Auteur(s) de la notice :

Frédéric JIMENO

Profession ou activité principale

Conservateur du musée des Beaux-Arts de Pau (1900-1918)

Autres activités
Collectionneur, historien de l’art, aquafortiste et dessinateur lithographe

Sujets d’étude
Peinture et sculpture espagnole, peinture contemporaine en France et en Espagne, histoire de l’art du Béarn et du Pays basque

Carrière
1er juillet 1847 : naît au domicile de ses parents, 7 rue Saint-Denis à Rouen. Son père, Jean-Marie Lafond (31 ans), commis de négociant s’était marié le 25 août 1846 avec Marie Clarisse Boulard. Benoît Lafond (63 ans, rentier) et Alphonse Lafond (22 ans, rentier), oncle et cousin du marié, résidant 23 rue des Augustins à Rouen, sont les témoins (Rouen, AD : 3E 00999)
1878-1885 : expose au Salon
6 mai 1900-21 septembre 1918 : conseiller municipal de la ville de Pau sous les mandats d’Henri Faisans (maire de Pau de 1888 à 1908) puis d’Alfred de Lassence (maire de Pau de 1908 à 1919)
4 septembre 1900-21 septembre 1918 : conservateur du musée des Beaux-Arts de Pau
20 mars 1911 : décès de Madame Lafond, son épouse
21 septembre 1918 : décède à Pau. Une nécrologie rédigée par le poète Francis Jammes est parue dans Le Patriote des Pyrénées le 27 septembre suivant. Son éloge funèbre a été prononcé lors de la séance du conseil municipal du 8 octobre 1918 (Pau, AM : 1D1/47). Le square situé entre le musée des Beaux-Arts et l’ancienne bibliothèque municipale a reçu son nom le 28 mai 1973 (Pau, AM : 1D1/74)

Membre de la Société des Artistes français, il obtient plusieurs médailles (1891, 1895, 1900) et mention d’honneur (1892) pour son œuvre

Étude critique

Paul Lafond a laissé de nombreuses traces de son travail : plus d’une centaine de livres et d’articles, quelques correspondances – les plus connues étant celles avec son ami Edgard Degas (attestée de 1888 à 1912) et avec le peintre espagnol Ignacio Zuloaga (dès 1901) – mais aussi des archives ainsi que son œuvre gravé, qui reste à étudier. Jacques Normand esquisse le portrait de Paul Lafond qu’il rencontra à Pau lors de la Première Guerre mondiale : « Ce qui fait surtout l’originalité sympathique de M. Lafond, c’est M. Lafond lui-même, sa conversation primesautière, son ironie amusante, son tour d’esprit particulier. Une grosse voix nazillarde souligne le pittoresque de son langage. Et le physique n’est pas non plus quelconque. Petit de taille, vif d’allure, en dépit de sa soixantaine passée, le conservateur du musée de Pau possède une tête amusante, comme disent les peintres. Cheveux couchés ras, barbe grise broussailleuse, bouche fine, yeux malicieux derrière un tremblant binocle, et surtout un diable de nez qui part pour être gai et devient faubourien avant l’arrivée. […] j’ai été lui rendre visite aujourd’hui. La maison qu’il habite, rue Devéria, est bien le cadre qui convient à cet homme simple, lettré et artiste. Des livres, des objets d’art, des tableaux et des dessins. Classique en littérature, M. Lafond, tout en accordant aux maîtres consacrés de justes égards, à un goût marqué pour la peinture très moderne. Il a écrit de nombreuses pages d’une critique savoureuse et fine. » (Jacques Normand, Petites notes pendant la grande guerre (1914-1918), Paris : Calmann Lévy, 1919.)

Avant d’être historien de l’art, Paul Lafond était artiste et surtout collectionneur, il possédait notamment Les Enfants au piano d’Étienne Moreau-Nelaton (1902) aujourd’hui au musée de Pau ou bien encore la Tête d’ange de Francisco Goya (1771-1772) du musée du Louvre. À Pau, dans son atelier du 2 de la rue Devéria, où travailla Eugène Carrière, se retrouvaient les poètes François Coppée et Francis Jammes, les collectionneurs Christian Cherfils et Eugène Rouart, mais aussi Edgard Degas, dont il est proche, et qui le portraitura avec Cherfils examinant une peinture (vers 1878-1880, The Cleveland Museum of Art, inv. 1958.25) ; Marcellin Gilbert Desboutin (1823-1902) dans Les Amateurs de gravure (1876) représente lui aussi le jeune Lafond toujours auprès de Cherfils (Paris, galerie Vincent Lécuyer, 2005). Il semble aussi avoir contribué à l’achat par le musée de Pau (1878) du premier tableau de Degas incorporé dans les collections d’un musée français : Le Bureau de coton à la Nouvelle Orléans (1873). Lafond appartient de toute évidence à un cercle d’intellectuels et d’artistes de premier plan.

L’historien de l’art est très éclectique. Son immense corpus pourrait être divisé en trois blocs distincts consacrés respectivement à l’art contemporain, au Béarn et au Pays basque, et surtout à l’Espagne. Dans la plupart des cas, les publications peuvent être considérées comme de la bonne vulgarisation savante, bien écrite, et en ce qui concerne l’Espagne, richement illustrée. De nombreux textes, notamment ceux sur le Béarn débutent fréquemment par une solide introduction historique, puis il décrit, tantôt une église, tantôt une œuvre d’art, dans un style proche des livres de voyage. On peut citer par exemple son texte sur les églises de la vallée du Bastan (1895-1896), ou celui sur la commanderie de Caubin (1898). Il faut observer que certains des livres publiés sont des recueils de planches introduits par Lafond avec un fort caractère commercial.

Parmi les caractères particuliers de son corpus, on constate combien l’artiste déborde parfois sur l’historien. Dans son article sur les frères Bayeu, et après une synthèse de ce que l’on pouvait savoir à l’époque sur ces peintres, il termine par une analyse fine et très personnelle sur l’œuvre gravé du plus grand intérêt. Grâce à cette analyse personnelle de l’artiste, ces textes sur des peintres contemporains, Degas notamment, relèvent du témoignage.

Dans son corpus, Paul Lafond, défend le concept de l’art pour l’art. Dans un article sur Géricault publié dans La Normandie littéraire, archéologique, historique (septembre 1891, n° 9, p. 258), Lafond nie toute intention politique dans Le Radeau de la méduse. Il a finalement un positionnement assez similaire en ce qui concerne Goya, où le caractère hispanique de son œuvre l’emporte sur toute contextualisation de l’art européen du XVIIIe siècle. Il conforte ainsi le positionnement choisi par ses collègues Espagnols en parlant de race, d’instinct, de bestialité, comme étant les caractères propres à l’Espagne, aux espagnols, à l’œuvre de Goya. Dans la même veine, en 1913, dans un article sur l’art en Espagne au XVIIIe siècle, il dépeint un siècle de décadence anéanti par les outrances du baroque espagnol, où seuls quelques artistes méritent une certaine attention. Cette problématique perdurera en Espagne et même en France (Louis Réau, Yves Bottineau) pendant fort longtemps. Toujours dans cette perspective, quelques-uns de ses ouvrages, celui sur Roger van der Weyden par exemple (1912), parlent de « l’art vicié de la renaissance », un parti-pris pour les primitifs qui permet de mieux comprendre son positionnement sur Goya ou bien sur ses contemporains.

L’intérêt du corpus proposé par Lafond est autre part. Il se perçoit dans la curiosité de l’homme qui étudie, aborde, suggère des sujets, des approches, jusque-là négligés. Lafond est du reste l’auteur des premiers articles en français sur Vicente Lopez (1905), Eugenio Lucas (1906), Francisco Bayeu (1907), et a écrit sur Le Greco, Zurbarán, Valdés Leal, Goya, Vélasquez, ainsi que sur des sujets plus surprenants comme les processions de Semaine Sainte, les fous et les nains dans l’Espagne des XVe et XVIe siècles, la tapisserie en Espagne, la sculpture portugaise… Ces textes explorent des domaines jusque-là ignorés, même en Espagne. Lafond ouvre des perspectives et devient même un historien clairvoyant notamment lorsqu’il étudie le Siècle d’or espagnol.

En 1912, Lafond publia un article sur Dario de Regoyos (1857-1913) dans la revue espagnole Museum (août 1912, vol. 2, n° 8), où il défend de manière véhémente les positions esthétiques d’un artiste alors très critiqué par les milieux les plus conventionnels. Ses nombreux écrits sur l’Espagne, ses relations avec le milieu des arts tant à Paris qu’à Madrid ont fait de Lafond un hispaniste remarqué et respecté. La revue d’avant-garde Forma (1904–1908, n° 11, p. 77-78), qui publia les premiers articles sur le jeune Picasso, ne publia-t-elle pas un compte rendu plutôt élogieux sur le Goya de Lafond (1902), témoignage parmi d’autres de cette renommée ? L’article sur Regoyos fort remarqué par l’historiographie espagnole souligne un autre aspect du travail de Paul Lafond : son regard novateur sur une « peinture très moderne », pour reprendre l’expression de Jacques Normand, qu’on retrouve dans ses articles sur Adolphe-Félix Cals (1810-1880), Ignacio Zuloaga (1870-1945), William Laparra (1873-1920) et surtout dans sa monographie sur Degas. Lafond est ainsi non seulement un historien de l’art réputé, un intellectuel remarqué, mais aussi un artiste pleinement impliqué dans les milieux artistiques de son temps.

Frédéric Jiméno, docteur en histoire de l’art, chargé de cours en histoire de l’art à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Principales publications

Ouvrages

  • François et Jacob Bunel peintres de Henri IV. Paris : Plon, 1898, 54 p.
  • L’Art décoratif et le mobilier sous la République et l’Empire. Paris : R. H. Laurens, 1900, 222 p.
  • Garat, 1762-1823. Paris : Calmann Lévy, 1900, 363 p. [La date de publication de ce volume est mentionnée dans un compte rendu édité par la revue Études. Fondées en 1856 par des pères de la Compagnie de Jésus. Revue bimensuelle, juillet-août-septembre 1901, t. LXXXVIII. p. 140.]
  • Goya. Paris : Librairie de l’art ancien et moderne (« Les artistes de tous les temps. Série C. Les temps modernes »), 1902, 190 p.
  • Le Musée de Rouen. Paris : Larousse (« Les Musées de France. Peinture-sculpture-dessin »), 1905, 96 p. [La date d’édition de ce livre a été confirmée par une annonce publiée dans la Revue archéologique, 1906, 4e série, t. VII. p. 445.]
  • Diego Velázquez : cinquante planches d’après ses œuvres les plus célèbres. Paris : Goupil, 1906, 12 p.
  • Nouveaux caprices de Goya : suite de trente-huit dessins inédits. Paris : Société de propagation des livres d’art, 1907, 11 p.
  • Murillo : biographie critique, illustrée de vingt-quatre reproductions hors texte. Paris : Henri Laurens (« Les grands artistiques. Leur vie. Leur œuvre »), 1907, 126 p.
  • La Sculpture espagnole. Paris : A. Picard (« Bibliothèque de l’enseignement des beaux-arts »), 1908, 336 p.
  • Ribera et Zurbáran : biographies critiques illustrées de vingt-quatre reproductions hors texte. Paris : Henri Laurens (« Les grands artistes. Leur vie. Leur œuvre »), [1909], 127 p. [Sans doute imprimé en 1909, en témoigne le numéro d’imprimeur « 7170-09 » en page de garde. Mais il sort en librairie au premier semestre 1910, comme le signale la Gazette des Beaux-Arts (juin 1910, p. 521) ou L’Art et les artistes (avril-septembre 1910, t. XI. p. 48).]
  • L’Aube romantique : Jules de Rességuier et ses amis, Chateaubriand, Émile Deschamps, Sophie Gay, Mme de Girardin, Victor Hugo, Lamartine, H.-T. de Latouche, Sainte-Beuve, A. Soumet, Eugène Sue, Alfred de Vigny et autres… Paris : Mercure de France, 1910, 355 p.
  • Goya. Cinquante planches d’après ses œuvres les plus célèbres. Paris : Goupil & Cie, 1910, 10 p.
  • Barrès Maurice, Lafond Paul.– Le Greco. Paris : H. Floury (« Les Maîtres de l’Art moderne »), [1911], 191 p. [Livre annoncé dans la Gazette des Beaux-Arts, juin 1911, p. 517 comme ayant été publié au premier semestre de l’année 1911.] [Ce livre contient un texte de Maurice Barrès, « Le Greco ou Le secret de Tolède » qui sera publié à part l’année suivante (Paris : Émile-Paul, 1912, 190 p.) puis un autre texte de Paul Lafond, « Domenikos Theotocopuli, dit le Greco ».]
  • Roger van der Weyden. Bruxelles : G. Van Oest (« Collection des grands artistes des Pays-Bas »), [1912], 127 p. [Date précisée dans un compte-rendu de la Revue des questions historiques, 1er juillet 1913, t. XCIV. p. 232.]
  • Le Greco, essai sur sa vie et sur son œuvre, suivi d’un catalogue et d’une bibliographie. Paris : E. Sansot, 1913, 132 p.
  • Le Pays basque français et espagnol. Bordeaux : Feret et Fils, 1913, 165 p.
  • Hieronymus Bosch : son art, son influence, ses disciples. Bruxelles : G. Van Oest & Cie, 1914, 128 p.
  • Juan de Valdés Leal : essai sur sa vie et sur son œuvre illustré de 22 reproductions hors-texte et suivi d’un catalogue et d’une bibliographie. Paris : E. Sansot & Cie (« Nouvelle collection artistique »), [1914], 128 p.
  • Degas. Paris : H. Floury, 1918-1919, vol. 1 ; vol. 2.

Articles

  • « Abbaye de Saint-Savin de Lavedan (Hautes-Pyrénées) ». Bulletin Monumental, 1886, 6e série, t. II. p. 580-593.
  • « Abbaye de Saint-Savin de Lavedan (Hautes-Pyrénées) (suite et fin) ». Bulletin Monumental, 1887, 6e série, t. III. p. 5-18.
  • « Étude sur les sarcophages gallo-romains d’Aire-sur-l’Adour, de Lucq-de-Béarn et de Bielle ». Bulletin Monumental, 1889, 6e série, t. V. p. 398-428.
  • « Alexis Loir, peintre du roi, membre de l’Académie royale. Marianne Loir ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 7 au 11 juin 1892, 1892, p. 365-377.
  • « Alfred de Vigny en Béarn ». Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, 1893-1894, 2e série, t. XXIII. p. 1-36.
  • « Paulin-Guérin ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 16 au 20 avril 1895, 1895, p. 709-729.
  • « Les églises de la vallée du Bastan (vallée de Barèges) ». Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, 1895-1896, 2e série, t. XXV. p. 45-70.
  • « Trois tableaux de Goya au musée de Castres ». La chronique des arts et de la curiosité, supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 14 mars 1896, n° 11, p. 99-100.
  • « Trois tableaux de Goya au musée de Castres (suite et fin) ». La chronique des arts et de la curiosité, supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 21 mars 1896, n° 12, p. 107-108.
  • « François-Joseph Heim, (premier article) ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1896, t. XVI. p. 441-454.
  • « François-Joseph Heim, (deuxième et dernier article) ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1897, t. XVII. p. 27-36.
  • « La Commanderie de Caubin (Basses-Pyrénnées) ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1898, p. 402-415.
  • « Petits maîtres oubliés : Adolphe-Félix Cals ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1898, t. XIX. p. 251-261.
  • « Musées de province. À propos d’un portrait de Millet, au musée de Rouen ». La Revue de l’art ancien et moderne, août 1898, n° 17, t. IV. p. 167-170.
  • « François et Jacob Bunel, peintres de Henri IV ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 12 au 16 avril 1898, 1898, p. 557-606.
  • « Musées de province : L’ivresse de Noé par Zurbáran au Musée de Pau ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1899, n° 26, t. V. p. 419-426.
  • « Goya, I. L’art de Goya ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 février 1899, t. V. p. 133-144.
  • « Goya, II. Vie de Goya, sa jeunesse ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 juin 1899, t. V. p. 491-502.
  • « Goya, III. Vie de Goya, son âge mur, sa vieillesse ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 juillet 1899, t. VI. p. 45-56.
  • « Goya, IV. Goya peintre religieux ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 décembre 1899, t. VI. p. 461-474.
  • « Goya, V. Goya portraitiste ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 janvier 1900, t. VII. p. 45-53.
  • « Manufacture royale de faïence de Samadet ». Réunion des Sociétés des Beaux–Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 5 au 9 juin 1900, 1900, p. 243-256.
  • « Quelques décors du « CAPITAINE FRACASSE » ». La Revue de Paris, juillet–août 1900, 7e année, t. IV. p. 642-653.
  • « Goya, VI. Goya portraitiste (fin) ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 janvier 1901, t. IX. p. 20-35.
  • « Goya (fin). VII. Goya graveur ». La Revue de l’art ancien et moderne, t. IX, 10 mars 1901, p. 211-225.
  • « La Crèche de Sainte-Marie d’Oloron ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 28 mai au 1er juin 1901, 1901, p. 567-571.
  • « Espagne. Des portraits de fous, de nains et de phénomènes en Espagne aux XVe et XVIe siècles ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 avril 1902, n° 61, t. XI. p. 217-227.
  • « Artistes contemporains. Ignacio Zuloaga ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 août 1903, t. XIV. p. 163-172.
  • « À propos de trois nouveaux portraits de Henri IV ». Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Salle de l’hémicycle à l’École nationale des Beaux-Arts du 5 au 8 avril 1904, 1904, p. 142-148.
  • « Vicente Lopez ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 octobre 1905, n° 103, t. XVIII. p. 254-266.
  • « Los Pasos ». L’Art et les artistes, octobre 1905–mars 1906, t. II. p. 33-37.
  • « Un disciple de Goya : Eugenio Lucas ». La Revue de l’art ancien et moderne, 10 juillet 1906, n° 112, t. XX. p. 37-46.
  • « La Chapelle San José à Tolède et ses peintures du Greco ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1906, t. XXXVI. p. 382-392.
  • « Les Bayeu ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1907, t. XXII. p. 193-208.
  • « Les Dernières Années de Goya en France (1er article) ». Gazette des Beaux-Arts, février 1907, t. XXXVII. p. 114-131.
  • « Les Dernières Années de Goya en France (2e article) ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1907, t. XXXVII. p. 241-257.
  • « Études et documents sur Le Greco. La Chapelle de l’hôpital de Afuera à Tolède ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1907, t. XXXVIII. p. 482-490.
  • « Études de documents sur le Greco.– « Le Christ en croix » de Prades ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1908, p. 177-182.
  • « L’Art portugais (1) ». La Revue de l’art ancien et moderne, avril 1908, n° 133, t. XXIII. p. 305-316.
  • « L’Art portugais (2) », La Revue de l’art ancien et moderne, mai 1908, n° 134, t. XXIII. p. 383-396.
  • « Les Sculptures espagnoles au musée de Pau ». Bulletin des musées de France, 1909, n° 3, p. 40-42.
  • « Correspondance d’Espagne. Exposition d’œuvres du Greco à l’Académie San Fernando, à Madrid ». Gazette des Beaux-Arts, 1er juin 1909, p. 532-538.
  • « William Laparra ». L’Art et les Artistes, février 1910, n° 59, p. 220-225.
  • « Juan de Valdés Leal (premier article) ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1910, p. 384-399.
  • « Un tableau inédit de Murillo : le portrait du marquis de Lagarda ». La Revue de l’art ancien et moderne, décembre 1910, n° 165, t. XXVIII. p. 464-466.
  • « Juan de Valdés Leal (deuxième et dernier article) ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1910, p. 468-478.
  • « La Peinture portugaise au XVe siècle : Nuno Gonçalves ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1911, p. 427-435.
  • « Charles Le Brun & le Chancelier Pierre Séguier ». La Revue de l’art ancien et moderne, juillet 1911, n° 172, t. XXX. p. 73-76.
  • « La Tapisserie en Espagne (I) ». La Revue de l’art, 10 août 1912, n° 185, t. XXXII. p. 113-124.
  • « La Tapisserie en Espagne (II) ». La Revue de l’art, 10 septembre 1912, n° 186, t. XXXII. p. 207-218.
  • « L’Art en Espagne au XVIIIe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1913, p. 333-352.
  • « Domenikos Theotokopuli sculpteur ». Revue hispanique, 1916, t. XXXVI. p. 301-307.
  • « Le Portrait du docteur Pisa par Le Greco ». Revue hispanique, 1916, t. XXXVI. p. 308-310.

Bibliographie critique sélective

  • Oursel Noémie-Noire.– Nouvelle biographie normande. Supplément. Paris : Alphonse Picard, 1888, p. 108.
  • Oursel Noémie-Noire.– Nouvelle biographie normande. Second supplément. Paris : Ernest Dumont ; Rouen : A. Lestringant, 1912, p. 230-231.
  • Normand Jacques.– Petites notes pendant la grande guerre (1914-1918). Paris : Calmann Lévy, 1919.
  • Dubarat (Abbé).– « Procès-verbaux des séances. Séance du jeudi 19 décembre 1918 ». Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, 1921, 2e série, t. XLIV. p. 206. [notice nécrologique de Paul Lafond et de son fils Jean Lafond]
  • Sutton Denys.– « Lettres inédites de Degas à Paul Lafond, et autres documents ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1987, p. 159-180.
  • Rouyère René.– La Jeunesse d’Alexis Leger (Saint-John Perse). Bordeaux : Presses universitaires de Bordeaux, 1989, p. 209.
  • Plessier Ghislaine.– Ignacio Zuloaga et ses amis français. Paris : L’Harmattan, 1995, p. 142-144, p. 158-160 et p. 176.
  • Gide André, Rouart Eugène.– Correspondance I. 1893-1901. Lyon : Presses universitaires de Lyon, 2006, t. I. p. 388.
  • Vigneron Denis.– La Création espagnole à l’épreuve de la modernité esthétique européenne (1898-1931). Paris : Publibook, 2009, p. 105.

Sources identifiées

Paris, bibliothèque de l’INHA – collections Jacques Doucet

  • Autographes 091, 03, 19 – Lafond, Paul (1907-1908) – sous-dossier : trois lettres autographes signées et datées des 7 novembre et 2 décembre 1907 et du 2 mai 1908, adressées à Jacques Doucet

Paris, Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque-Musée de l’Opéra

  • Fonds Nuitter-309 (LAS123-124) : deux lettres de Paul Lafond à Charles Nuitter (1828-1899), archiviste à l’Opéra de Paris, datées du 25 et 29 juillet 1887, l’informant qu’il se rendra à la bibliothèque de l’Opéra pour s’entretenir avec lui et consulter des ouvrages sur le béarnais Pierre de Jélyotte. Un article intitulé : « Étude sur l’Opéra au XVIIIe siècle en général et sur Jeliote [sic.] en particulier », sera effectivement publié dans la Revue des Lettres et des Arts

Pau, Archives départementales (AD)

  • 50 J 167 : notes qui semblent préparatoires à sa nécrologie, à son éloge funèbre (13 pièces)
  • 50 J 168 : lettres de Paul Lafond à Christian Cherfils (44 pièces)
  • 50 J 169 : lettres de Paul Lafond à un correspondant non identifié (4 pièces)
  • 50 J 170 : lettres de José Lazaro à Paul Lafond (4 pièces). Ces lettres sont incluses dans un dossier entièrement consacré à l’ouvrage de Paul Lafond Madrid Ville d’art, contenant manuscrit et tapuscrits

Pau, Archives municipales (AM)

  • 1D1/47 et 1D1/74

Rouen, Archives départementales

  • 3E 00999 : état civil

En complément : Voir la notice dans AGORHA