Auteur(s) de la notice :

DUMAS Véronique

Profession ou activité principale

Historien d’art, critique d’art, conférencier

Autres activités
Avocat

Sujets d’étude
Histoire de l’art de l’Antiquité (art égyptien et assyrien), art chrétien et iconographie religieuse, peinture et sculpture des écoles du Nord (Scandinavie, Russie…) et leurs relations avec la France, critique des Salons, expositions et autres Sociétés d’artistes de la fin du XIXe siècle, expositions universelles de 1889 et de 1900, histoire de Béziers, monuments de la ville, artistes régionaux de l’école classique dont Sébastien Bourdon (XVIIe siècle), les deux Ranc (XVIIIe siècle), Injalbert (XIXe siècle), Cabanel (XIXe siècle)

Carrière
1879 : soutient sa thèse de doctorat en droit à la faculté de Toulouse De la propriété littéraire et artistique en droit romain et en droit privé
1883 (et jusqu’en 1897) : débute comme rédacteur du Salon à L’Artiste alors dirigé par Arsène Houssaye
1884 : membre du Conseil de la Société de Saint-Jean de Montpellier, pour l’encouragement de l’art chrétien
1887 : nommé membre et correspondant de l’Académie des sciences et lettres de Montpellier
décembre 1888 : directeur de La Revue franco-scandinave (un seul numéro connu)
Depuis 1888-1889 : membre correspondant de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers
1888-1893 : collabore à La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, dirigée par Arsène Houssaye
1889 : nommé membre de la Société de Saint-Jean de Montpellier ; collabore au Correspondant dirigé par Léon Lavedan
Vers 1890-1891 : mission confiée par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts pour établir des rapports sur les musées et les collections du département de l’Hérault (réalise la monographie sur le musée de Béziers)
1893 : collabore à La Nouvelle Revue fondée par Mme Adam
16 juillet 1894 : adhère à la Société des gens de lettres (parrainé par Arsène Houssaye, Aimé Giron, Édouard Montagne et Gustave Toudouze)
1894-1897 : prend part à l’action menée par Albert-Paul Alliès, fondateur du mouvement moliériste piscérois, pour ériger le Monument à Molière de Pézenas : dès 1894, il fait partie en tant que président d’honneur de la commission exécutive de la souscription nationale
1896-1897 : directeur et collaborateur de la revue Notes d’art et d’archéologie, revue de la Société de Saint-Jean (Puvis de Chavannes et Vincent d’Indy font partie du comité d’honneur) ; collaborateur à La Revue d’art dirigée par Maurice Méry
Janvier-février 1897 : nommé correspondant (à Béziers) du Comité des Sociétés des beaux-arts des départements par le directeur des Beaux-Arts. Présente chaque année, au congrès annuel, et ce jusqu’en 1904, un rapport sur une œuvre artistique, un personnage illustre, un monument ou un édifice du département de l’Hérault
1897-1899 : collabore à L’Œuvre d’art alors dirigée par Eugène Müntz
1905 : devient rédacteur en chef de la revue Patria qu’il fonde avec Hughes Malenfer dans le but de glorifier l’armée et le patriotisme (avec comme principaux collaborateurs Paul Adam, Henri de Chennevières, François Coppée, Maurice Barrès, José Maria de Heredia, Henri Houssaye, Pierre Loti, Paul et Victor Margueritte) ; écrit la chronique « Art et livres » dans laquelle il commente les Salons : des Indépendants, des Artistes français, de la Société nationale des beaux-arts, du Salon d’automne
1908 : collabore au Soleil d’Édouard Hervé

Officier d’Académie (23 avril 1897) ; officier de l’Instruction publique (4 avril 1902)

Étude critique

Originaire de Pézenas dans l’Hérault, Charles Louis Joseph Ponsonailhe a consacré de nombreuses études à sa ville natale et n’a laissé passer aucune occasion de célébrer les hommes et les œuvres de sa région, comme en témoignent ses articles publiés par la Réunion des sociétés savantes des départements à partir de 1884. Favorable à la création d’une inspection des Beaux-Arts, il a œuvré largement pour la mise en valeur et la protection du patrimoine et en 1891, il collabore à l’Inventaire général des richesses d’art de la France – lancé par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts – et réalise l’inventaire du musée de Béziers.

Son nom est aujourd’hui passé à la postérité principalement pour ses deux monographies sur des artistes de l’école française, originaires de Montpellier : Sébastien Bourdon (1883) et le statuaire Injalbert (1891). Il est l’auteur également d’une étude sur Cabanel, publiée par La Grande Revue, en 1889. Très attiré par le XVIIIe siècle, il défend encore Octave Tassaert dans un article de L’Artiste, paru au moment de l’exposition organisée par la galerie Georges Petit en 1886, et Lucien Doucet, qu’il considère comme le successeur direct du grand siècle.

Imprégné par ailleurs de principes religieux et défenseur de la foi monarchique, il parle, dès 1889, d’un « réveil de la peinture religieuse » et parcourt les Salons à l’affût des sujets religieux. Vierges, Christs, Jeannes, anges et saints retiennent alors son attention. Il consacre ainsi deux ouvrages à l’art chrétien, Les Cent chefs-d’œuvre de l’art religieux : les peintres interprétant l’évangile (1895) – une sorte d’album illustrant les épisodes de la vie du Christ – et Les Saints par les grands maîtres, hagiographie et iconographie du saint de chaque jour (1897).

En tant que critique d’art, Ponsonailhe est connu de la presse parisienne pour ses nombreuses feuilles artistiques sur les Salons et les expositions qu’il livre à partir de 1885 à L’Artiste. Dès 1886, il constate une évolution très nette de la peinture et le fondement d’une nouvelle théorie esthétique faite à partir des récentes découvertes scientifiques de Chevreul sur la lumière et ses effets sur la couleur, qui ont pour conséquences de rompre avec l’art académique et d’acheminer l’art moderne vers une peinture plus claire, donnant naissance à deux tendances opposées : l’école du plein air et celle de Puvis de Chavannes. Il défend ainsi les avant-gardes, en premier lieu les impressionnistes (même s’il les trouve outranciers) – Monet, Sisley, Degas, Pissarro, Renoir, qu’il considère comme des « déblayeurs » parce qu’ils ont fait évoluer la peinture sur le plan des couleurs (Manet, Corot, Daumier étant les initiateurs de cette esthétique) – et les symbolistes pour leur recherche du sentiment en peinture et leur attachement à la peinture monumentale. Incontestablement, l’œuvre de Puvis de Chavannes lui apparaît comme la pièce maîtresse du Salon de 1886, car elle s’exprime par une rigueur presque mathématique, un dessin synthétique et sobre et une couleur pour ainsi dire silencieuse. Son admiration pour le maître, qu’il considère comme le guide dans l’évolution de l’art à la fin du XIXe siècle, va de pair avec un goût prononcé pour une esthétique décorative. Ponsonailhe place, à l’instar de nombreux autres critiques et théoriciens de la fin du XIXe siècle, la peinture murale au premier rang parmi les arts : c’est la peinture de la vieille tradition française et Puvis est le maître en la matière, d’autant qu’il est un des premiers, selon lui, à respecter véritablement le mur. En 1896, le critique est particulièrement attiré par la série de peintures murales réalisées pour la bibliothèque de Boston : elles dégagent selon lui un sentiment de sérénité, qui relève davantage de l’ordre divin. L’art religieux impose et nécessite une certaine rigueur et une austérité que seule détient l’école dite de Puvis de Chavannes, laquelle « doit aboutir à la renaissance de la philosophie et de la religion dans l’art ». Le critique défend une peinture qui suscite un sentiment et dégage une véritable émotion religieuse ; il ne recherche que l’harmonie et la sérénité.

Aussi, à l’instar de Joséphin Péladan qui crée ses fameux Salons de la Rose+Croix, entre 1892 et 1897, et de Gustave Soulier qui fonde en 1896 l’Exposition des artistes de l’âme, Ponsonailhe tente-t-il de définir, la même année, une « école d’art chrétien » autour des mêmes artistes et principaux représentants de la Société de Saint-Jean : Puvis de Chavannes, le peintre de sainte Geneviève et de la Vision chrétienne – promu chef de file et poncif de l’école – et, à sa suite, toute une pléiade de peintres chrétiens unis par le même idéal et souhaitant outrepasser les vieilles formules, Aman-Jean – l’artiste « le plus compréhensif de l’âme moderne » –, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Ary Renan, René Ménard, Edgard Maxence, Maurice Chabas, Ernest Laurent, Henri Martin, Étienne Azambre, ou encore Charles-Marie Dulac. Ce dernier artiste dont il a fait la connaissance dans l’atelier de Puvis est selon lui « l’un des poètes et des peintres les plus pénétrants de l’art chrétien ». Ponsonailhe rattache encore à cette école Henri Le Sidaner et certains élèves de l’atelier de Gustave Moreau comme Georges Rouault.

L’engouement de Ponsonailhe pour l’art religieux et symboliste et le fait de vouloir comprendre l’influence et la portée de l’esthétique décorative de Puvis à l’étranger l’amènent à se tourner vers l’école russe et les artistes scandinaves – qu’il connaissait personnellement – et dont il rend compte dans une plaquette en 1889, Les Artistes scandinaves à Paris, précédé d’une étude générale sur l’art étranger à l’Exposition universelle de 1889 et une série d’articles écrits la même année pour La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg. Il avait déjà fondé, en décembre 1888, La Revue franco-scandinave (bien qu’éphémère), la seule revue, à cette époque, qui représentait les intérêts scandinaves à l’étranger. Elle avait pour but, outre les raisons morale et intellectuelle qui avaient inspiré sa fondation, de favoriser et de développer les relations entre la France et les pays scandinaves (Danemark, Finlande, Suède, Norvège). Ponsonailhe cherche à resserrer les liens déjà nombreux qui rattachent les peuples du Nord à la France et à faire découvrir une école qu’il juge « très moderne et très audacieuse ». Il apparaît comme le révélateur des peintres et sculpteurs symbolistes russes et scandinaves, Albert Edelfelt, Hasselberg, Carl Larsson, Willumsen, Alexandre Gallen, Vallgren, et surtout Makowsky. Si ces artistes, issus de l’art français, n’ignorent pas le rôle de Puvis dans leur parti pris d’une esthétique décorative, ils ne recherchent pas moins le sentiment et l’émotion en art et prennent la nature comme le traducteur de leur âme. Leur sensibilité touche Ponsonailhe ; c’est la raison pour laquelle il leur accorde toute sa sympathie : « Ce ne sont pas seulement des paysages que j’ai là sous mes yeux […], non, j’entre dans l’intimité de la vie de tout un peuple, un peuple honnête, sain et bon », dit-il dans son ouvrage de 1889. Ponsonailhe, aux côtés de Péladan, défend une peinture spirituelle et intellectuelle ; il considère l’art comme l’expression d’une idée, d’une émotion et d’un concept philosophique : « Les choses ont leurs larmes, disait le poète, elles parlent éloquemment à qui sait les entendre. »

Véronique Dumas, docteur en histoire de l’art contemporain et Ater en histoire de l’art contemporain à l’université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand II

Principales publications

Ouvrages

  • Histoire de l’art. 1re conférence. L’Art égyptien et assyrien. Paris : Office central de photographie, [s. d.], 56 p.
  • De la propriété littéraire et artistique en droit romain et en droit français, thèse de doctorat de l’université de Toulouse. Toulouse : faculté de droit, typographie Vialelle et Cie, 1879, 304 p.
  • Sébastien Bourdon, sa vie et son œuvre, d’après des documents inédits tirés des archives de Montpellier. Eaux-fortes par J. Hanriot, E. Marsal et G. Boutet. Paris : Librairie de L’Artiste, 1883, 316 p. ; 2e éd. Paris : Librairie de l’Art, J. Rouam Éditeur, 1886, 318 p. ; fac-similé, Genève : Slatkine Reprints, 1993, 316 p.
  • Les Artistes scandinaves à Paris. Précédé d’une étude générale sur l’art étranger à l’Exposition universelle de 1 889. Paris : La Grande Revue, 1889, 48 p.
  • Jean-Antonin Injalbert : L’Artiste et l’Œuvre. Paris : Flammarion, s. d. [1891], 78 p.
  • « Musée de Béziers ». In Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, Inventaire général des richesses d’art de la France, t. VI, Province. Monuments civils. Paris : imprimerie de E. Plon, 1892, p. 299-340.
  • Les Cent chefs-d’œuvre de l’art religieux : les peintres interprétant l’évangile. Paris : Firmin-Didot, 1895, 504 p.
  • Les Trois Grâces de Raphaël : mise en vente à Paris en 1822. Paris : imprimerie de E. Plon, Nourrit et Cie, 1897, 20 p.
  • Les Saints par les grands maîtres : hagiographie et iconographie du saint de chaque jour. Tours : A. Manne, 1897, 416 p. ; rééd. 1902, 400 p.
  • Alliès Paul-Albert. Une ville d’États, Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles : Molière à Pézenas, précédé d’une lettre de Jules Claretie ; préf. de Charles Ponsonailhe. Paris : Flammarion, 1908, 326 p.

Articles

  • « Sébastien Bourdon à Montpellier ». L’Artiste, octobre 1883, p. 305-340.
  • « Le Portail latéral de Saint-Pierre à Montpellier ». Bulletin de la Société de Saint-Jean de Montpellier, 1884, p. 1-11.
  • « Le Sport dans l’art ». L’Artiste, février 1885, p. 135-142.
  • « L’Exposition de l’œuvre d’Eugène Delacroix ». L’Artiste, mars 1885, p. 161-183.
  • « Salon de 1885. La peinture ». L’Artiste, mai 1885, p. 335-354 ; juin 1885, p. 424-455.
  • « Octave Tassaert ». L’Artiste, janvier 1886, p. 1-12 ; février 1886, p. 109-124.
  • « Les Salons avant le Salon ». L’Artiste, mars 1886, p. 165-184.
  • « Salon de 1886 : la peinture ». L’Artiste, juin 1886, p. 401-484.
  • « Au musée de Toulouse ». L’Artiste, décembre 1886, p. 427-433.
  • « La Nouvelle Salle du Louvre ». L’Artiste, mars 1887, p. 185-193 ; avril 1887, p. 287-301.
  • « Le Salon : peinture ». L’Artiste, juin 1887, p. 411-445 ; juillet 1887, p. 19-49 ; août 1887, p. 96-122.
  • « Les Deux Ranc, peintres de Montpellier ». Réunion des sociétés des beaux-arts des départements à la Sorbonne, 1887, p. 173-204.
  • « L’Hiver artistique ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, février 1888, p. 164-169.
  • « Les Expositions ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 15 novembre 1888, p. 355-358.
  • « Alexandre Cabanel ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 février 1889, p. 318-322.
  • « Le Salon de 1889. Réveil de la peinture religieuse ». Le Correspondant, 10 mai 1889, p. 594-602.
  • « L’Art étranger à l’Exposition universelle ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 25 juillet 1889, p. 171-184 ; 25 août 1889, p. 401-415.
  • « Les Expositions d’art ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 25 mars 1890, p. 623-630 ;
  • « Le Salon des Champs-Élysées ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 mai 1890, p. 217-230 ; 25 mai 1890, p. 396-401.
  • « Le Salon des Champs-Élysées. La Sculpture ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 juin 1890, p. 524-528.
  • « Le Nu au Louvre ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 février 1891, p. 298-300.
  • « L’Hiver artistique ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 mars 1891, p. 515-522.
  • « Le Salon des Champs-Élysées ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 mai 1891, p. 217-225 ; 25 mai 1891, p. 388-400.
  • « Les Expositions d’art ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 25 février 1892, p. 325-335.
  • « Le Salon des arts libéraux. Les Protestataires ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 10 juillet 1892, p. 79-84.
  • « Les Petits Salons. L’Union des femmes peintres et sculpteurs. Les Aquarellistes. Le Cercle Volney. Le Cercle Boissy d’Anglas. Les Inquiets. L’Atelier Cormon. Les Parisiens de Paris ». La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg, 25 mars 1893, p. 539-554.
  • « Pézenas au temps de Molière ». Nouvelle Revue, 1er août 1893, p. 618-626.
  • « Lucien Doucet ». L’Artiste, 1896, t. XI, p. 57-59.
  • « Deuxième exposition de la Société de Saint-Jean ». Notes d’art et d’archéologie, février 1896, p. 17-27.
  • « L’Art chrétien aux Salons de 1896 ». Notes d’art et d’archéologie, mai 1896, n° 5, p. 70-76 ; juin 1896, n° 6, p. 85-91 ; juillet 1896, n° 7, p. 100-107 ; août 1896, n° 8, p. 122-123.
  • « Le Salon du Champ-de-Mars ». La Revue d’art, 15 juin 1896, n° 1, p. 1-5.
  • « Le Salon des Champs-Élysées, 1896. Perspective cavalière ». La Revue d’art, 5 juillet 1896, n° 2, p. 1-5.
  • « Nos sculpteurs : Jean-Antonin Injalbert. L’œuvre ». La Revue d’art, 20 juillet 1896, n° 3, p. 1-6.
  • « Arsène Houssaye. Les peintres du Nord ». La Revue d’art, 5 septembre 1896, n° 5-6, p. 3-7 ; 20 septembre 1896, n° 7, p. 1-4 ; 20 octobre 1896, n° 8, p. 1-4 ; 1er janvier 1897, n°9, p. 3-7 ; février 1897, n° 10, p. 3-11 ; mars 1897, n° 11, p. 3-6.
  • « Le Monument de Saint-Quentin, par M. Corneille Theunissen ». Notes d’art et d’archéologie, septembre 1896, n°9, p. 129-134.
  • « L’Art français dans l’Empire russe (1er article) ». Notes d’art et d’archéologie. Revue de la Société de Saint-Jean, octobre 1896, p. 145-149 ; novembre 1896, n° 11, p. 167-170.-
  • « Le Salon du Champ de Mars ». L’Œuvre d’art, 1er mai 1897, n° 96, p. 61-66 ; 1er juin 1897, n° 98, p. 90-91 ; 15 juin 1897, n° 99, p. 109-110.
  • « Autour du monument de Molière à Pézenas ». L’Artiste, octobre 1897, t. XIV, p. 241-261.
  • « Mise en vente des Trois Grâces de Raphaël à Paris en 1822 ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1897, p. 1050-1063.
  • « Un dessin sur ‘‘Thermidor » par Hubert Robert à la faculté de médecine de Montpellier ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1898, p. 370-376.
  • « La Madone attribuée à Piero della Francesca et les projets du Musée du Louvre ». L’Œuvre d’art, 1898, n° 118-119, p. 58-60.
  • « L’Exposition universelle de 1900. Indiscrétions sur les œuvres d’art en exécution ». L’Œuvre d’art, 15 juin 1899, n° 147, p. 91-92.
  • « L’Exposition de 1900. La façade du Grand-Palais ». L’Œuvre d’art, 1er août 1899, n° 150, p. 115-116.
  • « Joseph-Martin Relin, tourneur sur bois et statuaire ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1899, p. 639-649.
  • « Le Peintre-Graveur Joseph-François Le Roy ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1900, p. 649-656.
  • « La Maison de Robert de Cotte ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1901, p. 508-516.
  • « Contribution à l’histoire de l’art sous la Révolution. Deux vues de l’Hôtel de Dreneuc, par C. Thévenin ». Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1901, p. 516-524.
  • « Une peinture d’Angelica Kauffmann. Portrait d’Henri Reboul ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1902, p. 242-245.
  • « Trois édifices de Pézenas au temps de Molière. Le château de la Grange des Prèds, résidence d’Armand de Bourbon, prince de Conti. L’hôtel du baron d’Alfonce de Clairac, grand prévôt de Guyenne, salle de spectacle de la troupe de Bejord en 1656. La chapelle des Pénitents-Noirs, salle de tenue des États généraux de Languedoc ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1903, p. 456-466.
  • « Jean Zueil, dit maître François, artiste flamand naturalisé français en 1647, peintre officiel de la ville de Montpellier ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1904, p. 688-698.
  • « Samuel Boissière, peintre français, né à Montpellier en 1620, mort en 1703 ». Réunion des Sociétés savantes des départements à la Sorbonne, section des Beaux-Arts, 1904, p. 688-698.
  • « Peintres militaires. Militaires peintres ». Patria, 1er avril 1906, n° 15, p. 16-18.
  • « Le Salon militaire des artistes français ». Patria, 15 juin 1906, n° 20, p. 15-18 ; 1er juillet 1906, n° 21, p. 15-17.
  • « Le Salon de 1908. La Société des beaux-arts. XVIIIe exposition ». Le Soleil, 14 avril 1908.
  • « Les Salons de 1908. Société nationale des beaux-arts. Peinture, sculpture (suite et fin). Dessins, gravures, art décoratif ». Le Soleil, 21 avril 1908.

Bibliographie critique sélective

  • Les Soréziens du siècle, 1880-1900. Toulouse : Éd. Privat, 1902, p. 445 (article signé F. T.).
  • Alliès A.- P. – L’Écho de l’Hérault, 9 octobre 1915 (article nécrologique).
  • Dictionnaire de biographie héraultaise, des origines à nos jours. Montpellier : Librairie Pierre Clerc, 2001, p. 1142 (s. n.).

Sources identifiées

Paris, Archives nationales

  • 454/AP/336 : dossier de la Société des gens de lettres, 23 pièces, 1898-1915
  • F/21/4373 : dossier demande de subvention pour aider à l’érection d’un monument à la mémoire de Molière, 1886-1897

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits

  • NAF : cote 11307, 2 lettres à Eugène Müntz (Directeur de la Librairie de l’Art), s. l. (lettre à l’entête de La Revue franco-scandinave), s. d. [1888], f. 165-168
  • Fonds Barrès (non inventorié, non folioté) : 13 lettres de Charles Ponsonailhe à Maurice Barrès, 1899-1913

Archives privées

  • Fonds Ponsonailhe (œuvre littéraire et manuscrits) : non communicable