Auteur(s) de la notice :

QUEQUET Sébastien

Profession ou activité principale

Médecin, critique d’art, fondateur de revue

Autres activités
Dessinateur, homme de lettres

Sujets d’études
Peinture, gravure, sculpture, collections

Carrière
Études à la faculté des sciences de Bordeaux où il obtient son baccalauréat ès sciences
1860-1869 : dessine divers sujets pour les éditeurs Lebigre-Duquesne : Le Prince impérial, Portrait de Pie IX, Portrait de Hardy, Modèle pour un tableau d’honneur, La Ninette, polka chinoise
1866 : commence à écrire pour L’Illustration
1868 : docteur en médecine de la faculté de Paris avec une thèse intitulée Vaporarium, son utilité dans le traitement de la phtisie pulmonaire ; médecin praticien à Paris
1870-1871 : chirurgien-major de la garde nationale mobilisée de la Seine, ambulance de Nanterre pendant la Commune
1875 : commence sa collaboration avec la Gazette des Beaux-Arts
1876 : fonde Les Beaux-Arts illustrés
1877 : médecin aide-major de seconde classe
1879 : démissionne des cadres des officiers de l’armée ; nommé inspecteur adjoint des enfants du 1er âge à Paris (Service de la protection des enfants)
1884 : traduit de l’allemand La Cruche cassée de Heinrich von Kleist
1893 : membre du jury d’admission à l’Exposition internationale de Chicago
1894 : devient rédacteur en chef de la Gazette des Beaux-Arts
1900 : membre du jury d’admission à l’Exposition universelle de Paris
1906 : publie Drames et Comédies chez Louis Theuveney
Février 1909 : participe à l’exposition Poil et Plume, salon des littérateurs, peintres et statuaires
2 mars 1909 : décès à Asnières-sur-Seine

Chevalier de la Légion d’honneur (1871)

Étude critique

« Faire comme on voit et comme on peut. » C’est la formule, volontairement lapidaire, mais si riche de sens à la lumière de sa carrière et de ses textes, qu’Alfred de Lostalot (nom d’usage d’Alfred Jean Jacques Lostalot de Bachoué) choisit comme devise pour le livret de l’exposition Poil et Plume. Comme nombre de ses pairs, Camille Mauclair, Émile Bergerat ou Pierre Gusman entre autres, Lostalot n’envisageait pas sa discipline sans une pratique personnelle et, lors de ce second Salon des littérateurs peintres et statuaires, qui se tint à la galerie Boissy d’Anglas à Paris en 1909, il avait présenté des dessins inspirés des contes d’Edgar Poe et quelques toiles. Peu d’éléments permettent de connaître sa formation dans le domaine artistique. Nous savons cependant qu’il s’est introduit dans ce monde assez jeune, parallèlement à ses études à la faculté des sciences et à l’exercice de la médecine. Dès 1860, il proposa en effet à ses amis, les frères éditeurs Paul et Alfred Lebigre-Duquesne, des sujets qui furent reproduits en gravure. Ensuite, à partir de 1866, il écrivit dans les colonnes de L’Illustration. La revue lui confia dans un premier temps plusieurs chroniques sur des faits divers ou politiques concernant l’Amérique du Sud, puis des articles scientifiques et médicaux. C’est seulement en 1869 qu’il put couvrir un événement artistique, l’exposition des concours et des Envois de Rome à l’École des beaux-arts.

Son parcours fut jalonné de collaborations avec l’Opinion nationale, le Courrier français ou le Bien public et il fut surtout, dès 1875, une des principales plumes de la Gazette des Beaux-Arts, dont il devint rédacteur en chef en 1894. Très impliqué dans les journaux artistiques, il fonda en 1876 la revue Les Beaux-Arts illustrés pour laquelle il s’entoura d’Arsène Houssaye, Alfred Darcel, Frédéric Henriet, Edmond About, Paul Mantz, Théophile Gautier, Alfred Michiels ou Camille Lemonnier. S’il fut probablement une figure importante de la presse au regard de son rôle dans les grandes revues de l’époque, il n’en est pas moins peu connu de nos jours. Pourtant, cet esprit curieux a porté son attention sur des sujets très variés – bibliographie (souvent en collaboration avec Louis Gonse pour la Gazette des Beaux-Arts), musique et théâtre (il fit la critique des spectacles pour cette même revue à partir de 1884 et pour Les Beaux-Arts illustrés), vie des institutions (l’enseignement au sein de l’Académie, le jury du Salon), marché de l’art (rédaction d’articles sur des ventes de collections) et sur les différentes techniques artistiques. Il s’est lui-même frotté à la création littéraire en publiant en 1906 des scènes de mœurs de la vie bourgeoise de la fin du siècle, sous la forme de nouvelles intitulées Drames et Comédies.

« Faire comme on voit et comme on peut. » La maxime exprimait la conception des arts chez Lostalot et le rôle donné, dans son système de pensée, à la vision au sens physique du terme. Tout au long de sa carrière, il n’eut de cesse d’écrire sur le regard du peintre, la façon de reproduire les impressions visuelles, quelle que soit la tendance artistique, et sur le rendu de la réalité sur une surface plane, quelle que soit la technique : peinture, dessin, gravure, photographie. Sans ces éléments, on ne peut comprendre le discours critique de Lostalot sur l’art du XIXe siècle. Le naturalisme fut l’un de ses chevaux de bataille et L’École française de Delacroix à Regnault, paru en 1891, constitua le manifeste de sa pensée. Le paysage y prenait une place dominante au détriment des autres genres picturaux. Selon Lostalot, dont la réflexion était alors proche des idées de Jules Castagnary et d’Edmond Duranty, le « paysage naturaliste », dans les années 1830-1870, était le genre le plus glorieux de la peinture du siècle, et ce depuis qu’il s’était libéré de l’héritage de l’art de la Restauration, trop conventionnel, et du romantisme, trop théâtral. C’est ainsi qu’il inscrivait dans une même et prestigieuse filiation, Rousseau, Corot, Millet et les impressionnistes. Reprenant à son compte le précepte de Francis Bacon, Ars est homo additus naturae, Lostalot prônait une observation de la nature enrichie de l’invention personnelle : « Nulle poésie n’est plus haute que celle de la nature quand on sait l’interroger et transcrire son langage » (L’École française de Delacroix à Regnault, 1891, p. 16). Sa prédilection pour le naturalisme n’était donc pas contradictoire avec la quête d’un certain idéalisme dans la mesure où il s’agissait selon lui d’allier les deux avec talent, ce dont seuls étaient capables ceux qu’il estimait être des maîtres. Les autres ne pouvaient être que des artistes secondaires, à l’image de Courbet et des autres peintres réalistes qui poursuivaient « une chimère » (Gazette des Beaux-Arts, avril 1883, p. 343).

C’est à l’aune de cette idée qu’il faut envisager la position de Lostalot à l’égard des impressionnistes. D’abord sévère en 1876 dans les colonnes du Bien public, il fut néanmoins parmi les premiers à les soutenir au sein de la Gazette des Beaux-Arts avec Duranty, Gonse et Charles Ephrussi, car tous étaient décidés dans ces années à faire évoluer la pensée et le discours de la revue. Cela se ressentit en parallèle dans les propres écrits de Lostalot dont le jugement s’adoucit avec le temps : « … l’école dite de l’impressionnisme a rendu déjà et est appelée à rendre dans l’avenir les plus grands services à la peinture. Par la guerre acharnée qu’elle a déclarée aux poncifs, aux grammaires de l’art, aux recettes d’atelier, elle a concouru dans une large mesure à ramener les peintres, ceux au moins qui ont le véritable sentiment de ce que peut et doit être leur métier, à l’étude des êtres et des choses de la nature » (Les Beaux-Arts illustrés, 1879, n°10, p. 82-83). Son goût le portait davantage à soutenir les artistes les plus respectueux de la ligne – Degas, Manet pour ses portraits et Caillebotte, dont il a défendu le legs, une « aubaine pour les collections publiques » (Chronique des arts et de la curiosité, mars 1894, n°11, p. 85) –, son analyse étant fondée essentiellement sur des critères formels. C’est ainsi qu’il écrivait : « Nous avons à nous occuper de choses capitales : la composition, le dessin et la couleur […]. Les autres considérations tirées du sujet, de sa portée philosophique ou historique sont d’ordre inférieur » (Grands peintres français et étrangers, 1886, p. 243). Si Lostalot appréciait Monet, il teinta son jugement d’un positivisme très fantasque lorsqu’il justifia en 1883 la gamme chromatique utilisée par le peintre. S’appuyant sur la théorie de Hilaire de Chardonnet (1839-1924), selon laquelle la rétine des yeux de certaines personnes serait sensible aux rayons ultraviolets, il affirma que « M. Monet […] et ses amis voient violet », le résultat selon lui d’une trop longue exposition du nerf optique à la lumière jaune du soleil ! (Gazette des Beaux-Arts, avril 1883, p. 344). Cette explication pseudo-scientifique était symptomatique de l’état de perplexité général du public et de la critique face à la palette de certains impressionnistes. Albert Wolff, August Strindberg ou Karl Joris Huysmans n’ont-ils pas également cherché à déceler dans cette peinture violette les signes de troubles pathologiques ?

Finalement, après avoir dressé le constat de l’échec de l’art contemporain dont « la pensée enchaînée à terre par le naturalisme triomphant ne peut s’élever dans les hauteurs » (L’Illustration, 2 mai 1891, p. 2-3), Lostalot, comme beaucoup de critiques, abandonna progressivement son discours sur le naturalisme au profit de tendances plus subjectives et idéalistes tel le symbolisme. Puvis de Chavannes devint donc à ses yeux le maître incontesté de la scène artistique et fit l’objet de plusieurs articles élogieux. Lostalot conclut même en 1895, signe du bouleversement de ses opinions, que « après vingt ans de discussion dans la presse, on s’est mis d’accord pour proclamer en Puvis de Chavannes un des grands paysagistes de notre temps » (L’Illustration, 19 janvier 1895, p. 43).

À la fin des années 1880, les écrits de Lostalot laissaient transparaître beaucoup d’amertume et les attaques à l’encontre de l’Académie et de ses méthodes d’enseignement, responsables selon lui du manque de technique et d’audace de ses élèves, étaient nombreuses. Il éprouvait une certaine désillusion face aux institutions, à la scission des Salons et des sociétés d’artistes. Ce sentiment lui vint peut-être d’une lassitude de son activité de critique et explique que, n’ayant pas de poste dans l’administration ou dans l’enseignement, il se tourna davantage à partir de cette époque vers la publication d’ouvrages. « Faire comme on voit et comme on peut », c’était donc également une manière de souligner la nécessité du regard en matière d’art, regard qui devait dépasser les frontières françaises, ne pas se laisser aveugler par la hiérarchie des genres, et perfectionner sa formation en tenant compte de ces ambitions. Rejoignant en cela la pensée de Henry Havard, l’art relevait aux yeux de Lostalot d’une mission civilisatrice et devait favoriser les progrès humains, culturels et industriels : « Nous voyons dans l’art non seulement une source de récréation élevée, mais un moyen puissant de civilisation ; au contact bienfaisant de ses œuvres les mœurs s’épurent et s’adoucissent » (Les Beaux-Arts illustrés, 22 mai 1876, p. 14). Il voulut donc être un guide.

Après avoir successivement loué la grandeur de la France, puis constaté son déclin sur la scène internationale lors des grandes expositions, Lostalot tenait à proposer des solutions. Lors de la fondation des Beaux-Arts illustrés, l’un des buts proclamés n’était-il pas de « maintenir dans le domaine des industries qui touchent à l’art, cette suprématie que les autres pays nous reconnaissent encore, en nous la disputant de leur mieux » (Les Beaux-Arts illustrés, 22 mai 1876, p. 8) ? C’est ainsi que pour lutter contre ce qu’il considérait être la sclérose de l’art français contemporain, il a ouvert sa revue aux écoles étrangères : « Nous comptons faire une grande place à l’art étranger : c’est en sortant de chez soi qu’on a le plus de chance de voir des choses nouvelles ; nous venons d’apprendre à nos dépens qu’il n’est pas bon pour un peuple d’ignorer ce qui se passe au-delà de ses frontières » (Les Beaux-Arts illustrés, 1879, t. 1, n°1, p. 2). Dans Les Procédés de la gravure (1882) et dans Les Arts du bois (1891), des pages entières étaient ainsi consacrées aux productions des pays voisins. Pour compléter son action, Lostalot écrivit pour la Gazette des Beaux-Arts des comptes rendus des expositions de Turin (1884), de Budapest (1885), de Barcelone (1888), des deux Expositions universelles de Paris de 1878 et 1889, ainsi que des expositions dites « internationales » organisées par la galerie Georges Petit (1882, 1883, 1885 et 1887). Germanophile, c’est parce qu’il voulait faire découvrir aux Français certaines richesses de l’Allemagne qu’il traduisit en 1884 l’ouvrage de Heinrich von Kleist La Cruche cassée, dont les illustrations d’Adolphe Menzel l’avaient tant marqué lors de l’Exposition universelle de 1878.

Ses différents travaux l’amenèrent à la conclusion que pour résister à la concurrence étrangère, les arts en France devaient être réformés. Il défendit alors deux projets qui suscitaient dans ces années toute l’attention : d’une part celui d’un musée destiné à la formation des artistes industriels, suivant en cela Marius Vachon, Georges Lafenestre ou Georges Berger, et d’autre part le projet complémentaire du premier, de former au dessin grâce à d’autres méthodes. La revue Les Beaux-Arts illustrés lui offrait une tribune dans laquelle il prenait part aux débats : « Nous nous proposons de consacrer […] une place importante à une question qui est aujourd’hui à l’ordre du jour parce qu’on en comprend bien toute l’importance : l’enseignement du dessin. La création prochaine du musée des Arts décoratifs va nous permettre de puiser à une source toute nouvelle, et nous sommes persuadés que nos études seront très-utiles à tous ces ouvriers-artistes qui n’ont ni le temps ni les ressources nécessaires pour apprendre dans les ouvrages coûteux qui traitent de l’art appliqué à l’industrie » (Les Beaux-Arts illustrés, 1877, t. II, n° 52, p. 416).

Dans le but de se traduire concrètement, les visées sociales présentées dans les différents écrits de Lostalot étaient servies par une volonté pédagogique : ainsi, dans Les Arts du bois, le texte ne prenait qu’une part assez réduite pour céder la place dans la seconde partie, intitulée « Dessins et modèles », à un grand nombre de planches gravées reproduisant du mobilier du XIVe au XIXe siècle. La gravure était un vecteur idéal de diffusion qui avait passionné Lostalot très tôt, dès sa collaboration avec les frères Lebigre-Duquesne. Son statut de connaisseur en fit naturellement l’auteur, pour la Gazette des Beaux-Arts, des comptes rendus de cette section des différentes expositions entre 1878 et 1892, ainsi que d’articles consacrés à des graveurs tels Félix Bracquemond, Eugène Gaujean, William Unger et Arthur Evershed. Sa correspondance atteste du soin méticuleux porté au choix des illustrations de ses écrits. En 1882, il entreprit un texte de vulgarisation, Les Procédés de la gravure, afin de compléter deux des ouvrages du conservateur du Cabinet des estampes, Henri Delaborde, La Gravure, précis élémentaire de ses origines, de ses procédés et de son histoire (1882) et La Lithographie dans ses rapports avec la peinture (1863), en utilisant l’Essai typographique et bibliographique sur l’histoire de la gravure sur bois d’Ambroise Firmin-Didot (1863) et le Traité de la gravure à l’eau-forte de Maxime Lalanne (1866). Lostalot présentait dans son volume chacune des techniques, les étapes qui la composaient, son histoire, son coût et proposait aux lecteurs une iconographie abondante et des sources bibliographiques qu’il commentait. En revanche, pour éviter toute digression et se concentrer sur l’aspect technique, il ne faisait que mentionner les artistes, en insistant dans sa sélection sur les œuvres des plus anciens tels Rembrandt, Mantegna, Dürer ou Holbein, autant d’exemples illustres du passé sur lesquels s’appuyer.
Par ailleurs, toujours porté par cet intérêt pour les techniques et le savoir-faire, Lostalot a rédigé des articles sur la fresque ou les arts décoratifs. Il s’agissait cependant souvent de résumer pour Les Beaux-Arts illustrés des ouvrages scientifiques publiés parfois plusieurs années auparavant comme l’Histoire des éventails de Spire Blondel (1875) ou Costumes historiques de la France… de Paul Lacroix (1852-1860). Enfin, il n’hésitait pas à compléter de notes techniques certains articles de ses collaborateurs, démontrant l’étendue de ses connaissances.

Si la postérité de Lostalot est demeurée confidentielle, il le doit probablement au fait que dans sa volonté d’édification du public, il a plus été un vulgarisateur qu’un véritable chercheur. Ses articles et ses livres étaient sommaires et insuffisamment nourris en points de vue nouveaux ou originaux pour avoir pu marquer les esprits et faire date. Ainsi, hormis certains de ses textes critiques, parfois encore utilisés comme les témoignages révélateurs d’une époque, sa production fut-elle peu reprise par ses successeurs.

Sébastien Quéquet, doctorant en histoire de l’art à l’université de Picardie Jules Verne, chargé d’études à l’INHA

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Les Procédés de la gravure. Paris : A. Quantin éditeur, 1882.
  • « Louis Knaus ». In [Collectif]. – Grands peintres français et étrangers : ouvrage d’art, publié avec le concours artistique des maîtres ; texte par les principaux critiques d’art. Paris : H. Launette, 1886, t. II. p. 241-256.
  • Les Chefs-d’œuvre de l’art au XIXe siècle. t. II, L’École française de Delacroix à Regnault. Paris : La librairie illustrée, 1891.
  • Les Arts du bois. Paris : Bibliothèque de la Gazette des Beaux-Arts, J. Rouam, 1891. 2e édition, 1893.
  • Lostalot Alfred (de) et Gonse Louis, dir. – Exposition universelle de 1889. Les beaux-arts et les arts décoratifs. L’art français rétrospectif au Trocadéro. Paris, Journal Le Temps, 1890.

Articles

  • « Exposition de l’École des beaux-arts, concours et Envois de Rome ». L’Illustration, 27e année, n°1384, 4 septembre 1869, p. 157-158.
  • « La Collection de M. Lechevalier J. de Lissinger ». Gazette des Beaux-Arts, 18e année, t. XIII, mars 1876, p. 483-493.
  • « L’Exposition de la rue Le Peletier ». Chronique des arts et de la curiosité, 1er avril 1876, n°14, p. 119-120.
  • « Histoire de l’art, définition et objet de l’art ». Les Beaux-Arts illustrés, t. I, n°1, 22 mai 1876, p. 14-16.
  • « Histoire des procédés de l’art, la peinture à fresque ». Les Beaux-Arts illustrés, t. I, n°14, 21 août 1876, p. 105-106.
  • « Les Artistes contemporains, Eugène Delacroix ». Les Beaux-Arts illustrés, t. I, n°15, 28 août 1876, p. 113-117 ; n° 16, 4 septembre 1876, p. 122-123 ; n°17, 11 septembre 1876, p. 129-131.
  • « Les Œuvres de William Unger ». Gazette des Beaux-Arts, t. XIV, août 1876, p. 162-165.
  • « Les Eaux-fortes de M. Evershed ». Gazette des Beaux-Arts, t. XIV, novembre 1876, p. 438-441.
  • « Tableaux de la collection Sedelmeyer et San Donato : Pettenkofen ». Gazette des Beaux-Arts, t. XV, avril 1877, p. 410-416.
  • « M. Courbet et la Colonne Vendôme ». Les Beaux-Arts illustrés, t. II, n°54, 28 mai 1877, p.11, 14.
  • « Histoire des éventails ». Les Beaux-Arts illustrés, t. II, n° 60, 9 juillet 1877, p. 61-62 ; n°62, 23 juillet 1877, p. 75-76.
  • « Peintures de M. Puvis de Chavannes au Panthéon ». Les Beaux-Arts illustrés, t. II, n°68, 3 septembre 1877, p. 121-123.
  • « La Peinture au XVIIIe siècle ». Les Beaux-Arts illustrés, t. II, n°81, 3 décembre 1877 p. 81-83.
  • « La Collection Laurent-Richard ». Gazette des Beaux-Arts, t. XVII, mai 1878, p. 459-472.
  • « Exposition universelle : aquarelles, dessins et gravures ». Gazette des Beaux-Arts, t. XVIII, octobre 1878, p. 634-656 ; novembre 1878, p. 719-731.
  • « Avis à nos lecteurs ». Les Beaux-Arts illustrés, 2e série, t. III, 1879, n°1, p. 2.
  • « Exposition des artistes indépendants ». Les Beaux-Arts illustrés, 2e série, t. III, 1879, n°10, p. 82-83.
  • « Adolphe Menzel ». Les Beaux-Arts illustrés, 2e série, t. III, 1879, n°29, p. 226-227 ; n°31, p. 241-243.
  • « Les Dessins des maîtres anciens ». Les Beaux-Arts illustrés, 2e série, t. IV, 3 janvier, 1880, n°1, p. 4-6.
  • « Les Sculptures de Michel-Ange ». Les Beaux-Arts illustrés, 2e série, t. IV, n°5, 31 janvier, p. 33-34 ; n°6, 7 février, p. 43-46 ; n°7, 14 février, p. 51-53.
  • « La Collection Fréderic Haartmann ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXIII, mai 1881, p. 456-464.
  • « Les Pastels de M. de Nittis ». Gazette des Beaux-Arts, t. XIV, août 1881, p. 156-165.
  • « L’Exposition des œuvres de Courbet ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXV, juin 1882, p. 572-582.
  • « Le Musée des Arts décoratifs : exposition de MM. Le Comte Lepic et James Tissot ; le Salon des arts décoratifs ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXVII, mai 1883, p. 445-456.
  • « Exposition des œuvres de M. Claude Monet ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXVII, avril 1883, p. 342-357.
  • « M. Félix Bracquemond, peintre graveur ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXIX, mai 1884, p. 420-426 ; juin 1884, p. 517-524 ; t. XXX, août 1884, p. 155-159.
  • « Alphonse de Neuville ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXXII, août 1885, p. 164-172.
  • « Le Salon de 1886 : la peinture ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXXIII, juin 1886, p. 453-479.
  • « Le Salon de 1886 : sculpture, dessins et gravures ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXXIV, juillet 1886, p. 17-35.
  • « La Collection de feu M. S. Goldschmidt ». Gazette des Beaux-Arts, t. XXXVII, mai 1888, p. 418-424.
  • « Le Catalogue de la collection Spitzer ». Gazette des Beaux-Arts, t. III, mars 1890, p. 239-248.
  • « Le Salon de 1891 ». L’Illustration, 49e année, 2 mai 1891, n°2514, p. 2-3.
  • « Le Salon du Champs de Mars ». L’Illustration, 49e année, 16 mai 1891, n°2516, p. 422-423.
  • « Palais de la Légion d’honneur ». In Havard Henry, dir. La France artistique et monumentale. t. II. Paris : La librairie illustrée, 1893. p. 121-128.
  • « La Collection Caillebotte ». Chronique des arts et de la curiosité, 17 mars 1894, n°11, p. 85.
  • « Le Musée du Prado : l’école espagnole ». Gazette des Beaux-Arts, t. XII, septembre 1894, p. 232-250.
  • « Puvis de Chavannes ». L’Illustration, 53e année, 19 janvier 1895, n°2708, p. 43.
  • « Le Centenaire de la lithographie ». L’Illustration, 53e année, 28 septembre 1895, n°2744, p. 262-264.
  • « Nécrologie, Eugène Muntz ». L’Illustration, 60e année, 8 novembre 1902, n°3115, p. 376.
  • « L’Exposition Albert Besnard ». L’Illustration, 63e année, 14 juin 1905, n°3252, p. 408.

Bibliographie critique sélective

  • s. n. – « Nécrologie ». Chronique des arts et de la curiosité, 6 mars 1909, n°10, p. 77-78.
  • s. n. – « Nécrologie ». L’Illustration, 67e année, 6 mars 1909, n°3445, p. 168.
  • Lefort Paul. – « Lostalot ». In Berthelot Marcellin, et al. – Grande Encyclopédie. Paris : H. Lamirault, 1885-1902, t. XXII, p. 247.
  • Avenel Henri. – La Presse française au XXe siècle, portraits et biographies. Paris : Flammarion, 1901, p. 334.
  • Reutersvard Oscar. – « The “Violettomania” of the Impressionists ». The Journal of Aesthetics and Art Criticism, décembre 1950, vol. 9, n° 2, p. 106-110.
  • Crouzet Marcel. – Un méconnu du réalisme : Duranty (1833-1880). Paris : Librairie Nizet, 1964, p. 116, 377, 389.
  • Levine Steven Z. – Monet and his Critics. New-York, Londres : Garland Publishing, 1976, p. 25, 53-54, 62-64, 84-85.
  • Bouillon Jean-Paul, et al. – La Promenade du critique influent. Anthologie de la critique d’art en France, 1850-1900. Paris : Hazan, 1990, p. 264.

Sources identifiées

Asnières-sur-Seine, Archives municipales

  • État-civil, acte de décès

Paris, Archives de Paris

  • 5 MI 1/454 : état civil reconstitué, acte de naissance

Paris, Archives nationales

  • L1661048 : dossier de Légion d’honneur

Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

  • Carton 94, dossier 3, 84172 à 84177 : lettre à Jacquemart et 5 lettres adressées à des destinataires non identifiés, de 1876 à 1907
  • Fonds Paul Mantz, archives 078, carton 2, L 118 : lettre à Paul Mantz, 29 décembre 1888

Paris, bibliothèque Forney

  • Catalogue de l’exposition Poil et Plume, 1909

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie

  • SNR-3 A. de V. Lostalot : ensemble de gravures d’après A. de Lostalot dessinateur : 2 pl. chez Lebigre Duquesne, 1860 : La Ninette, polka chinoise, ronde d’enfants ; Tableau d’honneur pour les Chants religieux par Jules Ward ; 2 pl., impr. Lemercier, 1860 : Pie IX, médaillon ; Hardy, portrait en buste.

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • NAF 11295, folio 58 : lettre à Louis Gonse, 1890
  • NAF 11301, folio 151 à 166 : lettres à Eugène Müntz, de 1878 à 1894
  • NAF 14700, folio 172 : lettre à Albert Maignan, 1888
  • NAF 20155, folio 500 à 503 : lettres à Benjamin Fillon, de 1878 à 1879
  • NAF 25123, folio 179 : lettre à l’expert Féral, 1880

Vincennes, Service historique de la Défense, Centre historique des archives, département de l’armée de Terre

  • 5 YE 33631 : état des services de M. Jean Jacques Alfred de Lostalot-Bachoué