André-Adolphe-Eugène Disdéri, Duc et duchesse de Luynes, avec une autre femme, vers 1857, Paris, muséee d'Orsay, © photo musée d'Orsay / RMN. Épreuve sur papier albuminé contrecollée sur carton, 9 x 5,5 cm.

Auteur(s) de la notice : BODENSTEIN Felicity

Profession ou activité principale

Numismate, archéologue, député

Autres activités
Collectionneur, mécène, membre libre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres

Sujets d’étude
Antiquité gréco-romaine, Chypre, Phénicie, Palestine, Moyen Âge italien (XIIe-XIVe siècles), histoire locale de Rambouillet, photographie, chimie, métallurgie, géologie

Carrière
1825-1828 : directeur adjoint du musée Charles X au Louvre
1828 : voyage à Métaponte en Italie, accompagné de l’architecte Joseph-Frédéric Debacq (1800-1892)
1829 : membre fondateur de l’Instituto di Corrispondenza Archeologica à Rome avec Eduard Gerhard
1830 : élu membre libre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
1835 : lance à Paris la section française de l’Instituto, en finançant les Nouvelles Annales de l’Institut archéologique
1836-1851 : membre du Conseil général de Seine-et-Oise
1848 : élu à l’Assemblée nationale constituante, puis à l’Assemblée législative
1840 : voyage en Égypte
1851 : met fin à sa carrière politique, démissionnant de tous ses postes officiels
1852 : reçoit de Frédéric-Guillaume IV l’ordre du mérite civil de Prusse, pour son soutien à l’Institut de correspondance archéologique de Rome
1856 : création du Prix « duc de Luynes » avec la Société française de photographie
1862 : donation de sa collection au Cabinet des médailles
1864 : voyage au Proche-Orient, expédition cartographique et photographique dans la région de la mer Morte
1867 : décès à Rome – il s’était rendu en Italie pour porter soutien à l’armée du pape qui se battait contre les hommes de Garibaldi

Étude critique

Le nom d’Honoré-Théodoric-Paul-Joseph d’Albert, duc de Luynes évoque aujourd’hui le souvenir de celui qui fut peut-être le plus grand mécène que l’archéologie, l’érudition et les arts connurent en France au XIXe siècle. Toutefois, la générosité et l’intelligence avec laquelle ce seigneur prodigua ses financements ne sauraient faire oublier l’ampleur de ses propres travaux. Ils témoignent d’un esprit encore universaliste qui menait des recherches au croisement des sciences historiques ou naturelles, de la chimie et des arts. On observe une cohérence systématique et volontaire entre les actions du mécène et le travail du savant ; il fut l’investisseur et l’ouvrier d’une entreprise personnelle qui avait pour seul objectif le progrès des sciences et des arts. Des tendances historiographiques récentes se sont intéressées aux grandes figures de l’archéologie, mais n’ont pas encore fait une assez grande place à cet homme qui maîtrisa pendant quarante ans toutes les évolutions de cette discipline. Les biographes du duc, ses collaborateurs et amis, déjà s’étonnèrent qu’il soit si peu connu en France. Ils expliquèrent ce fait par son comportement modeste : son refus des mondanités attachées à sa position sociale, son action politique toujours discrète et son effacement derrière la promotion infatigable qu’il mena en faveur des travaux d’autrui. De plus, la vie du duc de Luynes ne présenta aucun des éléments de scandale qui auraient pu retenir l’attention du public tels ceux qui rendirent célèbres un marquis de Campana. Or, le duc offrit sa collection au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale en 1862, la même année que la collection Campana fut exposée pour la première fois au palais de l’Industrie à Paris, à un moment où l’intérêt général pour les développements de la science archéologique était à son apogée. Sa collection valait alors près de deux millions de francs, la moitié de la somme payée par Napoléon III pour l’acquisition de la collection de l’Italien. Des monnaies, vases, camées et objets archéologiques de tout genre formaient un ensemble peut-être moins spectaculaire que celui qui allait entrer au Louvre, mais dont l’importance scientifique était déjà pleinement reconnue et célébrée par les archéologues qui avaient pu l’examiner dans les appartements parisiens du duc. Et pour cause, cette collection fut soigneusement constituée sur près de quarante ans afin de servir comme outil aux travaux archéologiques, et non pas antiquaires, du duc.

Honoré d’Albert, duc de Luynes et de Chevreuse, né à Paris le 15 décembre 1802, fut l’héritier de l’une de ces rares familles aristocratiques qui par ses attitudes politiques avait traversé les années révolutionnaires sans être dépossédée de ses domaines. Cet héritage, il le comprit sa vie durant comme le devoir de préserver une certaine légitimité aux titres de noblesse de sa famille grâce à « la science, unie à la pratique de toutes les vertus morales et civiles » (Joseph Daniel Guigniaut, Notice historique sur la vie et les travaux de M. le duc d’Albert de Luynes, 1868). Le jeune duc reçut une formation humaniste rigoureuse et complète, qui constitua la base de ses futures activités savantes, développant notamment un talent prononcé pour le dessin. Encore adolescent, il s’engagea sur la voie d’une carrière militaire prometteuse dans la compagnie du Luxembourg, mais son goût de plus en plus prononcé pour les arts le décida à y renoncer. Ses talents furent reconnus par un parent, le vicomte Sosthène de la Rochefoucauld, directeur des Beaux-Arts, qui le fit entrer au Louvre. C’est alors, à l’âge de 23 ans, qu’il se vit chargé de l’organisation des antiquités grecques et égyptiennes. Sa carrière institutionnelle ne devait être que de très courte durée : dès 1827 il donna sa démission afin de poursuivre ses intérêts par un deuxième voyage en Italie. Grâce à sa fortune, il allait travailler dorénavant en totale indépendance. Ainsi, accompagné de l’architecte Joseph-Frédéric Debacq, il explora le site de Métaponte, publiant leurs résultats dans un ouvrage qui fut salué pour sa méthode et la qualité des illustrations utilisant la technique de la lithochromie. Leurs dessins et relevés restituaient l’architecture du temple et, au-delà d’une synthèse sur les temps mythologiques et historiques de la ville à travers les sources littéraires, une série de remarques portaient sur la topographie et l’hydrographie. Mais on connaît surtout les fragments architecturaux portant encore des traces de couleurs vives qu’ils y découvrirent et qui devinrent des pièces maîtresses pour les défenseurs de la polychromie antique, comme l’architecte Jacob Ignace Hittorf. Ce fut aussi lors de ce séjour que le duc s’impliqua aux côtés d’archéologues célèbres, tels Eduard Gerhard, Christian Karl Bunsen et Theodor Panofka, dans la création de l’Institut de correspondance archéologique de Rome dont il devint le principal mécène. Commencèrent alors une série de publications très remarquées dans les Annales de l’Institut, et dont la qualité lui valut l’élection comme membre libre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Il se trouva alors en France comme à l’étranger inséré dans le réseau des plus importants connaisseurs de l’Antiquité de l’Europe, une véritable « aristocratie des savoirs » (Ernest Vinet).

Pendant une dizaine d’années, l’attention du duc se porta presque exclusivement sur l’art grec avec une grande préférence pour les études numismatiques. Il identifia les noms des célèbres graveurs Cimon et Évenète des pièces de Syracuse, accordant le premier aux créateurs des monnaies antiques le statut d’artiste. Sa méthode archéologique fut fortement influencée par les correspondants allemands, il devint très proche notamment de T. Panofka et excella dans l’étude des religions et de la symbolique des monuments figurés. Les découvertes de Vulci, en 1829, avaient définitivement lancé la céramologie. Tantôt le duc s’adonna à des explications iconographiques classiques comme pour la célèbre coupe d’Arcésilas (1833), tantôt il s’attaqua à l’élucidation des problèmes encore largement inexplorés des techniques de production. En effet, grâce à son intérêt pour les sciences physiques et pour la chimie, il se distingua par son expertise dans l’étude des techniques de fabrication artistique et industrielle des anciens. Ainsi, dans son mémoire De la poterie antique (1832), il dévoila la composition chimique des différentes couleurs, identifiant les tons rouge et noir si caractéristiques comme des oxydes de fer et le blanc des lécythes funéraires attiques comme une peinture à base d’argile fine. Bien que se soldant par un échec, il est caractéristique de sa vision des études archéologiques que ses expérimentations menées dans son laboratoire à Dampierre pour retrouver la recette des engobes antiques visaient un résultat concret. Il souhaitait, en effet, retrouver le vernis grec dont on avait reconnu les vertus hygiéniques afin de l’appliquer aux procédés contemporains de production. Dans la même lignée, le duc s’inspira des armes anciennes de sa collection pour fabriquer un acier « fondu et damassé ». Effort qui fut récompensé par une médaille d’argent à l’Exposition de l’industrie de 1844. Il fit également des répliques de bijoux grecs de sa collection.

Le voyage en Égypte, en 1840, marqua le début d’un intérêt toujours croissant pour l’Orient. Le duc de Luynes récusa l’école hellénique d’Ottfried Müller et devint un partisan de l’influence orientale qui s’établit alors comme la nouvelle voie dans la recherche des origines de l’art et de la civilisation grecque. Il apprit l’hébreu et l’arabe et se pencha sur des questions épigraphiques avec des résultats significatifs. Ses premières attentions allèrent encore à la numismatique, dans son Essai sur la numismatique des satrapies et de la Phénicie sous les rois achéménides (1846), il classa des monnaies longtemps rangées parmi les incertaines dans les plus grands cabinets de médailles européennes. Mais c’était sa Numismatique et inscriptions chypriotes (1852) qui marqua avant tout l’histoire des études orientales en abordant un terrain encore totalement inexploré. Pour Carl Bernard Stark, auteur de Systematik und Geschichte des Archäologie der Kunst (1880), première véritable histoire de l’archéologie, ce travail, par la fidélité de ses copies et retranscriptions, rendit enfin les monuments épigraphiques de Chypre scientifiquement exploitable. Grâce à l’analyse des quelques inscriptions que l’on avait recueillies dans cette contrée et leur mise en relation avec des monnaies, pour lesquelles le duc avait lui-même déduit une provenance chypriote, il put proposer l’existence d’une langue propre à l’île de Chypre. Il apporta une contribution importante aux études phéniciennes avec son Mémoire sur le sarcophage et l’inscription funéraire d’Esmunazar, roi de Sidon (1856), dans lequel il présenta une synthèse de toutes les connaissances que l’on possédait déjà sur les dynasties phéniciennes. Ce monument suscita une dizaine de traductions par des épigraphes allemands, français, américains et anglais. Au moment de l’offrir au musée du Louvre, en 1855, il fournit également à d’autres chercheurs des copies des inscriptions, exécutées par ses propres soins. On retrouve dans cette démarche le donateur, le savant et le médiateur. L’intérêt du duc de Luynes pour les études orientales trouva son aboutissement dans les missions qu’il organisa pour explorer la région de la mer Morte en 1864 et 1866. Il embarqua avec la première mission, à l’âge de soixante-deux ans, accompagné de Louis Lartet, du musée d’Histoire naturelle, de Combe, un médecin, et de Louis Vignes, officier de la marine et photographe. Grâce à cette équipe, le duc se proposait d’aborder certains problèmes de l’exégèse biblique à l’aide d’une approche pluridisciplinaire fort innovatrice, qui a donné lieu à une publication posthume rigoureusement documentée et illustrée sous la direction du marquis Melchior de Vogüé.

La question de la reproduction des monuments en moulages et surtout en images pour favoriser l’essor des études archéologiques était une préoccupation majeure du duc. Il choisit soigneusement les artistes, souvent des architectes talentueux comme Charles Garnier et Victor Baltard, auxquels il confia des travaux d’illustration. Pourtant, il espérait que la photographie, inventée en 1839, permettrait de remplacer le dessin, jamais totalement objectif, et de conserver le souvenir des œuvres et des monuments menacés par l’usure du temps. Ainsi, il commissionna des campagnes photographiques des fresques de Santa Croce et du plafond de la chapelle Sixtine. Mais la photographie était encore dans les années 1850 un procédé insatisfaisant, trop cher, produisant des clichés qui perdaient rapidement détails et contrastes à cause de l’emploi de chimies approximatives. Afin de relancer une recherche stagnante, il finança avec la nouvelle Société française de photographie un concours qui se déroula de 1856 à 1867. Ce concours, qu’emporta Louis-Alphonse Poitevin, permit l’élaboration d’une technique d’impression utilisant un mélange d’encre et de charbon, qui était une véritable révolution pour la longévité de l’image photographique. Dans ses lettres à Auguste Moutié, historien de la région de Rambouillet, on voit que le duc concevait certains projets, comme la constitution d’un recueil de manuscrits en fac-similé, en fonction des possibilités nouvelles dont la photographie allait, il l’espérait, bientôt disposer. C’était avant tout lors des expéditions à la mer Morte que ces efforts devaient porter leur fruit, au point que les clichés rapportés par Louis Vignes (1864) et Henry Sauvaire (1866) sont considérés parmi les premiers exemples d’une photographie scientifique. Ils présentent, d’après Philippe Foliot, une utilité encore actuelle pour l’étude de l’histoire de cette région.

On ne saurait comprendre la passion de l’archéologue sans prendre en considération ses commandes d’œuvres d’art. À partir de 1839, le duc entreprit de créer au château de Dampierre dans les Yvelines un sanctuaire du beau où dialogueraient les arts du passé et du présent. La restauration de sa résidence préférée était menée par Félix Duban et le château reçut des œuvres de Paul et Hippolyte Flandrin, Charles Gleyre, François E. Picot, Pierre-Charles Simart, Jules P. Cavelier et François Rude. Une salle spéciale fut conçue comme un écrin pour ses collections, conservées alors dans son hôtel parisien et décrit par Ernest Vinet comme « ce musée domestique où scintillaient tous les diamants de l’archéologie ». Des compositions monumentales de Jean Auguste Dominique Ingres devaient en constituer la pièce maîtresse, voulue par le duc comme des pendants à L’Apothéose d’Homère, qui ornait alors un plafond du musée Charles X au Louvre. Mais ce fut surtout l’échec d’Ingres qui rendit cette entreprise célèbre pour l’histoire de l’art. Ses deux peintures murales à l’huile représentant l’âge d’or et l’âge de fer d’Hésiode restèrent inachevées. Le choix d’un support peu usité est à comprendre dans le contexte de débats contemporains sur la peinture des anciens. Toutefois l’érudition et les goûts du duc de Luynes se reflètent le plus directement dans la sculpture chryséléphantine de la Minerve du Parthénon, commandée en 1846 à P. C. Simart. Celle-ci constitue une reconstitution archéologique et artistique tout à fait exceptionnelle. Si le duc lui même ne publia rien concernant ce travail, l’œuvre de P.-C. Simart reprend certains motifs de médailles et camées de la collection du duc et il est probable que ce dernier ait choisi les différents modèles qui y trouvent leur synthèse. Le mécénat du duc visait avant tout le renouveau des arts industriels en France grâce au savoir-faire de l’artisanat des anciens. Par ses commandes à des orfèvres comme Charles Wagner, François Désiré Froment-Meurice ou Edmond Duponchel, et des spécialistes dans la taille de pierres précieuses comme Jean-Valentin Morel, il participa à la renaissance des arts précieux, historicistes sous le Second Empire.

Il nous reste à dire encore quelques mots sur le rôle du duc de Luynes dans l’institutionnalisation de l’archéologie en France. Dès 1835, il songea à la création d’une section française de l’Institut de correspondance archéologique de Rome. Ainsi, il espérait remédier à l’absence d’intérêt en France pour l’archéologie, qu’il déplorait régulièrement dans ses correspondances. Cette volonté, bien qu’elle ne se voulût pas directement concurrentielle de l’institution déjà existante, montre toute l’ambiguïté de ces premières coopérations scientifiques internationales, tiraillée entre la volonté de partager et l’ambition nationale. Il finança les deux tomes qui parurent en 1837 et 1838 des Nouvelles Annales de l’Institut archéologique de la section française dont la durée de vie fut éphémère. Mais il resta fidèle à l’Institut romain. Il comprit le parrainage de l’Institut par le roi de Prusse, en 1858, comme la condition financière nécessaire à sa survie et non pas comme une manœuvre d’appropriation nationaliste. Or, le sentiment patriotique du duc s’exprimait plus explicitement, depuis les années 1840, à travers des donations régulières et importantes au Louvre et au Cabinet des médailles, avec l’intégralité de sa collection en 1862 ; nombreux seront les collectionneurs qui se réclameront de son exemple par la suite. Son intention déclarée était d’« aider le cabinet de France à se maintenir au premier rang qu’il a si longtemps occupé en Europe, et que l’or anglais s’efforce de lui enlever ». Par ce geste, le collectionneur céda l’objet de sa passion aussi pour répondre à une conception résolument moderne de l’archéologie ; il savait que seule la réunion et la mise à disposition du public et des chercheurs du plus grand nombre de spécimens pouvaient désormais contribuer au progrès véritable de cette science.

Felicity Bodenstein, doctorante en histoire de l’art à l’université de Paris IV Sorbonne, chercheuse associée à la Bibliothèque nationale de France

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Métaponte. Paris : Firmin Didot, 1833, 48 p.
  • Études numismatiques sur quelques types relatifs au culte d’Hécate. Paris : Firmin Didot, 1835, 102 p.
  • Description de quelques vases peints étrusques, italiotes, siciliens et grecs. Paris : Firmin Didot, 1840, 45 pl., 24 p.
  • Mémoire sur la fabrication de l’acier fondu et damassé. Paris : Firmin Didot, 1844, 24 p.
  • Essai sur la numismatique des satrapies et de la Phénicie sous les rois achaeménides. Paris : Firmin Didot, 1846, 2 vol.
  • Rapport sur l’industrie des métaux précieux, fait à la commission française du jury international de l’Exposition universelle de Londres. Paris : Imprimerie impériale, 1854, 1 vol. XXIII Jury, 262 p.
  • Mémoire sur le sarcophage et l’inscription funéraire d’Esmunazar, roi de Sidon. Inscription punique de Malte. Paris : Plon, 1856, 88 p.
  • Voyage d’exploration à la mer Morte à Petra et sur la rive gauche du Jourdain. Œuvre posthume publiée par ses petits-fils sous la direction de M. le Comte de Vogüé. Paris : Arthus Bertrand, 1875, 2 vol.

Articles

  • « Sur quelques médailles des Campaniens de Sicile ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1829, p. 150-155.
  • « Ruines de Velia ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1829, p. 381-395.
  • « Ruines de Locres ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1830, p. 3-12.
  • « Médailles de Tarente relatives à l’Apollon Hyacinthien ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1830, p. 337-342.
  • « De la poterie antique ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1832, p. 138-150.
  • « Du Démarétion ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1833, p. 81-88.
  • « Arcésilas, roi de Cyrénaïque, coupe provenant des fouilles de l’Étrurie ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1833, p. 57-64.
  • « Recherches sur la ville de Pandos. Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1833, p. 1-18.
  • « Développement du type idéal des Gorgones dans la poésie et l’art figuré des anciens ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1834, p. 311-332.
  • « Casque de Vulci ». Nouvelles Annales de l’Institut archéologique, section française, 1837, p. 51-57.
  • « Trépied de Vulci ». Nouvelles Annales de l’Institut archéologique, section française, 1838, p. 237-247.
  • « Médailles de Syracuse » . Revue numismatique, 1840, p. 21-26.
  • « Medaglie inedite ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1841, p. 129-169.
  • « Fineo liberato per hli Argonauti dale Arpie ». Annales de l’Institut archéologique de Rome, 1843, p. 1-17.
  • « Médailles inédites d’Amyntas, roi de Galatie ». Revue numismatique, 1845, p. 253-265.
  • « Monnaies des Nabathéens ». Revue numismatique, 1858, p. 292 et 362.

Bibliographie critique sélective

  • Melchior marquis de Vogüé. – « Le Duc de Luynes ». Extrait du Correspondant du 25 décembre 1867, 6 p.
  • Jean Louis Alphonse Huillard-Bréholles. – Notice sur M. le duc de Luynes. Paris : Henri Plon, 1868, 160 p.
  • Joseph Daniel Guigniaut. – Notice historique sur la vie et les travaux de M. le duc d’Albert de Luynes, discours lu dans la séance publique de l’Académie des inscriptions et belles-lettres le 20 novembre 1868. Paris.
  • Ernest Vinet. – « Le Duc de Luynes ». Art et Archéologie. Paris : Didier et Cie, 1874, p. 468-485.
  • Carol Ockman. – The restoration of the chateau of Dampierre : Ingres, the Duc de Luynes and an unrealized vision of history. Thèse de doctorat, Yale University, 320 p.
  • Meredith Shedd. – « Phidias at the Universal Exposition of 1855 : the duc de Luynes and the “Athena Parthenos” ». Gazette des Beaux-Arts, 1986, n° 108, p. 123-134.
  • Thomas de Luynes. – « Le Duc, le peintre et l’architecte ». L’Objet d’art, n° 0, juin, 1987, p. 80-86.
  • Philippe Foliot. – « Louis Vignes and Henry Sauvaire, Photographers on the Expeditions of the Duc de Luynes ». History of Photography, 1990, vol. 14, n° 3, juillet-septembre, p. 233-250.
  • Irène Aghion, Mathilde Avisseau-Broustet. – « Le Duc de Luynes, archéologue, historien, homme de sciences et collectionneur ». Revue de la Bibliothèque nationale de France, 1994, n°3, p. 12-19.
  • Irène Aghion, Mathilde Avisseau-Broustet. – « Le Duc de Luynes : un esprit encyclopédique ». In Tous les savoirs du monde : [catalogue de l’exposition]. Paris, Bibliothèque nationale de France, 20 déc. 1996-6 avril 1997. Paris : Flammarion, 1996, p. 327-337.

Sources identifiées

Paris, archives des Musées nationaux

  • 030 21, dossiers du personnel du Louvre : le dossier du duc de Luynes
  • A 8 76-16, 5 mars 1856 : don fait par le duc de Luynes au Louvre du sarcophage phénicien « d’Eshmounazar »
  • A 8, 25 janvier 1866 : don fait par le duc de Luynes au Louvre d’un bas-relief moabite

Paris, bibliothèque de l’Institut de France

  • Ms. 4752-4753 : notes et copies de Duc de Luynes relatives à l’histoire de Chevreuse ; lettres du duc de Luynes à A. Moutié
  • Ms. 2245-2249 : correspondance du baron Jean-Joseph-Marie-Antoine de Witte, une centaine de lettres du duc de Luynes
  • Ms. 2250-2301 : correspondance de Félicien de Saulcy, lettres du duc de Luynes

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • Série « Archives modernes »
    • 4762 : don des collections du duc de Luynes

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Monnaies, médailles et antiques

  • Fonds d’archives Raoul-Rochette, 2004-271-344 à 2004-271-393 : 49 lettres du duc de Luynes adressées à Désiré Raoul-Rochette, travaux archéologiques, numismatiques et acquisitions
  • Inventaire manuscrit d’Anatole Chabouillet de la collection de Luynes, offerte au département en 1862

Rome, Bibliothèque du Deutsches Archäologisches Institut

  • Dossier « Französische Sektion, 1830-1838, 1833-1844 »

En complément : Voir la notice dans AGORHA