NICOLLE, Marcel

Auteur(s) de la notice :

GRANGER Catherine

Profession ou activité principale

Marchand d’art

Autres activités
Critique, historien de l’art, expert, conservateur de musée

Sujets d’étude
Peinture, collections des musées, histoire et art en Normandie

Carrière
1894 – avril 1897 : conservateur au musée de Lille
Mars 1898 – 1901 : attaché libre au département des peintures du musée du Louvre
1900 : commence à écrire des chroniques artistiques dans le Journal de Rouen ; secrétaire du congrès international d’histoire de l’art qui se tient à Paris ; publication des comptes rendus dans le Bulletin de l’art ancien et moderne
1901 : fonde une galerie en association avec un marchand, le comte Avogli Trotti, d’abord rue Royale sous le nom de Trotti and Co., puis 8, place Vendôme (1906)
1903 : sur les conseils du ministère des Beaux-Arts, installe les collections du nouveau musée de Clermont-Ferrand inauguré le 11 octobre
1910 : sur les conseils de Roger Marx, étudie les collections du musée des Beaux-Arts de Nantes et établit le catalogue
1918 : conseiller auprès du musée du Prado pour les peintures françaises
1921 : fonde avec Nathan Wildenstein le Syndicat des marchands de tableaux et d’objets d’art dont il devient président, puis président d’honneur
1922 : nommé expert-conseil à l’administration des Douanes
1929 : trésorier du Syndicat de la presse artistique

Officier d’Académie (1897) ; officier de l’Instruction publique (1905) ; Prix Charles-Blanc de l’Académie française (1924) pour Critique d’art ancien et moderne ; Prix Thorlet de l’Académie des beaux-arts (1926) pour La Peinture française au musée du Prado ; chevalier de la Légion d’honneur (1926)

Étude critique

Marcel Marie Léonce Nicolle racontait qu’il avait découvert l’art dans les musées de sa ville natale, quand il était collégien. Après des études de droit, il fut élève du peintre Luc-Olivier Merson et suivit les cours de l’École du Louvre. Il fut ensuite nommé conservateur à Lille, en tant qu’adjoint, puis responsable. Il devait installer les collections dans un nouveau bâtiment et élaborer les catalogues. Il rédigea un Mémoire sur les collections archéologiques de la Ville de Lille pour lequel il reçut la Grande Médaille d’or Wicar, en 1896. Il expliquait qu’il avait choisi le mobilier après une enquête auprès de plusieurs musées. Tout devait concourir à mettre en valeur l’œuvre, « à exalter son caractère et ses qualités ». Il fit ainsi tapisser l’intérieur des vitrines sur place, afin de trouver les couleurs appropriées aux objets. En raison de problèmes relationnels avec le conseil municipal, il quitta ses fonctions en 1897. L’installation était alors presque terminée, mais il n’avait pu publier que le bref Catalogue des objets d’art et de curiosité concernant la donation Ozenfant (1894). Il avait cependant défini dans son mémoire le catalogue idéal, qui devait répondre aux attentes de différents publics, simples visiteurs, étudiants et chercheurs. Il notait que, sauf exception, les catalogues des musées de province n’étaient pas satisfaisants.

En mars 1898, Nicolle fut nommé au Louvre chargé de plusieurs missions en vue de la préparation du catalogue des peintures des écoles du Nord. En tant qu’attaché libre, il ne percevait pas de salaire, mais de modestes allocations, ce qui motiva son départ en 1901. À sa demande, il reçut le titre d’attaché honoraire, qu’il conserva toute sa vie. Sa carrière changea alors de direction, puisqu’il se lança, avec succès, dans le commerce d’art. Toutefois, en parallèle, il travailla encore pour plusieurs musées, dans le cadre de missions ponctuelles. En 1903, il installa les collections du musée de Clermont-Ferrand. En 1910, il fut chargé par la ville de Nantes d’expertiser les collections du musée des beaux-arts, puis d’établir un nouveau catalogue. Ce travail, fait en collaboration avec Émile Dacier, lui prit trois ans. C’est en 1913 que parut son Catalogue, musée municipal des beaux-arts, qui comptait plus de 700 pages. Son introduction est une profession de foi en faveur du catalogue de musée, qui constitue une « œuvre utile entre toutes et la meilleure application que l’on puisse faire des connaissances du moment dans le domaine pratique ». Nicolle voulait élaborer un instrument de travail qui soit le plus complet possible et réunir toutes les informations qui se rapportaient aux œuvres : une courte notice biographique de l’artiste, la mention des différents titres de l’œuvre, des signatures, des dimensions, une description, l’historique, la liste des reproductions (le catalogue n’était pas illustré, pour ne pas en augmenter le coût et le poids) et des citations. Il publiait in extenso des extraits de critiques ; cette idée lui avait été fournie par Georges Lafenestre, dans sa série La Peinture en Europe. Nicolle ne donnait son opinion personnelle que pour des questions d’attribution d’œuvres anciennes. Il avait aussi fait appel pour cela à des confrères et chercheurs étrangers, dont Bernard Berenson. Le catalogue de Nantes fut très bien accueilli, et salué par exemple dans The Burlington Magazine. Pour René Huygues, ce catalogue était un modèle inégalé, à la fois scientifique par sa documentation et littéraire par l’ajout d’extraits de critiques. Nicolle était lui-même particulièrement attaché à ce travail, il en fit d’ailleurs réimprimer la préface dans un recueil.

Quelle influence eut cet ouvrage ? Si l’on regarde les catalogues de musées publiés dans les années qui ont suivi, elle est toute relative. On trouve encore des catalogues très sommaires, tel le Catalogue des peintures, dessins, aquarelles, gravures, sculptures du musée de l’hôtel de ville de Poitiers, réédité en 1930. Le Catalogue illustré du musée Calvet d’Avignon, publié en 1924 par Joseph Girard, est sommaire, mais l’importance des notices varie en fonction des œuvres. L’influence la plus nette se trouve dans le Catalogue des peintures et sculptures exposées dans les galeries du musée Fabre de la ville de Montpellier, d’André Joubin, publié en 1926. Dans son introduction, l’auteur explique qu’il a cherché l’inspiration parmi les meilleurs catalogues français, et cite en premier celui de Nicolle. Il n’inclut pas de citation dans ses notices, c’est la seule différence notable. La volonté de Nicolle de lier critique d’art et catalogue de musées lui reste propre.

Au-delà de sa valeur de modèle, ce catalogue est resté longtemps une référence pour le musée de Nantes : la préface du Catalogue raisonné des peintures italiennes (Paris, 1994) salue la justesse et l’intuition de ses analyses, et sa rigueur scientifique. La seule erreur d’attribution notable concerne le fameux Joueur de vielle rendu plus tard à Georges de La Tour : l’œuvre passait alors pour espagnole. Nicolle a ensuite souligné à maintes occasions l’importance des collections des musées de province, tout particulièrement pour l’histoire de l’art du XIXe siècle. Elles permettaient également d’établir une histoire de la critique d’art ; il développa cette idée en 1921, lors du Congrès international d’histoire de l’art.

En 1918, la direction du musée du Prado chargea Nicolle de revoir les attributions des peintures françaises. Il travailla à Madrid puis continua ses recherches à Paris à partir de notes et de photographies. Le catalogue publié en 1920 par le musée utilisa le travail de Nicolle, mais ne fut pas rédigé avec lui. En 1925, Nicolle publia La Peinture française au musée du Prado, qui est le recueil de ses notes. C’est aux portraits qu’il avait consacré le plus de recherches, pour les attributions et l’identification des personnages. Il rendit par exemple à Hyacinthe Rigaud un portrait de Philippe V, dont l’original est au Louvre.

Nicolle publia aussi des ouvrages destinés à un plus large public, tels des fascicules de la série La Peinture au musée du Louvre, éditée par l’Illustration et deux ouvrages sur les musées de Nantes et Rouen dans la collection « Memoranda ». Dès la fin des années 1890, et durant toute sa carrière, Nicolle eut également une intense activité de publication dans plusieurs journaux et revues. Il participait très régulièrement au Bulletin de l’art ancien et moderne et au Journal de Rouen ; il restait très attaché à sa région natale, avec des comptes rendus hebdomadaires de ventes publiques, d’expositions, de livres, des articles sur les collections des musées, le patrimoine normand…

La bibliothèque de Nicolle comprenait un précieux fonds de catalogue de ventes, que Fritz Lugt inclut dans son répertoire. Nicolle aimait aussi voyager pour étudier les œuvres et connaissait fort bien les musées français et étrangers. C’était un homme du texte, mais aussi de l’image, qui utilisait peu les sources d’archives, mais savait regarder les œuvres.

Si la bibliographie de Nicolle est abondante, avec plus de trois cents références, le nombre d’ouvrages qui ont fait date est plus restreint. Trop pris par ses activités de marchand d’art, Nicolle n’a pas rédigé tous les livres qu’il souhaitait, tel le catalogue du musée de Rouen. La série de recueils thématiques de ses nombreux articles, Critique d’art ancien et moderne, ne comprend que le premier volume. De cet ensemble d’écrits, on retiendra surtout son travail constant en faveur des musées de province.

Catherine Granger, conservateur à la Direction des musées de France, service des bibliothèques, des archives et de la documentation générale

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

• Ville de Lille. Musée d’archéologie. Catalogue des objets d’art et de curiosité concernant la donation Ozenfant. Lille : imprimerie de Lefebvre-Ducrocq, 1894.
• À propos du Salon de 1896. [Société photographique de Lille]. Orchies : imprimerie de P. Dubois-Crépin, 1896.
• Rembrandt aux expositions d’Amsterdam et de Londres. Préf. de Léon Bonnat. Paris : P. Ollendorff, 1899 [tiré à part de trois articles parus dans la Revue de l’art ancien et moderne].
• Collection Jacques Doucet. Première partie : catalogue des dessins et pastels du XVIIIe siècle. Collab. d’Henri Lavedan et Émile Dacier. Paris : imprimerie de G. Petit, 1912.
• Collection Jacques Doucet. Deuxième partie : catalogue des sculptures et tableaux du XVIIIe siècle. Collab. de Paul Vitry. Paris : imprimerie de G. Petit, 1912.
• Ville de Nantes. Musée municipal des beaux-arts. Catalogue. Collab. d’Émile Dacier. Nantes : musée des beaux-arts, 1913.
• Catalogue des tableaux anciens des écoles anglaise, flamande, française, hollandaise, italienne, des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, pastels et miniatures composant la collection de M. Eugène Fischhof [vente, 14 juin 1913]. Préf. de Marcel Nicolle. Paris : imprimerie de Lahure, [1913].
• Catalogue des tableaux anciens des écoles italienne, espagnole, allemande, flamande et hollandaise, composant la galerie Crespi de Milan, dont la vente aux enchères publiques, aura lieu […], le jeudi 4 juin 1914… [experts, Trotti & Cie, Jules Féral]. Paris : G. Petit, 1914.
• Catalogue des tableaux des écoles italienne, allemande, flamande, française et hollandaise et des sculptures provenant de la galerie Crespi, de Milan [vente, Paris, 6 juin 1914]. Paris : G. Petit, 1914.
• Le Musée de Nantes : peintures. Paris : H. Laurens, 1919 (« Collections publiques de France. Memoranda »).
• Le Musée de Rouen, peintures. Paris : H. Laurens, 1920 (« Collections publiques de France. Memoranda »).
• Catalogue des dessins anciens du Moyen Âge et de la Renaissance […]. Dessins, pastels, aquarelles des XVIIe et XVIIIe siècles […] composant la collection de M. A. Beurdeley [vente les 8, 9 et 10 juin 1920, galerie Georges Petit]. Préf. de M. Nicolle. Paris : Georges Petit, 1920.
• Critique d’art ancien et moderne : première série : musées de province. Lettre-préface d’Émile Humblot, président du Groupe de l’art au Sénat. Paris : Librairie académique Perrin, 1923 [contient des articles, des mémoires, et des textes inédits dont le Mémoire sur les collections archéologiques de la ville de Lille rédigé en 1896].
• Banquet offert à M. Nathan Wildenstein vice-président du Syndicat des marchands de tableaux, objets d’art et curiosités à l’occasion de sa promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur […]. Discours de M. Marcel Nicolle, président du Syndicat, hôtel Continental 15 mars 1923. Paris : P. Boll, 1923.
• « École anglaise ». In Guiffrey Jean, dir. – La Peinture au musée du Louvre. Paris : L’Illustration, [vers 1925].
• « École espagnole ». In Guiffrey Jean, dir. – La Peinture au musée du Louvre. Paris : L’Illustration, [vers 1925].
• La Peinture française au musée du Prado. Paris : Perrin et Cie, 1925.
• Exposition d’art du XVIIIe siècle organisée par l’Aide aux familles nombreuses, association reconnue d’utilité publique. [Catalogue de l’exposition], Rouen, musée de peinture, 25 mars – 30 avril 1929. Rouen : J. Lecerf fils, 1929.

Articles

• « Quelques observations sur les initiales ornées d’un manuscrit de la bibliothèque de Rouen ». Revue de l’art chrétien, janvier 1894, p. 36-39.
• « La Collection Ozenfant au musée de Lille ». Revue de l’art chrétien, septembre 1894, p. 403-414.
• « Les Véritables Origines de l’art hollandais, à propos de l’ouvrage de M. Pit » [Les Origines de l’art hollandais, étude de critique, par Aadrian Pit]. Revue de l’art chrétien, novembre 1894, p. 516-528.
• « L’Exposition de l’Union artistique de Lille ». L’Écho du Nord, 20 mars et 20 avril 1896.
• « L’Exposition Rembrandt à Amsterdam ». Revue de l’art ancien et moderne, novembre 1898, p. 411-428 ; décembre 1898, p. 541-558 ; janvier 1899, p. 39-54.
• « Le Musée archéologique de Lille ». Gazette des Beaux-Arts, 1er janvier 1899, p. 51-64.
• « Chronique des ventes : tableaux, objets d’art, curiosité ». Bulletin de l’art ancien et moderne [chronique hebdomadaire à partir du 7 janvier 1899 jusqu’en août 1914].
• « Ce que serait une exposition Rembrandt à Paris ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 25 février 1899, p. 70-71.
• « Correspondance de Berlin. Nouvelles acquisitions des musées royaux. Agrandissements des musées royaux ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 16 septembre 1899, p. 237-239.
• « L’Exposition Rembrandt à Londres ». Renaissance de l’art ancien et moderne, mars 1899, p. 213-228.
• « Georges Picard ». Art et Décoration, 1er semestre 1900, p. 39-46.
• « Pour le vieux Rouen ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 21 avril 1900, p. 121-122.
• « Correspondance de Milan ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 3 et 17 novembre, 1er et 8 décembre 1900.
• « Les Récentes Acquisitions du musée du Louvre, département de la peinture, 1897-1901 ». Revue de l’art ancien et moderne, septembre 1901, p. 189-200 ; octobre 1901, p. 276-288.
• « Les Grandes Ventes, école impressionniste à l’Hôtel Drouot, ventes prochaines : collection Féral ». Journal de Rouen, 23 avril 1901.
• « Chronique artistique, l’exposition internationale des beaux-arts à Venise ». Journal de Rouen, 29 août, 26 septembre, 6 octobre, 17 octobre, 2 novembre 1901.
• « Un procès intéressant, vente d’un meuble ancien ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 6 avril 1902, p. 110-111.
• « Le Nouveau Musée de Clermont-Ferrand ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 24 octobre 1903, p. 261-262.
• « Les Récentes Acquisitions du musée du Louvre, département de la peinture ». Revue de l’art ancien et moderne, janvier 1905, p. 33-40 ; février 1905, p. 148-156 ; mai 1905, p. 353-358 ; juin 1905, p. 405-412 ; septembre 1905, p. 185-194.
• « Correspondance de Londres, une exposition d’impressionnistes français ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 28 janvier, p. 31-32.
• « Chronique artistique, l’Olympia de Manet au musée du Louvre ». Journal de Rouen, 19 février 1907.
• « À propos de l’attribution à Raphaël d’un tableau du musée de Rouen ». Journal de Rouen, 20 juin 1907.
• « Notes et Documents, le Velazquez du musée de Rouen ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 30 mai 1908, p. 175-176.
• « Chronique artistique, une exposition de tableaux anciens de l’école italienne » [à la galerie Trotti]. Journal de Rouen, 9 janvier 1909.
• « Le Joueur de vielle du musée de Nantes ». Les Musées de France, 1911, p. 75-77.
• « Musées et Collections : la galerie Crespi ». Revue de l’art ancien et moderne, mai 1914, p. 385-396.
• « Watteau dans les musées de province ». Revue de l’art ancien et moderne, juillet-août 1921, p. 131-138.
• « Watteau dans les musées d’Espagne ». Revue de l’art ancien et moderne, juillet-août 1921, p. 147-150.
• « De l’importance des musées de province pour l’histoire de l’art et de la critique d’art au XIXe siècle ». In Actes du congrès international d’histoire de l’art, Paris, 1921. Paris : Presses universitaires de France, 1923, p. 95-102.
• « La Vierge du chevalier de Montesa au musée du Prado ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1922, p. 348-352.
• « Un chef-d’œuvre à ressusciter : le magnificat de Jean Jouvenet ». Revue de l’art ancien et moderne, décembre 1924, p. 370-375.
• « La Loi sur les monuments historiques et la question de l’exportation des œuvres d’art ». Bulletin du Syndicat des négociants en objets d’art, tableaux et curiosités, nouv. série, mai-juin 1927, p. 106-110.
• « Une anthologie de la critique d’art en France ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1931, p 45-63.
• « Chefs-d’œuvre des musées de province, école française, XVIIe et XVIIIe siècles » [à propos d’une exposition au musée de l’Orangerie]. Gazette des Beaux-Arts, août 1931, p. 98-127.
• « L’Exposition rétrospective du décor de la table et de la salle à manger ». Bulletin du Syndicat des négociants en objets d’art, tableaux et curiosités, juin 1932, p. 50-52.

Bibliographie critique sélective

• G. L. – « Reviews ». The Burlington Magazine, septembre 1914, p. 363.
• G. D. [Georges Dubosc]. – « La Peinture au musée du Louvre, l’école espagnole ». Journal de Rouen, 24 novembre 1924.
• G. D. [Georges Dubosc]. – « Légion d’honneur, Marcel Nicolle ». Journal de Rouen, 23 janvier 1926.
• Ricci Seymour (de). – « Marcel Nicolle. La peinture française au musée du Prado » [compte rendu]. Gazette des Beaux-Arts, décembre 1927, p. 360.
• Guey Fernand. – « À la bibliothèque municipale, une effigie de Marcel Nicolle par Henry Nocq ». Journal de Rouen, 14 février 1936.
• Dacier Émile. – Marcel Nicolle, 1871-1934, notice biographique et bibliographie de ses œuvres. [Paris], Coulouma, 1936.
• « À propos d’un livre récent, Marcel Nicolle, sa biographie et la bibliographie de ses travaux ». Journal de Rouen, 9 novembre 1936.
• Nicolle Jacques. – « Marcel Nicolle, 1871-1934, un maître normand de la critique d’art ». Extrait du Bulletin des Sociétés savantes de Haute-Normandie, n° 16, 1959.

Sources identifiées

Lille, musée des beaux-arts

• Procès-verbaux des séances des commissions du musée de peinture, du musée Wicar et du musée de sculpture

Nantes, archives municipales

• R2 C8 d8, dossier relatif à la mission confiée à Nicolle pour le musée des beaux-arts (1909-1913)

Paris, archives des Musées nationaux

• L11 X : correspondance sur des prêts d’œuvres à San Francisco, dont une lettre de Nicolle, 1914
• P2 : 1900, 3 mars, lettre d’Albert Kaempfen au sujet du placement de tableaux et avis de Guiffrey et Nicolle
• P2R2 : 1932, 7 mars, rapport de Nicolle sur la restauration des tableaux
• O30 216 : dossier personnel de Nicolle, attaché du musée du Louvre
• Z2 : 1922, 20 mai, rapport de Nicolle sur le droit de préemption

Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet

• Fonds Doucet : carton 6, vente de 1912. Correspondance concernant la rédaction du catalogue de la vente Doucet

Paris, bibliothèque centrale des Musées nationaux

• Fonds de manuscrits
  • 316 (1) f. 2207 : lettre à Jean-Joseph Marquet de Vasselot, 17 juillet 1894, envoi d’une note sur une donation faite au musée de Lille, pour publication dans le Bulletin des musées
  • 375 (6,1) f. N. 11-12 h : 6 janvier 1906, lettre de remerciement à Léonce Bénédite pour l’envoi du rapport sur les Beaux-Arts à l’Exposition universelle de 1900 ; f. N. 13-16 : courriers au sujet d’une demande de décoration, 1920
  • 375 (4,2), f. 410 : 5 septembre 1920, demande à Bénédite de présenter sa candidature pour une promotion
• Imprimés
  • 16 O 0016 : M. Nicolle, Critique d’art ancien et moderne… Paris, 1923, envoi manuscrit de Nicolle à Gaston Brière

Rouen, bibliothèque municipale

• Dossier 92 N Marcel Nicolle : dossier comprenant des coupures de presse sur Nicolle, des numéros du Bulletin du Syndicat des marchands de tableaux, objets d’art et curiosités où sont parus plusieurs discours de Nicolle et un tapuscrit d’un discours prononcé le 21 décembre 1925

Santa Barbara, University of California
La bibliothèque de l’université conserve plusieurs centaines d’ouvrages (catalogues de vente, d’exposition…) provenant de Nicolle.

En complément : Voir la notice dans AGORHA