Auteur(s) de la notice : LE MEAUX Hélène

Profession ou activité principale

Conservateur au département des antiques du musée du Louvre, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres

Autres activités
Historien de l’art, helléniste, épigraphiste, professeur à l’École du Louvre

Sujets d’étude
Sculpture grecque et romaine, épigraphie grecque et latine, histoire des collections

Carrière
1884-1886 : élève à l’École normale supérieure ; agrégation de lettres
1887-1889 : membre de l’École française de Rome
1889-1893 : attaché libre au musée du Louvre
1893-1899 : attaché titulaire au musée du Louvre
1895 : membre résidant de la Société nationale des antiquaires de France
1899 : officier de l’Instruction publique
1899-1919 : conservateur adjoint au musée du Louvre
1910-1931 : professeur à l’École du Louvre
1919-1936 : conservateur en chef au musée du Louvre, succède à Antoine Héron de Villefosse
1919 : chevalier de la Légion d’honneur
11 décembre 1925 : élu membre ordinaire à l’Académie des inscriptions et belles-lettres à la place d’Élie Berger
1929-1939 : codirecteur de la revue Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot
1936 : conservateur honoraire des musées nationaux
1939 : décès ; Paul Jamot prononce son éloge funèbre lors de ses funérailles, le 2 janvier

Étude critique

Si Alexandre, Louis, Charles, Étienne Michon a marqué son époque, il reste encore aujourd’hui dans les esprits de ses successeurs au département des antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre un fin connaisseur des collections, confortant la qualification d’« archiviste de l’archéologie classique » que lui donnait Edmond Pottier devant les académiciens en 1925.

Étienne Michon est né à Marly-sous-Saône le 17 août 1865 dans un milieu aisé. Normalien issu de la même promotion que Victor Bérard et Paul Jamot, agrégé de lettres, membre de l’École française de Rome, Étienne Michon aurait pu entamer une carrière universitaire. Son choix est tout autre puisqu’il commence une carrière au musée du Louvre. D’attaché libre depuis 1889, il devient attaché titulaire en 1893 et prend le titre de conservateur six ans plus tard.

Loin de se borner à étudier la sculpture antique, ce pour quoi il est aujourd’hui avant tout reconnu, Étienne Michon s’est consacré à diverses périodes et cultures, incluant la civilisation gallo-romaine, les premiers temps chrétiens et Byzance, à travers des sujets nombreux et extrêmement variés allant du matériel en bronze, aux ivoires et ampoules à eulogie, des miroirs en verre aux sarcophages et mosaïques. En plus d’être historien de l’art, Michon s’avère être un très bon archéologue de terrain. Il participe en effet activement aux fouilles et publications de fouilles essaimées en Méditerranée (Corse, Tunisie) et au-delà, jusqu’en Égypte, Cyrénaïque, Palestine et Arabie. Ses premières études sont révélatrices des recherches qu’il mènera tout au long de sa carrière. Il entame des recherches sur la Corse, recherches menées à travers des orientations aussi diverses que l’administration de l’île sous la domination romaine (1888), l’étude monographique du site de Porto San Stefano (1889), les bas-reliefs romains (1907), les menhirs sculptés (1904) ou encore l’épigraphie (1891). Étienne Michon regrette dès 1907 de ne pas avoir le temps de publier son histoire de la Corse dans l’Antiquité ; l’étude du site d’Aléria est le sujet de son mémoire de l’École française de Rome (1889). C’est avec une curiosité patiente et un esprit critique qu’il mène une véritable enquête archéologique et historique, proposant un inventaire exact des antiquités du site avant et après l’arrivée des Romains. L’observation opiniâtre pour laquelle il est reconnu de ses professeurs lui permet de reconsidérer les positions de certains grands archéologues et voyageurs. C’est en effet lui qui démontre que Prosper Mérimée, Ernest Renan, Georges Perrot et Théodore Reinach ont suivi à tort l’idée que la statue d’Apricciani correspondait au couvercle d’un sarcophage anthropoïde de type phénicien ; il s’agit en fait d’un menhir sculpté. Dans le domaine épigraphique, où il excelle aussi bien en grec qu’en latin, il se consacre aux milliaires d’Arabie et de Palestine (1895-1896), aux inscriptions d’Arabie (1897) ou d’Amwâs (1898), de l’île d’Arwad (1917), de Baalbek et du musée d’Adana en Turquie (1922).

Attaché au Louvre à l’âge de 24 ans, Michon publie quelques années après sa titularisation le Catalogue sommaire des marbres antiques (1896, 1918, revu et corrigé en 1922), ainsi que les Monuments du département des antiquités grecques et romaines (1899), ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser aux collections d’autres musées comme celles de Montauban (1898).

Michon entreprend un travail sur des ensembles et des collections, offrant ainsi de nouvelles approches et perspectives (marbres antiques de Délos conservés au Louvre, 1911 ; la collection du cardinal de Granvelle, 1911, l’ancien cabinet de Cardin Le Bret, 1909). Comme le montre son article « La Vénus de Milo, son arrivée et son exposition au Louvre » (1900), c’est surtout dans le domaine de l’histoire des collections, sur les pas de Louis Courajod pour la sculpture médiévale, que Michon s’est distingué de ses prédécesseurs et de ses collègues antiquisants. Sa lecture sur les origines de la collection et du musée des antiques à la séance publique annuelle du 22 novembre 1929 constitue un essai, à l’époque novateur, et aujourd’hui encore de base sur le sujet. Étienne Michon s’est appliqué à rechercher, à partir des archives et des inventaires, l’« état civil » de chaque monument dans le but de rétablir l’histoire des collections depuis le règne de François Ier. Il restitue ainsi la genèse d’œuvres extrêmement célèbres telles que la « Diane de Versailles » ou la « Vénus Genitrix ». Il retrouve aussi dans les collections des œuvres égarées, tel l’Hermès découvert avec la Vénus de Milo, connu par un croquis d’Olivier Voutier réalisé au moment de leur découverte, ou encore l’Apollon de Nîmes. Étienne Michon redonne au dit Antinoos d’Écouen sa véritable origine et enquête sur les célèbres reliefs de Domitius Ahenobarbus et de l’Ara Pacis Augustae (1910). Il s’attache tout particulièrement à l’expédition de Morée, si importante pour l’arrivée des œuvres préclassiques au musée du Louvre. Le travail d’Étienne Michon a permis notamment de démentir certaines accusations de la perte d’éléments du décor du temple de Zeus d’Olympie. Michon s’attache à l’historique de ces marbres, menant une enquête méticuleuse à partir des descriptions de Raoul-Rochette, du comte de Clarac et de Jean-Joseph Dubois ainsi que des dessins de Camille Alphonse Trézel et Abel Blouet, aussi bien dans des articles scientifiques (1895) que dans des ouvrages de vulgarisation, comme en témoignent les quatre pages parues dans L’Illustration (1934).

Parallèlement à l’histoire des collections, Michon réalise une synthèse sur les découvertes archéologiques du XIXe siècle (1907). Il analyse en 1912 les raisons pour lesquelles les marbres des temples d’Athéna Aphaia d’Égine et d’Apollon Épicourios de Bassae-Phigalie ne sont finalement pas venus enrichir les collections du Louvre, il réalise un travail d’archiviste à partir de la correspondance entre L. Fauvel et les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur.

C’est aussi sur la restauration des marbres que se penche Étienne Michon. Il soupçonne l’Aphrodite d’Arles d’avoir été très restaurée (1913), tout comme le Laocoon (1907), par François Girardon. Selon lui, le sculpteur de Louis XIV ne se serait pas cantonné à compléter les parties manquantes, il les aurait remodelées. Dans la lignée d’Antoine-Marie Héron de Villefosse, il tente alors, de manière consciencieuse, de donner les parts respectives de Girardon et de Praxitèle à partir d’une étude des moulages d’Arles réalisés avant les restaurations et publiés par son prédécesseur en 1912. Il montre que l’histoire de l’art doit être menée comme une enquête et que les reprises du sculpteur de Louis XIV, quelle que soit leur importance, ainsi que la restitution erronée de la position du bras droit, font partie de l’histoire de la statue. Il s’intéresse à Praxitèle, tant à l’homme qu’à son œuvre, et c’est en réfléchissant sur la signature et la copie dans le monde gréco-romain qu’il répond à Félix Ravaisson au sujet du groupe de Vénus et l’Amour (1906).

À travers ces minutieuses études, c’est l’histoire du goût des rois de France, des découvertes et fouilles archéologiques ainsi que des vicissitudes des acquisitions qui se dessinent. Sa recherche sur le Bacchus Richelieu et les deux Esclave de Michel-Ange montre les péripéties communes de ces œuvres.

Les acquisitions constituent d’ailleurs l’une des préoccupations majeures d’Étienne Michon et pour ce, comme le montre sa correspondance, il entretient pour les expertises et les conseils d’étroites relations, non seulement avec ses confrères des musées étrangers ou avec les universitaires, mais aussi avec le monde des érudits, des marchands et des collectionneurs. Par exemple, un amateur originaire de Tours lui avait indiqué en 1933 la présence d’une tête de cheval attique chez le célèbre marchand d’antiquités Félix-Bienaimé Feuardent. Michon n’a pas fait entrer ce marbre au Louvre ; elle a été finalement acquise soixante-dix ans plus tard, en 2003. Grâce à son expertise, sont entrés au Louvre, pour les plus connus, la tête de la collection Laborde, tête de la déesse Éris du fronton ouest du Parthénon, des statues de facture éginète, les sculptures de femmes en course dites improprement « acrotères de Bassae-Phigalie », la Suppliante Barberini. De plus, à sa demande, le Cabinet des dessins s’est enrichi d’une vue de l’Acropole d’Athènes avant 1697. Son intérêt pour les arts graphiques est perceptible à travers ses démonstrations qui s’appuient sur des gravures et dessins anciens (dessin de Samuel Wale représentant un aigle antique [1908], acanthes de l’Ara Pacis [1910]). Avec Héron de Villefosse, il publie les acquisitions des années 1898 à 1913 dans le Bulletin des antiquaires et dans le Jahrbuch de l’Institut archéologique allemand.

À côté de ces nombreuses et importantes acquisitions, Michon s’attache à une présentation plus rationnelle des collections en opérant des changements majeurs à partir de 1906-1908. Avant la guerre, il inaugure les galeries Daru et Mollien. Le récit que font Théophile Homolle et Antoine Héron de Villefosse de la visite de Georges Clémenceau montre l’enthousiasme suscité par ces aménagements. Ses minutieuses descriptions des travaux muséographiques, l’argumentation des raisons des changements nous offrent une évolution pas à pas du département. Ainsi, en 1903, l’essai « Sur les magnifiques colonnes de marbres rares qui décorent les parois (de l’entrée principale du musée), une série de bustes en bronze, reproductions d’œuvres connues, ont été substitués aux têtes de marbre qui se détachaient insuffisamment sur la blancheur de la pierre ».Michon est très sensible à l’esthétique de la présentation. Si la ronde-bosse est au cœur de ce réaménagement, elle n’évince toutefois pas les bas-reliefs, les stèles et les éléments d’architecture grecque et romaine. Michon fait le choix de les présenter sur les parois de l’immense salle couverte qu’est devenue l’ancienne cour du Sphinx. Dans la lignée d’Adolf Michaelis en Allemagne dans la deuxième moitié du XIXe siècle, en relation avec l’intérêt que Michon porte à l’histoire de la constitution des collections, il va donner une place importante aux moulages de l’ancienne collection du roi en faisant le choix de les présenter aux côtés des originaux. Ainsi sont présents dans les salles d’antiques l’Apollon du Belvédère, l’Aphrodite de Cnide, le Commode en Hercule, le Laocoon et l’Ariane de Fontainebleau tirés des moules rapportés de Rome par le Primatice sous le règne de François Ier. Ces remaniements, cette mise en valeur des œuvres, sont pour Michon une manière interne d’enrichir les collections. Il privilégie notamment les présentations comparatives. Certaines œuvres telles que les sarcophages jusque-là disséminés dans différentes salles sont alors regroupés, d’autres sont sorties des réserves afin d’en permettre plus aisément l’étude. De 1932 à 1936, en collaboration avec Alfred Merlin et Jean Charbonneaux, s’élabore une nouvelle distribution des salles et galeries de la sculpture grecque.

Avec le soutien d’Antoine Héron de Villefosse, Edmond Pottier et Gustave Fougères, Étienne Michon est élu en 1925 à l’Académie des inscriptions et belles-lettres et devient, en 1929, directeur de la revue Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, revue dans laquelle il publie très activement. Il a aussi largement apporté ses contributions au Dictionnaire Saglio-Pottier, à la Revue archéologique, à Syria, à la Revue biblique, dans le Bulletin et les Mémoires de la Société des antiquaires, à la Revue des études grecques, au Bulletin de correspondance hellénique ainsi qu’à la Revue des études anciennes. Michon reste actif dans le cadre de l’École française de Rome puisqu’il est le rapporteur à l’Institut des activités ainsi que des mémoires d’archéologie et histoire de l’art. Il participe également à la rédaction de grands catalogues méthodiques tels que la Bibliographie des catalogues du musée d’antiques du Louvre parue dans la Bibliographie moderne (1914-1915) et assure la publication du catalogue des bijoux antiques par André de Ridder, ce qui, là encore, montre son intérêt pour des matériaux divers. Étienne Michon est membre de nombreuses Sociétés (des études grecques, latines, nationale des antiquaires) et comités (des travaux historiques et scientifiques, des fouilles archéologiques, du vieux Paris, des voyages du ministère).

Le souci pédagogique et didactique que l’on peut suivre à travers l’entreprise de ses travaux muséographiques se retrouve dans son enseignement dispensé à l’École du Louvre dès 1910. Dans sa correspondance, à côté du titre de conservateur, il adjoint toujours celui de professeur à l’École du Louvre. Il y dispense les cours d’archéologie classique dans une optique muséologique, officiellement jusqu’en 1931, remplacé par Jean Charbonneaux pendant les deux dernières années. Son cours sur l’histoire détaillée des collections d’antiques était, selon ses confrères, l’un des plus suivis. Cette orientation avait pour but de ne pas faire double emploi avec l’enseignement à la faculté ; Michon entretient des relations étroites avec le monde universitaire, notamment avec le professeur Charles Picard, qui écrira d’ailleurs son éloge à sa mort. Témoin de ces bonnes relations, en 1931, le don de dix vases étrusques par la Société des amis du Louvre via Michon à l’Institut d’archéologie de la Sorbonne pour servir aux démonstrations réalisées devant les étudiants. Certains vases déposés par le Louvre se trouvent encore aujourd’hui au numéro 3 de la rue Michelet.

Hélène Le Meaux

Principales publications

Lectures

  • Le Marquis de Rivière et la Donation de la Vénus de Milo. Notice lue à l’assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre, le 27 janvier 1906. Paris : Lahure, 1906.
  • Les Origines de la collection et du musée des antiques, par M. Étienne Michon… Lu dans la séance publique annuelle du vendredi 22 novembre 1929. Paris : Firmin-Didot, 1929.

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Musée du Louvre. Département des antiquités grecques et romaines. – Acquisitions de l’année 1906. Éd. Antoine Héron de Villefosse et Étienne Michon. Paris : s. n., 1907.
  • Musée du Louvre. Département des antiquités grecques et romaines. – Catalogue sommaire des marbres antiques. Éd. Antoine Héron de Villefosse et Étienne Michon. Paris : s. n., 1896 ; Paris : G. Braun, 1918 ; Melun : imprimerie Administrative ; Paris : Musées nationaux, palais du Louvre, 1922.
  • La Sculpture grecque au musée du Louvre. Paris : L’Illustration, 1934 (« Les Albums du Louvre »).
  • La Sculpture romaine au musée du Louvre, Paris : L’Illustration, 1936 (« Les Albums du Louvre »).

Articles

  • « L’Administration de la Corse sous la domination romaine ». Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, VIII, 1888, p. 411-425.
  • « Notes sur des fouilles faites à Porto San Stefano ». Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, IX, 1889, p. 279-287.
  • « Inscriptions inédites de la Corse ». Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, XI, 1891, p. 106-132.
  • « La Collection d’ampoules à eulogies du musée du Louvre ». Supplément aux Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XII. Mélanges G. B. Rossi, 1892, p. 183-200.
  • « Groupe de la Triple Hécate au musée du Louvre ». Supplément aux Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XII. Mélanges G. B. Rossi, 1892, p. 407-424.
  • « Les Sculptures d’Olympie conservées au Louvre ». Revue archéologique, 1895, 3e série, vol. 2, p. 78-109, 150-181.
  • « Inscriptions latines d’Arabie ». Revue biblique, avril 1897, p. 288-298.
  • « Inscriptions d’Amwâs ». Revue biblique, avril 1898, p. 269-271.
  • « La Vénus de Milo, son arrivée et son exposition au Louvre ». Revue des études grecques, t. XIII, vol. 53, octobre 1900, p. 302-370.
  • « Le Bacchus Richelieu et les Esclaves de Michel-Ange ». Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, séance du 13 novembre 1901, p. 274-296.
  • « La Réplique de la Vénus d’Arles du musée du Louvre ». Revue archéologique, 4 série, t. I, janvier-juin 1903, p. 39-43.
  • « Trois statues antiques provenant de Smyrne dans l’ancienne collection du roi ». Revue des études grecques, t. XVI, vol. 70, mai-juin 1903, p. 198-207.
  • « Menhirs sculptés de la Corse ». Recueil de mémoires, publié par la Société nationale des antiquaires de France à l’occasion de son centenaire, Paris, 1904, p. 299-306.
  • « Bas-reliefs votifs d’Asie Mineure ». Revue des études anciennes, t. VIII, nº 3, juillet-septembre 1906, p. 181.
  • « Ex-voto à Apollon Kratéanos ». Revue des études grecques, t. XIX, vol. 85, 1906, p. 304-317.
  • « Le Groupe de Vénus et l’Amour portant la signature de Praxitèle ». Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, séance du 24 janvier 1906, p. 125-134.
  • « L’Hermès d’Alexandre, dit Hermès Azara ». Revue archéologique, 4e série, t. VII, janvier-juin 1906, p. 79-110.
  • « Sarcophages du type d’Asie Mineure ». Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, XXVI, 1906, p. 79-89.
  • « La Restauration du Laocoon et le Modèle de Girardon ». Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, séance du 27 juin 1906, p. 271-280.
  • « Bas-Reliefs antiques de la Corse ». Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1907, p. 424-432.
  • « Les Bas-Reliefs historiques romains du Louvre ». Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, XVII, 1910, p. 145-253.
  • « Les Marbres antiques de Délos conservés au Louvre ». Bulletin de correspondance hellénique, 1911, p. 290-349, pl. X.
  • « Les Sculptures d’Égine et de Phigalie. Les projets d’acquisition du musée Napoléon en 1811-1813 ». Revue des études grecques, t. XXV, vol. 111, novembre-décembre 1912, p. 158-208.
  • « Le Torse Médicis au musée du Louvre ». Revue des musées de France, 1913, p. 49-52, pl. 19.
  • « La Vénus d’Arles et sa restauration par Girardon ». Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, XXI, 1913, p. 13-45.
  • « Inscriptions grecques de l’île de Rouad en l’honneur de Julius Quadratus ». Revue biblique, janvier-avril 1917, p. 208-217.
  • « La “Suppliante Barberini” au musée du Louvre ». Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, XXXV, 1935-1936, p. 93-124, pl. VI.

Bibliographie critique sélective

  • Jordan E. – Annuaire de l’association amicale des anciens élèves de l’École normale supérieure. S. l. : s. n., s. d., p. 21-23.
  • Perrot Georges. – « Rapport sur les mémoires des écoles françaises d’Athènes et de Rome ». Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, séance du 7 février 1890, p. 72-74.
  • Picard Charles. – « Éloge funèbre de M. Étienne Michon ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, séance du 13 janvier 1939, p. 13-26.
  • Picard Charles. – « Nouvelles archéologiques et Correspondance : Étienne Michon ». Revue archéologique, 1939, p. 253-254.
  • Merlin Alfred. – « Nécrologie ». Revue des études latines, XVII, 1939, p. 48-51.
  • Picard Charles. – « Étienne Michon, directeur des Monuments et Mémoires, 1929-1939 ». Monuments et Mémoires de la Fondation Eugène Piot, 37, 1940, p. 7-12.
  • Réau Louis. – « Étienne Michon ». Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1939-1940, p. 214-217.
  • Merlin Alfred. – « Notice sur la vie et les travaux de M. Étienne Michon ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1948, p. 514-529.
  • S. n. – Annuaire des membres de l’École française de Rome (1873-1986). Paris ; Rome : s. n., 1987, p. 91.
  • Institut de France. – « Étienne Michon ». In LeclantJean, dir., Le Second Siècle de l’Institut de France : 1895-1995. Recueil biographique et bibliographique des membres, associés étrangers, correspondants français et étrangers des cinq académies. II. Membres et Associés étrangers. L à Z. Paris : Institut de France, 2001, p. 1006.

Sources identifiées

Paris, archives de l’Institut de France, Académie des inscriptions et belles-lettres

  • Dossier Étienne Michon
    • Fiche de renseignements datée du 11 décembre 1925
    • Photographie en costume d’académicien
    • Trois lettres de candidature adressées au secrétaire perpétuel, à la place de membre ordinaire laissée vacante par Viollet (2 avril 1917), Bréal (24 novembre 1917), Élie Berger et Théophile Homolle (12 novembre 1925)
    • Exposés des titres en faveur d’Étienne Michon par Antoine Héron de Villefosse (1917, deux exemplaires), Edmond Pottier (9 mai 1919 et 4 décembre 1925) et Gustave Fougères (30 janvier 1925 et 7 mai 1925)
  • Série 14G6 : rapports sur les mémoires de membres de l’École française de Rome
    • Marcel Simon, Essai sur la chronologie des sarcophages chrétiens
    • Jacques Aymard, À propos de Commode-Hercules, 13 mars 1936
    • Jean Bérard, Métaponte. Étude d’archéologie et d’histoire
    • Julien Guey, Le Septizonium, 8 p.

Paris, archives des Musées nationaux

  • Série O 30, cote 295 : contenant des documents relatifs à Étienne Michon
    • 1900, 1903, 1933, 1932 : lettres de Paul Perdrizet adressées à Étienne Michon sur des sujets aussi divers que les antiquités prémycéniennes d’Amorgos, les inscriptions chrétiennes de Macédoine ou Saint Siméon Stylite
    • 14 septembre 1908 : mention de la visite de Georges Clémenceau
    • 6 juillet 1917 : Théophile Homolle demande à Michon de faire partie d’une Commission archéologique
    • 14 juillet 1924 : lettre de Henri Lechat au sujet de bijoux fabriqués à Constantinople dont l’un est proposé au Louvre
    • 4 novembre 1925 ; 30 janvier 1927 : lettres de Wilpert au sujet du musée d’Arles et du Trésor de Boscoréale
    • 17 janvier et 1er février 1927 ; 27 juin 1929 : lettres du conservateur du musée de Bâle à propos d’un griffon d’Augst
    • 1er juin 1929 : lettre d’Alfred Merlin résumant la situation en l’absence d’ Étienne Michon
    • Juin-juillet 1931 : lettres de Charles Picard, Raymond Kœchlin et Marre au sujet de dix céramiques étrusques remises au Louvre et déposées à l’Institut d’archéologie de la Sorbonne
    • 15 mai 1933 : un amateur signale à Étienne Michon une tête de cheval attique chez Félix-Bienaimé Feuardent
    • 21 décembre 1934 : compte rendu archéologique des premières fouilles de l’amphithéâtre de Fourvière
    • 4 avril 1934 : lettre de Naugbaurr au sujet du groupe représentant Aphrodite et Eros attribué à Praxitèle
    • 4 avril 1934 : un amateur signale à Michon une tête de cheval attique chez Feuardent
    • 1er janvier 1939 : liste des pièces retenues dans la collection J. Langlois pour être léguées au Louvre
    • Documents administratifs, fiches de salaire, retraite, etc.
    • Dossier de la correspondance étrangère
    • Correspondance d’Héron de Villefosse demandant pour Étienne Michon la récompense de la Légion d’honneur
    • Photographie d’Étienne Michon par Henri Manuel
  • Série A 16
    • 1932, 16 décembre : lettre au sujet du remontage d’un vase antique
  • Série A 4
    • 3 juin 1903 : quinze lettres datées de 1824 à 1903 se rapportant à la Tête Laborde versées aux archives par Michon le 4 février 1937. Lettres provenant de la famille Laborde ainsi que les quatre gravures qui les accompagnent
    • 1905 : lettre adressée en grec à Michon au sujet des fouilles clandestines à Érythrées (Turquie) et de l’achat éventuel de monnaies impériales
    • 11 juin 1913 : la statue dite Minerve Ingres entre au Louvre
    • 23 mars 1911 : manuscrit de Michon sur le rôle joué par Olivier Voutier lors de la découverte, l’achat et l’embarquement de la Vénus de Milo sur l’Estafette
    • 30 juillet 1914 : dossier sur l’échange entre une base de colonnette inscrite de la catacombe de Priscilla et un fragment de sarcophage représentant Jonas
    • 14 mai 1919 : correspondance et mention d’un rapport concernant une proposition de restitution du fragment de l’Ara Pacis Augustea conservé au Louvre
    • 13 avril 1927 : dépôt de deux inscriptions grecques appartenant à l’École des hautes études. Arrêté du 31 mai 1928
    • 28 juin 1929 : lettre de Michon au directeur des musées nationaux pour la régularisation du dépôt par le Cabinet des Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale
    • 21 octobre 1931 : lettre de Morey adressée à Michon pour le projet de fouille d’Antioche
    • 26 février 1935 : arrêté. Une somme de 150 000 frs est mise à la disposition de Michon, représentant le quatrième versement de la participation de la Réunion des musées nationaux pour les fouilles d’Antioche
    • 4 juin 1940 : fouilles d’Antioche. Correspondance (legs Michon)

Paris, Archives nationales

  • F17 / 4130 : rapports manuscrits d’Edmond Le Blant, directeur de l’École française de Rome sur Étienne Michon (1887-1888)

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie

  • N 2 : photographie

En complément : Voir la notice dans AGORHA