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LANGLOIS, Eustache-Hyacinthe
Mis à jour le 24 septembre 2009
(1777, Pont-de-l’Arche – 1838, Rouen)
Auteur(s) de la notice : LEBRUN-JOUVE Claudine
Profession ou activité principale
Peintre, professeur à l’école de dessin et peinture de Rouen, illustrateur, auteur de caricatures, de vignettes et de cartes de commerce
Autres activités
Historien de l’art normand médiéval
Sujets d’étude
Monuments de Normandie, calligraphie des manuscrits, danses des morts, langue, contes et légendes vernaculaires de Normandie
Carrière
1793 : envoyé à Paris, à l’École de Mars
1793 : élève de Jacques-Louis David
1794 : conscrit à l’École de Mars
1798 : élève d’Anicet-Charles-Gabriel Lemonnier, avec qui il ne s’entend pas
1798 : retour chez David
1816 : fixé à Rouen ; remarqué pour ses illustrations, qui le font surnommer le « Callot normand »
1824 : membre de la Société des antiquaires de Normandie, à Caen ; membre de l’Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen ; correspondant de la Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Eure
1828 : nomination en qualité de professeur de dessin et de peinture à l’École municipale de dessin de Rouen (sur intervention de la duchesse de Berry) : parmi ses élèves, Célestin Nanteuil (1813-1873), Frédéric Legrip (1817-1871) et Gustave Flaubert (1821-1880)
1830 : membre de la Société des antiquaires d’Écosse (Édimbourg)
1833 : président de la Société d’émulation de Rouen (succède à M. Jean Achille Deville)
1837 : direction du musée des Antiquités de Rouen
Chevalier de la Légion d’honneur (1835)
Étude critique
De son propre aveu d’une « sensibilité extrêmement exaltée », Eustache-Hyacinthe Langlois tire de sa foi son ardeur à défendre le patrimoine. Par ailleurs, son esprit satirique éclate dans ses caricatures : Vanitas Vanitatum, une Dame à sa toilette, inspirée des cartons de Johann Heinrich Füssli et des Pendus de Francisco de Goya, qui le fit surnommer le « Callot normand » ; et en frontispice de son ouvrage sur les danses des morts, une jeune fille, telle sortie des crayons d’Achille Devéria, se pare, entourée de séducteurs-squelettes.
Lors de la Révolution, son père André-Girard, Conseiller du roi et Maître des Eaux et Forêts, avait dû émigrer, entraînant des poursuites contre sa famille : Langlois, incarcéré, ne dut sa liberté qu’à Jacques Charles Dupont de l’Eure. À l’École de Mars, il haït Robespierre et son éducation des jeunes « à la brochette […] pour s’en faire le plus énergique appui de sa dictature ». Conscrit, il fut libéré grâce à Charles Percier et Jean-Baptiste Isabey, et Alexandre Lenoir, « un de [ses] plus anciens et meilleurs amis », obtint de Joséphine de Beauharnais son congé définitif. Après avoir souffert la Révolution, l’exil, l’emprisonnement et la conscription, ses partis pris clairement chrétiens et anti-révolutionnaires vont sous-tendre son œuvre. Dans ses écrits et dessins soufflait l’esprit romantique de la France de Jean Taylor et Charles Nodier, et il en traçait un tableau nuancé : « […] les légendes populaires d’antique origine se sont, en grande partie, effacées et perdues devant de plus graves et plus véridiques récits. Il n’est guère aujourd’hui de foyer rustique où l’on n’entende raconter, au lieu de magiques histoires d’apparitions et de revenants, les pompeuses annales de nos victoires et les merveilleux exploits du héros d’Austerlitz. Nos excursions armées à travers tant de climats divers, nos guerres si longues et si meurtrières, ont fait pénétrer l’habitude et le goût des préoccupations politiques jusque sous le chaume ; et là, d’ailleurs, il est peu de chefs de famille qui ne se soient fait un répertoire d’événements dans lesquels leur louable et naïf orgueil se complaît à s’attribuer quelque portion de gloire. Cependant, si l’amour du merveilleux déserte nos campagnes, en revanche, il se propage dans nos villes, où l’on semble s’efforcer, pour ainsi dire, de devenir simple et crédule comme nos anciens paysans, tant on est lassé de ce que le positif a de sec et de désolant. »
Langlois offre un cas assez rare de dessinateur écrivain – Philippe de Chennevières le rapproche en cela des peintres Adrien Sacquespée et Jean de Saint-Igny. Il avait reçu les conseils, dès 1786, d’Alexandre Pau de Saint-Martin, logé chez ses parents pour « recueillir des études parmi les beaux sites des environs ». Puis il entra dans l’atelier de Lemonnier, et enfin chez David. Charles Richard, un de ses amis, le décrit aux traits fins, « ses yeux vifs, sa bouche un peu dédaigneuse et caustique portaient l’empreinte de son esprit, de son intelligence et de sa noble fierté. Sa stature était si parfaite que David, son maître, le fit poser pour le Romulus de l’admirable tableau des Sabines ». En 1816, il retourna à Rouen, où, au sein des sociétés savantes, il allait se dévouer à la défense du patrimoine normand : « ce pauvre et grand Langlois, dont la vie s’est usée dans un sentiment si profond du génie de cette Normandie qu’il idolâtrait … » (Philippe de Chennevières, Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques peintres provinciaux de l‘ancienne France, 1847-1862). Lucide cependant, quand il dénonce le vandalisme, ce n’est pas tant celui de la Révolution que celui de ses contemporains bâtisseurs : il parle de mutilation, vandalisme, sacrifice ostrogoth… En chrétien, il prend la défense des lieux saints, stigmatise la mode de tout badigeonner et la manie de vendre « d’autorité privée pour se pourvoir d’objets plus utiles au culte… »
En 1823, il s’était fait remarquer par sa Notice sur l’incendie de la cathédrale de Rouen : d’un simple rapport au roi, il avait fait une étude complète. En 1838, sa bibliothèque, vendue, révéla ses intérêts : philosophie occulte, poèmes médiévaux, théâtre ; romans et facéties dont Érasme, devises, emblèmes et proverbes dont Alciat ; mélanges, voyages dont Spon, histoire dont Montfaucon ; numismatique, héraldique et maintes brochures sur la Normandie. Il possédait en outre le manuscrit inédit de Théséus, fils de Floridas, roi de Coulogne, dont on tira le sujet d’un vitrail. Langlois, bien documenté, citait ses prédécesseurs, Alexandre Brongniard, P. Robert, Charles Le Normand, Albert Lenoir, Ludovic Vitet, Sulpice Boisseré « dans sa magnifique publication sur la cathédrale de Cologne » et limitait modestement son rôle à les compléter : dans son ouvrage sur le vitrail, il développa peu l’étude de la technique et l’historique, car Pierre Le Viel les avait étudiés avant lui. Il préfère s’adresser aux amateurs et donner vie aux monuments grâce aux textes vernaculaires. Pour illustrer une légende, il recherche les sources, l’historique, les fêtes et cérémonies, poèmes et chansons. Il émaille son étude de la Divination par la clef par la description d’un vitrail de la légende de saint Julien l’Hospitalier. Pour Les Énervés de Jumièges, il publie le Miracle de sainte Bauteuch d’après un manuscrit inédit de la bibliothèque royale ; sa notice sur les stalles de la cathédrale de Rouen s’anime du Lay d’Aristote du trouvère normand Henry d’Andely. Sur les tombeaux gallo-romains et sur les danses des morts, il relève les lettres fort anciennes, et ses dessins demeurent, avant la photographie, la plus fiable des descriptions. Le précis Flaubert, son élève à l’école de dessin, en témoigne : « J’ai écrit (en trois jours) une demi-page du plan de la Légende de saint Julien l’Hospitalier. Si tu veux la connaître, prends l’essai sur la peinture sur verre, de Langlois […] » (1875 ), « cette illustration me plaisait précisément parce que ce n’était pas une illustration, mais un document historique » (1879). Langlois créa également : Le Sacristain de Bonport est une légende de sa main et à la fin de son ouvrage sur les danses des morts, il traça une danse mêlant le fantastique médiéval à une frise quasiment néo-classique, proche des ouvrages macabres de Jacques Gamelin. Il fut « le grand popularisateur en Normandie de l’archéologie du Moyen Âge. Ses eaux-fortes et ses dessins, parlant aux yeux de tous, des gens de goût et de la foule, ont plus fait pour les doctes mémoires des sociétés savantes pour le respect et le salut des monuments de sa province, salut qu’il prêchait d’ailleurs par ses démarches infatigables et de si hauts cris d’alarme. Dans ses écrits, il court un souffle de passion pour l’art, de piété pour le passé, qui les met à cent piques au-dessus de dissertations plus réglées, et vous entraîne, par amitié pour l’homme, dans les régions confuses où fouille le chercheur vagabond, j’allais dire le poète. La grande puissance de Langlois, c’est l’imagination » (Philippe de Chennevières, Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques peintres provinciaux de l‘ancienne France, 1847-1862). Son ami Charles-Victor-Louis Richard, archiviste municipal de Rouen, puis préfet du Finistère, affirme qu’« il a donné, le premier, en Normandie, l’exemple de rendre l’archéologie amusante ».
Langlois seconda Achille Deville lors de la création du musée d’Antiquités, et en resta le conservateur jusqu’à sa mort. Professant à l’école de dessin, il donna ses Remarques sur l’ancien état des arts dans Rouen, et sur l’école de dessin de cette ville en 1830, où il estimait que l’école flamande avait exercé dans Rouen une grande influence aux XVIe et début XVIIe siècles. Il suivait aussi l’actualité des Salons de Paris, citant dans son ouvrage sur le vitrail les nouveaux vitraux présentés en 1829 et 1831 pour les Orléans. Intime des artistes de la région, Louis Garneray, Hippolyte Bellangé, Jean Edmé Pascal Martin Delacluze, Alexis de Malécy et de Charles Sauvageot le collectionneur, il offrit l’hommage de leur portrait à quelques gens de lettres, reçut la visite de Thomas Frognall Dibdin, Robert Shelton Mackensie, Walter Scott, et eut maints correspondants étrangers. Fondateur et collaborateur de la Revue de Rouen, il organisa également la Société des amis des arts. Enfin, il rendit hommage à son fameux prédécesseur dans un dessin à la plume, Portrait de Nicolas Poussin, gravé par Lous-Henri Brevière (société d’émulation de Rouen). « Langlois fut plutôt un curieux qu’un artiste, il eut beau étudier parmi les Dix-Mille de David et poser pour le Romulus, peindre des gouaches et des aquarelles, il resta, toute sa vie, et restera pour nous le dernier venu et non le moins adroit des élèves de Callot et d’Israël Silvestre » (Philippe de Chennevières, Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques peintres provinciaux de l‘ancienne France, 1847-1862).
Claudine Lebrun-Jouve, historien de l’art
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- De la spoliation et du dégât des monuments religieux. Rouen : impr. de D. Brière, s. d.
- Recueil de quelques vues de sites et monuments de France, spécialement de Normandie, et des divers costumes des habitants de cette province… Rouen : impr. de F. Mari, 1817.
- Notice sur l’incendie de la cathédrale de Rouen, occasionné par la foudre le 15 septembre 1822, et sur l’histoire monumentale de cette église. Rouen : impr. de F. Baudry, 1823.
- Mémoire sur la peinture sur verre et sur quelques vitraux remarquables des églises de Rouen... lu à la séance publique de la Société libre d’émulation de Rouen du 9 juin 1823. Rouen : impr. de F. Baudry, 1823.
- Essai historique et descriptif sur l’abbaye de Fontenelle ou de Saint-Wandrille et sur plusieurs autres monuments des environs. Paris : Leclercq, 1827.
- Mémoire sur des tombeaux gallo-romains découverts à Rouen dans le cours des années 1827 et 1828... Rouen : impr. de F. Baudry, 1829.
- Essai historique et descriptif sur la peinture sur verre ancienne et moderne et sur les vitraux les plus remarquables de quelques monuments français et étrangers, suivi de la biographie des plus célèbres peintres-verriers. Rouen : E. Frère, 1832.
- Hymne à la cloche. Rouen : impr. de F. Baudry, 1832.
- Discours sur les déguisements monstrueux dans le cours du Moyen Âge et sur les fêtes des fous. Rouen : F. Baudry, 1833 (envoi à M. Flaubert père).
- La Feste aux Normands. Rouen : N. Périaux, 1833.
- Notice sur l’abbaye de Saint-Amand à Rouen. Rouen : N. Périaux, 1834.
- Souvenirs de l’École de Mars et de 1794. Rouen : impr. de F. Baudry, 1836.
- Stalles de la cathédrale de Rouen. « Avec une notice sur la vie et les travaux de E.-H. Langlois » par Ch. Richard… Rouen : N. Périaux, 1838.
- Essai sur les énervés de Jumièges et sur quelques décorations singulières des églises de cette abbaye, suivi du Miracle de sainte Bautheuch, publié pour la première fois. Rouen : E. Frère, 1838.
- Notice historique et monumentale sur l’église de Saint-Ouen de Rouen. Rouen : E. Legrand, 1838.
- Essai sur la calligraphie des manuscrits du Moyen Âge et sur les ornements des premiers livres d’heures imprimés. Rouen : I.-S. Lefèvre, 1841.
- Essai historique, philosophique et pittoresque sur les danses des morts, suivi d’une lettre de M. C. Leber et d’une note de M. Depping… Ouvrage complété et publié par M. André Pottier… et M. Alfred Baudry. Rouen : A. Lebrument, 1852, 2 vol.
Articles
- Du camp de César ou cité de Limes, monument voisin de la ville de Dieppe, de P.-J. Feret, extrait du mémoire et rapport lu à la Société libre d’émulation de Rouen, dans la séance publique du 9 juin 1825, par M. E.-Hyacinthe Langlois. Dieppe, Marais, 1825.
- « Remarques sur l’ancien état des arts dans Rouen, et sur l’école de dessin de cette ville ». Revue Normande, t. I, 1830, p. 503-526.
- « Note sur les anciennes forteresses de Rouen, particulièrement celle appelée le Vieux-Château ». Société d’émulation de Rouen, 1831, p. 102-106.
- « Rouen au XVIe siècle et la danse des morts au cimetière de Saint-Maclou ». Société d’émulation de Rouen, 1832, p. 42-130.
- « Le Château de la Salinière ». Revue de Rouen, septembre 1833.
- « L’Abbaye de Jumièges ». La France catholique, 15e livraison, 2e année, 1834.
- « Notice sur la Croix-de-Pierre à Rouen ». Revue de Rouen, 1834, p. 173-177.
- « Remarques sur les miniatures et ornements calligraphiques des manuscrits de l’Antiquité et du Moyen Âge ». Revue de Rouen, 1835, p. 321-351.
- « La Croix-Sablier ». Revue de Rouen, 1835, p. 306-312.
- « Le Curé des bruyères d’Oisy, ou l’abbé fou ». Revue de Rouen, 1835, p. 233-239.
- « Fragments de correspondance de E.-H. Langlois ». Revue de Rouen, 1838, p. 5-19.
- « Le Sacristain de Bonport, légende fantastique ». Revue de Rouen, 1847, p. 12-16.
Illustrations
- Barbazan Étienne. – Fabliaux et Contes des poètes françois des XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe siècles, tirés des meilleurs auteurs publiés par Barbazan. Nouv. éd. : Paris : B. Warée oncle, 1808, 4 vol.
- Roquefort-Flaméricourt Jean-Baptiste-Bonaventure (de). – Glossaire de la langue romane. Paris : B Warée oncle, 1808, 2 vol.
- La Quérière Eustache (de). – Description historique des maisons de Rouen les plus remarquables par leur décoration extérieure et par leur ancienneté… Paris : F. Didot, 1821-1841, 2 vol.
- Dupias Alexandre fils. – Alain Blanchard, citoyen de Rouen, tragédie en trois actes. Rouen : impr. de N. Périaux jeune, 1826.
- Virgile. – Les Bucoliques de Virgile, trad. en vers français par Achille Deville (Portrait de Virgile). Rouen : impr. de N. Périaux le jeune, 1828.
- Floquet Amable. – « Remarques sur la châsse de saint Romain, vulgairement appelée la Fierte ». Histoire du privilège de saint Romain. Rouen : E. Le Grand, 1833, p. 573-587.
Bibliographie critique sélective
- Richard Charles-Victor-Louis. – « Notice sur la vie et les travaux de E.-H. Langlois ». In Eugène-Hyacinthe Langlois, Stalles de la cathédrale de Rouen. Rouen, 1838.
- Institut royal de France. – Funérailles de M. Langlois. Discours de L. Lebas prononcé le 30 décembre 1838.
- Dieusy Alfred. – Album de dessins de Langlois du Pont de l’Arche, gravés par J. Adeline, Le Fèvre et Bracquemond. Rouen, (1838) 1885.
- Richard Charles-Victor-Louis. – Notice sur la vie et les travaux de E.-H. Langlois. Rouen, 1838.
- Gilbert Antoine-Pierre-Marie. – Notice biographique sur E.-H. Langlois. Paris, 1838.
- Raoul-Rochette. – Notice sur la vie de M. Langlois. Paris : Académie des beaux-arts de France, 2 octobre 1847.
- Chennevières-Pointel Charles-Philippe (de). – Recherches sur la vie et les ouvrages de quelques peintres provinciaux de l‘ancienne France. Paris : Dumoulin, 1847-1854, p. 246, 273, 279, 2 vol.
- Hoefer Ferdinand. – Nouvelle Biographie universelle. Paris : Firmin Didot frères, 1852.
- Lebreton Théodore-Éloi. – Biographie normande. Rouen : A. Le Brument, 1857-1861, 3 vol.
- Frère Édouard – Manuel du bibliographe normand. Rouen : A. Le Brument, 1858-1860, 2 vol.
- Œuvres diverses de Langlois père et fils recueillis [sic] par un amateur de Rouen. Paris, 1875.
- Champfleury (dit) [Husson Jules]. – Les Vignettes romantiques : histoire de la littérature et de l’art 1825-1840. Paris : E. Dentu, 1883, p. 199-203, ill. p. 205.
- Katalog der Bildniszeichnungen Kupferstiche-Kabinet. Dresdes, 1911.
- Coutil, Léon – « E.-H. Langlois ». La Revue normande, 1924, p. 152-153.
- Bellier de la Chavignerie Émile et Auvray Louis. – Dictionnaire général des artistes de l’école française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours. Paris : Librairie Renouard, 1882-1885.
- Bénézit Emmanuel. – Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris : Gründ, 1976, t. VI, p. 431-432.
- Beraldi Henri. – Les Graveurs du XIXe siècle : guide de l’amateur d’estampes modernes. Paris, 1889, IX.
- Schidlof Leo. – Bildnissminiatur in Frankreich. Vienne, Leipzig, 1911.
- Cohen Henri. – Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle. Paris, : Librairie A. Rouquette, 1912, p. 112.
- E.-H. Langlois : 1777-1837. Rouen : bibliothèque municipale, novembre 1977, Michèle Degrave.
- Thieme Ulrich et Becker Felix. – Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Leipzig, 1999, t. 21-22, p. 348.
Iconographie
- Delacluze Jean Edme Pascal Martin. – Portrait d’Eustache-Hyacinthe Langlois (miniature, musée des Beaux-arts de Rouen).
- David d’Angers (David, Pierre-Jean, dit, 1788 – Paris, 1856). – Portrait d’Eustache Langlois Du Pont de l’Arche (1777-1837) : « Par son ami PJ David d’Angers », « E. Langlois du Pont de l’Arche, archéologue, peintre, graveur » (1837). Le médaillon a été agrandi en 1838 par David d’Angers, en bronze, pour la tombe de E. H. Langlois au cimetière monumental de Rouen ; le musée d’Angers conserve un moulage en plâtre de ce médaillon agrandi et le musée du Louvre une copie en terre cuite et une édition en bronze. Une copie fut apposée sur la maison de naissance de Langlois à Pont-de-l’Arche (boulangerie du bas, rue Alphonse-Samain). Gravé par son ami Louis-Henri Brévière, le médaillon est repris en couverture du 14e volume des Mémoires de la Société royale des Antiquaires de France, publié en 1838 ; il illustre également la notice biographique consacrée à Langlois dans ce même ouvrage (p. xcviii-ciii). [NdÉ : information aimablement communiquée par Nathalia Denninger, du musée d’Art, d’Histoire et Archéologie d’Évreux].
- Buste de E.-H. Langlois, par Auguste-Vincent Iguel, 1866 (place Hyacinthe-Langlois, Pont-de-l’Arche : détruit), et modèle en plâtre, Salon de 1869 (non localisé).
Sources identifiées
Pas de sources recensées à ce jour
En complément : Voir la notice dans AGORHA