Auteur(s) de la notice :

BECK-SAIELLO Emilie

Profession ou activité principale

Critique, historien de l’art

Autres activités
Dessinateur, collectionneur

Sujets d’étude
Peintres et sculpteurs provençaux (XVIIe-XIXe siècles), peintres et sculpteurs français (XIXe siècle), musées et institutions artistiques, salons et expositions (1851-1867), art et spiritualité

Carrière
1851 : correspondant du quotidien Le Sémaphore de Marseille
1855-1862 : collabore aux Archives de l’art français
1857-1858 : rédige différents articles pour la Revue universelle des arts
1859-1869 : la Gazette des Beaux-Arts publie de lui une soixantaine d’articles, lettres et comptes rendus (d’ouvrages, d’expositions, de ventes) et un bulletin mensuel de janvier 1865 à janvier 1867
1864-1865 : collabore à La Revue des provinces
1864-1867 : collabore au Correspondant (études, comptes rendus, récits)

Étude critique

« Retremper l’histoire aux sources originales, c’est une des prétentions les plus légitimes de notre temps », écrit en 1864 Marius Léon Lagrange, dans la préface de son ouvrage Les Vernet. Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle. En cela il entendait se conformer à l’exemple de quelques-uns de ses contemporains comme Ludovic Vitet, Étienne-Jean Delécluze, Anatole de Montaiglon ou Jules Guiffrey. Homme d’un XIXe siècle épris d’histoire, il partageait aussi le souci de la reconstitution fidèle du passé, passion commune des historiens, des archéologues et des artistes du Second Empire. « Laissez l’histoire s’entourer de toutes les preuves, écrit-il encore. L’historien le plus impartial, c’est, n’en doutez pas, l’historien le mieux informé. »

Passionné par l’art dès son jeune âge, Lagrange commence sa carrière de critique au Sémaphore de Marseille par une longue analyse du Salon de 1851. Les comptes rendus des Salons parisiens et des expositions de province vont dès lors constituer une part importante de son activité. Dans ce premier article Lagrange montre déjà les qualités de sa critique : une volonté d’exhaustivité qui ne lui fait négliger aucune œuvre importante, de larges descriptions qui permettent au lecteur de se figurer le tableau. Il lit, interprète, cherche une signification morale, porte un jugement de valeur. Le compte rendu du Salon de 1851 laisse aussi entrevoir ses goûts et ses préférences pour des artistes (Eugène Delacroix et son école « coloriste », Jean-Baptiste Corot), des courants (la peinture troubadour et l’« école classique moderne »), des genres (le paysage, la peinture d’histoire et en particulier la peinture religieuse), des qualités esthétiques (l’expressivité et le sentiment, le contenu spiritualiste), la manière de peindre (la justesse du dessin, l’harmonie et la vivacité tempérée des couleurs, la facture lisse). En revanche, il n’hésite pas à condamner Gustave Courbet, sa « touche si commune, si lourde, si sale, si mal apprise » et son « réalisme scandaleux », le sensualisme gratuit de certaines œuvres académiques, enfin tout ce qui est laid, banal ou maniéré. Ses critiques s’attachent surtout à former le goût et l’opinion du lecteur, souligner les qualités de certaines œuvres, mais aussi corriger les maladresses des jeunes artistes et les fourvoiements des peintres confirmés.

Le coup d’État du 2 décembre 1851 le dégoûte de la politique et le décide à effectuer en 1852-1853 un séjour en Italie, puis un long voyage en Égypte, en Palestine et au Levant. Il visitera aussi l’Angleterre, la Belgique et les principales villes françaises, acquérant ainsi une bonne connaissance des monuments, des musées et des collections privées.

À partir de 1855, la découverte à Avignon des papiers de Joseph Vernet – qu’il classe et qualifie de Journal et de Livres de Raison – le conduit à collaborer avec Montaiglon et Philippe de Chennevières aux Archives de l’Art français et à publier successivement dans la Revue universelle des arts (à partir de 1857) et la Revue de Marseille (en 1858) une série de documents sur l’artiste, ainsi qu’une première biographie. Commence alors un travail harassant de recherche dans les archives qui lui permettra de réunir une abondante documentation inédite sur les artistes provençaux. Elle constituera la matière de son Essai sur l’histoire de l’art en Provence, confié en 1861 à l’éditeur marseillais Alexandre Gueidon, mais qui ne verra jamais le jour. Le manuscrit semble aujourd’hui perdu. Ce même souci de publication des sources et sa conviction « anachronique » de l’existence d’une école provençale composée de Pierre Puget, Bernard Toro, Pierre Mignard, Étienne Parrocel, Jean-Baptiste Van Loo, Joseph Vernet, etc. – mais qui n’existera réellement qu’au XIXe siècle, chez les paysagistes – l’amèneront à rédiger ses deux grands ouvrages, sur Vernet et sur Puget, ainsi qu’une série d’articles relatifs aux artistes méridionaux. L’intérêt principal de sa monographie sur Joseph Vernet – qui devait être le premier de deux volumes consacrés à cette dynastie de peintres avignonnais – consiste dans les documents et pièces justificatives (commandes et comptes, carnet d’adresses, correspondance, actes d’état civil, listes des œuvres exposées aux Salons et de celles passées en vente), dans le premier essai de catalogue raisonné et dans le précieux index onomastique. L’ouvrage, d’un style alerte, se veut aussi une reconstitution vivante de l’existence et de la carrière du peintre et des milieux dans lesquels il évolua. Remarquable pour son époque, il est encore d’une grande utilité pour les chercheurs, même si le séjour du peintre en Italie et ses relations avec la clientèle anglaise ont été depuis précisés. Toutefois les critiques que souleva alors l’abondance de l’appareil documentaire incitèrent Lagrange à modifier sa méthode pour la rédaction du Puget, publié après sa mort en 1868. D’une lecture plus facile, ce second livre reconstitue là encore, sur la base d’une documentation de première main, la carrière du sculpteur toulonnais et les autres aspects, souvent négligés, de son activité (peinture, architecture, dessin, décoration navale). Néanmoins, la volonté de réduire la part faite aux sources le conduit à supprimer les annexes, pourtant si précieuses pour l’historien, et à insérer dans le corps du texte de trop longues références. Son admiration passionnée pour Puget lui fait en outre attribuer à tort des œuvres redonnées par la critique récente à son fils François ou à d’autres artistes. Réticent, en homme de son siècle, envers l’art baroque, il n’en apprécie pas moins la recherche d’expressivité des sculptures de Puget (comme le Milon, « sublime de douleur ») et donne de cet art une pertinente définition.

À partir de 1859, Lagrange commence, par un article sur Johann Friedrich Overbeck, une longue collaboration avec la Gazette des Beaux-Arts pour laquelle il rédige des comptes rendus d’ouvrages et de ventes, des études (sur les musées, les collections particulières et les institutions artistiques), des critiques des Salons et des expositions dans leur contenu et leur muséographie. Ses intérêts, très éclectiques, vont de la Belle Jardinière aux tableaux de Vincent Courdouan, des décors de Saint-Sulpice au rang des femmes dans les arts. Il apprécie Pierre Puvis de Chavannes, Jean-François Millet, Gustave Moreau, Eugène Fromentin et l’orientalisme, Alexandre Antigna et la belle peinture de genre, Théodore Rousseau et l’école de Barbizon, mais juge Édouard Manet un « portraitiste sans entrailles ». Dès la fondation de La Revue des provinces qui se propose de promouvoir une décentralisation artistique et littéraire, il en devient l’un des collaborateurs. Lagrange a alors atteint une telle notoriété qu’en 1864 Le Correspondant se l’attache. « Le temps me manque – écrit-il à son ami Mouttet, le 31 mars 1864 – j’ai dit adieu aux doux loisirs de l’homme qui fabrique un livre. Faiseur d’articles, il me faut être sur la brèche, toujours prêt à tout. » C’est dans cette revue catholique, qui exige de lui une collaboration épuisante, qu’il publiera quatre de ses meilleures études sur Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Rembrandt et Jean-Auguste-Dominique Ingres ainsi que ses récits de voyage. Soucieux de promouvoir ce qu’il appelle « la distinction », très critique à l’égard du réalisme – dont il dénonce la pauvreté conceptuelle – et de l’académisme vulgaire dans lequel versait parfois l’art du Second Empire, il est préoccupé par la dégénérescence qu’il constate dans la peinture de son époque. Disciple d’Henri Lacordaire, il regrette la disparition du sentiment religieux chez les artistes et la perte d’un idéal et d’une spiritualité qui à ses yeux avaient marqué, de Nicolas Poussin à Ingres, l’art français.

Émilie Beck Saiello, docteur en histoire de l’art, Académie de France à Rome

Principales publications

Articles

  • « Lettres sur le Salon de 1851 ». Le Sémaphore de Marseille, 4 février, n° 7054, p. 1-2 ; 13 février, n° 7062, p. 1-3 ; 21 février, n° 7069, p. 1-2 ; 28 février, n° 7075, p. 1-2 ; 7 mars, n° 7081, p. 1-2 ; 15 mars, n° 7088, p. 1-2 ; 2 avril 1851, n° 7103, p. 1-3.
  • « Papiers de Joseph Vernet ». Archives de l’Art français. Recueil de documents inédits relatifs à l’histoire des arts en France. In Chennevières Philippe de, dir. – Documents 1re série, 15 mars 1855, t. III, p. 333-364. Paris : J. B. Dumoulin, 1853-1857 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • Lagrange Léon et Montaiglon, Anatole (de). – « Joseph Vernet. Pièces et notes pour servir à l’histoire des Ports de France ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, 15 novembre 1855, t. IV, p. 139-167. Paris : J. B. Dumoulin, 1853-1857 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Bénigne Sarazin, peintre et sculpteur. Prix fait des peintures de l’hôtel de ville de Toulon (7 mai 1674) ». 15 mars 1857, p. 54 ; « Note sur le peintre ». 15 mai 1857, p. 80, Archives de l’Art français, documents, 1re série, t. V. Paris : J. B. Dumoulin, 1853-1857 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967).
  • « Le Testament de Puget. À propos de l’inauguration de sa statue à Marseille ». L’Illustration, 31 octobre 1857, n° 766, vol. XXX (1er juillet-31 décembre 1857), p. 291-292.
  • « Monsu Onorato (Honoré Pelle) et Monsu Lacroix, sculpteurs français à Gènes au XVIIe siècle ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, 15 novembre 1857, t. V, p. 186-189.
  • « Joseph Vernet à Marseille ». Revue de Marseille, mars 1858, n° 4, p. 154-159.
  • « Pierre Mignard, lettre écrite de Rome le 20 août 1730 à l’architecte Jean Baptiste Franque ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, 15 juillet 1859, t. VI, p. 350-356. Paris : J. B. Dumoulin, 1858-1860 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Exposition d’objets d’art anciens et modernes à Avignon ». Revue universelle des arts, 1858, t. VIII, p. 67-77.
  • « Joseph Vernet, sa vie, sa famille, son siècle d’après des documents inédits ». Revue universelle des arts, 1857, t. V, p. 481-509 ; t. VI, p. 97-113, 289-313, 385-396 ; 1858, t. VII, p. 97-124, 220-239, 313-334, 398-420.
  • « Lettres de Joseph Vernet ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, 15 janvier 1859, t. VI, p. 50-56. Paris : J. B. Dumoulin, 1858-1860 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Pierre et François Puget ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, 15 mars 1859, t. VI, p. 88-93. Paris : J. B. Dumoulin, 1858-1860 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « L’Atelier d’Overbeck ». Gazette des Beaux-Arts, 15 mars 1859, p. 321-335. Paris : J. Claye, 1859, 1re période, t. I.
  • « Des expositions provinciales d’objets d’art et de curiosité ». Gazette des Beaux-Arts, 15 avril 1859, p. 93-109, t. II.
  • « Abraham Louis Vanloo, Jean Vanloo, documents relatifs à des peintres de vaisseaux. Acte de naissance de Louis Michel Vanloo ». Archives de l’Art français, documents, 1re série, t. VI, 15 juillet 1859, p. 162-178. Paris : J. B. Dumoulin, 1858-1860 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Le Musée de Marseille ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1859, p. 17-27 ; 15 octobre 1859, p. 65-77, t. IV.
  • « Collection Atger, à Montpellier ». Gazette des Beaux-Arts, 1er février 1860, p. 129-145, t. VI.
  • « Exposition de la Société des amis des arts de Lyon ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1860, p. 257-274 ; 15 mars 1860, p. 336-348, t. V.
  • « Le Château Borély, à Marseille ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mai 1860, p. 155-167, t. VI.
  • « Du rang des femmes dans les arts ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1860, p. 30-43, t. VIII.
  • « Les Illustrations du Tour du monde ». Gazette des Beaux-Arts, 15 décembre 1860, p. 333-341, t. VIII ; 1er février 1864, p. 179-183, t. XVI.
  • « Des Sociétés des amis des arts en France. Leur origine, leur état actuel, leur avenir ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1861, p. 291-301, t. IX ; 1er avril 1861, p. 29-47, 15 avril 1861, p. 102-117, 1er mai 1861, p. 158-168 ; 15 mai 1861, p. 227-242, t. X.
  • « Salon de 1861 ». Gazette des Beaux-Arts, 15 mai 1861, p. 193-211, 1er juin 1861, p. 257-282, ; 15 juin 1861, p. 321-347, t. X ; 1er juillet 1861, p. 49-73 ; 1er août 1861, p. 135-171, t. XI.
  • « Exposition des Beaux-Arts à Marseille ». Gazette des Beaux-Arts, 1er novembre 1861, p. 433-444 ; 1er décembre 1861, p. 542-551, t. XI.
  • « Actes de l’état civil relatifs à la famille des Vernet ». Archives de l’Art français, documents, 2e série, t. I, p. 163-170. Paris : Tross, 1861 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Un dessin de Raphaël : La Belle Jardinière ». Gazette des Beaux-Arts, 1er février 1862, p. 168-173, t. XII.
  • « Catalogue des dessins de maîtres exposés dans la Galerie des Uffizii, à Florence ». Gazette des Beaux-Arts, 1er juin 1862, p. 535-554, t. XII ; 1er septembre 1862, p. 276-284 ; 1er novembre 1862, p. 446-462, t. XIII.
  • « Nouveaux Actes de l’état civil relatifs à la famille des Vernet ». Archives de l’Art français, documents, 2e série, t. II, p. 25-30. Paris : Tross, 1862 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Franque et Germain. Douze lettres de Germain orfèvre à Jean Baptiste et François Franque, architectes d’Avignon ». Archives de l’Art français, documents, 2e série, t. II, p. 177-197. Paris : Tross, 1862 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Dumont d’Urville et la Vénus de Milo ». Archives de l’Art français, documents, 2e série, t. II, p. 202-224. Paris : Tross, 1862 ; reprint Paris : F. de Nobele, 1967.
  • « Simart ». Gazette des Beaux-Arts, 1er février 1863, p. 97-123, t. XIV.
  • « La Galerie de M. le duc de Morny ». Gazette des Beaux-Arts, 1er avril 1863, p. 289-306 ; 1er mai 1863, p. 385-401, t. XIV.
  • « Horace Vernet ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1863, p. 297-327 ; 1er novembre 1863, p. 439-465, t. XV.
  • « Jean Guillermin et le Christ d’ivoire de la Miséricorde d’Avignon ». Revue des provinces, janvier-mars 1864, t. II, p. 232-241.
  • « Delacroix ». Le Correspondant, mars 1864, p. 630-652.
  • « Flandrin ». Le Correspondant, avril 1864, p. 740-769.
  • « Le Salon de 1864 ». Gazette des Beaux-Arts, 1er juin 1864, p. 501-536, t. XVI ; 1er juillet 1864, p. 5-44, t. XVII.
  • « Rembrandt ». Le Correspondant, septembre 1864, p. 56-73.
  • « Les Chapelles de Sainte-Geneviève et de Sainte-Anne peintes à Saint-Sulpice par M. Timbal et M. Lenepveu ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1864, p. 345-355, t. XVII.
  • « De quelques nouveautés de l’histoire de l’art. Études sur l’histoire de l’art, par M. Vitet ». Le Correspondant, novembre 1864, p. 497-526.
  • « Vernet, Antoine » ; « Vernet, Claude-Joseph » ; « Vernet, Antoine-Charles Horace » ; « Vernet, Jean-Émile-Horace ». In Michaud Louis-Gabriel, dir. – Biographie universelle ancienne et moderne (nouv. éd.). Paris : Desplaces ; Leipzig : Brockhaus, 1865, t. XLIII, p. 199 ; p. 199-203,203-208,208-217.
  • « L’Art flamand ». Gazette des Beaux-Arts, 1er janvier 1865, p. 20-31.
  • « Au désert ». Le Correspondant, janvier 1865, p. 283-321.
  • « Pierre Puget ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1865, p. 193-216 ; 1er avril 1865, p. 308-335, t. XVIII ; 1er septembre 1865, p. 218-247 ; 1er novembre 1865, p. 403-426, t. XIX ; 1er mars 1866, p. 255-271 ; 1er avril 1866, p. 340-361, t. XX ; 1er août 1866, p. 157-183 ; 1er octobre 1866, p. 444-457, t. XXI ; 1er janvier 1867, p. 63-77, t. XXII.
  • « Toulon ». Revue des provinces, juillet-septembre 1865, t. VIII, p. 58-79.
  • « Caravanes ». Le Correspondant, janvier 1867, p. 99-121.
  • « Exposition rétrospective de tableaux de maîtres ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mai 1866, p. 573-577, t. XX.
  • « Ingres ». Le Correspondant, mai 1867, p. 33-76.
  • « Compte rendu de l’exposition des Beaux-Arts à l’Exposition universelle ». Le Correspondant, août 1867, p. 992-1024 ; septembre 1867, p. 84-114.
  • « L’Art persan ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1867, p. 383-392, t. XXIII.
  • « Toro ». Gazette des Beaux-Arts, 1er octobre 1868, p. 345-352 ; 1er décembre 1868, p. 477-508, t. XXV.
  • « Catalogue de l’œuvre sculpté, peint, dessiné et gravé de Bernard Toro ». Gazette des Beaux-Arts, 1er mars 1869, p. 289-296. Paris : J. Claye, onzième année, 2e période, t. I.

Bibliographie critique sélective

  • Burty Philippe. – « Joseph Vernet, sa vie, sa famille, son siècle, par Léon Lagrange ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1859, p. 119-121, t. II.
  • Burty Philippe. – Sans titre [Nécrologie de Léon Lagrange]. Chronique des arts et de la curiosité, 2 février 1868, n° 5, p. 1, 18.
  • Fallex Eugène. – « Léon Lagrange ». Le Correspondant, mars 1868, p. 661-681.
  • Tamisier François. – « Pierre Puget. Peintre, sculpteur, architecte, décorateur de vaisseaux par M. Léon Lagrange ». Le Nouvelliste de Marseille et de la colonie algérienne. Feuilleton du Nouvelliste du lundi 6 août 1869 (lundi et mardi 6 et 7 août), n° 186, p. 1-2 ; Feuilleton du Nouvelliste du mardi 7 août 1869 (mercredi 8 août), n° 187, p. 1-2.
  • Gueidon Alexandre. – « Léon Lagrange ». Almanach historique, biographique et littéraire de la Provence. Marseille : Bureau de la publication, 1869, p. 54.
  • Tamisier François. – « Léon Lagrange ou le spiritualisme dans la critique d’art ». Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Marseille, années 1879-1880. Marseille : Barlatier-Feissat, 1880, p. 237-303.
  • Brion Marcel. – Pierre Puget. Paris : Plon, 1930.
  • Billioud Joseph. – « La Vocation de saint Mathieu de Château-Gombert. Pierre ou François Puget ? ». Gazette des Beaux-Arts, 1935, p. 36-41.
  • Gloton Marie-Christine. – Pierre et François Puget peintres baroques. Aix-en-Provence : Édisud, 1985.
  • Gloton Marie-Christine. – « Présentation ». In Pierre Puget : peintre, sculpteur, architecte, décorateur de vaisseaux, reprint Marseille : Éditions Jeanne Laffitte, 1994, p. IX-XX.

Sources identifiées

Avignon, bibliothèque municipale Ceccanot

  • Catalogue manuscrit accompagnant les 261 gravures d’après Vernet de la collection Lagrange (Fonds Lagrange, Estampes Atlas 9 et 10)

Aix-en-Provence, musée Arbaud

  • Deux lettres de Léon Lagrange (Dossier Lagrange, 2284 A 1)

Archives familiales, diverses collections particulières

  • Dessins réalisés en Égypte, en Italie et en Provence, études de figures. Une gravure. Série de neuf études de figures de Joseph Vernet de la collection de Léon Lagrange. Photographies. Registre dactylographié et relié de documents, manuscrits et dessins relatifs à Léon Lagrange et à sa famille, constitué par Philippe Lagrange, petit-fils de Léon Lagrange
  • Dessins de Léon Lagrange réalisés en Italie, dessins et copies d’œuvres. Registre dactylographié et relié de documents, manuscrits et dessins relatifs à Léon Lagrange et à sa famille, constitué par Philippe Lagrange, petit-fils de Léon Lagrange
  • Dessins. Registre dactylographié et relié de documents, manuscrits et dessins relatifs à Léon Lagrange et à sa famille, constitué par Philippe Lagrange, petit-fils de Léon Lagrange
  • Dessins. Gravures. Registre dactylographié et relié de documents, manuscrits, dessins et photographies relatifs à Léon Lagrange et à sa famille, constitué par Philippe Lagrange, petit-fils de Léon Lagrange
  • Deux lettres de Léon Lagrange. Dessins
  • Recueil d’une trentaine de croquis datant de 1852
  • Recueil d’une soixantaine de dessins réalisés en Égypte et en Palestine en 1852 et 1853. Deux autoportraits
  • Recueil de dessins réalisés en Égypte
  • Documents divers

Collections particulières

  • Documents divers