Auteur(s) de la notice : PRIVAT-SAVIGNY Maria-Anne

Profession ou activité principale

Conservateur au département des objets d’art du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes au musée du Louvre

Autres activités
Collectionneur directeur honoraire des Musées nationaux membre du conseil des Musées nationaux

Sujets d’étude
Histoire des tissus, histoire de l’art japonais, histoire de l’art chinois, histoire des arts de l’Islam, histoire des collections en particulier d’art oriental, extrême-oriental et des objets d’art, histoire des arts décoratifs

Carrière
1er mars 1889-19 juillet 1893 : entre au musée du Louvre, devient bibliothécaire adjoint
20 juillet 1893-6 septembre 1899 : devient attaché au département des objets d’art du musée du Louvre
1894-1930 : fait don de divers objets au musée du Louvre
17 septembre 1899-28 février 1902 : devient conservateur adjoint au département des objets d’art du musée du Louvre auprès d’Émile Molinier
1900 : est fait chevalier de la Légion d’honneur
1er mars 1902-1er mars 1923 : devient conservateur du département des objets d’art du musée du Louvre et professeur à l’École du Louvre
1903-1930 : siège au conseil d’administration de la Société des Amis du Louvre et est membre du conseil d’administration de l’Union centrale des arts décoratifs
23 juillet 1903 : se marie à Louise-Estelle Alexandre ; le couple n’a pas d’enfants
1906 : réalise un voyage officiel effectué à la demande du ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts au Japon pour une étude sur les arts d’Extrême-Orient
Mars 1909 : permet l’achat de la collection de Victor Gay pour le musée du Louvre
1911, 1924 et 1931 : ventes de sa collection chez Drouot
1923-1926 : nommé par Paul Léon directeur général des Beaux-Arts et ministre de l’Instruction publique, directeur honoraire des Musées nationaux
1926 : crée la chaire d’enseignement sur les arts asiatiques à l’École du Louvre
30 octobre 1930 : mort de Gaston Migeon ; son éloge funèbre est rédigé et prononcé par Raymond Koechlin le 6 décembre 1930 devant le conseil des Musées nationaux

Étude critique

Le nom de Gaston Migeon est indéniablement lié à la création, révolutionnaire au sein du département des objets d’art du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes du musée du Louvre en 1893, d’une section consacrée aux arts de l’Islam d’une part et d’autre part d’une section dédiée aux arts d’Extrême-Orient. Migeon est alors simple attaché d’Émile Molinier ; il est en effet rare, dit Raymond Koechlin dans sa notice funèbre lue en l’honneur de Migeon à l’assemblée de la Société des amis du Louvre le 3 mars 1931, « que, dans un département de musée, un attaché, si remarquable soit-il, ait l’occasion de particulièrement se distinguer : ce fut pourtant l’heureuse chance de Migeon et une chance certes bien méritée » (Gaston Migeon et le Louvre, Paris, imprimerie générale Lahore, 1931, p. 4). Ce fut une entreprise difficile et périlleuse, mais Migeon bénéficia du soutien d’Edmond Pottier, audacieux conservateur du Louvre, qui avait eu l’audace de rapprocher les arts du Japon et de la Grèce dans un article polémique de la Gazette des Beaux-Arts et celui de nombreux donateurs et collectionneurs tels que Siegfried Bing, Paul Gasnault, Charles Gillot, Raymond Koechlin, Hugues Krafft, Charles Manzi et Henri Vever. Il leur proposa, poursuit Koechlin dans son éloge funèbre, « avec une grâce charmante de séduction, la gloire de leur art favori enfin reconnue et consacrée par le Louvre ». Migeon est à l’origine des collections d’art asiatique du musée du Louvre, aujourd’hui transférées au musée Guimet, et il les commença par l’estampe, dont il était lui-même un collectionneur averti. Pour prêcher l’exemple et inciter les collectionneurs à contribuer à l’enrichissement des collections du Louvre, il dépouilla sa collection des meilleures estampes. Dans une lettre du 15 octobre 1894, il démontre au directeur des Musées nationaux et de l’École du Louvre la nécessité de délocaliser la collection d’œuvres de l’Extrême-Orient par manque de place, l’exiguïté des espaces d’exposition se ressentant d’autant plus que la collection Grandidier de céramiques intégrait les collections nationales. Son projet fut validé, mais l’espace demeurait confiné et de nombreuses pièces restaient en réserves. La décision d’un nouveau déménagement est entérinée en 1911 et c’est le 25 mars 1912 que la nouvelle extension de la section extrême orientale est inaugurée dans les anciens appartements de M. Honrolle, avec un accès par la porte Jean-Goujon : « Le Japon obtint, relate Koechlin (Les Collections d’Extrême-Orient du musée du Louvre et la donation Grandidier), plus d’espace, plus de clarté et ce fut une sorte de fête de famille pour les japonisants que l’inauguration d’un nouveau local, aménagé comme il convenait. » Il sut convaincre d’importants collectionneurs de donner au Louvre : « Notre ami, disait encore Koechlin, avait une qualité merveilleuse, que sans doute il ne soupçonnait pas encore : il avait l’art de solliciter et, quand il sollicitait, il était irrésistible… À sa conviction, à l’excellence de ses arguments, s’ajoutait un dévouement qu’on ne pouvait pas ne pas sentir. » Ainsi, il sut convaincre Philippe Burty et Edmond de Goncourt, deux pionniers du japonisme, Gaston Marteau, le comte Isaac de Camondo, et Henri Vever de faire entrer leurs collections ou certains chefs-d’œuvre au sein du musée du Louvre. Dans un article de la Revue de l’art ancien et moderne de mars 1898, il donne sa conception de la collection dont il était l’initiateur : « Ne pouvant demander au budget des Musées nationaux qu’un très modeste sacrifice, son accroissement sera lent. Il importe qu’il soit réfléchi et que tout objet nouveau qui y entrera désormais soit caractéristique et capital dans la série. Il n’est pas indispensable qu’une collection soit considérable, mais il faut qu’elle soit un choix, et que toute pièce qui la compose, à défaut d’une profonde émotion d’art, apporte du moins avec elle, un enseignement ou un sérieux élément de curiosité ». Les arts d’Extrême-Orient n’étaient pas sa seule passion ; dans sa jeunesse, accompagné de son ami le peintre Étienne Dinet, il voyagea en Algérie, où il s’intéressa aux arts de l’Islam. Avec l’appui d’Émile Molinier, il est également à l’origine en 1893 de la création de la section des arts de l’Islam au sein du département des objets d’art du musée du Louvre. La collection s’agrandit considérablement dans les années 1890 et s’enrichit en 1912 du legs de la baronne Delort de Gléon qui débouche sur l’ouverture d’une salle Delort de Gléon au sein du Pavillon de l’Horloge en 1922. À cet important legs, s’ajoutent les collections de la baronne Salomon de Rothschild et du grand ami de Migeon, Raymond Koechlin : « Depuis la trentième année où nos routes s’étaient rencontrées, nous avons aimé les mêmes choses, eu les mêmes amis et surtout travaillé de concert, d’un même goût et d’un même cœur. » Si Migeon avait noué des liens d’amitié avec les collectionneurs, il rédigea les notices funèbres du comte Isaac de Camondo lue à l’assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre le 13 janvier 1913, celle de la marquise Arconati-Visconti, lue le 16 février 1924. Il avait acquis une connaissance fine des objets composant ces collections qu’il s’efforça de faire connaître par ses publications. Sa profonde familiarités avec des collections privées lui permit de sauver pour les collections nationales, en prenant certains risques financiers, comme pour la collection de Victor Gay en 1909. Fin connaisseur, travailleur acharné, il écrivit sur tous les sujets relatifs au département des objets d’art et aux sections qui lui étaient rattachées, des articles très spécialisés. Mais son grand talent réside aussi dans son étonnante capacité à rendre accessibles à un large public des domaines complexes, et certains de ses manuels, comme le Manuel d’art musulman édité en 1907, celui qu’il consacra aux arts du tissu en 1909, aux chefs-d’œuvre de l’art japonais en 1905, à l’art chinois en 1925, constituent autant d’ouvrages de référence, clairs et pédagogiques, comme ses catalogues, tel celui qu’il dédie aux faïences françaises et aux grès allemands en 1900, ou aux montres de la collection Garnier en 1917. Ce souci de transmettre ses connaissances se retrouve dans son enseignement à l’École du Louvre où il professa l’histoire des arts décoratifs et où il inaugura le premier enseignement dédié aux arts de l’Islam et aux arts d’Extrême-Orient. Ses cours qui s’étalèrent pendant plus de vingt ans traitaient de tous les sujets, de la tapisserie aux arts décoratifs et industriels musulmans et occidentaux, aux ivoires, à la céramique, au bois cuivré, à l’orfèvrerie, aux arts de la Chine et du Japon (1907-1908), des objets d’art sassanides et byzantins (1913-1914). Son enseignement marqua ses élèves, dont René Jean, qui évoque dans Souvenirs en triptyque (Paris, Réunion des musées nationaux, 1932) son enseignement chaleureux : « Il aimait passionnément les objets qu’il étudiait. Il les aimait, on le voyait par-dessus tout et pour eux-mêmes, pour leur qualité, pour le reflet de l’éternelle beauté qu’ils portent […]. Il y avait des frémissements dans son regard, comme au bout de ses doigts. » Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Migeon soit un important collectionneur. Il se passionnait certes pour les arts chinois et japonais, mais aussi pour la peinture impressionniste et les objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance, exposés sans ordre précis dans son appartement parisien. Migeon fit plusieurs dons entre 1894 et 1930, offrant au musée du Louvre cent vingt-six objets, et contribua à deux dons collectifs d’art extrême-oriental en 1909 et 1911. À sa mort, ses exécuteurs testamentaires, Raymond Koechlin et Charles Dreyfus étaient chargés de choisir les objets de sa collection dignes d’entrer au musée du Louvre. Migeon figure sur la liste des grands donateurs du Louvre.

Maria-Anne Privat-Savigny, conservatrice du patrimoine, musée des Tissus, Lyon

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Verneuil Maurice Pillard. – Étoffes japonaises tissées et brochées. Préface de Gaston Migeon. Paris : Librairie centrale des Beaux-Arts, [s. d.], 2 vol.
  • Catalogue des faïences françaises et des grès allemands. Musée national du Louvre. Paris : Librairies-imprimeries réunies, 1870.
  • 1900. L’Exposition rétrospective de l’art décoratif français. Paris : Manzi, Joyant et Cie, 1901.
  • La Collection de M. Edmond Foulc. S. l., 1902.
  • Le Legs Adolphe de Rothschild aux musées du Louvre et de Cluny.S. l., 1902.
  • Exposition des arts musulmans [catalogue de l’exposition], Paris, musée des Arts décoratifs, 1903. Paris : H. Laurens, 1903 ; 2e éd. Paris : Société française d’imprimerie et de librairie, 1903.
  • La Collection de M. Octave Homberg Manzi. Paris : Joyant, 1904.
  • Catalogue des bronzes et cuivres du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes. Paris : Motteroz, 1904.
  • Fondation Eugène Piot. Deux œuvres de la Renaissance italienne (musée du Louvre). Paris : Ernest Leroux, 1905.
  • Chef-d’œuvre d’art musulman. Paris : D.-A. Longuet, 1905.
  • Le Caire, le Nil et Memphis. Paris : H. Laurens, 1906.
  • Catalogue raisonné de la collection Martin Le Roy, collab. de Marquet de Vasselot Anatole, Koechlin Raymond, Metman Louis, Leprieur Paul, Pératé André, Lemoisne Paul-André. Chartres : imprimerie de Durand, 1906-1909, 5 vol.
  • Bronzes et Objets divers, collab. de Marquet de Vasselot Jean-Joseph. Paris, 1907
  • La Collection Kelekian. Étoffes et tapis d’Orient et de Venise. Paris : Librairie centrale des beaux-arts, 1907.
  • Les Arts plastiques et industriels. Paris : Picard et fils, 1907.
  • Les vitraux suisses au musée du Louvre, catalogue critique et raisonné. Paris : Eggimann, 1908.
  • Manuel d’art musulman : arts plastiques et industriels. Paris : A. Picard, 1908, 2 vol.
  • Au Japon, promenades aux sanctuaires de l’art. Paris : Hachette, 1908.
  • La Collection Victor Gay aux musées nationaux. Paris, 1909.
  • Les Arts du tissu. Paris : H. Laurens, 1909.
  • Exposition de l’œuvre céramique du musée du potier Ernest Chaplet. Préface de Gaston Migeon. Paris, 1910.
  • Figures en haut relief de pierre provenant du château d’Ecouen, s. l., 1910.
  • Catalogue descriptif de l’exposition des faïences italiennes de la collection Imbert. Paris : Société Française d’Imprimerie, 1911.
  • Musée du Louvre : Sculptures et objets d’art du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes, collab. de Michel André. Paris : Librairie Renouard, 1912.
  • Collection Paul Blanchet. objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance, collab. de Guiffrey Jules. Paris : G. Petit, 1913.
  • Qeesejir Amra. Paris : Firmin Didot, 1914.
  • Cristaux de roche, verres émaillés, céramiques, sculptures, bois sculptés, ivoires, bronzes, armes, cuivres, tapis, tissus, miniature. Paris : A. Morancé, Van Oest, 1914-1922.
  • Catalogue de la collection Arconati Visconti. Paris : Hachette, 1917.
  • Le Catalogue de la collection Paul Garnier. Paris : Hachette, 1917.
  • Armes, sculpture, bois, ivoires, bronzes et cuivres, tapis, tissus, miniatures. Paris : Albert Morancé, 1921.
  • L’Orient musulman : cristaux de roche, verres émaillés, céramique du musée du Louvre. Paris : Éditions Morancé, 1922.
  • L’Orient musulman : sculptures, bois sculptés, ivoires, bronzes, armes, cuivres, tapis et tissus, miniatures. Paris : A. Morancé, 1922.
  • Orfèvrerie d’argent de style oriental trouvée en Bulgarie. Paris : Paul Geuthner éditeur, 1922.
  • Catalogue de la collection Isaac de Camondo : sculptures et objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance, peintures et dessins, mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles, peintures, pastels, aquarelles et dessins du XIXe siècle, peintures, sculptures et objets d’art de l’Extrême-Orient. Paris : Gaston Braun, 1922.
  • La Céramique d’Asie Mineure et de Constantinople du XIVe au XVIIIe siècle. Paris : Paul Geuthner, 1923.
  • L’Estampe japonaise des XVIIe et XVIIIe siècles. Paris : Albert Morancé, 1923.
  • Les Récentes Acquisitions du département des objets d’art du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes. Paris : Renouard, Henri Laurens, 1923.
  • L’Estampe japonaise du XVIIIe siècle au XIXe siècle. Paris : Albert Morancé, 1923.
  • La Marquise Arconati Visconti. Notice lue à l’Assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre. Paris, 1924.
  • Peintres-voyageurs en Turquie au XVIIIe siècle. Paris : Paul Geuthner, 1924.
  • Exposition d’art musulman : Alexandrie. Alexandrie : Les Amis de l’Art, 1925.
  • L’Art chinois. Musée du Louvre. Paris : Albert Morancé, 1925.
  • La Collection de Paul Mallon. Paris : P. Gauthner, 1925, 2 t.
  • L’Œuvre d’un amateur d’art : la collection de M.-F. Engel-Gros. Genève : Éditions d’art Boissonnas, 1925.
  • Les Arts musulmans. Paris, Bruxelles : G. Van Oest, 1926.
  • L’Art japonais. Paris : A. Morancé, 1927.
  • Orfèvrerie, Cuivres, Cristaux de roche, Verrerie, Céramique, Tissus, Tapis. Paris : Picard, 1927.
  • Peinture et Miniature, Sculpture décorative monumentale et mobilière, Pierre, Stuc, Bois, Ivoires, Bronzes, Monnaies, Armes. Paris : Picard, 1927.
  • Cent planches en couleurs d’art musulman, céramique, tissus, tapis. Paris : A. Lévy, Librairie centrale des Beaux-Arts, 1929.
  • Gustave Dreyfus : notice lue à l’Assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre, le 5 février 1929. Paris, 1929.
  • Les Collections de l’Extrême-Orient (Inde, Turkestan, Chine, Japon). Paris : Réunion des musées nationaux, 1929.
  • Les Arts décoratifs musulmans. Paris : Morancé, 1929.
  • Le Décor lustré dans la céramique musulmane : à propos de publications récentes. Paris : Paul Geuthner, 1929.
  • Cent planches en couleur d’art musulman, céramiques, tissus et tapis. Paris : A. Lévy, 1928-1956.
  • Les Collections du vieux Seraï à Istanbul. Paris : Paul Geuthner, 1930.
  • Meubles et objets d’art de la collection Camondo. Paris : A. Lévy, 1910.

Articles

  • « Le Musée Cernuschi ». Gazette des Beaux-Arts, 1897, p. 217-228.
  • « Le Sculpteur Augustin Saint-Gaudens ». Art et Décoration, 1899, p. 43-49.
  • « Les Cuivres arabes ». Gazette des Beaux-Arts, 1899, t. XXII, p. 462-474 ; 1900, t. XXIII, p. 119-131.
  • « J.-C. Chaplain ». Art et Décoration, 1900, p. 97-104.
  • « La Céramique orientale à reflets métalliques : à propos d’une acquisition récente du musée du Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, 1901, p. 3-19.
  • « Compte rendu de l’ouvrage de Henry Wallin. Early Italian Majolica publié chez Quaritech à Londres en 1901 ». Gazette des Beaux-Arts, t. I, 1901, p. 351.
  • « L’Exposition rétrospective d’art religieux à Düsseldorf ». Gazette des Beaux-Arts, t. II, 1901, p. 208-222.
  • « La Collection de M. Octave Homberg ». Les Arts, n° 36, 1904, p. 32-48.
  • « La Collection Chabrières-Arlès ». Les Arts, n° 23, 1903, p. 8-16.
  • « Récentes acquisitions du département des objets d’art au musée du Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, 1905, p. 1-14,131-147.
  • « Notes sur l’histoire du tissu au Japon ». Art et Décoration, janvier 1905, p. 89-98.
  • « Notes d’archéologie musulmane à propos de nouvelles acquisitions du Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, 1905, p. 441-445 ; 1913, p. 481-499.
  • « Notes d’archéologie musulmane : monuments inédits ». Gazette des Beaux-Arts, 1906, p. 5-14.
  • « Estampes japonaises ». Art et Décoration, 1914-1919, p. 33-48.
  • « La Collection de M. Paul Garnier ». Les Arts, n° 51, mars 1906, p. 2-11,13-24.
  • Migeon Gaston, Vitry Paul, Guiffrey Jules. – « La Collection de M. Gustave Dreyfus ». Les Arts, avril 1908, p. 1-32 ; janvier 1908, p. 16-32.
  • « La Collection de M. Charles Mège ». Gazette des Beaux-Arts, février 1909, p. 1-19.
  • « La Collection de M. Piet-Lataudrie ». Les Arts, n° 92, août 1909, 32 p.
  • « La Collection Gayaux ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1909, p. 408-432.
  • « René Ménard ». Art et Décoration, 1902, p. 101-112.
  • « La Collection Schlichting au musée du Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, 1920, p. 385-404.
  • « Les Grandes Ventes. Les collections d’art japonais de Louis Gonse ». La Revue d’art ancien et moderne, vol. XLV, janvier-mai 1924, p. 236-250.
  • « Un essai de classement des tissus de soie et décors sassanides et byzantins ». Gazette des Beaux-Arts, 1925, p. 471-483.
  • Migeon Gaston, Tiziac Henri (de), Alfassa Paul. – « Les Collections de M. Raymond Koechlin ». L’Amour de l’art, mars 1925, n° 3, p. 95-110.
  • « Compte rendu de l’exposition d’art oriental à la Bibliothèque nationale ». Gazette des Beaux-Arts, 1925, p. 317-330.
  • « Les Tissus de Perse antique et musulmane ». La Revue de l’art ancien et moderne, vol. LI, janvier-mai 1927, p. 95-108.
  • « Les Tissus archaïques musulmans ». Art et Décoration, 1929, p. 141-144.
  • « Le Décor lustré dans la céramique musulmane : à propos de publications récentes ». Syria, 1929, p. 130-136.
  • « Fondation Eugène Piot : deux œuvres de la Renaissance italienne au musée du Louvre ». In Monuments et Mémoires publiés par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, t. XII, fasc. 2, n. p.
  • Koechlin Raymond. – Gaston Migeon et le Louvre : notice lue à l’assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre le 3 mars 1931. Paris, 1931.
  • Koechlin Raymond. – Gaston Migeon et le Louvre : notice lue à l’Assemblée générale annuelle de la Société des Amis du Louvre. Paris : Lahure, 1931.
  • Koechlin Raymond. – « Les Legs de M. Gaston Migeon au Louvre et au musée des Arts décoratifs ». Bulletin des musées de France, 1931, 2, p. 21-23.
  • Tableaux modernes, sculptures, estampes composant la collection de M. Gaston Migeon dont la vente aura lieu les 18, 19, 20 et 21 mars 1931 à Paris, Hôtel Drouot. Paris : Lahure, 1931.
  • Oudin Hubert. – Étude d’une personnalité du monde des musées : Gaston Migeon (1861-1930). Mémoire de l’École du Louvre, Paris, 1994.
  • Friestedt Cédric. – Gaston Migeon et les Arts asiatiques. Mémoire de l’École du Louvre, Paris, 2004.
  • Kling Marion. – Les Collections d’art japonais au musée du Louvre 1893-1914. Mémoire de l’École du Louvre, Paris, 2006.

Sources identifiées

Pas de sources recensées à ce jour

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