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GUILLAUME, Edmond
Mis à jour le 9 février 2010
(24 juin 1826, Valenciennes – 20 juillet 1894, Paris)
Auteur(s) de la notice :
TOLEDE Olivia
Profession ou activité principale
Architecte
Autres activités
Professeur de théorie d’architecture à l’École des beaux-arts
Sujets d’étude
Architecture et archéologie d’Asie Mineure, art de l’ornement de l’Antiquité au XIXe siècle
Carrière
1845 : admis à l’École des beaux-arts ; élève d’Hippolyte-Louis Lebas (1782-1867)
1855 : titulaire du Second Grand Prix de Rome et du Prix Achille Leclère
1856 : titulaire du Premier Grand Prix de Rome (projet de palais pour l’ambassade française à Constantinople)
1857-1861 : pensionnaire à l’Académie de France à Rome, Villa Médicis. (Envois de Rome de 1re année : Le Théâtre de Marcellus ; 2e année : Le Portique d’Octavie ; 3e année : Les Propylées de l’Acropole d’Athènes ; 4e année : La Restauration du théâtre antique de Vérone ; 5e année : Projet d’ambassade française à Rome)
1861 : chargé d’une mission scientifique en Asie Mineure avec Georges Perrot (1832-1914) et Ernest-Pierre-Julien Delbet (1831-1908)
1863 : médaillé de 2e classe au Salon pour ses envois concernant le Temple d’Auguste à Ancyre
1863 : nommé inspecteur des travaux du Palais de Justice
1864 : à la suite d’un concours, chargé de l’exécution du monument commémoratif de la Défense de Paris, place de Clichy
1866-1875 : chargé de la restauration et de la construction de l’hôtel de ville de Cambrai ; chargé de la construction des tribunaux de Cambrai
1867 : médaillé de 2e classe à l’Exposition universelle ; nommé inspecteur des palais de Saint-Cloud et de Malmaison
1868 : lauréat d’un concours international pour l’exécution d’un monument commémoratif à Lima (Pérou)
1870 : nommé architecte des bâtiments de l’École des sourds-muets
1873 : nommé architecte du palais des Archives nationales
1878 : médaillé de 2e classe à l’Exposition universelle
1879 : nommé architecte des palais de Versailles et de Trianon
Février 1881-juillet 1894 : succède à Hector Lefuel au poste d’architecte des palais du Louvre et des Tuileries
Février 1884 : succède à Jean-Baptiste-Cicéron Lesueur à la chaire de théorie d’architecture à l’École nationale des beaux-arts
1888 : candidat au fauteuil d’académicien de Charles Questel (1807-1888), obtenu par Ernest Coquart (1831-1902)
1889 : médaillé d’argent à l’Exposition universelle
Membre de l’Institut de correspondance archéologique de Rome ; chevalier de la Légion d’honneur (1866) ; membre de la Société centrale des architectes (élu en 1866) ; membre de la Société nationale d’archéologie de France (élu en 1874) ; membre résidant et ancien président de la Société nationale des antiquaires de France ; membre du Conseil général des bâtiments civils (1876, 1882) ; juré adjoint de la section d’architecture pour le jugement du Grand Prix (1876, 1879, 1881, 1886) ; membre correspondant de l’Institut de Berlin ; président de l’Union artistique, littéraire et scientifique valenciennoise
Étude critique
À la tête des palais du Louvre et des Tuileries, professeur à l’École des beaux-arts, Edmond Guillaume fut en son temps un architecte réputé. Il n’a toutefois laissé que peu d’écrits à la postérité. Sa contribution majeure reste la magistrale Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie (Paris : Didot, 1862-1872) qui consigne les résultats de la mission archéologique qu’il effectua en Asie Mineure, en 1861, sous la direction de Georges Perrot (1832-1914), ancien membre de l’École française d’Athènes.
Valenciennois d’origine, cet ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome a été formé par Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867). De nature curieuse et travailleur zélé, il se fait remarquer par la qualité de ses travaux et est officiellement sollicité, lors de sa dernière année d’études, pour participer à une mission de huit mois en Asie Mineure commanditée par le ministère de l’Instruction publique. L’expédition s’inscrit dans un vaste programme de fouilles archéologiques (une autre mission s’effectue parallèlement en Macédoine sous la direction de Léon Heuzey en collaboration avec Honoré Daumet). Ce long parcours effectué dans la partie septentrionale de la Turquie actuelle lance la carrière de Guillaume et constitue la matière principale de ses travaux pendant plus de dix ans. Le but principal est l’exploration de la Galatie et plus particulièrement le célèbre temple de Rome et d’Auguste à Ancyre. L’Asie Mineure avait déjà été visitée par les archéologues français, notamment par Charles Texier qui en avait fait connaître les monuments tandis que Lebas en avait étudié les inscriptions. Mais aucun d’entre eux n’avait encore relevé dans son entier le testament politique d’Auguste gravé en latin et en grec sur le temple d’Ancyre. Pendant que Perrot se charge des fameuses inscriptions, Guillaume relève la topographie, dirige les fouilles du temple et en propose une reconstitution. Son travail tout au long de la mission est jugé exemplaire : « dans l’étude des monuments, il a voulu être non seulement un architecte, mais un savant ; dans les questions de pure archéologie il a mis au service de son ami [Perrot] ses connaissances pratiques dont l’archéologue ne saurait se passer et qu’il ne peut toutes posséder. » (Albert Dumont, Revue archéologique, 1872). La publication qui s’ensuit témoigne de l’érudition, de la rigueur et de la passion des deux hommes. Formée de deux volumes grand in-folio, elle totalise près de quatre cents pages, trois cents inscriptions inédites et quatre-vingt-treize planches. Guillaume est l’auteur de l’ensemble des planches dessinées (relevés, plans, coupes, élévations) et de leurs notices explicatives. L’étude détaillée du temple de Rome et d’Auguste dont Guillaume retrace l’histoire complète constitue le couronnement de l’exploration.
Parallèlement à ses travaux de publication, Guillaume exerce son activité d’architecte du gouvernement, réalise des constructions privées (hôtels particuliers et tombeaux) et collabore à des monuments sculptés. C’est ainsi qu’il mène à bien la restauration de l’hôtel de Soubise, à Paris, et la construction de l’aile située rue des Archives. Il procède à la restauration de la grille d’honneur du Palais de Versailles et à la transformation de la salle du Jeu de Paume en musée de la Révolution. Succédant au début des années 1880 à Hector Lefuel au Palais du Louvre, il poursuit les travaux de l’escalier Daru, intégrant des décors en mosaïque dans la structure métallique laissée apparente des coupoles. En 1886, à la demande des conservateurs, il transforme en salle de musée la salle des États. Par ailleurs, il organise des fouilles archéologiques mettant au jour les restes du Louvre de Philippe-Auguste et Charles V, installe la grande salle de peinture française du XIXe siècle, démolit les ruines du Palais des Tuileries et créé le jardin du Carrousel sur l’emplacement de l’ancien château. Parallèlement, il collabore avec le sculpteur Amédée Doublemard à la construction du monument dédié au maréchal Jeannot de Moncey, place Clichy à Paris (1869). Il exécute, pour la ville de Lima, en collaboration avec le sculpteur Léon Cugnot, le monument commémoratif de la victoire des troupes péruviennes contre la flotte espagnole le 2 mai 1866. Membre de la Société nationale des antiquaires de France, il étudie une série de bronzes gallo-romains mis au jour à Reims en 1878. Il est, par ailleurs l’un des premiers à utiliser une charpente métallique à façade de verre dans la construction d’un immeuble commercial (immeuble Lecomte, 5, rue d’Uzès, Paris, 1878).
Titulaire de la chaire de théorie à l’École des beaux-arts depuis 1884, Guillaume a la lourde charge de choisir les sujets des concours mensuels. Il succède à Jean-Baptiste-Cicéron Lesueur (1794-1883) qui y avait enseigné pendant trente ans et dont les programmes étaient jugés désuets. Les cours publics de Guillaume connaissent une certaine popularité. L’architecte est « une physionomie les plus vivantes de l’École » et « ses leçons font salle comble » (Camille de Sainte-Croix, « L’École des beaux-arts (notes d’un ami de la maison) », Le Figaro, 28 août-4 septembre 1889). Il inscrit aux programmes de l’École des sujets plus contemporains que ceux de son prédécesseur : la réalisation d’un grand magasin, d’un hippodrome, d’un restaurant, d’une station de chemin de fer ou encore d’une école primaire. Pendant le congrès international des architectes lors de l’Exposition universelle de 1889, Guillaume s’insurge contre les attaques dont l’École fait l’objet, qu’il juge infondées. Ses programmes et épreuves de concours sont selon lui « très modernes ». « Je ne prétends pas que l’enseignement de l’École soit parfait, dit-il, mais j’affirme qu’il a suivi le progrès du temps. » Guillaume professe en effet « l’étude comparative des éléments et des édifices à toutes les époques et dans tous les pays » et place au centre de son enseignement l’étroite parenté entre l’histoire de l’ornement et l’histoire de l’architecture : « l’une et l’autre, écrit-il dans son Histoire de l’art et de l’ornement (Paris : Charles Delagrave, 1886), se confondent dès l’origine et se suivent dans leurs développements. » L’ouvrage issu d’une conférence prononcée devant les candidats à l’enseignement du dessin à l’École des beaux-arts est une « grande esquisse de l’histoire ornementale et architecturale » de l’Égypte aux temps modernes et demeure l’un des rares écrits théoriques de l’architecte. Si les critiques dans leur ensemble louent ses efforts pour améliorer le contenu des programmes de concours « empruntés aux données et aux besoins de la civilisation contemporaine » (Charles Lucas, La Construction moderne, 28 juillet 1894), ses cours de théorie ne semblent pas marquer durablement ses contemporains. Son successeur, Julien Guadet, est considéré comme le véritable rénovateur de la théorie de l’architecture. « […] Je ne vous cacherai pas, dit-il lors de sa première séance, que je sens autour de moi comme une impression que ce cours est à créer » (Julien Guadet. Éléments et Théorie de l’architecture. Paris : Aulanier, 1901-1904).
Les discours et notices nécrologiques publiés lors de son décès en 1894 mettent au premier plan l’intense activité de Guillaume, sa bienveillance et sa droiture, sans toutefois s’étendre sur ses activités de théoricien. Près de cent cinquante ouvrages et titres de périodiques issus de sa collection furent mis en vente à l’Hôtel Drouot le 7 décembre 1894 et montrent l’étendue de ses centres d’intérêt (l’architecture, bien sûr, mais aussi la peinture, les arts décoratifs, l’estampe, la littérature et la musique). « Homme de grand mérite intellectuel » (Bulletin de la Société des antiquaires de France, 1894), l’architecte valenciennois fut promu chevalier de la Légion d’honneur en 1866, mais ne bénéficia pas d’une nouvelle promotion en fin de carrière, et n’obtint pas non plus de fauteuil à l’Académie (candidature de 1888). De ses travaux d’aménagements intérieurs du Louvre et des rocades et parterres du jardin du Carrousel qu’il avait créés, il ne reste aujourd’hui quasiment plus aucune trace.
Olivia Tolede, docteur en histoire de l’art
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
-
Catalogue de la mission d’Asie Mineure : dirigée par M. Georges Perrot, avec la coopération de MM. E. Guillaume… et J. Delbet. Collab. de Perrot Georges et Delbet Ernest-Pierre-Julien. Paris : Michel-Lévy frères, 1862, 20 p. - Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d’une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont exécutée en 1861. Collab. de Perrot Georges et Delbet Ernest-Pierre-Julien. Paris : Firmin-Didot frères, 1862-1872, 2 vol., dont 1 de pl.
- Histoire de l’art et de l’ornement. Paris : Charles Delagrave, 1886 ; 3e éd., 1894.
Articles
- « Ghiaour-Kalé-Si, ses murailles cyclopéennes, ses bas-reliefs taillés dans le roc », extrait de la Revue archéologique. Collab. de Perrot Georges. Paris : Didier, 1865, 16 p., fig. et pl.
- « Le Temple d’Hadrien à Cyzique », extrait de la Revue archéologique. Collab. de Perrot Georges. Paris : Didier, 1865.
- « Le Bas-Relief de Nymphi, d’après les nouveaux renseignements », extrait de la Revue archéologique. Collab. de Perrot Georges. Paris : Didier, 1866, 12 p., pl.
- « Amasia », extrait de la Revue archéologique. Collab. de Perrot Georges. Paris : Didier, 1872, 20 p., plans et pl.
- « Le Temple de Rome et d’Auguste à Ancyre ». Revue archéologique, 1870-1871, vol. 22, p. 347-360 ; 1872, vol. 23, p. 29-43.
- « Les Monuments de la Ptérie (Boghaz-Keui, Aladja et Euiuk) », extrait de la Revue archéologique. Collab. de Perrot Georges. Paris : Didier, 1872, fig., cartes et pl.
- « Acropodium », « Agor » et « Cisterna ». In Charles Daremberg et Edmond Saglio, dir. [continué par Edmond Pottier et Georges Lafaye], Dictionnaire des antiquités grecques et romaines d’après les textes et les monuments. Paris : Hachette, 1873-1919,10 vol.
- « Bronzes trouvés à Reims en 1878 », extrait des Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, t. XXXIX. Paris : impr. G. Daupeley, 1879, 10 p.
Conférences ou discours prononcés
- Discours pour l’inauguration du tombeau d’Alexis Paccard (1813-1867). Paris : A. Lévy, 1870, 16 p.
- « Discours d’ouverture du cours de théorie de l’architecture à l’École des beaux-arts ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1885, 42e vol., p. 254.
- « L’Histoire de l’art et de l’ornement par Edmond Guillaume ». Conférence prononcée à la Société centrale des architectes le 11 janvier 1887. Paris : impr. Chaix, 1887.
- Ministère du Commerce, de l’Industrie et des Colonies. Exposition universelle internationale de 1889. Direction générale de l’exploitation. Congrès international des architectes. Troisième session, tenue à Paris du 17 au 22 juin 1889. L’Enseignement de l’architecture tel qu’il est donné à l’École nationale des beaux-arts, conférence faite le 19 juin 1889 par M. Edmond Guillaume. Paris : impr. Chaix, 1893.
Bibliographie critique sélective
- Maury Alfred. – « Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d’une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont, exécutée en 1861 et publiée sous les auspices du ministère d’État, par MM. G. Perrot, E. Guillaume et J. Delbet, Paris, Didot, 1862 », rubrique « Bibliographie ». Revue Archéologique, 1862, nouv. série, 3e année, 6e vol., p. 347.
- Perrot Georges. – Souvenirs d’un voyage en Asie Mineure. Paris : Michel-Lévy frères, 1863.
- Vinet Ernest. – « Missions scientifiques données par le gouvernement français : mission d’Asie Mineure par MM. Perrot, Guillaume et Delbet ». Gazette des Beaux-Arts, 14, janvier 1863, p. 50-63.
- Dumont Albert. – « Bibliographie ». Revue archéologique, 1872, nouv. série, 13e année, 24e vol., p. 255-258.
- Beulé Charles-Ernest. – « La Galatie et la Bithynie… ». Journal des savants, décembre 1872, p. 765-780 ; janvier 1873, p. 20-30 ; mars 1873, p. 167-177 ; avril 1873, p. 209-224.
- Lenormant François. – « Les Grandes Missions scientifiques françaises : MM. Perrot et Guillaume ». Le Moniteur des architectes, 1874, col. 68-72, 181-183, pl. 19.
- Sainte-Croix Camille (de). – « L’École des beaux-arts (notes d’un ami de la maison) ». Le Figaro, 28 août-4 septembre 1889.
- Vapereau Gustave. – Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers. Paris : L. Hachette, 1893, 6e éd.
- Lucas Charles. – [Notice nécrologique]. La Construction moderne, 28 juillet 1894, p. 515.
- Gautier Charles Albert. – [Notice nécrologique]. Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 11, 1894.
- Thieme Ulrich, Becker Felix et al, éd. – Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Leipzig : W. Engelmann [puis] E. A. Seemann, 1907-1950.
- Hautecœur Louis. – Histoire de l’architecture classique en France. Paris : A. et J. Picart, 1943-1957, t. VII.
- Paris-Rome-Athènes : le voyage en Grèce des architectes français aux XIXe et XXe siècles. [Catalogue de l’exposition], Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 12 mai-18 juillet 1982 ; Athènes, Pinacothèque nationale, 15 octobre-2 janvier 1983 ; Houston, The Museum of Fine Arts, 1er juillet-4 septembre 1983 ; New York, Gallery of Science and Art, 2 février-24 mars 1984. Paris : École nationale supérieur des beaux-arts, 1982, 436 p.
- Bresc Geneviève et Pingeot Anne. – Sculptures des jardins du Louvre, du Carrousel et des Tuileries. Paris : Réunion des musées nationaux, 1986, t. I.
- Talenti Simona. – L’Histoire de l’architecture en France, émergence d’une discipline (1863-1914). Paris : Picard, 2000, p. 280.
- Gran-Aymerich Ève. – Dictionnaire biographique d’archéologie 1798-1945. Préf. de Jean Leclant. Paris : CNRS éd., 2001, p. 317-318.
- Jacques Annie, Schwartz Emmanuel. – Les Beaux-Arts, de l’Académie aux Quat’z’arts. [Anthologie historique et littéraire]. Paris : École nationale supérieure des beaux-arts, 2001.
- Nawrocki François. – « Un palais pour l’ambassade française à Constantinople par Edmond Guillaume pour le prix de Rome en 1856 ». Livraisons d’histoire de l’architecture et des arts qui s’y rattachent, 2002, n° 4, p. 27-42.
- Italia Antiqua : envois de Rome des architectes français en Italie et dans le monde méditerranéen aux XIXe et XXe siècles [catalogue de l’exposition], Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 12 février-21 avril 2002 ; Rome, Villa Médicis, 5 juin-9 septembre 2002. Paris : École nationale supérieure des beaux-arts, 2002, 422 p.
- Carmona Michel. – Le Louvre et les Tuileries : huit siècles d’histoire. Paris : La Martinière, 2004.
- Felkay Nicole et Souchon Cécile, (dir.) et collab. de Bresc-Bautier Geneviève et Jacquin Emmanuel [inventaire]. – Archives de l’Agence d’architecture du Louvre et des Tuileries, XIXe-XXe siècles, sous-série 64-AJ. Paris : Centre historique des Archives nationales/Documentation française, 2006, 300 p.
Sources identifiées
France, collection privée
- Lettres de Guillaume adressées à sa famille pendant l’expédition archéologique en Turquie et en Égypte aux côtés de Georges Perrot
Paris, Archives nationales
- Dossier de la Légion d’honneur (LH/1234/4)
- Fonds d’archives de l’agence d’architecture du Louvre et des Tuileries : 64 AJ
- 64 AJ 226 : escalier Daru, décoration (1884-1896)
- 64 AJ 219 et 315 : réaménagement de la salle des États et transformation en musée
- Fonds d’archives de l’École nationale des beaux-arts : AJ 52
- AJ52 461 : personnel enseignant : dossier individuel Guillaume, professeur de théorie
- AJ52 447-450 : collections du musée des études et de la bibliothèque : dons et legs. Collection de photographies représentant les fouilles exécutées au Louvre sous la direction de Guillaume ; sept dessins autographes ayant servi à graver les planches de l’ouvrage Mission archéologique, 1861
- Fonds d’archives des missions en Grèce et en Asie Mineure, dossier Guillaume (F/17/2973/B, huit pièces)
Paris, Archives de l’Institut de France, Académie des beaux-arts
- Procès-verbaux des séances de l’Académie : candidature de Guillaume au fauteuil de Charles Questel en 1888, obtenu par Ernest Coquart (2E17)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie
- Portrait de Guillaume assis à son bureau d’architecte des Palais du Louvre et des Tuileries. Photographie d’E. Pourchet, 15 rue des Beaux-Arts, Paris, coll. « Nos architectes », 1894 [Ne 101]
Paris, fondation Custodia
- Douze lettres autographes signées adressées à son maître Hippolyte Lebas, dont deux illustrées de deux calques, quelques-unes rédigées en italien, de 1857 à 1863 (inv. 1993-A.-33 à 45)
- Deux lettres autographes signées adressées à Ernest Vinet en 1870 et en 1872 (inv. 2002-A. 904/905)
En complément : Voir la notice dans AGORHA