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MÉNARD, René
Mis à jour le 20 novembre 2008
(20 février 1827, Paris – 3 juillet 1887, Paris)
Auteur(s) de la notice :
DUMAS Véronique
Profession ou activité principale
Homme de lettres, littérateur et philosophe
Autres activités
Peintre, rédacteur en chef de la Gazette des Beaux-Arts, professeur d’histoire à l’École nationale des arts décoratifs
Sujets d’étude
Comptes rendus d’expositions ; Salons ; historiens ; théories et théoriciens, critiques et amateurs d’art ; musées et collections ; académies ; bibliothèques ; éditeurs ; iconographie ; mythologie ; histoire générale de l’art : architecture, peinture, sculpture, gravure, arts décoratifs (céramique, vitrail, mobilier), décoration, miniature, orfèvrerie (France, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne) à toutes les époques (Antiquité, Moyen Âge et Renaissance, XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles)
Carrière
1853-1869 : après des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris, expose au Salon des paysages et des études d’animaux (mention honorable au Salon de 1863)
1867 : collabore à L’Année philosophique de François Pillon
1869-1875 : collabore à la Gazette des Beaux-Arts de Charles Blanc
1871 : collabore à la Revue des deux mondes de François Buloz
1873-1875 : directeur de la Gazette des Beaux-Arts
1875-1882 : collaboration à L’Art d’Eugène Véron et Charles Tardieu
30 décembre 1880 : nommé professeur d’histoire générale à l’École nationale des arts décoratifs ; enseigne jusqu’en 1887
1880-1885 : collabore à L’Art décoratif de Meier-Graefe
20 décembre 1884 : nommé secrétaire adjoint comptable de l’École nationale des arts décoratifs
1886 : directeur de la collection « Bibliothèque populaire des écoles de dessin »
3 juillet 1887 : décès ; l’inhumation a lieu le 5 juillet au cimetière du Sud (Montparnasse) en présence du directeur de l’École des arts décoratifs, des professeurs, des surveillants, des élèves et de la famille ; un discours est prononcé par M. Kaempfen, directeur des Beaux-Arts
Lauréat de l’Institut (prix attribués par l’Académie des beaux-arts pour ses ouvrages Tableau historique des beaux-arts (en 1866) et De la sculpture antique et moderne (en 1867) ; médaille de la Société pour l’instruction élémentaire (en 1870) pour son Histoire des beaux-arts. Art antique (1869). Cet ouvrage est encore admis par la Commission des bibliothèques scolaires, honoré de plusieurs souscriptions ministérielles et récompensé d’une mention honorable à l’Exposition universelle d’économie ; officier d’Académie (1874) ; officier de l’Instruction publique (2 août 1883).
Étude critique
C’est avec son frère Louis, que René Ménard réalise en 1866 un Tableau historique des beaux-arts depuis la Renaissance jusqu’à la fin du dix-huitième siècle – ouvrage couronné par l’Académie des beaux-arts – qui s’attache à étudier l’art dans ses différentes phases, depuis son développement jusqu’à son déclin. Selon lui, l’Antiquité a tracé le vrai chemin de l’art. La Renaissance a choisi cette époque pour guide et, sans en imiter les œuvres, en a fait revivre les principes, pour arriver à la perfection. S’ensuit une période de décadence à l’époque moderne. Dans ce vaste panorama exclusivement réservé à la peinture, où seules sont exclues les écoles anglaise et russe, les auteurs se proposent de rechercher les raisons qui sont à l’origine des « progrès » et des « défaillances » artistiques. Réfléchir à ces questions amène inévitablement à reconsidérer le poids des traditions et à comprendre l’impact de nouveaux systèmes. L’histoire de l’art ainsi fondée sur ces deux notions de tradition et de renouvellement doit permettre de mieux cerner les moments d’apogée et de décadence, les passages d’un art à un autre. L’ouvrage aide encore à comprendre les rapports entre la moralité des peuples et leur civilisation dont l’art est l’expression la plus haute. Les auteurs se rattachent alors aux faits qui se rapportent à la vie et au caractère des artistes ou à l’histoire générale. Le milieu social dans lequel vivent les artistes (une idée propre à Taine) est en effet une autre cause, plus générale, mais non moins importante, du développement ou de la décadence des arts car elle agit directement sur le talent des artistes. L’art est encore intimement lié à la politique dont il subit les influences : il se développe par la liberté et s’annihile par le despotisme. Les auteurs rejoignent par là l’idée fameuse de Proudhon : « La liberté, c’est la force des arts. »
Ces problématiques sont proches de celles d’un autre ouvrage, De la sculpture antique et moderne (1867), dont le sujet avait été mis au concours par l’Académie des beaux-arts, en ces termes : « De l’enseignement de la sculpture chez les Grecs et chez les modernes ; apprécier quelles ont été les causes de ses progrès et de ses défaillances ». Les auteurs analysent les principes qui ont guidé les sculpteurs de l’Antiquité, étudient les formes du corps humain et montrent comment l’art grec a su arriver à la beauté idéale sans jamais oublier l’imitation de la nature. Divisé en deux parties, l’histoire de la sculpture grecque et celle de la sculpture moderne, l’ouvrage se fonde principalement sur l’étude des monuments religieux. « La tradition religieuse a-t-elle arrêté en Grèce […] le libre développement de l’art, ou bien a-t-elle été […] un guide et un secours pour les artistes au lieu d’être une entrave ? » (p. IX). Telle est la question que se posent les auteurs. Et pour expliquer les rapports de l’art avec la religion hellénique, il leur faut pénétrer jusqu’à l’essence même de cette religion et comprendre la symbolique de l’art. La sculpture est encore étudiée dans ses rapports avec les mœurs et la vie politique de la Grèce. L’ouvrage s’attache aussi à montrer quel rôle l’Antiquité donne à l’art dans la vie de l’individu et dans celle des sociétés : des sujets les plus simples à ceux des temps héroïques. Enfin il s’agit d’expliquer comment les traditions de l’art antique ont perduré jusqu’au XVIIIe siècle, en France et en Italie.
Le fait qu’une civilisation soit liée à sa religion est une idée récurrente chez René Ménard. Ce dernier a compris que l’art d’une société est l’expression de ses besoins, traduisant ses institutions politiques et son idéal religieux. L’histoire de l’art est l’histoire de la civilisation elle-même. Aussi, étudier l’art des Grecs équivaut-il à étudier leurs dieux, et parler de l’art moderne revient-il à définir les dogmes chrétiens.
Auteur d’un ouvrage pionnier en la matière, La Mythologie dans l’art ancien et moderne (1878), René Ménard donne à la mythologie – discipline jusqu’alors ignorée et discréditée – une place importante. Elle seule peut donner la clef de l’art des Grecs et de leur littérature. Cet ouvrage, conçu pour « remonter à la raison et à la source de l’art », est indispensable à l’histoire de l’art : il apporte une connaissance exacte de la mythologie et permet de mieux comprendre et interpréter les œuvres d’art et la poésie qui en est à l’origine. C’est pourquoi Ménard définit la mythologie comme « une langue poétique » dont se servaient les anciens peuples pour expliquer les phénomènes naturels. Cela l’amène sur le terrain de l’allégorie. Et pour étudier la mythologie, il se propose de rechercher le sens des symboles religieux à travers les monuments. Les Grecs ont donné à leurs dieux la forme humaine, mais ce n’est qu’après une lente élaboration que l’art est parvenu à fixer des types précis. À l’inverse de son frère dans son Polythéisme hellénique, René Ménard n’aborde pas le problème de la symbolique et s’attache moins à la pensée religieuse qu’à son expression plastique. Il est intéressant de voir quelle variété d’interprétation reçoit la mythologie, dans les différentes écoles, depuis la Renaissance jusqu’à nos jours. Depuis les métopes de Sélinonte jusqu’aux œuvres de David, Canova et Ingres, il s’agit d’une histoire complète de l’art dans ses rapports avec la mythologie.
En tant qu’enseignant et vulgarisateur, René Ménard a édité une Histoire des beaux-arts à la « Bibliothèque de l’Écho de la Sorbonne » – destinée à l’enseignement secondaire des jeunes filles – à une époque où l’histoire de l’art est encore difficilement admise dans les programmes. L’ouvrage a le mérite de combler une lacune importante, d’autant plus qu’il traite à la fois de l’architecture, de la sculpture, de la peinture et de l’art domestique. Même si l’auteur considère qu’il est impossible de définir l’origine de l’art, il cherche à en retracer l’histoire, depuis les pyramides d’Égypte jusqu’à l’époque contemporaine et, à l’instar de Vasari, il pense que la peinture et la sculpture sont le fruit des Égyptiens.
Ménard a encore fait paraître une Histoire des arts décoratifs à la « Bibliothèque populaire des écoles de dessin », en une série de petits ouvrages pratiques et d’usage exclusivement pédagogique. Publiés par la Librairie de l’art, ces petits fascicules illustrés avaient pour objectif de seconder le mouvement national qui cherchait à élever le niveau des études artistiques, en créant des écoles de dessin et en donnant à celles qui existaient déjà une orientation plus éclairée et plus méthodique. René Ménard était ainsi très investi dans le développement de l’enseignement de l’histoire de l’art (il publie d’ailleurs deux articles sur Taine et Viollet-le-Duc) et très préoccupé par la mise en valeur des arts décoratifs (ferronnerie, orfèvrerie, numismatique, gravure, décoration murale) et des industries liées à l’art. Il se distingue encore en 1881 par une Histoire artistique du métal – autre ouvrage lié aux arts décoratifs – écrite à l’occasion de l’Exposition du métal organisée en 1880 au palais de l’Industrie par la Société de l’union centrale. Collaborateur de La Revue des arts décoratifs, il était aussi, depuis 1880, professeur d’histoire générale à l’École nationale des arts décoratifs.
René Ménard s’affirme comme un historien d’art accompli, parvenu à concilier l’écriture d’une histoire de l’art et la mise en valeur des arts mineurs avec un enseignement artistique, à une époque où les choses sont encore difficiles à mettre en place.
Véronique Dumas, docteur en histoire de l’art contemporain et Ater en histoire de l’art contemporain à l’université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II
Principales publications
Ouvrages
- Tableau historique des beaux-arts, depuis la Renaissance jusqu’à la fin du dix-huitième siècle. Collab. de Louis Ménard. Paris : Librairie académique Didier et Cie, Libraires-Éditeurs, 1866, 412 p. (ouvrage couronné par l’Académie des beaux-arts).
- De la sculpture antique et moderne. Collab. de Louis Ménard. Paris : Librairie académique Didier et Cie, Libraires-Éditeurs, 1867, 424 p. (ouvrage couronné par l’Académie des beaux-arts). 2e éd. 1868, 424 p.
- L’Orfèvrerie. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1868, 424 p. ; 2e éd. 1884, 72 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, deuxième série. Histoire des arts décoratifs »).
- Histoire des beaux-Arts. Paris : imprimerie de Lagny, 3 vol. (« Bibliothèque de l’Écho de la Sorbonne. Moniteur de l’enseignement secondaire des jeunes filles ») : t. I. Art antique. Architecture, sculpture, peinture, art domestique, s. d. [1869 ?], 304 p. ; rééd. [1880], 304 p. ; t. II. Moyen Âge. Architecture, sculpture, peinture, art domestique, s. d. [1873 ?], 322 p. ; 2e éd. s. d. [1878 ?], 322 p. ; t. III. Art moderne. Architecture, sculpture, peinture, art domestique, s. d. [1874 ?], 396 p. ; rééd. Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1882 ; 2e éd. 1896 (Art antique, 304 p.) et 1897 (Moyen Âge, 322 p.).
- Musée de peinture et de sculpture ou Recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l’Europe, dessiné et gravé à l’eau-forte par Réveil, avec des notices descriptives, critiques et historiques. Collab. de René Ménard. Paris : Librairie Vve A. Morel et Cie Libraires-Éditeurs, 1872, 10 vol. (vol. 1 : Peinture antique, écoles florentine, vénitienne et de Parme, 1872, 126 p. ; vol. 2 : École romaine, 1872, 66 p. ; vol. 3 : École romaine, école de Raphaël, école romaine, 1872, 77 p. ; vol. 4 : Écoles bolonaise, napolitaine et espagnole, 1872, 92 p. ; vol. 5 : Écoles flamande et allemande, 1872, 94 p. ; vol. 6 : Écoles hollandaise et anglaise, 90 p. ; vol. 7 : École française, 102 p. ; vol. 8 : École française [deuxième partie], 88 p. ; vol. 9 : Sculpture antique, 64 p. ; vol. 10 : Sculpture moderne, 52 p.) ; 2e éd. : Paris : Vve A. Morel et Cie, Libraires-Éditeurs, 1874-1875, 10 vol.
- Entretiens sur la peinture ; avec cinquante eaux-fortes. Paris : Librairie de l’art, Hippolyte Heymann éditeur ; Londres : Sceley, Jackson et Halliday ; Bruxelles : A. N. Lebègue et Cie, 1875, 248 p.
- Histoire des beaux-arts ; illustrée de 414 gravures représentant les chefs-d’œuvre de l’art à toutes les époques. Paris : Librairie de l’Imprimerie générale, Librairie de l’Écho de la Sorbonne, 1875, 516 p.
- L’Art en Alsace-Lorraine, miniature, architecture, statuaire, vitraux, fresques, mobilier du XIe au XVIIIe siècles. Paris : Baulle et Delagrave, 1876, 558 p. ; 2e éd. Paris : Librairie de l’Art, 1886.
- Fables choisies tirées des Métamorphoses d’Ovide ; gravures de Bernard Picart et d’après Lebrun. Paris : A. Lévy libraire-éditeur, 1878, 2 vol., 160 p.
- La Mythologie dans l’art ancien et moderne, suivie d’un appendice sur les origines de la mythologie par Eugène Véron. Paris : Librairie Charles Delagrave, 1878, 908 p. ; 2e éd., 1880, 908 p.
- La Vie privée des anciens, dessins d’après les monuments antiques par Charles Sauvageot. Paris : Vve A. Morel et Cie éditeurs, 1880-1883, 4 vol. : t. I. Les Peuples dans l’Antiquité, 1880, 622 p. ; t. II. La Famille dans l’Antiquité, 1881, 571 p. ; t. III. Le Travail dans l’Antiquité, 1882, 607 p. ; t. IV. Les Institutions de l’Antiquité, 1883, 676 p. ; rééd. Édouard Rouveyre (dir.), avec sommaires analytiques et index des noms propres. Paris : Ernest Flammarion éditeur, s. d. [1913], 8 vol. : t. I. Les Peuples dans l’Antiquité : l’Égypte et l’Asie, 352 p. ; t. II. Les Peuples dans l’Antiquité : la Grèce et l’Italie, 324 p. ; t. III. La Famille dans l’Antiquité : constitution de la famille ; le vêtement, 416 p. ; t. IV. La Famille dans l’Antiquité : l’habitation, 260 p. ; t. V. Le Travail dans l’Antiquité : agriculture ; industrie, 330 p. ; t. VI. Le Travail dans l’Antiquité : architecture ; commerce ; beaux-arts, 344 p. ; t. VII. Les Institutions de l’Antiquité : institutions civiles ; guerre ; sciences, 368 p. ; t. VIII. Les Institutions de l’Antiquité : institutions religieuses ; éducation, 366 p. : rééd. Paris : Ernest Flammarion, s. d.
- Histoire artistique du métal, ouvrage publié sous les auspices de la Société de propagation des livres d’art. Paris : Librairie de l’art, J. Rouam, éditeur, 1881 ; Londres : Remington et C°, 204 p.
- Le Monde vu par les artistes. Géographie artistique. Paris : Librairie Charles Delagrave, 1881, 1008 p.
- Les Emblèmes et attributs des Grecs et des Romains. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 88 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration en Égypte. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 72 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration en Grèce. Première partie. Architecture & Sculpture. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 80 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration en Grèce. Deuxième partie. Meubles & Vêtements. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 74 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration au XVIe siècle : le style Henri II, Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 78 p. ; Paris : Librairie de l’art, L. Allison & Cie Éditeurs, s. d. [1892], 80 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration au XVIIe siècle : le style Louis XIV. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 72 p. ; Paris : Librairie de l’art, L. Allison & Ce éditeurs, s. d. [1892], 72 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- La Décoration au XVIIIe siècle : le style Louis XV. Paris : Librairie de l’art, J. Rouam imprimeur-éditeur, 1884, 74 p.(« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs ») ; rééd. Paris : Librairie de l’art, L. Allison & Cie Éditeurs, s. d. [1892], 76 p.
- La Décoration au XVIIIe siècle : le style Louis XVI. Paris : Librairie de l’art, J. Rouam, imprimeur-éditeur, 1884, 72 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs ») ; rééd. Paris : Librairie de l’art, L. Allison & Cie Éditeurs, s. d., [1892], 74 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin, troisième série. Histoire des arts décoratifs »).
- L’Ancienne Asie. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1886, 96 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin », troisième série. Enseignement général. Cours d’histoire générale »).
- L’Égypte. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1886, 64 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin », troisième série. Enseignement général. Cours d’histoire générale »).
- Les Cités grecques. Paris : Librairie de l’art, Jules Rouam, imprimeur-éditeur, 1888, 96 p. (« Bibliothèque populaire des Écoles de dessin »), troisième série. Enseignement général. Cours d’histoire générale »).
Articles
- « Les Théoriciens de l’art ». L’Année philosophique, 1868, p. 363-424.
- « Les Peintures de M. Robert-Fleury au nouveau palais du tribunal de commerce (de Paris) ». Gazette des Beaux-Arts, février 1869, p. 188-194.
- « Galerie Koucheleff ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1869, p. 479-484.
- « Cercle de l’Union artistique ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1869, p. 552-555.
- « Les Maîtrises et les Académiciens ». Gazette des Beaux-Arts, septembre 1869, p. 193-206.
- « Les Groupes du nouvel opéra ». Gazette des Beaux-Arts, septembre 1869, p. 264-269.
- « Overbeck ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1870, p. 201-213.
- « Un portrait de Rembrandt ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1870, p. 464-467.
- « Salon de 1870 ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1870, p. 489-514 ; juillet 1870, p. 38-71.
- « L’Exposition internationale de peinture à Londres ». Revue des deux mondes, t. 94, 1er juillet 1871, p. 205-220.
- « Exposition internationale de Londres ». Gazette des Beaux-Arts, octobre 1871, p. 307-324 ; novembre 1871, p. 430-449 (suite).
- « Institution de South Kensington ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1872, p. 251-262 ; septembre 1872, p. 195-210 ; octobre 1872, p. 277-289.
- « Le Cercle des Beaux-Arts. Exposition de dessins et aquarelles de M. Français ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1872, p. 438-444.
- « Les Beaux-Arts à Bordeaux ». Gazette des Beaux-Arts, juillet 1872, p. 75-88.
- « La Gravure au Salon ». Gazette des Beaux-Arts, août 1872, p. 120-127.
- « Rome souterraine ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1872, p. 507-511.
- « Une histoire de la céramique ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1873, p. 47-53.
- « Les Portraits dans l’école anglaise. Gazette des Beaux-Arts, février 1873, p. 133-145.
- « Collection Laurent Richard ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1873, p. 177-196 ; avril 1873, p. 320-335.
- « Collection Faure ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1873, p. 459-467.
- « Exposition rétrospective de Bruxelles ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1873, p. 533-545.
- « Exposition de Vienne ». Gazette des Beaux-Arts, septembre 1873, p. 185-214 ; octobre 1873, p. 345-355 ; novembre 1873, p. 417-445.
- « Les Éditeurs contemporains, Firmin Didot ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1873, p. 481-515.
- « Pan et les satyres ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1874, p. 84-92.
- « Spinello Aretino ». Gazette des Beaux-Arts, février 1874, p. 114-120.
- « Le Palais du Té à Mantoue ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1874, p. 284-288.
- « Domenico Ghirlandajo ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1874, p. 316-325.
- « Paul Baudry ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1874, p. 536-550 ; juillet, p. 70-79 ; août, p. 115-126 ; septembre, p. 238-244 ; octobre, p. 359-365.
- « Viollet-le-Duc (son rôle dans la remise à l’honneur de l’art du Moyen Âge) ». Gazette des Beaux-Arts, octobre 1874, p. 335-353.
- « La Bibliothèque à l’Exposition des Champs-Élysées ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1874, p. 442-471 ; décembre 1874, p. 526-540.
- « Le Dix-huitième siècle par Paul Lacroix ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1875, p. 92-99.
- « Clodion ». Gazette des Beaux-Arts, février 1875, p. 195-198.
- « Exposition rétrospective de Nancy ». L’Art, 1875, t. II, p. 413-416 ; 1875, t. III, p. 5-10 (fin).
- « L’Art en Alsace-Lorraine. La statuaire monumentale ». L’Art, 1875, t. III, p. 285-287.
- « L’Art en Alsace-Lorraine. Les miniatures ». L’Art, 1875, t. III, p. 355-360.
- « Robert Hills ». L’Art, 1876, t. II, p. 62-66, 97-102 (fin).
- « Enseignement de l’art décoratif à l’École des beaux-arts ». L’Art, 1876, t. II, p. 210-214, 230-232 (suite), 260-263 (suite et fin).
- « Salon de 1876. Peinture. Les peintres étrangers ». L’Art, 1876, t. III, p. 49-56, 76-83 (suite), 100-107 (suite), 126-136 (fin).
- « Les Émaux cloisonnés de la Chine ». L’Art, 1876, t. IV, p. 145-147.
- « Benevenuto Cellini ». L’Art, 1877, t. IV, p. 193-215.
- « Silhouettes d’artistes contemporains. X. Jules Dupré ». L’Art, 1879, t. II, p. 311 ; t. IV, p. 241-244.
- « Histoire artistique du métal. I. Le métal dans l’Antiquité primitive ». L’Art, 1880, t. III, p. 305-310.
- « Histoire artistique du métal. II. Le métal dans l’Antiquité classique (suite) ». L’Art, 1880, t. IV, p. 20-23, 44-47, 67-68.
- « Histoire artistique du métal. III. Le métal au Moyen Âge (suite) ». L’Art, 1880, t. IV, p. 90-93, 114-115, 161-163.
- « Histoire artistique du métal. IV. Le métal dans les temps modernes ». L’Art, 1880, t. IV, p. 211-214, 238 (suite).
- « Rapport du jury de la quatrième section. Matières premières. Outils et procédés. Métiers annexés » et « Rapports sur les concours spéciaux du métal. Quatrième section ». Revue des arts décoratifs, 1880-1881, t. I, p. 314-325, 329.
- « Histoire artistique du métal. IV. Le métal dans les temps modernes (suite) ». L’Art, 1881, t. I, p. 65-69, 88-92, 111-115, 136-140, 158-161, 185-188, 205-208, 236-237, 287-294, 320-323 ; 1881, t. II, p. 14-16, 85-86 (suite et fin).
- « Le Salon de 1881 ». L’Art, 1881, t. II, p. 156-162, 180-188, 207-214, 225-237, 273-282, 297-306 ; 1881, t. III, p. 5-16, 25-34, 49-61.
- « Rapports des jurys. Rapport du premier groupe. Le bois ». Revue des arts décoratifs, 1881-1882, t. I, p. 69-80.
- « Aligny et le paysage historique ». L’Art, 1882, t. I, p. 251-254 ; 1882, t. II, p. 33-36 (suite) ; 1882, t. II, p. 50-56 (fin).
- « Le Salon des Arts décoratifs, I ». Revue des arts décoratifs, 1882-1883, t. III, p. 1-11, 33-40 (suite).
- « La Décoration des plafonds, I ». Revue des arts décoratifs, 1883-1884, t. IV, p. 48-51, 157-163 (suite), 224-230 (suite), 397-402 (fin).
- « Huitième exposition de l’Union centrale (pierre, bois de construction, terre et verre). Deuxième partie. Les travaux du jury. 5e groupe : dessins et modèles ». Revue des arts décoratifs, 1884-1885, t. V, p. 203-222.
Direction d’ouvrages ou de revues
- 1873-1875 : directeur de la Gazette des Beaux-Arts
- 1886 : directeur de la collection « Bibliothèque populaire des Écoles de dessin »
Cours prononcés à l’École des arts décoratifs (1880-1887) : cours d’histoire générale ; concours annuels
- Année 1880-1881 (programme du concours)
- Résumer les guerres médiques
- Définir la famille, en Orient, en Grèce, à Rome et en indiquer les différences
- Décrire et expliquer les principaux emblèmes égyptiens avec dessins au trait à l’appui
- Année 1881-1882 (programme du concours)
- Résumer les principaux événements de la 1re croisade
- Raconter sommairement l’histoire des guerres d’Italie sous la Renaissance (Charles VIII, Louis XII, François Ier). Et montrer par des croquis les principaux caractères de l’art décoratif à la même époque
- Année 1882-1883 (programme du concours)
- Une question sur le récit de la 2e guerre punique (histoire générale)
- Une question (rattachée à l’enseignement particulier de l’École) sur les attributs des divinités grecques : « Il semble que la plupart de ces attributs, le caducée de Neptune, le casque de Minerve, la Gorgone, étant encore aujourd’hui d’un emploi journalier dans la décoration, il n’est pas inutile à un décorateur d’en connaître l’origine et la signification »
- Année 1883-1884 (programme du concours)
- Résumer sommairement les principaux événements de la vie de Jeanne d’Arc
- Indiquer les artistes qui ont le plus contribué à la gloire du siècle de Louis XIV et déterminer les principaux caractères de l’art décoratif de cette époque à l’aide de croquis d’après les monuments existants
- Année 1884-1885 (programme du concours)
- Raconter sommairement la vie de Jules César
- Faire connaître par des croquis les principaux meubles, bijoux, armes et ustensiles en usage chez les Grecs et les Romains
- Année 1885-1886 (programme du concours)
- Raconter sommairement ce qu’ont fait Mazarin et Colbert pour la prospérité de l’industrie et de l’art en France
- Forme et décoration des meubles et objets de luxe au temps de la Renaissance française. Indiquer par des croquis ceux dont on trouvera des modèles au musée de Cluny, dans la galerie d’Apollon au Louvre et au musée des Arts décoratifs
- Année 1886-1887 (programme du concours)
- Raconter sommairement les guerres médiques
- Rechercher dans les musées les objets ou fragments qui appartiennent à l’Antiquité grecque et romaine et en faire ressortir par des croquis ou dessins, le caractère ornemental et décoratif (bronze, argent, or, céramique, verrerie…)
Bibliographie critique sélective
- La Grande Encyclopédie. Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Paris : Société anonyme de la Grande Encyclopédie, s. d., t. XXIII, p. 635.
- Larousse Pierre. – Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris : Administration du grand dictionnaire universel. 1874, t. XI, p. 16.
- Glaeser Ernest. – Biographie nationale des contemporains rédigée par une Société de gens de lettres. Paris : Glaeser et Cie Éditeur, 1879, p. 514-515.
- Chronique des arts et de la curiosité. Supplément à la Gazette des Beaux-Arts, 1887, p. 208 (article nécrologique).
- Polybiblion. Revue bibliographique universelle, 1887, p. 368.
- Thieme Ulrich et Becker Felix. – Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der antike bis zur Gegenwart. Leipzig : 1930, p. 382.
- Augé Paul (dir.) – Larousse du XXe siècle. Paris : Librairie Larousse, 1931, t. XIV, p. 796.
- Bellier de la Chavignerie Émile et Auvray Louis. – Dictionnaire général des artistes de l’école française. Paris : Librairie Renouard, 1997, t. II, p. 70.
- Therrien Lyne. – L’Histoire de l’art en France. Genèse d’une discipline universitaire. Paris : CTHS, 1998, p. 108, 116.
- Benézit Emmanuel. – Dictionnaire critique et documentaire des peintres sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris : Gründ ; rééd. 1999, t. IX, p. 477.
- Talenti Simona. – L’Histoire de l’architecture en France : émergence d’une discipline (1863-1914). Paris : Picard, 2000, p. 281.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- AJ/53/62-63 [École nationale supérieure des arts décoratifs. Enseignement] : procès-verbaux des concours des différentes classes, accompagnés de tableaux annuels et mensuels du classement des élèves ; dessin d’ornement d’après la bosse ; résultats
- AJ/53/91-94 [Ibid.] : histoire générale ; concours annuels
- AJ/53/128 [Ibid.] : personnel : législation, administration, récompenses honorifiques ; Légion d’honneur ; palmes académiques ; officiers de l’Instruction publique
- AJ/53/132 [Ibid.] : dossier personnel de René Ménard à l’École nationale des beaux-arts, 15 pièces (4 dossiers : notice individuelle, nomination, décoration, décès avec discours prononcés)
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
- Ms 1822 : papiers Lucien Hoche, t. XV, notes de lecture et notes prises dans 5 carnets sur les rues du Paris occidental : fol. 11 (René Ménard, Les Curiosités artistiques de Paris)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- NAF : cote 22952, lettre à l’en-tête de la Gazette des Beaux-Arts adressée à Paul Lacroix dit le Bibliophile, Paris, 20 janvier 1873, f. 339