernier parvient pour la première fois dans l’Histoire, « à éveiller des sensations musicales qui se solidarisent dans l’espace par le moyen de sensations visuelles qui se solidarisent dans le temps » et qu’« en fait, c’est une musique qui nous atteint par l’intermédiaire de l’œil » (Œuvres complètes, 1964, p. 861). Nous sommes ainsi bien loin d’un simple exercice de style ou d’un effet de rhétorique de la part de l’auteur. Pour lui, la forme est l’équivalent d’une pensée, elle est une transposition de l’esprit, d’un sentiment, d’une émotion reçue. « L’art ne peut exprimer autre chose que l’expression sensible des idées » (« L’Art littéraire », dans L’Aurore, 1902). Ici se mêlent les idées-forces du bergsonisme : l’ordre de l’intelligence et la vie de l’imagination. Pour Élie Faure, l’art grec au temps de Phidias marque une sorte d’apogée de l’intégration de l’homme dans son milieu physique, social et politique ; c’est un art de plan et d’ordre. L’auteur insiste sur la notion de périodicité et de cycle. Il n’a pas une approche linéaire et évolutive de l’art ; il procède par comparaisons, par juxtapositions et par analogies de formes. Il passe d’une civilisation à une autre en tenant compte des données socioculturelles de chaque époque. L’Esprit des formes ne relate pas l’évolution de l’histoire de l’art mais se base sur l’analyse des forces – individuelles et collectives – et sur le principe de l’harmonie.
Élie Faure établit que les civilisations connaissent dans leur avenir des phases ascendantes et d’association, puis des phases descendantes et de dissociation. C’est ce qui fait la différence entre un art collectif et un art individualiste. Selon lui, les grandes époques de construction collective ont trouvé leur plus haute expression dans la danse – qu’il célèbre dans plusieurs ouvrages et articles – et dans l’architecture, qui sont des arts d’invention. La danse est une « communion organisée » (Équivalences, 1951, p. 148). Elle « est chargée de réunir la plastique à la musique par le miracle du rythme ». Elle est ainsi inséparable de la musique. Divine est la danse et universelle ; Élie Faure la compare à l’harmonie. Quant à l’architecture, c’est « […] le moyen plastique le plus universel, et le premier en date, j’imagine, qui se soit présenté au poète pour ordonner l’univers sur le plan de ses émotions » (L’Esprit des formes, rééd. 1976, p. 53). L’architecture détient les lois fondamentales de la création : équilibre, logique et harmonie. Dans ses Trois Conférences pour des architectes en 1936(qui est un clin d’œil aux Trois Rappels à MM. Les architectes de Le Corbusier), Élie Faure loue encore la peinture murale, étroitement liée à l’architecture et la plus vieille tradition esthétique de l’humanité, expression d’une âme collective. De même, Élie Faure conçoit le cinéma – symbole de la machine – comme un langage universel – qui est à la fois, architecture, danse et musique. Dès 1921, il salue la profondeur de Charlie Chaplin qu’il considère comme « un poète, et même […] un créateur de mythes » (« Charlot », dans L’Esprit nouveau, 1921, p. 658) et nomme la cinéplastique de Sergueï Eisenstein, dramaturgie de formes, polyphonie audiovisuelle et synthèse de tous les arts. Il soutient les recherches d’Abel Gance et dès la projection corporative de L’Atalante en 1934, il proclame le génie de Jean Vigo. Pour Élie Faure, le cinéma est un « art nouveau », c’est celui du mouvement (ibid.) ; et celui de Charlie Chaplin reste le seul jusqu’ici qui puisse se passer de musique, parce qu’il est lui-même musique. Élie Faure conçoit l’art comme un tout ; l’art est la vie car il révèle le moi : c’est l’accord de la forme et des idées. L’écrivain fonde ainsi l’histoire de l’art sur de nouvelles conceptions qui sont celles des correspondances et de l’unité des formes. Équivalences – titre donné à un recueil posthume de textes – montre à quel point Élie Faure est préoccupé par l’universalité de l’art, la sensation esthétique et la nécessité de l’art. L’art, besoin biologique, l’art, besoin de communion, l’art, besoin d’expression.
Intuitif et sensitif, Élie Faure s’affirme par une approche totalement instinctive de l’art et se laisse emporter par son inspiration : l’émotion guide sa pensée et son écriture. Équivalences résume parfaitement son œuvre et ses idées : « […] les passions et non pas la raison mènent le monde » (p. 35). Cette méthode – ou plus exactement cette approche – va naturellement à l’encontre d’une histoire de l’art classique et rationnelle telle que la conçoivent les Allemands. Élie Faure se plaît à faire des rapprochements étonnants et surprenants et construit une œuvre – qu’il veut semblable aux lois de la nature – en prenant pour principes le rythme, la mélodie et l’harmonie. Au fil de son écriture – lyrique, poétique et totalement imprégnée de l’émotion ressentie face aux œuvres – Élie Faure recherche le grand mystère de l’univers, l’harmonie entre l’homme et la nature, entre l’art et la vie. Le cycle de l’art se veut ainsi en accord avec la nature et avec le rythme des saisons. L’écrivain conçoit l’art comme la recherche de l’absolu et de la perfection. Il a une vision cosmique de l’art, en quête du rythme universel qui stimule aussi bien le transformisme de Lamarck – constructeur à ses yeux comme Michelet, Nietzsche, Dostoïevski – que l’harmonie des sphères et le flux et le reflux des civilisations. Ce sont ces dernières figures et leur vision moniste du monde qu’il célèbre dans Les Constructeurs (1914). Imprégné de leurs idées, il soutient que les lois qui régissent la nature et l’art sont organiques, rythmiques, cycliques : ce sont les lois mêmes de la vie.
Élie Faure se caractérise par sa manière de voir – et il voit ce que d’autres ne verraient sans doute pas -, de sentir et de transcrire ses émotions. Élie Faure est un visuel. Et dans chacun de ses ouvrages, il accorde toujours une place importante à l’image. « Voir, tout est là », dit-il à plusieurs reprises dans ses textes (Équivalences, 1951, p. 40). Il écrit d’ailleurs comme il voit, avec sensualité et sensibilité. L’émotion : c’est l’essence même de son écriture. Il voit, il ressent, puis il écrit. Il ne peut donc être un théoricien ; il est davantage un poète et le rapport qu’il entretient avec l’art est purement sensuel. C’est pour cette raison qu’il admire Rodin dont l’art « est ravagé de vie », Bourdelle ou Carrière. Eugène Carrière – artiste qu’il juge inclassable – lui a fait oublier l’impressionnisme et lui apprend que la peinture est un langage qui traduit un sentiment intérieur. Carrière pénètre l’être profond des choses ; il est un « panthéiste » et porte en lui une « cosmogonie » car il synthétise l’union de la matière et de l’esprit (« Eugène Carrière », L’Aurore, 1902). À la même époque, Élie Faure est aussi très attiré par le néo-impressionnisme, autre courant, opposé au mysticisme de Carrière, qui s’appuie sur la science et dans lequel Élie Faure voit l’aboutissement du mouvement vers la lumière. Puis le sensitif se détache de l’écriture trop sensuelle de Carrière pour s’intéresser aux « constructeurs de formes », à Cézanne notamment, dont il admire L’Estaque pour sa singularité, à Matisse, à Picasso, à Braque, à Derain et au cubisme. Et le lien entre ces artistes, c’est l’universalité de leur langage et leur esprit primitif. À noter qu’Élie Faure est le premier à écrire une étude importante sur Cézanne (en 1923), puis sur Soutine (en 1929) qui a vu et prévu les formes d’art collectives, découvert l’esthétique des avions, des machines, des édifices industriels. Cézanne, dont il aime les paysages dépouillés, ne voit pas dans la nature d’autres sujets que le plan. Il lui apparaît comme totalement débarrassé de « toute espèce d’intention psychologique ou littéraire » (« Paul Cézanne », dans L’Art décoratif, 1911, p. 127) ; c’est ainsi qu’il vante son classicisme et son besoin d’ordre et de mesure. Élie Faure développe alors ce qu’il appelle la « théorie de l’archaïsme contemporain », l’archaïsme étant pour lui au « commencement des grands rythmes collectifs » (Id., p. 124). Il salue en lui son « esprit architectural » et le considère comme « le vrai précurseur de la jeune énergie française », annonciateur des « synthèses nouvelles ».
En fait, Élie Faure cherche la cohérence et l’unité de l’art. « L’art et l’homme sont un », dit-il. Cette recherche de synthèse des arts le rapproche naturellement de Le Corbusier (nourri des mêmes lectures) et de son poème de L’Angle Droit où l’homme, le poète, le philosophe, l’artiste et l’architecte ne font plus qu’un pour s’accorder au rythme cosmique de la nature et des éléments. Il n’y a qu’un pas finalement entre Harmonies d’Alphonse de Lamartine, Correspondances de Charles Baudelaire, l’art total de Richard Wagner, et Équivalences d’Élie Faure ; tout converge vers une seule idée, l’analogie universelle et « l’interpénétration des formes artistiques ». Ce concept qui naît avec le romantisme, et se développe avec le symbolisme, trouve un aboutissement dans l’architecture des années 30 telle que la conçoivent Le Corbusier et ses disciples et dont la revue L’Esprit nouveau véhicule les idées. Recherche d’unité et d’harmonie entre l’homme et la nature par le biais de l’art et recherche des relations entre les différents domaines artistiques équivaut à la recherche des relations entre lumière, couleur et volumes. Lignes et couleurs sont les seuls éléments qui unissent chacun des arts. Leur ordonnance en constitue l’harmonie, la perfection et l’équilibre. Telles sont les notions qu’Élie Faure recherche en art et que l’œil perçoit immédiatement et directement.
Si Élie Faure n’est qu’un diffuseur de l’idée d’unité en art et dans la vie et d’harmonie universelle, il est un précurseur dans l’idée d’envisager des affinités géographiques et ethniques de l’art et parle des trois ordres : cosmique, scientifique et symbolique. Chacun de ces trois langages demeure l’expression des trois grands rameaux de l’espèce humaine : nègre, européenne et asiatique. Comme chez Hippolyte Taine, l’œuvre d’art est ainsi le reflet de son milieu. Il va de plus dans le sens de Michelet où l’histoire doit restituer la personnalité d’une époque et d’un peuple.
Écrivain d’art inclassable, passionné tout autant par l’histoire de l’art que par l’esthétique, par la philosophie de l’histoire et la sociologie que par les individus fondateurs de l’esprit contemporain, Élie Faure doit davantage être compris comme un esprit, profond et original. Et ce sont vraisemblablement des centres d’intérêt aussi diversifiés qui font la singularité de son écriture et de sa vision. Nourri par la culture de Friedrich Nietzsche et de Georges Sorel, Élie Faure développe ses idées au fil d’un langage philosophique, romanesque et sensible. Biographe, portraitiste et psychologue, Élie Faure intègre ces trois notions à la fois et reconsidère les vieilles notions germaniques de l’histoire de l’art. Considéré comme le Malraux du premier tiers du siècle, Élie Faure est en marge d’une histoire de l’art académique ; sa pensée est d’ordre visuel. C’est par la forme que l’œuvre parle. Et s’il n’est pas un historien d’art, au sens propre du terme, il n’en reste pas moins qu’il a su – justement grâce à de multiples apports extérieurs, notamment sa philosophie de la vie – donner une vision nouvelle de l’histoire de l’art – moderne et originale – et surtout universelle. L’Histoire de l’art, reste et restera une des références dans cette discipline.
Véronique Dumas, docteur en histoire de l’art contemporain et Ater en histoire de l’art contemporain à l’université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II
Principales publications
Ouvrages
- Vélasquez : biographie critique. Paris : Librairie Renouard, Henri Laurens, Éditeur (« Les Grands Artistes, leur vie, leur œuvre »), s. d. [1903 ou 1904 ?], 126 p., ill. de 24 reproductions hors texte. Rééd. : Paris : Henri Laurens, Éditeur, 1929.
- Formes et Forces : ceux qui vivent. Les empreintes. L’amour et l’artiste. Caricature et caricaturiste. L’Art et la science. Paris : H. Floury, Libraire-Éditeur, 1907, 224 p. (Recueil d’articles et d’essais parus dans L’Aurore, L’Ennemi du Peuple et Les Arts de la vie ainsi que la préface du troisième Salon d’automne à la demande, entre autres de Frantz Jourdain).
- Eugène Carrière. Peintre et lithographe. Paris : H. Floury, Libraire-Éditeur (« Les Maîtres de l’art moderne »), 1908, 170 p.
- Histoire de l’art. Paris : H. Floury, Libraire-Éditeur, 1909-1914, 3 vol. Vol. 1 : Art antique , 1909, 236 p. ; vol. 2 : Art médiéval, 1912, 338 p. ; vol. 3 : Art renaissant s. d., 318 p.
- Nouv. éd. augm. avec gravures et tableaux synoptiques. Évreux : imprimerie Ch. Hérissey ; Paris : éditions Georges Crès et Cie, 1921, 4 vol. Vol. 1 : Art antique, 270 p. ; vol. 2 : Art médiéval, 402 p. ; vol. 3 : Art renaissant, 360 p. ; vol. 4 : Art moderne, 472 p. Nouv. éd., revue et augm. avec figures et tableaux synoptiques : Évreux : imprimerie Ch. Hérissey ; Paris : éditions Georges Crès et Cie, 1924, 4 vol., 290, 400, 360 et 514 p.
- Paris : Éditions d’histoire de l’art, Librairie Plon (« Ars et Historia »), 1939-1941, 4 vol., 160, 192, 170 et 254 p. Rééd. : Paris : Éditions d’histoire de l’art, Librairie Plon, 1947-1949, 5 vol. (avec L’Esprit des formes), 190, 242, 216, 340 et 308 p.
- Paris : Le Livre de poche, 1964, 5 vol. (Art antique, Art médiéval, Art renaissant, Art moderne, t. I et II), 364, 378, 382, 380 et 314 p. ; rééd. : Paris : Le Livre de poche, 1983-1984, 7 vol. (avec L’Esprit des formes, t. I et II), 364, 378, 380, 380, 314, 314 et 316 p.
- Paris : Denoël, 1985-1987, 5 vol., 252, 350, 330, 270 et 330 p.
- Paris : Denoël – Gallimard (« Folio essais »), 1988, 1991-1992, 1999-2005, 5 vol., 450, 476, 478, 476 et 542 p.
- Les Constructeurs : Lamarck, Michelet, Dostoïevski, Nietzsche, Cézanne. Paris : Éditions Georges Crès et Cie (« Les Proses »), 1914, 268 p. Rééd. : Vienne : imprimerie française G. Bompart ; Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1921, 268 p.
- Paris : Stock. Delamain et Boutelleau, 1922, avec préf. de Paul Budry et dessin de Berthold Mahn (fragments), 64 p. ; Paris : Éditions d’histoire et d’art ; Mâcon : Librairie Plon, 1951, 200 p. ; Paris : Éditions Gonthier-Bibliothèque Médiations ; Biarritz : imprimerie Moderne, 1965, 236 p.
- La Conquête. Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1917 (réunion d’articles), 276 p.
- Cours publics d’éducation artistique et sociale (comprend L’Art et le Peuple). Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1920, p. 3-14.
- Renoir. Fac-similés d’après vingt et un dessins, aquarelles et pastels de toutes les époques. Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1921, 12 p. et planches.
- L’Arbre d’Eden. Abbeville : imprimerie F. Paillart ; Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1922, 320 p. (Recueil d’articles et d’essais sur les problèmes du machinisme, du cinéma et d’esthétique ; reprise de Albert Dürer, La Religion de Rembrandt, La Mort de Rodin, entre autres).
- Henri Matisse. Collab. de Jules Romains, Charles Vildrac et Léon Werth. Paris : Éditions Georges Crès et Cie (« Cahiers d’aujourd’hui »), 1923, 56 p. et planches (« Matisse »).
- Paul Cézanne. Bruges : imprimerie Sainte-Catherine ; Paris : publiées par George Besson chez Georges Crès et Cie (« Cahiers d’aujourd’hui »), 1923, 72 p. et 59 planches ; rééd. : Paris : Altamira Éditions, 1995, suivi de « Toujours Cézanne », 88 p. (même texte que dans Portraits d’hier, 1er mai 1910, et dans Les Constructeurs, 1914).
- André Derain. Bruges : imprimerie Sainte-Catherine ; Paris : Éditions des Cahiers d’aujourd’hui publiées par George Besson aux Éditions Georges Crès et Cie, s. d. [1923], 42 p. et 59 planches.
- L’Esprit des formes. Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1927, 452 p. (conclusion de l‘Histoire de l’art) ; 12e éd., nouv. éd. rev. et augm., Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1933, 454 p. ; Paris : Éditions d’histoire et d’art, Librairie Plon, 1949, 308 p. ; Paris : Club des Libraires de France (« Destins de l’Art »), 1957, 294 p. ; Paris : Le Livre de poche, Éditions Jean-Jacques Pauvert, 1966, 2 vol., 314 et 318 p. ; Paris : Librairie générale française, (« Le Livre de poche »), 1983-1984, 2 vol., 314 et 318 p. ; Paris : Gallimard, 1991, 2 vol., 456 et 480 p. (établissement du texte et dossier critique par Martine Courtois).
- Soutine. Mulhouse-Dornach : imprimerie Braun et Cie ; Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 1929, 14 et 32 p. de planches, illustré de 32 reproductions en héliogravure (repris dans Ombres solides, 1934).
- Corot. Paris : Éditions Georges Crès et Cie, (« Maîtres d’Autrefois »), s. d. [1931], 72 p. et planches ; Paris : Altamira Éditions, 1996, 106 p.
- Ombres solides (Essais d’esthétique concrète). Saint-Amand : imprimerie R. Bussière ; Paris : Société française d’éditions littéraires et techniques, 1934, 212 p.
- Équivalences. Paris : Éditions Robert Marin, 1951, 354 p. (Recueil posthume).
- Fonction du cinéma. De la cinéplastique à son destin social, 1921-1937. Préf. de Charles Chaplin. Paris : Éditions d’histoire et d’art, Librairie Plon, 1953, 120 p. (recueil posthume) ; Genève : Gonthier, 1963, 146 p. ; nouv. éd. rev. et augm. Gonthier-Denoël, 1976, 146 p.
- De la cinéplastique, suivi de Le Cinéma, langue universelle. Paris : Nouvelles Éditions Séguier, 1995, 44 p. (Le Cinéma, langue universelle est le texte d’une conférence, peut-être radiophonique, prononcée vers 1935).
- L’Homme et la Danse. Périgueux : Éd. Pierre Fanlac, 1975, 84 p.
- Goya réaliste et mystique. Bergerac : Librairie la Brèche, 2002, 24 p. (texte paru dans Ombres solides, 1934).
Articles
- « Eugène Carrière ». Les Maîtres de l’art moderne. Paris : H. Floury, 1900.
- « Les Salons. Société nationale des beaux-arts. Première visite. L’Inauguration ». L’Aurore, 19 avril 1902 ; « Deuxième visite », 21 avril 1902 ; « Troisième visite », 24 avril 1902 ; « Quatrième visite », 27 avril 1902 ; « Cinquième visite », 29 avril 1902 ; « Sixième visite », 14 mai 1902.
- « Les Salons. Société des artistes français. Première visite ». L’Aurore, 30 avril 1902 ; « Deuxième visite », 2 mai 1902 ; « Troisième visite », 4 mai 1902 ; « Quatrième visite », 7 mai 1902 ; « Cinquième visite », 9 mai 1902 ; « Sixième visite », 14 mai 1902.
- « Henri de Toulouse-Lautrec ». L’Aurore, 26 mai 1902.
- « Eugène Carrière ». L’Aurore, 3 juin 1902.
- « L’Impressionnisme et Eugène Carrière ». L’Aurore, 26 juin 1902.
- « Caran d’Ache ». L’Aurore, 13 septembre 1902.
- « Émile Zola ». L’Aurore, 17 octobre 1902.
- « L’Art littéraire ». L’Aurore, 22 décembre 1902.
- « Gustave Geffroy ». L’Aurore, 17 janvier 1903.
- « Les Nouvelles Salles du Louvre ». L’Aurore, 27 janvier 1903.
- « Tradition et Révolution ». L’Aurore, 11 février 1903.
- « Une Étape. Exposition Eugène Carrière ». L’Aurore, 20 février 1903.
- « Esprit et Forme ». L’Aurore, 20 mars 1903.
- « Société des artistes indépendants. Première visite ». L’Aurore, 21 mars 1903 ; « Deuxième visite », 23 mars 1903 ; « Troisième visite », 26 mars 1903 ; « Quatrième visite », 29 mars 1903 ; « Cinquième visite », 1er avril 1903.
- « Société nationale des beaux-arts. Première visite ». L’Aurore, 30 avril 1903 ; « Deuxième visite », 2 mai 1903.
- « Société des artistes français. Première visite ». L’Aurore, 1er mai 1903 ; « Deuxième visite », 3 mai 1903 ; « Troisième visite », 8 mai 1903.
- « Le Salon d’automne ». Les Arts de la vie, novembre 1904, n° 11, t. II, p. 289-299.
- « L’Art et la Science ». Les Arts de la vie, avril 1905, n° 16, t. III, p. 195-205.
- « Introduction à l’histoire de l’art ». La Grande Revue, janvier 1910, p. 332-344.
- « Paul Cézanne ». Portraits d’hier, 1er mai 1910, n° 28, p. 99-126 (repris dans Les Constructeurs en 1914 et chez Georges Crès et Cie en 1923).
- « Introduction à l’art du Moyen Âge ». La Grande Revue, 1910, t. LIX, p. 332-345.
- « L’Art social ». Revue du mois, 10 janvier 1911, n° 61, t. XI, p. 53-63 (repris dans La Conquête, 1917).
- « Georges d’Espagnat ». Mercure de France, 1er juillet 1911, n° 337, t. XCII, p. 82-92.
- « Paul Cézanne ». L’Art décoratif. Revue de l’art ancien et de la vie artistique moderne, 5 octobre 1911, XIIIe année, n° 157, p. 113-128.
- « La Cathédrale et la Commune ». La Grande Revue, janvier 1912, p. 116-126.
- « Sur le musée Rodin ». Les Hommes du jour. Annales politiques, sociales, littéraires et artistiques, 13 janvier 1912 (repris dans La Conquête, 1917), s. p. [2 p.].
- « Francisco Iturrino ». L’Art décoratif, 20 août 1912, p. 97-100.
- « Pour remercier Bonnard, Vuilard [sic], Valloton [sic], Roussel d’avoir refusé la croix ». Les Cahiers d’aujourd’hui, décembre 1912, n° 2, p. 78-81.
- « À propos d’une exposition Pierre Bonnard ». Les Cahiers d’aujourd’hui, juin 1913, n° 5, p. 263-266.
- « Introduction à la Renaissance ». La Grande Revue, 10 juin 1913, n° 11, t. LXXIX, p. 511-521.
- « L’Art pour le peuple ». Les Feuilles de mai, juin 1914.
- « Les Arts. Auguste Rodin ». Écrits nouveaux, 1er avril 1918, t. I, 6e fascicule, p. 51-56.
- « Renoir ». Écrits nouveaux, janvier 1919, n° 13, t. III, p. 35-40.
- « Introduction à l’art moderne ». La Grande Revue, décembre 1919, p. 193-204.
- « Renoir ». Revue hebdomadaire,17 avril1920, n° 16, t. IV, p. 350-368.
- « De la cinéplastique ». La Grande Revue, novembre 1920, n° 11, p. 57-72.
- « Charlot ». L’Esprit nouveau, 15 mars 1921, n° 6, p. 657-666.
- « Esthétique du machinisme ». La Revue de Genève, avril 1921, n° 10, p. 481-502.
- « La Crise de l’individualisme ». L’Art libre, avril 1921, p. 51-54.
- « Un classique français. Charles Péquin ». Feuillets d’art, octobre-novembre 1921, t. I, p. 23-29.
- « Remarques sur le classicisme français ». La Grande Revue, mars 1922, t. CVIII, p. 3-13.
- « André Derain ». Feuillets d’art, mai 1922, t. IV, p. 175-180.
- « Les Dessins de Picasso ». Feuillets d’art, septembre 1922, t. VI, p. 267-270.
- « L’Histoire et l’Art, système d’équilibre ». La Revue de Genève, 1923, n° 34, p. 470-489.
- « Rythme de l’art ». Europe, 1923, t. IV, p. 480-488, t. V, p. 53-73, t. VI, p. 218-288, t. VII, p. 343-353.
- « Shakespeare ». La Grande Revue, octobre-novembre 1923 et janvier 1924, p. 530-546, 63-71, 219-229, 420-429.
- « À propos d’une collection célèbre, la collection Gangnat ». La Renaissance de l’art français, 8e année, 1925, p. 161-170.
- « Isadora Duncan ». Revue de la femme, novembre 1927, s. p., [5 p.].
- « L’Âme américaine ». Art et Médecine, février 1930, p. 30-32.
- « Le Rythme noir ». Art et Médecine, mars 1931, p. 19-24.
- « L’Art moderne. L’Agonie de la peinture ». L’Amour de l’art, juin 1931, p. 231-238.
- « Réflexions sur l’art mexicain ». L’Illustration, 31 décembre 1932, p. 613-615 (repris dans Équivalences, 1951).
- « Universalité de la danse ». L’Art et les Artistes, octobre 1933, n° 140, p. 1-7.
- « Universalité de l’art. Affinités géographiques et ethniques de l’art ». In P. Abraham dir., Encyclopédie française, 1935, t. XVI (repris dans Équivalences, 1951).
- « Découverte d’un grand homme. Georges Dumesnil de La Tour ». Art et Médecine, mars 1935, p. 36-39.
- « Voix dans l’orchestre ». Art et Médecine, juin 1935, p. 16-25.
- « Musées, galeries, trésors belges ». Art et Médecine, juillet 1935, p. 34-37.
- « La Ville radieuse ». L’Architecture d’aujourd’hui, novembre 1935, n° 11, p. 1-2.
- « Jacques Lipchitz et le cubisme ». Les Arts plastiques (Carnets du séminaire des Arts), 1950, p. 117-122.
Direction d’ouvrages ou de revues Entre 1922 et 1927, Élie Faure dirige la collection « Bibliothèque dyonisienne » aux Éditions Georges Crès et Cie. Il fait paraître successivement plusieurs ouvrages dont il écrit les avant-propos :
- Vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même, trad. et comment. par Maurice Beaufreton. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 1922, 2 vol., 360 et 686 p.
- Delacroix Eugène. – Œuvres littéraires. I. Études esthétiques ; II. Essais sur les artistes célèbres. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 1923, 4e éd., 2 vol., 152 et 236 p.
- Baudelaire Charles. – Variétés critiques. I. La Peinture romantique ; II. Modernité & Surnaturalisme. Esthétique spiritualiste. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 4e éd., 1924, 2 vol., 198 et 238 p.
- Amaury Duval. – L’Atelier d’Ingres. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 1924, 2e éd., 252 p.
- Silvestre Théophile. – Les Artistes français. I. Romantiques ; II. Éclectiques et Réalistes. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 1926, 5e et 6e éd., 2 vol., 196 et 252 p.
- Verhaeren Émile. – Sensations. Paris : Éditions Georges Crès et Cie, 3e éd., 1927, 252 p.
- P.-P. Rubens. – Correspondance. I. Vie publique et intellectuelle ; II. Chronique de Flandres (1625-1629). Trad. et comment. par Paul Colin. Paris : Les Éditions Georges Crès et Cie, 1926-1927, 2 vol., 332 et 256 p.
Titres des cours et conférences prononcés
- 1903-1908 : plusieurs causeries sur l’art à l’Université populaire « La Fraternelle » puis, en décembre 1905, une série de conférences le troisième mercredi de chaque mois jusqu’en 1908.
- Mercredi 20 novembre 1907 : L’Art japonais (projections).
- Mercredi 19 février 1908 : Le Christianisme et la Révolution gothique (projections).
- À partir de 1909-1914 : cours d’histoire de l’art à l’Université populaire « La Coopération des idées ».
- Mercredi 24 novembre 1909 : Histoire de l’art. I. L’art en Allemagne (avec projections).
- Mercredi 26 janvier 1910 : L’Art flamand au XVIIe siècle.
- 1910 : conférence sur L’Art social à l’École socialiste créée par son ami Charles Andler.
- 2 juin 1910 : intervention à l’École socialiste dans le cadre d’une visite sur le thème « Art et science ».
- 5 janvier 1920 : à la demande d’une association de jeunes, la ghilde Les Forgerons, conférence intitulée L’Art et le Peuple pour l’ouverture de l’Université du peuple (cours publics d’éducation artistique et sociale).
- 22 mars 1921 : conférence à la galerie Giroux à Bruxelles, Peinture et Individualisme, publiée dans L’Art libre.
- 1936 : Trois Conférences pour des architectes à la Maison de la culture.
Bibliographie critique sélective
- Abraham Pierre. – « La Critique constructive et l’Esprit des formes d’Elie Faure ». Europe, 15 décembre 1927, p. 528-536.
- Mon périple : tour du monde, 1931-1932.Abbeville : imprimerie F. Paillart ; Paris : Edgar Malfère, Société française d’éditions littéraires et techniques, 1932, 188 p. ; suivi de Reflets dans le sillage. Éd. établie, comment. et préf. par Juliette Hoffenberg, préf. de Jean Lacouture. Paris : Seghers, 1987, 308 p. Rééd. : Paris : UGE, 1994, 380 p.
- « Hommage à Élie Faure ». Europe, 15 décembre 1937, n° 180, p. 433-519.
- Angel Pierre. – Lettres inédites sur l’inquiétude moderne : Jacques et Raïssa Maritain. André Gide. Paul Claudel. René Schwob. Aldous Huxley, Élie Faure. Comment. introductif par Pierre Angel, préf. de Maurice Mignon. Paris : les Éditions universelles, 1951, 204 p. (Élie Faure à Marcel Schwob, 1927, p. 181-199).
- Deschamps Paul (pseud. Desanges Paul). – Élie Faure. Regards sur sa vie et son œuvre. Genève : Pierre Caillier, 1963, 268 p.
- Miller Henry. – Préf. aux Œuvres complètes d’Élie Faure. Paris : J. J. Pauvert, 1964, 3 vol. Vol. 1 : Histoire de l’art, Art antique, Art médiéval, Art renaissant, 548 p. ; vol. 2 : Histoire de l’art, Art moderne, L’Esprit des formes, 548 p. ; vol. 3 : Œuvres diverses, correspondance, 1176 p.
- Deschamps Paul (pseud. Desanges Paul). – Élie Faure. Paris : Éd. universitaires, 1966, 126 p.
- « Élie Faure ». Europe, septembre 1957, p. 1-64.
- « Élie Faure ». Cahiers de l’Herne, n° 3 et 5, 1972. Rééd. augm., p. 69-78 (Correspondance entre Céline et Élie Faure présentée par Paul Desanges).
- Cassou Jean. – « Centenaire d’Élie Faure : [catalogue de l’exposition], Salon d’automne, Paris : Grand-Palais, 17 octobre – lundi 19 novembre 1973. Paris, 1973, p. 63.
- Cahiers Élie Faure, n° 1, 1981, 224 p. et n° 2, 1983, 262 p.
- Sarrazin Hélène. – À la rencontre d’Élie Faure : première approche et tentative de compréhension. Périgueux : Pierre Fanlac, 1982, 84 p.
- Professeur Debray-Ritzen Pierre. – Le Docteur Élie Faure et l’évolution de l’art. Communication faite à la séance du mercredi 26 février 1986, Institut de France-Académie des beaux-arts. Paris : palais de l’Institut, 1986, 12 p.
- Lévy Yves. – Écrits sur Élie Faure. Bassac : Plein chant, 1988, 154 p.
- Courtois Martine et Morel Jean-Paul. – Élie Faure, biographie. Paris : Librairie Séguier, 1989, 312 p.
- Laffont-Bompiani. – Le Nouveau Dictionnaire des auteurs, de tous les temps et de tous les pays. Paris : Éditions Robert Laffont, 1994, p. 1058.
- Gianni Carlo Sciolla. – La Critiqua d’arte del Novecento. Turin : Libreria Utet, 1995. Rééd. : 2000, p. 69.
- Peretz Henri. – Encyclopaedia Universalis. Paris : Encyclopaedia Universalis, 1995, Corpus 9, p. 309-310.
- Bertrand-Dorléac Laurence. – Dictionnaire des intellectuels français. Paris : Le Seuil, 1996. Rééd. : 2002, p. 558-560.
- Morel Jean-Paul. – « Élie Faure et Francis Jourdain : trente ans d’une indéfectible amitié ». In Francis Jourdain. Un parcours moderne 1876-1958 : [catalogue de l’exposition], Albi, musée Toulouse-Lautrec 25 mars – 4 juin 2000, Alès, musée-bibliothèque Pierre André Benoît 24 juin – 3 septembre 2000, Saint-Denis, musée d’art et d’histoire 22 septembre – 18 décembre 2000. Sylvie Gonzalez, Aleth Jourdan, Danièle Devynck, Bruno Gaudichon, et al., dir. Paris : Somogy, Éditions d’art, 2000, p. 120-128.
Sources identifiées
Aix-en-Provence, Bibliothèque municipale
- Ms 1869 (1735) : 35 lettres d’Elie Faure à Joachim et Marie Gasquet. Paris, 29/03/1912 ? – Paris, 10/01/1921, f. 374-421
Bordeaux, Bibliothèque municipale
- Fonds patrimoniaux
- 1 lettre (originale) dactylographiée non signée d’Élie Faure à Louis-Ferdinand Céline inspirée par la lecture de Mort à crédit, s. l., 12 juin 1936, 3 f., non cotée (acquise en 1993), n° d’inv. 254558
- 4 lettres d’Élie Faure à Abel Gance (1927-1930), non côtées (acquises en 1996)
- Fonds Élie Faure, Ms 2147 (reçu en don par les héritiers en avril 1976) : comprend des manuscrits, des brouillons, des variantes, des épreuves des œuvres (articles et ouvrages notamment D’autres terres en vue ; La Conquête, ; Les Constructeurs ; Corot ; La Danse sur le feu et l’eau ; Découverte de l’Archipel ; Équivalences ; L’Esprit des formes ; Eugène Carrière ; Formes et Forces ; Histoire de l’art ; Méditations catastrophiques ; Textes divers sur l’Espagne ; Mon périple ; Montaigne et ses trois premiers nés ; Napoléon ; Ombres solides ; Reflets dans le sillage ; Regards sur la terre promise ; La Roue, La Sainte Face et divers autres textes) et des coupures de presse. Il existe un inventaire établi en 1983 par Thierry Delcourt, Le Fonds Élie Faure à la bibliothèque municipale de Bordeaux, mémoire de stage pratique de l’École des chartes (coll. 2645/19)
Gournay-sur-Marne, Fonds Eugène Carrière
- 39 lettres d’Eugène Carrière à Elie Faure, 1902-1909
- 4 lettres d’Elie Faure à Eugène Carrière, 1904-1905
- 1 lettre de Suzanne Faure à Eugène Carrière, 19 décembre 1904
Paris, Archives nationales
- 454/AP/148, dossier de la Société des gens de lettres, 11 pièces
- L0940063, dossier de la Légion d’honneur, 7 pièces
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
- Ms 7044, 1 lettre d’Élie Faure à Jacques-Émile Blanche, Paris, 5 juillet 1931, f. 24.
Paris, bibliothèque centrale des Musées nationaux
- Ms 425 (2), Fonds Eugène Carrière, 21 lettres d’Élie Faure à Eugène Carrière, 1898 – [1905] et s. d., f. 14-50
Paris, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
- Ms 6254-6257, 4 lettres d’Élie Faure à Edmond Jaloux, 6 mai 1920 – 22 février 1933, Paris et s. l., 4 f.
- MNR Béta 559 1-7, 6 lettres d’Élie Faure à Karl Boès, novembre 1918-4 mars [1922 ?] et s. d., Paris et s. l., 7 f.
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- NAF 15508, 1 lettre d’Élie Faure à Edgar Quinet, s. l., s. d., f. 269-270.
- NAF 16804, 1 lettre d’Élie Faure à Louis Scarpatett, Paris, 19 juillet 1919, f. 141.
- NAF 16871, 3 lettres d’Élie Faure à Fernand Vandérem, Paris, 16 février 1927 – 27 janvier 1937, f. 257-259.
- NAF 17585, 6 lettres d’Élie Faure à Jacques Rouché (1862-1957), Paris et s. l., 23 mai 1909 – 27 novembre 1911, f. 97-104.
- NAF 24270, 35 lettres d’Élie Faure à Paul et/ou Félix Nadar, Paris et s. l. pour la plupart, 1901, 1905 ? et s. d. pour la plupart, f. 47-110.
- NAF 24519, 3 lettres d’Élie Faure à Émile Zola, s. l. et [Paris], s. d., f. 145-150.
- NAF 24996, 4 lettres d’Élie Faure à Félix Nadar, Sceaux et s. l., s. d., f. 52-60.
- Fonds Richard Bloch, t. XIX, 35 lettres d’Élie Faure à Jean-Richard Bloch, 1913-1937, f. 279-290, 292-298, 300, 303-306, 308-325 et 5 lettres dactylographiées (copies) de Richard Bloch à Élie Faure, 1922-1929, f. 291, 299, 301-302, 307.
- Fonds Le Masle, lettre d’Élie Faure à Robert Le Masle (médecin), Paris, 20 janvier 1936, f. 210.
- Fonds Vaudoyer (MF 7663) NAF T. IX, 3 lettres d’Élie Faure à Jean-Louis Vaudoyer, Paris, 1920-1921, f. 78-81.
Paris, bibliothèque Sainte-Geneviève
- Ms 4205, 1 lettre d’Élie Faure à Maurice Parturier, en réponse à l’enquête Médecine et Littérature lancée par Maurice Parturier (et publiée par lui dans Le Phare médical de Paris, n° 144-149, décembre 1934 – mai 1935), Paris, 25 novembre 1934, f. 5-6
Paris, Fondation Le Corbusier
- Correspondance
- E2-02-26, copie d’un brouillon d’une lettre dactylographiée d’Élie Faure à Le Corbusier, Paris, 5 février 1921, 1 f.
- E2-02-27-28 (et transcription dactylographiée), lettre manuscrite de Le Corbusier à Élie Faure, 19 janvier 1923, 2 f.
- E2-02-29-30, lettre dactylographiée de Le Corbusier à Élie Faure, Paris, 19 janvier 1923, 2 f.
- E2-02-36-37, lettre dactylographiée de Le Corbusier à Élie Faure, 10 janvier 1931, 2 f.
- E2-02-38-39, lettre manuscrite de Le Corbusier à Élie Faure, 10 février 1931, 2 f. (et transcription dactylographiée).
- E2-02-61, carte de visite manuscrite d’Élie Faure à Le Corbusier, s. d.
- E2-02-62, lettre manuscrite d’Élie Faure à Le Corbusier, s. d.
- A2-20-133-142, brouillon manuscrit de l’article de Le Corbusier sur Élie Faure pour la revue Europe, 1937.
- T2-20-417-418, copie d’une lettre d’Élie Faure à Le Corbusier, Paris, 7 février 1931.
- Ouvrages d’Élie Faure ayant appartenu à Le Corbusier (Équivalences, Histoire de l’art. L’Esprit des formes, Histoire de l’art. t. I, II, III, IV, L’Arbre d’Eden, Montaigne et ses premiers nés, Œuvres complètes, t. I, II, III, Ombres solides, Reflets dans le sillage, Regards sur la terre promise)
Paris, Fondation Matisse
- 130000 a1, 130000 b1-b2, 130802 a1, 130929 a1-a2, 200208 a1-a2, 200410 a1-a2, 201011 a1-a2, 210903 a1, 211207 a1, 250317a, 250421 a, 290500 a1, 12 lettres d’Élie Faure à Henri Matisse, s. l., Val-Mont-sur-Territet (Suisse) et Paris, [1913] – 5 mai 1929, 15 f.
- 130115 a1, 210817 a, 211021 a1, 220310 a, 4 lettres de Matisse à Élie Faure (copies), Tanger et Nice, 15 janvier 1915 – 10 mars 1922, 4 f.
Paris, musée Bourdelle, Fonds Antoine Bourdelle
- 4 lettres dont 2 copies (les originaux figurent dans le dossier toilé n° 18 intitulé « Lettres gardées ») d’Élie Faure à Émile Antoine Bourdelle, Paris, 20 janvier 1909 – 4 novembre 1926, 4 f.
- 1 lettre d’Élie Faure à Stéphanie Van Parys (première épouse d’Émile Antoine Bourdelle), [Paris] 147 bd Saint-Germain, 5 juillet 1921, 1 f.
- 1 tapuscrit, 1956 (en 3 exemplaires numérotés dont un annoté par Michel Dufet, gendre d’Émile Antoine Bourdelle) qui rassemble la transcription de 31 lettres (copies) d’Élie Faure à Émile Antoine Bourdelle datant de 1905 à 1926
- 19 lettres d’Émile Antoine Bourdelle à Élie Faure + 1 poème provenant de la donation de M. François Faure au musée Bourdelle le 10 mai 1956 (lettres originales avec transcriptions dactylographiées ou manuscrites, 1903-1926)
- 6 lettres originales coll. Locquin, Bruxelles, 7 octobre 1903-s. l., 17 juillet 1928. Ce fonds comprend encore une transcription manuscrite d’une lettre de Bourdelle à Faure, Savignac par Aix-les-Thermes, octobre. 1909 (provenance inconnue), une transcription d’une lettre de Bourdelle à Faure, s. l., s. d. (15 septembre) (provenance inconnue) et une copie d’une lettre aux camarades des droits de l’homme et du citoyen, Paris 16 janvier 1910 (provenance inconnue)
- Le fonds comprend également des ouvrages dédicacés par Elie Faure à Bourdelle (Histoire de l’art : Art médiéval, 1901 ; Vélasquez, s. d. ; Eugène Carrière, 1908 ; L’Esprit des formes, 1927 ; Histoire de l’art : Art antique, 1909).
Paris, musée Picasso
- B 12, 15 lettres d’Élie Faure à Pablo Picasso, 1920-1936 et s. d., Paris et s. l., 15 f.
Paris, musée Rodin, Fonds Auguste Rodin
- Dossier correspondance, F2, Faure, Élie, 6 lettres et une carte de visite d’Élie Faure à Auguste Rodin, 16 janvier 1905 – 30 mars 1914, Paris et s. l., s. d., 8 f. (non côtées), 1 copie d’une lettre manuscrite de Rodin à Élie Faure, Paris, 3 septembre 1906 (coll. famille Faure, dépôt Martine Chatelain, juin 1984, don prévu à la bibliothèque de Bordeaux)
- Dossier Personnes, F, Faure, Élie (2 dossiers Documentation et Presse)
- Dossier Documentation (divers articles et préfaces d’Élie Faure sur Émile Bourdelle et le musée Rodin ; dossier Élie Faure-Auguste Rodin d’après les archives Élie Faure comprenant des lettres dont certaines sont publiées dans Œuvres complètes)
- Visite de l’exposition Rodin au Pavillon de l’Alma, 1er juin – fin novembre 1900 (en marge de l’Exposition universelle), première rencontre avec Frantz Jourdain (article non identifié, Frantz Jourdain, repris dans Varia dans Œuvres Complètes)
- Rencontre de Rodin et Eugène Carrière (extrait de Confession d’un autodidacte, 1924 et 1 lettre d’Élie Faure à sa femme, mai 1904, partiellement publiée dans Œuvres complètes, III, p. 972, n° 48)
- Mariage de Bourdelle (2 lettres d’Élie Faure à sa femme, 10 mars 1904 et mars 1904, la seconde étant publiée dans Œuvres complètes, III, p. 969, n° 36)
- Souscription pour Le Penseur (1 lettre de Gabriel Mourey à Élie Faure, 7 mai 1904, 3 lettres d’Élie Faure à sa femme, 16 mai – août 1904 dont 2 publiées dans Œuvres complètes, III, n° 46, 47), 1 lettre ouverte d’Élie Faure à Gabriel Mourey dans Les Arts dans la vie, juin 1904, p. 336, 1 lettre de Rodin à Élie Faure, 08 janvier 1905 (archives Élie Faure), 1 lettre d’Élie Faure à Rodin, s. l., 16 janvier 1905)
- Banquet Carrière (3 lettres d’Élie Faure à Bourdelle, 29 octobre 1904 – 13 novembre 1904 (publiées dans Œuvres complètes, n° 54, 55 et 56), 1 lettre d’Émile Bourdelle à Faure, 19 novembre 1904, 2 lettres d’Eugène Carrière à Élie Faure, 30 novembre – 4 décembre 1904, 2 lettres d’Élie Faure à Carrière, novembre et 14 décembre 1904, 2 lettres d’Élie Faure à Bourdelle, décembre 1904, 1 lettre d’Élie Faure à sa femme, 29 décembre 1904)
- Protestation contre l’arrestation de Maxime Gorki en janvier 1905 (coupures de L’Humanité, 31/01/1905 et des Arts de la vie, seconde année, t. III, n° 4, février 1905)
- « Auguste Rodin, sculpteur chrétien », 18 octobre – 25 novembre 1905, première exposition des sculptures au Salon d’automne, 3 lettres d’Élie Faure à Rodin, 8 mars – 22 août 1906 et 25 juillet 1907, 2 lettres d’Émile Bourdelle à Élie Faure, août – 2 septembre 1906, 1 lettre de Rodin à Élie Faure, 3 septembre 1906
- Carrière-Rodin : extrait de Eugène Carrière, peintre et lithographe (Floury, 1908)
- Banquet Rodin en 1910 ? : 1 lettre d’Élie Faure à Francis Jourdain, mai 1910 (publiée dans Œuvres complètes, III, p. 984, n° 95)
- Propositions d’échanges à Rodin et cadeau à Walter Pach (3 lettres d’Élie Faure à Rodin, s. d. [1907] et 30 mars 1914, 1 lettre d’Élie Faure à Walter Pach, 19 mars 1924 (Œuvres complètes, III, p. 1048, n° 296)
- « Mort de Rodin », publié dans Écrits nouveaux, avril 1918, repris dans L’Arbre d’Eden (1922)
- Dossier Presse (divers articles de presse d’Élie Faure et sur Élie Faure)
- Ouvrages appartenant à Rodin et dédicacés par Élie Faure : Catalogue de l’exposition des sculptures, peintures, pastels par Émile Bourdelle, Galerie A. A. Hébrard, 15 mai 1905 ; Formes et Forces (Paris, Floury, 1907)
Poitiers, Bibliothèque municipale
- Ms 1023, 31 lettres d’Élie Faure à Jean-Richard Bloch, Paris, 2 mai 1913 – s. l., 1/02/1937 (copies), f. 1-42.
- Ms 1023, 5 lettres de Jean-Richard Bloch à Élie Faure, La Mérigote, 11 octobre 1933 – Saint-Sépulcre (Indre), 20 novembre 1927, f. 43-49.
Saint-Denis, musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, Fonds Francis Jourdain
- Une lettre d’Élie Faure adressée à George Besson à l’occasion de son soixantième anniversaire, publiée dans L’Humanité, dactylographiée, 19 novembre 1936, n° 2
- Cahiers d’aujourd’hui, n° 5, G4 Élie Faure, 8 f. manuscrits « À propos d’une exposition Pierre Bonnard », texte à paraître dans Les Cahiers d’aujourd’hui, juin 1913, n° 5
- Pochette J (peut-être n° 11 Les Cahiers d’aujourd’hui), 9 f. manuscrits « Sur Eugène Delacroix »
- Pochette O (Les Forces nouvelles, n° 3 ?), 11 f. manuscrits sans titre
- Les Cahiers d’aujourd’hui, décembre 1912, n° 2, C3, 8 f. manuscrits : « Pour remercier Bonnard, Vuillard, Valloton, Roussel d’avoir refusé la croix »
Sources connues mais non localisées
- Correspondance adressée à Paul Morisse et à sa femme : 15 lettres originales signées, 30 janvier – 30 août 1934, 35 f. (vente Paris Hôtel Drouot, 20 mars 1973)
Ressources en ligne
- Musée virtuel de la pensée
- Correspondance avec Walter Pach: Archives or American Art
- Notice sur Élie Faure dans Nineteenth-Century Art Worldwide
- Préface du fonds Raymond Sabouraud (1864-1938) par Élie Faure
En complément : Voir la notice dans AGORHA