Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de l'architecte Jacques-Ignace Hittorff, 1829, Paris, musée du Louvre, ©RMN / Gérard Blot. Dessin.

Auteur(s) de la notice :

PINON Pierre

Profession ou activité principale

Architecte

Autres activités
Archéologue, historien de l’architecture

Sujets d’étude
Architecture grecque antique, histoire de l’architecture

Carrière
1811-1816 : études à l’École des beaux-arts de Paris
1818 : architecte des fêtes et cérémonies de la Couronne
1822-1824 : voyage à Rome et en Sicile
1824-1844 : architecte (avec Jean-Baptiste Lepère) de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Paris
1827 : construction du théâtre de l’Ambigu-Comique à Paris
1830 : membre fondateur de la Société libre des beaux-arts
1833-1854 : architecte de la place de la Concorde et des Champs-Élysées
1840 : candidature à la chaire d’histoire de l’architecture de l’École des beaux-arts
1842 : redevient citoyen français (il l’a été jusqu’en 1815, quand la Rhénanie était française)
1851-1852 : construction du Cirque d’Hiver
1853 : élu membre de l’Académie des beaux-arts
1853-1857 : construction de l’institution Eugène Napoléon
1854 : aménagement de la place de l’Étoile
1855 : médaille d’or du Royal Institute of British Architects
1855-1860 : construction de la mairie du Ier arrondissement de Paris
1859 : expose au Salon la maquette du temple des Muses
1861-1864 : architecte de la gare du Nord

Étude critique

Bien qu’essentiellement célèbre comme architecte, Jacques-Ignace (Jakob Ignaz) Hittorff a joué un rôle non négligeable dans les débats sur l’histoire de l’art dans le deuxième tiers du XIXe siècle, et a eu une forte influence, en tant qu’historien de l’architecture reconnu, sur ses collègues architectes durant au moins un demi siècle. Son œuvre d’historien d’art se décline sur plusieurs registres : traducteur d’ouvrages archéologiques, auteur d’ouvrages sur la Sicile, inventeur d’une théorie sur la polychromie dans l’architecture grecque, vulgarisateur et critique. Comme traducteur (grâce à sa bonne connaissance de l’anglais), il participe à la publication des Vues des ruines de Pompéi, d’après l’ouvrage publié à Londres en 1819 par Sir William Gell et J. P. Gandy (Paris, 1827), et il publie Les Antiquités inédites de l’Attique (1832). Sa grande œuvre documentaire est la publication de relevés (effectués avec son élève allemand Ludwig Zanth) et de commentaires sur l’architecture antique de la Sicile (1827-1829) et sur l’architecture moderne de la Sicile (Paris, 1835). Mais il doit surtout sa place dans l’historiographie de l’art à ses recherches sur la polychromie, élevées en système dès 1830 (son article dans les Annales de l’Institut de correspondance archéologique) et développées en 1851 dans sa Restitution du temple d’Empédocle à Sélinonte ou l’Architecture polychrome chez les Grecs. Comme vulgarisateur, il rédige de nombreuses notices sur le vocabulaire architectural pour l’Encyclopédie des gens du monde (en 1833, 1836, 1839, 1843 et 1844). Ses notices « Architecture » et « Histoire de l’architecture » (1833) traduisent, sans grande originalité, les conceptions de son époque. L’architecture « embellit les États, rend agréable le séjour des villes », elle reflète « mœurs et genres de vie », « climats et matériaux », et évolue par les progrès techniques. Son histoire de l’architecture, ne s’intéresse pas seulement aux Grecs, Romains et Égyptiens. Elle donne à l’architecture romane (« lombardo-gréco-moderne ») une origine byzantine, et à la gothique une origine arabe, elle-même importée d’Inde et d’Égypte ou inventée en Sicile. Si la Renaissance constitue un heureux retour à l’« architecture antique du Midi », la « frénésie borrominienne » est vite dépassée par la réaction classique de Claude Perrault et Antoine Desgodetz. Mais Hittorff dénonce les excès de la copie : on ne peut dans le Paris et le Londres du XIXe siècle édifier comme dans les siècles de Périclès et d’Auguste. Seul le retour à la convenance et à la construction « peut conduire l’architecture moderne à un point de perfection qu’elle n’a jamais encore atteint ». Comme critique, il écrit des comptes rendus d’ouvrages ou d’études archéologiques, des rapports sur des projets d’architecture, des notices nécrologiques dans différentes revues (Annales de la Société libre des beaux-arts, L’Artiste, Revue archéologique, Revue générale de l’architecture et des travaux publics). Néanmoins, ses amis comme ses adversaires le considéreront toujours comme un artiste apportant ses connaissances spécifiques d’architecte à la connaissance archéologique, et jamais comme un historien. D’ailleurs, dans sa lettre de candidature à la chaire d’histoire de l’architecture de l’École des beaux-arts (vacante en 1840 par le décès de Jean-Nicolas Huyot et finalement attribuée à Hippolyte Lebas), il écrit, après avoir donné la liste de ses publications et recherches : « Sans attacher une trop grande importance à ces production littéraires et archéologiques, elles me donnent au moins, la certitude de quelques connaissances étendues. » Bon connaisseur de monuments antiques effectivement visités, grand dessinateur et lecteur (il connaît évidemment l’allemand, le français, mais aussi l’anglais et l’italien), il est l’archétype de l’architecte cultivé du XIXe siècle.

Hittorff a exposé sa théorie de la polychromie pour la première fois en détail dans « De l’architecture polychrome chez les Grecs, ou restitution complète du temple d’Empédocle dans l’acropole de Sélinunte », mémoire lu devant les membres de l’Institut de France et immédiatement publié (1830) dans les Annales de l’Institut de correspondance archéologique. La base de sa théorie est qu’on ne peut comprendre l’architecture grecque sans admettre l’usage de la polychromie. Son origine renvoie à l’époque où les temples grecs étaient construits en bois et où la peinture protégeait les parties exposées à l’air, tels les triglyphes peints en bleu (selon le témoignage de Vitruve). Si les autres auteurs anciens n’en parlent pas (ce qui excuse incidemment Winckelmann de n’en avoir pas parlé), c’est que la chose était connue de tous, argument bien paradoxal. Sa conception des édifices publics est que des « tons locaux » couvraient les masses (on sait maintenant qu’il s’agit de la patine du marbre), que des couleurs embellissaient les détails architectoniques et les ornements, et que les intérieurs étaient décorés de grandes peintures murales à sujets historiques. Pour la peinture des entablements, Hittorff s’appuie sur quelques temples de la Grèce, fait déjà connu des voyageurs anglais et allemands de la fin du XVIIIe siècle et du début de XIXe siècle, et admis par Quatremère de Quincy, et sur les temples qu’il a vus en Sicile. Pour les peintures murales, il se réfère aux tombeaux de Corneto (Tarquinia) récemment découverts. Il choisit de faire l’application de son « système polychrome » sur un essai de restitution du temple d’Empédocle à Sélinonte, où les « traces étaient les plus nombreuses » (présence de stucs colorés en rouge, vert et bleu). Sa conviction est que la couleur apporte de la variété à « un type presqu’uniforme », le temple, qui n’a que très peu évolué dans le temps. S’il croit suffisant de s’appuyer sur des indices minces et discutables, c’est parce qu’il est persuadé que la polychromie est esthétiquement indispensable. « Le système de l’architecture polychrome a été permanent chez les Grecs, il est entré dans l’ensemble de leurs productions architectoniques comme un des moyens les plus propres à ajouter au caractère de majesté de leurs temples le charme d’un élégante beauté qui fut toujours le poétique apanage de ce peuple et de ses divinités […] ce système, appliqué à des édifices élevés sous le ciel le plus pur, éclairés par le plus beau soleil, et entourés d’une végétation brillante, par la fraîcheur et l’éclat de couleurs, était le seul à la disposition de l’artiste pour mettre l’œuvre de l’art en harmonie avec l’inépuisable richesse de la nature. » Notons, pour éclaircir le débat, qu’aujourd’hui la polychromie des temples grecs n’est admise que pour les parties hautes (chapiteaux et entablements).

Pourquoi le jeune Hittorff s’est-il lancé dans l’exposé d’une théorie dont seuls quelques éléments étaient admis ? Sans doute pour affirmer sa compétence d’architecte dans tous les domaines et sur toutes les époques, par l’énoncé d’une théorie inédite et brillante. Il s’agissait aussi pour Hittorff de se présenter comme un créateur de décors colorés dans l’architecture moderne. C’est l’époque où il dessine le projet de l’église Saint-Vincent-de-Paul à Paris. La réaction du monde des archéologues viendra de Raoul-Rochette, titulaire de la chaire d’archéologie à la Bibliothèque nationale, lui aussi à la recherche d’une reconnaissance dans son milieu, personnage par ailleurs très discuté (l’archéologue allemand Theodor Panofska vient de critiquer de manière virulente ses Monuments inédits d’antiquités figurés publiés en 1828), qui jouera le rôle du méchant contradicteur. En 1833, Raoul-Rochette (qui s’était montré intéressé aux recherches d’Hittorff en 1824) fait paraître dans le Journal des savants « De la peinture sur mur chez les Anciens », réfutation ironique de la thèse d’Hittorff. Pour l’essentiel, Raoul-Rochette accepte que les Grecs aient rehaussé « par l’application de teintes colorées la saillie et l’effet de certains détails architectoniques », mais nie la généralisation de la polychromie à l’ensemble de l’architecture publique. Il rappelle qu’en ce qui concerne la coloration des détails architectoniques, le fait est admis depuis longtemps (par le comte de Choiseul-Gouffier, Edward Dodwell, Johan-David Akerblad, Otto von Stakelberg, Robert Cockerell ou encore Huyot), et qu’il n’existe aucune preuve de l’existence de « peintures historiques exécutées sur mur ». Il reconnaît que la théorie d’Hittorff est « très séduisante au premier coup-d’œil » et que, selon les artistes, la peinture joue un rôle important dans l’architecture de son temps, mais il remarque que les arguments archéologiques et philologiques de l’architecte sont hypothétiques, insuffisants ou erronés. Le cas du temple d’Empédocle est discutable car ce n’est pas un temple et il n’est pas dédié à Empédocle. Même si l’existence de traces de coloration est probable, « sa généralité rend insoutenable des allégations dénuées de fondement ». Pour Raoul-Rochette, l’intérieur des temples était décoré de tableaux peints sur bois accrochés sur les murs intérieurs. Selon lui, la peinture murale n’apparaît qu’à l’époque romaine et il n’y a jamais de peintures historiques dans les édifices publics. Il n’admet la peinture murale que dans les tombeaux étrusques ou les maisons romaines.

La polémique aurait pu s’arrêter là, même si Hittorff brûle de répondre (pris par ses chantiers, il ne le fera qu’en 1851), si un autre archéologue, Antoine Jean Letronne, n’avait publié en 1836, ses Lettres d’un antiquaire à un artiste, sur l’emploi de la peinture historique murale dans la décoration des temples et des autres édifices publics ou particuliers chez les Grecs et les Romains (et en 1837, un Appendice aux Lettres). Si Letronne s’est lancé dans l’examen des thèses de Raoul-Rochette et d’Hittorff, dans un ouvrage ne comprenant pas moins de 498 pages, c’est explicitement à la demande de ce dernier (la « Lettre première » est adressée à Hittorff), mais il est évident qu’il prend un vrai plaisir à contredire son confrère. À travers une multitude de citations d’auteurs anciens et d’analyses philologiques, il énonce les « preuves de l’existence de peintures murales dans les plus anciens temples d’Italie », dans les « temples grecs, dès le temps de Périclès ». Il démontre que « l’usage de la peinture murale historique dans les temples grecs est conforme à la vraisemblance ». Le seul argument archéologique évoqué est la présence de stucs avec des traces de gravures préparatoires à l’application de peintures dans le temple de Thésée à Athènes, récemment découvertes par un archéologue allemand. Letronne croit utile de rappeler que tous les auteurs, sauf l’Allemand Carl Boetticher (Archæologie der Malerei, Dresde, 1811), sur lequel s’était évidemment appuyé Raoul-Rochette, pensent que la peinture n’a pas été réservée aux détails d’architecture et aux tombeaux. Si, sur le fond, il donne raison à Hittorff, sur la forme il n’épargne pas l’architecte, ce dont Hittorff ne semble pas s’être aperçu. « Vous reprendrez, je l’espère un travail que nul ne pourrait exécuter mieux que vous. » Derrière l’éloge, se cache la condescendance de l’historien envers l’architecte. « Un artiste, quelque instruit qu’il soit, n’est pas obligé de s’enquérir, comme nous autres philologues ou soi-disant tels [Raoul-Rochette], de toutes les billevesées qui passent par la tête des scoliastes ». Et d’ajouter : « Vous aurez donc rendu un vrai service en provoquant par votre écrit une controverse sur cette question. »

La réponse d’Hittorff à Raoul-Rochette prend la forme d’un gros ouvrage publié en 1851 seulement, dont le titre inverse celui de l’article de 1830 : Restitution du temple d’Empédocle à Sélinonte ou l’Architecture polychrome chez les Grecs. Il ne s’agit plus seulement d’apporter des arguments nouveaux, ceux de Letronne eux-mêmes (d’ailleurs peu cité, même si le livre lui est dédié) n’étant pas développés, mais de construire un discours justificatif de sa démarche. Aussi, à côté d’une longue « Description de la restitution du temple d’Empédocle », l’ouvrage est le récit détaillé de l’aventure de l’« architecture polychrome » du retour au voyage de Sicile à la fin des années 1830, et surtout une attaque contre Raoul-Rochette, sorte de lettre d’un artiste à un antiquaire. « Rien ne doit obliger un artiste qui croit avoir acquis, par la réflexion et de longues études, le droit d’émettre une opinion et de la soutenir, à se résigner humblement aux attaques injustes et hautaines que chercherait à diriger contre lui un antiquaire blessé dans son amour propre. » « Il y a dans tout cela quelque chose qui donne à ses écrits [ceux de Raoul-Rochette] et à ses paroles tant d’apparente valeur, que ceux qui n’ont pas les mêmes avantages sont bien forcés de détruire ce prestige. »
Hittorff défend ardemment son système sans percevoir que c’est l’idée même de système général qui a justement posé problème à Raoul-Rochette, et quelque peu à Letronne. Il va même jusqu’à prendre le contre-pied de ce dernier : « Jamais la connaissance la plus profonde des langues, jointe à celle de tous les auteurs anciens, ne pourra aider à éclaircir un fait douteux dans les arts, autant que la constatation même de ce fait par l’étude de ce qui reste des monuments antiques, et par les analogies qu’on peut en retirer. »

À partir des années 1840 surtout, la théorie d’Hittorff a eu une forte répercussion sur les architectes, notamment sur les pensionnaires de l’Académie de France à Rome qui ont effectué leur Envoi de Rome sur les monuments antiques de la Grèce. Le Parthénon d’Alexis Paccard (1846), l’Eréchthéion de Jacques Tétaz (1848), sans parler du temple d’Égine de Charles Garnier (1853) sont violemment colorés, même si Prosper Desbuisson (1848) ou Louis-François Boitte (1864) limitent la couleur aux chapiteaux et aux entablements.
Mais, en fait, le développement de la polychromie dans l’œuvre de la plupart des architectes est plus un choix esthétique qu’une confirmation archéologique. Ce qui d’ailleurs était plus ou moins l’objectif d’Hittorff. Dès son élection à l’Académie des beaux-arts en 1853, son influence sera directement relayée par la rédaction qu’il assurera des rapports annuels sur les Envois de Rome jusqu’en 1860.

L’histoire du débat sur la polychromie a longtemps été faussé par la volonté d’opposer Hittorff à Quatremère de Quincy et Raoul-Rochette (artificiellement pour le premier), en tant que représentants des institutions officielles, sur un terrain qui n’était pas le véritable, lequel n’a réellement porté que sur la peinture murale d’histoire et non sur la polychromie en général. Comme à propos du débat, tout aussi imaginaire, qui aurait opposé Henri Labrouste à Quatremère déjà en 1828 – alors que le thème de la polychromie n’a jamais été même évoqué par l’Institut –, il s’est agi avant tout de dessiner la figure d’un opposant aux institutions, condition obligatoire pour que la critique contemporaine considère un architecte comme moderne, ou du moins comme précurseur de la modernité telle que l’a entendue le XXe siècle. Il reste que l’œuvre de Hittorff a beaucoup apporté aux débats archéologiques du XIXe siècle, à l’échelle européenne, et surtout a suscité et justifié (comme celle de l’Allemand Gottfried Semper) un emploi fréquent de la polychromie et des peintures murales dans l’architecture du milieu du XIXe siècle.

Pierre Pinon

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

Articles

  • « De l’architecture polychrome chez les Grecs, ou restitution complète du temple d’Empédocle dans l’acropole de Sélinunte. Extrait d’un mémoire lu aux Académies des inscriptions et belles-lettres et des beaux-arts ». Annales de l’Institut de correspondance archéologique, 1830, p. 263-284.
  • « De l’architecture polychrome chez les Grecs, ou restitution complète du temple d’Empédocle dans l’acropole de Sélinunte ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1830-1831, I, p. 118-155.
  • « Rapport sur les dessins des monuments de l’Acropole d’Athènes, présentés à la Société libre des beaux-arts par M. Itar, architecte de Catane, membre correspondant de la Société ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1830-1831, I, p.169-182.
  • « Mémoire sur les basiliques, lu à l’Académie des beaux-arts ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1832.
  • « Architecture », « Histoire de l’architecture », « Caryatides », « Chapiteaux », « Colonnades », « Colonnes », « Frontons », « Galeries », « Ogive », « Rose et rosace ». Encyclopédie des gens du monde, 1833, t. II ; 1836, t. IV ; 1839, t. X ; 1843, t. XIX ; 1844, t. XX.
  • « Considérations sur l’église de la Madeleine, en réponse à un article inséré dans le Journal des artistes ». Journal des artistes, 18 et 25 mai, 1er juin 1834, p. 353-359, 366-375, 384-387.
  • « Lettre de Monsieur Hittorff aux auteurs du Journal des savants », Journal des savants, mai 1835, p. 296-306.
  • « Procédé du métal battu ou sphénodon des Anciens, et sur les avantages de l’emploi de cet art à la reproduction des sculptures d’une dimension colossale, particulièrement de celles qui sont destinées à surmonter le sommet des édifices ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1836, VI, p. 1-16.
  • « Rapport sur la maison et le musée du chevalier Soane, architecte, à Londres ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1836, VI, p. 194-205.
  • « Rapport au nom de la commission chargée d’examiner le projet de restauration de l’église abbatiale de Saint-Rémi de Reims, par M. Durand, membre correspondant ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1837, VII, p. 93-102.
  • « Rapport sur l’Institut des architectes britanniques et sur le recueil de ses Mémoires (année 1835-1836) ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1838-1839, VIII, p. 15-29.
  • « Rapport sur la collection des dessins de M. Hellmann, architecte hanovrien, faisant partie d’un ouvrage du docteur Schultz, de Dresde, concernant l’histoire des arts dans l’Italie inférieure ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1838-1839, VIII, p. 95-102.
  • « Rapport sur un ouvrage intitulé The Churches of London. A History and Description of the Ecclesiastical Edifices of the Metropolite, par MM. George Godwin et John Britton ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1839-1840, IX, p. 220-224.
  • « Notice sur l’origine, les différentes formes, la décoration et l’emploi du fronton dans l’architecture ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1839-1840, IX, p. 46-61.
  • « Description de la rotonde des Panoramas élevée dans les Champs-Élysées, précédée d’un aperçu sur l’origine des panoramas et sur les principales constructions auxquelles elles ont donné lieu ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1841, vol. II, col. 500-505, 551-561.
  • « Rapport sur les parties publiées de la monographie de la cathédrale de Bourges, par MM. Martin et Cahier ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1842, XII, p. 156-165.
  • « Mémoire présenté par MM. Lepère et Hittorff, architecte de la nouvelle église de Saint-Vincent-de-Paul, à M. le Préfet de la Seine ». L’Artiste, 5 janvier 1842, 3e série, I, p. 3-22.
  • « Discours prononcé au nom de la Société libre des beaux-arts aux funérailles de M. Miel ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1845, XIII, p. 131-144. 2 éd. : Notice biographique sur Edme Miel. Paris, 1845.
  • « Rapport sur la restitution des propylées d’Athènes par M. Chaudet, architecte ». Annales de la Société libre des beaux-arts, 1850-1853, XVIII, p. 101-111.
  • « Funérailles de M. Visconti ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1854, p. 7-8.
  • « Funérailles de M. le Marquis de Pastoret, lue le 22 mai 1857 ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1857.
  • « Notice historique de Charles-Frédéric Schinkel, associé étranger de l’Académie, lue à la séance annuelle publique des cinq académies, le 17 août 1857 ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1857.
  • « Théâtre de Taormine. Son plan est-il circulaire ou elliptique ? ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1858, vol. XVI, col. 280-281.
  • « Notice sur les ruines d’Agrigente, lue à la séance publique annuelle des cinq académies, le 13 août 1859 ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1859.
  • « Inauguration du monument élevé à la mémoire de Louis Visconti au cimetière de l’Est, le 29 décembre 1859 ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1859.
  • « Notice historique et biographique sur la vie et les œuvres de Sir Charles Barry, architecte anglais, lue à la séance publique annuelle des cinq académies, le 14 août 1860 ». Institut impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1860. 2 éd. : Revue générale de l’architecture et des travaux publics, 1860, XVIII, col. 178-184, 226-233. Rééd. Paris : Firmin-Didot, 1860.
  • « Recherches archéologiques en Grèce, faites sous les auspices du gouvernement de Prusse. Compte rendu lu aux séances des Académies des inscriptions et belles-lettres et des beaux-arts des 13, 14 et 27 juin 1862 ». Revue archéologique, 1862, 2e série, VI, p. 105-115.
  • « Pompéi et Pétra ». Revue archéologique, 1862, 2e série, VI, p. 1-18.
  • « Lettre à M. Alexandre Bertrand, directeur de la Revue archéologique, relative à l’article de M. Rossi, sur les cimetières chrétiens ». Revue archéologique, 1864, 2e série, X, p. 115-120.
  • « Mémoire sur Pompéi et Pétra ». Mémoires de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1866, t. XXV, p. 377-416.

Bibliographie critique sélective

  • Miel Edme. – « Rapport sur un mémoire de J.-I. Hittorff intitulé : Recherches sur l’architecture polychrome chez les Grecs ». Annales de la Société libre des beaux-arts, I, 1830-1831, p. 155-168.
  • Raoul-Rochette Désiré. – « De la peinture sur mur chez les Anciens ». Journal des savants, VI-VIII, p. 361-371, 429-440, 486-491.
  • Letronne Antoine Jean. – Lettres d’un antiquaire à un artiste, sur l’emploi de la peinture historique murale dans la décoration des temples et des autres édifices publics ou particuliers chez les Grecs et les Romains. Paris : Heideloff et Campé, 1836.
  • Lepage J.-B. – Réponse à la notice de M. Hittorff sur les pyramidions en bronze doré. Paris : impr. de H. Fournier, 1836.
  • Letronne Antoine Jean. – Appendice aux Lettres d’un antiquaire à un artiste, sur l’emploi de la peinture historique murale dans la décoration des temples et des autres édifices publics ou particuliers chez les Grecs et les Romains. Paris : Heideloff et Campé, 1837.
  • Donaldson Thomas Leverton. – « Polychromatic Embellishments in Greek Architecture : the System as Illustrated in the Recent Work on the Polychromy of the Ancients, by M. Hittorff ». In Transactions of the the Royal Institute of British Architect, 1850-1853, I, 3.
  • Baincelin de Sergy H. – Biographical Account of J.I. Hittorff. Londres, 1855.
  • Normand Alfred. – « Notice historique sur la vie et les ouvrages de J.-I. Hittorff architecte ». Moniteur des architectes, 1867, nouvelle série, II, p. 11-128, 145-148.
  • Donaldson Thomas Leverton. – « Jacques Ignace Hittorff ». Occasionnal Paper read at the Ordinary General Meeting of the Royal Institute of British Architects, april 8 th. [Notice sur J.-I. Hittorff, lue à la séance générale ordinaire de l’Institut Royal des Architectes]. Paris : 1867.
  • Donaldson Thomas Leverton. – « The Late M. Hittorff, Architect ». Builder, 1867, XXV, p. 287.
  • Labrouste Henri. – « Notice sur M. Hittorff, lue dans la séance ordinaire du 29 août 1868 ». Institut Impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1868, p. 1-15.
  • Beulé Ernest. – Éloge de M. Hittorff prononcé dans la séance publique de l’Académie des Beaux-Arts, le 12 décembre 1868. Institut Impérial de France, Académie des beaux-arts. Paris : Firmin-Didot, 1868.
  • Bellier de Chavignerie Émile et Auvray Louis. – Dictionnaire général des artistes de l’école française. Paris, 1882, I, col. 771-772.
  • Bauchal Charles. – Nouveau dictionnaire des architectes français. Paris : Librairie générale de l’architecture, 1887, p. 668-669.
  • Seigneur Maurice (du). – « Hittorff ». Encyclopédie de l’architecture et de la construction, 1889-1892, t. V, 1, p. 129.
  • Soubiès Albert. – Les Membres de l’Académie des beaux-arts depuis le fondation de l’Institut. Le Second Empire, 1852-1870. Paris : Ernest Flammarion, 1909, p. 93-99.
  • Richardson Albert Edward. – « Jacques Ignace Hittorff ». Architectural Review, 1914, XXXVI, p. 106-109.
  • Vollmer Hans. – « Hittorff ». Allgemeines Lexikon der Bildeenden Künstler, 1924, XVII, p. 152-153.
  • Lancaster Osbert. – « Minors Masters of the Nineteenth Century, XI ». Architectural Review, 1937, LXXXII, p. 69.
  • Schild Erich. – Der Nachlass des Architekten Hittorff. Aix-la-Chapelle : Fakultat füt Bauwesen der Rhein. Westf. Technischen Hoschule Aachen, 1956 [1958].
  • Naef Hans. – « Ingres und die Familie Hittorff ». Pantheon, 1964, XXII, p. 249-263.
  • Hammer Karl. – « Jakob Ignaz Hittorff : ein Pariser Baumester, 1792-1867 ». Pariser Historische Studien, 6, 1968.
  • Lavedan Pierre. – « Un Allemand à Paris au XIXe siècle : J.-I. Hittorff, archéologue, architecte et urbaniste ». Journal des savants, 1969, p. 173-188.
  • Foucart-Borville Jacques. – De Saint-Martin à Hittorff : historique du palais de justice d’Amiens. Amiens : Cours d’appel d’Amiens, 1974. 2e éd. 1977.
  • Schneider Donald David. – The Works and Doctrine of Jacques Ignace Hittorff, 1792-1867. New York, Londres : Garland, 1977.
  • Middleton Robin D. – « Hittorff Polychrome Campaign ». The Beaux-Arts and Nineteenth Century French Architecture. Londres, 1982, p. 174-195.
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  • Van Joest Thomas, Vaulchier Claudine (de), Westfehling Uwe et Bruson Jean-Marie, dir. – Hittorff (1792-1867), un architecte du XIXe siècle. Paris : musée Carnavalet, 1986.
  • Bayser Patrick (de). – Hittorff et Visconti : projets pour la ville de Paris : 1828-1846. Paris : Galeries de Bayser et Turquin, 1989.
  • Parra Maria-Cecilia. – « Letture del colore antique tra i savants del primo Ottocento ». Ricerche di Storia dell’Arte, 1989, 38, p. 5-21.
  • Jarassé Dominique. – « Le Jardin des Champs-Élysées : champêtre et mondain ». Monuments Historiques, 1990, 172, p. 69-72.
  • Von Herberg Henner. – « Die Antikensammlung des Architektur Jakog Ignaz Hittorff ». Kölnes Jahrbuch fur Vor und Fruhgeschichte, 1992, 25, p. 7-48.
  • Budde Rainer. – « Musik und bildende Künst : uber die Zusammenarbeit von Aristide Cavaillé-Coll und Jakob Ignaz Hittorff ». Der streitbare Liebhaber : Hommage fur Karl Ruhrberg. Köln : Dumont, 1994, p. 155-164.
  • MacCallum Charles. – « Made in Scotland : la Gare du Nord ». Revue d’histoire des chemins de fer, 1994, 10-11, p. 263-269.
  • Klinkhamels Susanne. – Die Italien-Studienreise, 1822-24, des architeuthis Jakob Ignaz Hittorff : Zeichnungen nachantiker Architektur. Abteilung Architekurgschichite des Künsthistorischer Instituts, Köln, 1995.
  • Kieve Michael. – Die Alben von Jakob Ignaz Hittorff : die Bauprojekte 1821-1858. Inventar der Zeichnungen von Jakob Ignaz Hittorff in der Universitäts und Stadtbibliotek Köln. Köln, 1996.
  • Porterfield Todd. – « The Obelisk of the Place de la Concorde : Post Revolutionary Politiques and Egyptian Culture ». Agyptomanie. Milano : Skira, 2000.

Sources identifiées

Cologne, Universitäts und Stadtbibliotek

  • Dessins d’Italie et recueils de projets d’architecture

Cologne, Wallraf-Richartz-Museum, Graphische Sammlung

  • Fonds personnel Hittorff

Paris, archives de l’Académie des beaux-arts

  • Procès-verbaux, 2 E 7

Paris, Archives nationales

  • AJ 52 237 et 456
  • O 3 (Maison de l’Empereur)
  • F13 et F 21 (Bâtiments Civils)
  • 48 AQ (Compagnie des chemins de fer du Nord)

Paris, bibliothèque de l’Institut de France,

  • Ms. 4641-4643 (dessins d’Italie)

Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

  • Collection d’autographes

Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris

  • Lettres et rapports

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • Pd 89/fol. : « Recueil de projets en vue des décorations à effectuer à Notre-Dame de Paris, pour le baptême du duc de Bordeaux, le 1er mai 1821 »
  • Ve. 882/4° : « Embellissements de la place de la Concorde et des Champs-Élysées », 1834

En complément : Voir la notice dans AGORHA