Auteur(s) de la notice :

NERLICH France

Profession ou activité principale

Diplomate

Autres activités
Collectionneur d’art ancien et moderne, mécène, historien d’art

Sujets d’étude
Art du XIXe siècle, art portugais et espagnol du XVIe au XIXe siècle

Carrière
1804-1806 : études à Francfort-sur-l’Oder, à Berlin et à Dresde
1807-1809 : engagé volontaire dans l’armée patriotique polonaise aux côtés de Napoléon ; participe au siège de Dantzig
1812-1815 : chambellan du roi de Saxe et conseiller diplomatique ; membre de la délégation saxonne à Copenhague et à Paris
1815 : devient prussien après la réorganisation de la Pologne suite au Congrès de Vienne
1816 : mariage avec la princesse Anna Radziwill
1816-1830 : plusieurs voyages en Allemagne, France, Suisse, Italie ; acquisitions pour sa collection d’art
1826 : projet de création d’une galerie publique pour Poznan
1827 : plaidoyer pour une unification des mesures, des poids et des monnaies en Europe
1830 : changement de destination pour sa collection d’art après les soulèvements de novembre en Pologne qui suivent la Révolution de juillet en France
1830-1834 : agent diplomatique pour la Prusse à Copenhague
1834 : entreprend la rédaction de l’Histoire de l’art moderne en Allemagne
1836 : établissement définitif à Berlin ; ouverture de sa galerie au public dans son hôtel particulier réaménagé par Karl Friedrich Schinkel
1842-1848 : ambassadeur de Prusse à Lisbonne : y entreprend des recherches pour ses ouvrages Les Arts en Portugal et Dictionnaire historico-artistique du Portugal
1844-1847 : construction du « palais Raczynski » à Berlin par l’architecte Johann Heinrich Strack qui abrite non seulement la résidence et la galerie du comte, mais aussi des ateliers d’artistes – notamment de Peter von Cornelius – et la Société d’art de Berlin
1848-1852 : ambassadeur de Prusse à Madrid
1853 : retraite du service d’État ; publications de réflexions sur l’histoire
1874 : mort à Berlin ; enterrement au cimetière catholique Sainte-Hedwige
1883 : dépôt provisoire de la collection Raczynski à la Königliche Nationalgalerie de Berlin
1903 : transfert de la collection Raczynski au Kaiser-Friedrich-Museum de Poznan, aujourd’hui musée national

Membre héréditaire de la Maison du roi de Prusse ; membre d’honneur de l’Académie royale des beaux-arts de Berlin ; membre du Wissenschaftlicher Kunstverein de Berlin, du Verein für Freunde der Kunst im preussischen Staate, du Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen et du Kunstverein Leipzig ; membre du Comité historique des arts et monuments de Paris

Étude critique

Dilettante ou historien d’art pionnier, les jugements sur le comte Athanase de Raczynski oscillent souvent entre ces deux appréciations. En 1921, Wilhelm Waetzoldt ne lui consacrait que six lignes dans son ouvrage sur les historiens d’art allemands et ne mentionnait pas ses travaux parmi les ouvrages les plus remarquables de l’histoire de l’art allemande du XIXe siècle. Depuis l’analyse exemplaire que lui a consacrée Helmut Börsch-Supan en 1975, son importance pour l’histoire de l’art a néanmoins commencé à être reconnue. Les biographes et exégètes cèdent cependant souvent à la facilité de subsumer ses opinions artistiques à ses idées politiques conservatrices, faisant de lui un pâle disciple de Johann Joachim Winckelmann qui aurait défendu l’art nazaréen contre les dérives de la peinture moderne. S’il est effectivement fondamentalement anti-libéral et anti-démocratique, observant avec scepticisme les mouvements constitutionnels de son temps, jugeant utopiques les idées de liberté et d’égalité, s’il n’est effectivement pas convaincu par les hardiesses coloristes de Titien et de Rubens, leur préférant la sérénité de Raphaël, Raczynski est tout sauf dogmatique. Le caractère inclassable de ses travaux reflète son identité complexe d’aristocrate polonais catholique, engagé volontaire dans l’armée patriotique polonaise avant de devenir diplomate au service de la Prusse, figure incontournable du paysage artistique berlinois où il installe son importante collection d’art ancien et moderne, érudit polyglotte et auteur francophone, membre enfin comme il le dit lui-même de la « société européenne ».

Héritier d’une tradition cosmopolite aristocratique, profondément ancrée dans les valeurs monarchistes du XVIIIe siècle, il est en même temps en prise avec son temps, partageant les valeurs du Bildungsbürgertum, de l’engagement civique pour le progrès moral et artistique. Bien qu’il prenne très clairement position contre les acquis de la Révolution française, il n’en défend pas moins des principes éclairés, trouvant dans ses ouvrages scientifiques un moyen de faire progresser la culture et les échanges intellectuels entre les nations. Il distingue très nettement sa parole privée de la parole publique : tandis que ses écrits intimes révèlent un homme intransigeant affrontant sa vie dans tous ses états, analysant sa vie sexuelle avec autant de lucidité que les affaires politiques, n’hésitant pas à prononcer des condamnations définitives, en proie à des accès de profonde mélancolie voire de dépression face à sa situation personnelle, il s’interdit toute violence dans ses ouvrages scientifiques. Lorsqu’il publie la première synthèse sur l’art contemporain allemand, trois volumes qui paraissent en français et en allemand de 1836 à 1841, à Paris chez Renouard et à Berlin à compte d’auteur, il cherche à saisir les « vérités éternelles » de l’art pour les transmettre aux générations à venir, mais surtout à synthétiser le savoir qu’il a pu accumuler sur l’art de son temps en s’inspirant des ouvrages de Luigi Lanzi ou de Carl von Rumohr. Il veut éviter cependant la monomanie et la pédanterie de certains « scientifiques » de l’art ou la hardiesse critique des « littérateurs français » parce qu’il s’agit avant tout pour lui de suivre son instinct et d’exprimer son amour de l’art et des artistes. S’il note dans son journal que les membres de l’Académie de Berlin sont, à quelques exceptions près, les plus immenses nullités dont il ne ferait même pas des peintres en bâtiment, il se contente dans son ouvrage d’énumérer leurs noms ; s’il avoue ne pas comprendre et ne pas aimer Philipp Otto Runge, il invite les lecteurs à consulter d’autres auteurs qui les aideraient davantage à connaître ce peintre. Il refuse non seulement de s’enfermer dans des systèmes pseudo-scientifiques, mais aussi d’imposer son jugement aux lecteurs. Ses lectures l’ont rendu prudent – il insère une longue bibliographie critique dans le dernier tome – et il développe une histoire de l’art subjective, fondée sur des principes assez souples pour lui permettre d’aimer à la fois le romantisme nazaréen et le naturalisme français. Malgré l’apparente rigueur du plan en trois tomes consacrés respectivement aux écoles de Düsseldorf, Munich et Berlin, son ouvrage rassemble impressions personnelles, données statistiques et historiques, souvenirs de voyage, digressions esthétiques et littéraires, comparaisons entre artistes et nations et surtout dialogues avec les artistes et les savants de son temps. Loin des rhétoriques nationalistes, son ouvrage qui présente aux Français les artistes allemands contemporains comprend naturellement des réflexions sur l’art français, anglais, belge, suisse, danois, etc. Confiant les illustrations de ses ouvrages à des artistes avec lesquels il entretient des relations privilégiées comme Wilhelm von Kaulbach, Adolf Schroedter ou Adolph Menzel, il fait également travailler ensemble graveurs anglais, français et allemands. Plus encore : il donne la parole à des spécialistes comme Karl Friedrich von Rumohr, Wilhelm Schadow, Ernst Förster sur des questions comme les rapports entre littérature, histoire de l’art et renaissance de l’art allemand, la formation des artistes ou encore l’art contemporain à Rome. Sa traduction rend ces textes accessibles à un plus large public et ses commentaires témoignent de l’intensité du dialogue intellectuel. N’hésitant pas, lors de conférences, à prendre position sur l’organisation de la vie artistique berlinoise qu’il exhorte à plus de professionnalisme et d’ouverture vers l’étranger, il intègre cette dimension du débat dans son ouvrage lorsqu’après avoir critiqué la « pédante aberration » de la démarche scientifique des musées berlinois depuis Aloys Hirt, il reproduit les textes de Johann Gottlob von Quandt et de Karl Wilhelm Wach qui argumentent en faveur de ce système didactique et exhaustif. Ces points de vue contraires reflètent précisément les discussions contemporaines sur les musées d’art ancien et moderne. Raczynski, qui appelle de ses vœux un musée d’art moderne à Berlin, ouvre sa propre galerie au public dans l’idée d’un « temple du goût » destiné à former la sensibilité du public sans le contraindre à une connaissance universelle. Et ce sont souvent les œuvres de sa galerie qui servent de pierres de touche à ses démonstrations, notamment celles sur les limites entre la peinture de genre et la peinture d’histoire qui le conduisent à remettre en question les catégories académiques.

Ses lettres sur l’art et la culture au Portugal, rédigées lors de sa mission diplomatique à Lisbonne, reflètent à la fois son engagement auprès de la Société scientifique des arts de Berlin et le perfectionnement de ses méthodes scientifiques toujours fondées sur l’échange avec les savants. Nouant des relations étroites avec des bibliothécaires, archivistes et érudits comme Alexandro Herculano, Vasco Pinto de Balsemão, le vicomte de Juromenha, Francisco de Sousa Loureiro, Manuel-Francisco de Barros, Lucas José dos Santos Pereira ou Ferdinand Denis, conservateur de la bibliothèque Sainte-Geneviève, Raczynski tente de rendre accessible une documentation inédite sur les arts portugais depuis le XVIe siècle. Procédant au premier inventaire général des biens culturels portugais, il recense les œuvres d’art et publie des documents inédits comme les dialogues romains de Francisco da Hollanda, traduits pour lui par Auguste Roquemont. Il tente enfin de rétablir la vérité historique autour du peintre portugais mythique Grão Vasco en vérifiant les sources et comparant systématiquement les œuvres. Ce travail qui sera publié en français en 1846 et prolongé dans le Dictionnaire historico-artistique du Portugal en 1847 est dans un premier temps décrié comme un travail bâclé, mais considéré aujourd’hui comme une source fondamentale pour l’histoire de l’art portugais.

Figurant au milieu des artistes de son temps dans la Grande parade de Franz Krüger et dans la fresque de la Neue Pinakothek de Kaulbach, Raczynski s’inscrit visiblement dans le paysage artistique allemand. Au moment où se crée à Berlin une société pour la fondation d’une galerie patriotique, et alors qu’il entre au service de la Prusse en tant que diplomate, il rédige un ouvrage qui, temple du goût virtuel, accueille les noms qui font alors l’actualité artistique et se révèle décisif pour les jeunes artistes allemands qui prennent alors conscience de l’existence d’écoles allemandes. Même s’il inaugure une nouvelle appréciation de l’art national, sa perspective cosmopolite, le caractère hétérogène de l’ouvrage, la subjectivité assumée revêtent un caractère singulier.

Toujours attentif à la nouveauté – il achète auprès du marchand Louis Friedrich Sachse des aquarelles françaises dès leur première apparition sur le marché berlinois en 1835 et se procure chez lui l’un des premiers appareils daguerréotypes, à son sens l’une des plus grandes conquêtes de l’esprit humain –, il encourage les échanges engendrés par le commerce, soutient les sociétés d’art et protège les artistes. La collusion du cosmopolitisme lié à la tradition aristocratique et de l’idéal de l’engagement civique du XIXe siècle engendre dans ses réflexions sur l’art une position ambivalente, échappant aux catégorisations hâtives, à la fois ouverte et fermée, problématique dans sa critique épistémologique, expérimentale dans ses méthodes. Reflet de sa démarche scientifique, sa collection est constituée selon des critères de goût subjectifs, contradictoires et pluriels, mais donne lieu également à un catalogue richement documenté d’extraits de sa correspondance avec les artistes ou de renseignements sur la date et le prix d’acquisition. Traduisant son engagement pour le progrès des arts et sa volonté de conserver un état de connaissance utile pour apprécier l’art de son temps ou permettre la redécouverte scientifique de l’art portugais, ses textes sont une source précieuse pour l’histoire du goût et de l’histoire de l’art.

France Nerlich, maître de conférences à l’université François Rabelais, Tours

Principales publications

Ouvrages et catalogues d’expositions

  • Histoire de l’art moderne en Allemagne. Paris : Jules Renouard, 1836-1842, 3 vol.
  • Geschichte der neueren deutschen Kunst, trad. Friedrich Heinrich von der Hagen. Berlin : à compte d’auteur, 1836-1841, 3 vol. avec en supplément Atlas, 38 Stiche und Lithographien nach den wichtigsten Meisterwerken.
  • Catalog der Raczynskischen Bildersammlung. [S. l.], 1839.
  • Dictionnaire d’artistes pour servir à l’Histoire de l’art moderne en Allemagne. Berlin, à compte d’auteur, 1842.
  • Katalog der Raczynskischen Bilder-Sammlung. Berlin : Schade, 1844.
  • Les Arts en Portugal. Lettres adressées à la Société artistique et scientifique de Berlin, et accompagnées de documents par le comte de Raczynski. Paris : Jules Renouard, 1846.
  • Dictionnaire historico-artistique du Portugal pour faire suite à l’ouvrage ayant pour titre : Les arts en Portugal. Paris : Jules Renouard, 1847.
  • Katalog der Raczynskischen Bilder-Sammlung. Berlin : Litfass, 1847 ; rééd. augm. chez Litfass et Schade jusqu’en 1876.
  • Geschichtliche Forschungen. Berlin : Decker, 1860-1863, 2 vol.
  • Katalog der Familien-Portraits in Gay. Berlin [s. l.], 1866.

Articles

  • « Das letzte Gemälde von Léopold Robert ». Museum. Blätter für Bildende Kunst, 1836, n° 13.
  • « Besuch in Paris ». Museum. Blätter für Bildende Kunst, 1836, n° 19-22, 24-25.
  • « Über die Kunstausstellungen in Berlin ». Allgemeines Organ für die Interessen des Kunst-und Landkartenhandels, 1841, n° 9-11.

Publications posthumes

  • Raczynski Joseph, éd. – Noch ist Polen nicht verloren. Aus den Tagebüchern des Athanasius Raczynski. 1788-1818. Berlin : Siedler, 1984.
  • Raczynski Joseph. – Der Weg nach Berlin. Aus den Tagebüchern des Athanasius Raczynski 1819-1836, manuscrit polycopié. Munich, 1986.

Bibliographie critique sélective

  • Montigny M. G. – « Histoire de l’art moderne en Allemagne par le comte Raczynski ». L’Artiste, 1840, t. XX, p. 318-319.
  • Felton Cornelius Conway. – « Art in Germany ». North American Review, 1842, n° 55 (2), p. 425-462.
  • Felton Cornelius Conway. – « Raczynski’s Modern Art in Germany ». North American Review, 1843, n° 57 (2), p. 373-399.
  • Vasconcellos Joachim (de). – « Conde de Raczynki. Esboço biographico ». Porto : Impresa Portugueza, 1875.
  • Antioche Adhémar (comte d’). – « Deux diplomates. Le comte Raczynski et Donoso Cortès, marquis de Valdegamas. Dépêches et correspondance politique 1848-1853 ». Paris : Plon, 1880.
  • Donop Lionel (von). – Verzeichniss der Gräflich Raczynskischen Kunstsammlungen in der Königlichen National-Galerie. Berlin : E. S. Mittler und Sohn, 1886.
  • Rave Paul Ortwin. – « Botticellis Berliner Madonna der Sammlung Raczynski », In Wolfgang Braunfels, éd., Kunstgeschichtliche Studien für Hans Kauffmann. Berlin, 1956, p. 143-151.
  • Rave Paul Ortwin. – « Über die Sammlung Raczynski ». Berliner Museen, III. Jahrgang, 1953, p. 4-7.
  • Dobrzycka Anna. – « Ganymède, trois lettres inédites de Thorvaldsen à Athanase de Raczynski ». Bulletin du Musée national de Varsovie, 1966, n° 7, p. 27-32.
  • Börsch-Supan Helmut. – « Die ‘Geschichte der neueren deutschen Kunst’ von Athanasius Graf Raczynski ». In Wulf Schadendorf, éd., Beiträge zur Rezeption der Kunst des 19. und 20. Jahrhunderts, (Studien zur Kunst des neunzehnten Jahrhunderts, 29). Munich : Prestel Verlag, 1975, p. 15-26.
  • Dobrzycka Anna. – « Atanazy Raczynski ». In Théorie de l’art – Congrès de Varsovie 1974. Varsovie, 1976, p. 235-250.
  • Dobrzycka Anna. – « Poznascy Medyceusze. Rodzinny portret Raczynskich ». In Studia Muzealne Poznan, 1977, 12, p. 115-120.
  • Dobrzycka Anna. – « Athanazy Raczynski à Lisbonne et Madrid ». In Actas del XXIII Congreso Internacional de Historia del Arte. España entre el Mediterraneo y el Atlantico. Granada : Universidad de Granada, 1973, t. III, p. 497-508.
  • Dobrzycka Anna. – Galeria Atanazego Raczynskiego, Katalog wystawy. Museum Narodowe w Poznaniu. Poznan, 1981.
  • Jaroszewski Tadeusz Stefan. – « Das Schloss in Zawada, ein vergessenes Werk Karl Friedrich Schinkels ». Wissenschaftliche Zeitschrift der Ernst Moritz Arndt Universität Greifswald. Gesellschafts- und Sprachwissenschafliche Reihe Rostock, 1982, n° 31 (2-3), p. 109-110.
  • Cullen Michael. – « Das Palais Raczynski : Vom Bauwerk, das dem Reichstag weichen musste ». In Berlin in Geschichte und Gegenwart : Jahrbuch des Landesarchivs Berlin, 1984, p. 25-48.
  • Danilewicz Zielinska Maria. – « Atanàsio Raczynski : um historiado de arte portuguesa ». Belas Artes Lisboa, 1982-1984, série 3, 4/6, p. 51-70.
  • Ostrowska-Keblowska Zofia. – « Galeria Atanazego Raczynskiego. Na marginesie wystawy w Muzeum Narodowym w Poznaniu » [« La Galerie de tableaux d’Atanazy Raczynski. En marge de l’exposition au Musée national de Poznan »]. Studia Muzealne Poznan, 1984, n° 14, p. 13-28.
  • Karl Friedrich Schinkel i Polacy [Karl Friedrich Schinkel et les Polonais]. Warszawa : Muzeum Narodowe, 1987.
  • Dobrzycka Anna. – « Raczynski au Portugal ». Bulletin du Musée national de Varsovie, 1989, n° 30, (1-2), p. 4-26.
  • Danilewicz Zielinska Maria. – « Atanazy Raczynski jako historyk sztuki portugalskiej » [« Athanase Raczynski comme historien de l’art portugais »]. In Fermentum massae mundi : Jackowi Wozniakowskiemu w siedemdziesiata rocznice urodzin. Warszawa : Agora, 1990, p. 444-451.
  • Kalinowski Konstanty, Heilmann Christoph, éd. – Sammlung Graf Raczynski. Malerei der Spätromantik aus dem Nationalmuseum Poznan. Neue Pinakothek München, Alte Nationalgalerie Berlin, Kunsthalle Kiel. Munich : Hirmer Verlag, 1992.
  • Meier André. – « Zwischen Polen und Preussen : Athanasius Graf von Raczynski ». Neue bildende Kunst, 1993, n° 3 (1), p. 12-15.
  • Griener Pascal. – « ‘Un genre qu’on ne connaît pas encore…’ : Léopold Robert et l’élévation du genre sous la Monarchie de juillet ». Kunst + Architektur in der Schweiz, 1994, n° 45 (4), p. 346-353.
  • Zuchowski Tadeusz. – « Karl Friedrich Schinkel und Athanasius Graf Raczynski : der Künstler und der Kunstkenner ». In Hyss Lothar, éd., Schinkel in Schlesien, deutsch-polnisches Symposium, 11-15 avril 1994, Königswinter, Haus Schlesien-Museum fur Landeskunde, 1995, p. 173-181.
  • Dobrzycka Anna. – « Polonica w Londynie : album Atanazego Raczynskiego » [« Polonica a Londres : l’album d’Athanase Raczynski »]. In Nobile claret opus : studia z dziejow sztuki dedykowane Mieczyslawowi Zlatowi. Wroclaw ; Wydawnictwo uniwersytetu Wroclawskiego, 1998, p. 413-425.
  • Grauer Elise. – « Bridging the gap : count Athanazy Raczynski and his galleries in Poland and Prussia ». Artium Quaestiones, 2004, n° 15, p. 5-49.
  • Nerlich France. – La Réception de la peinture française en Allemagne de 1815 à 1870, thèse de doctorat, Paris IV Sorbonne, Freie Universität Berlin, 2004, p. 339-341, 537-549.
  • Michalowski Piotr. – Galeria Atanazego Raczynskiego. Poznan : Muzeum Narodowe, 2005.
  • Grauer Elise. – « Tradition als Konstrukt : Graf Athanasius Raczynskis Galerien in Polen und Preussen ». In Visuelle Erinnerungskulturen und Geschichtskonstruktionen in Deutschland und Polen, 1800-1939. Beiträge der 11. Tagung des Arbeitskreises deutscher und polnischer Kunsthistoriker und Denkmalpfleger in Berlin, 30. September – 3. Oktober 2004. Warszawa, 2006, p. 143-159.
  • Trinks Stefan. – « Die Geschichtskonstruktion in den Illustrationen zu Athanasius Raczynskis Geschichte der neueren deutschen Kunst : Menzel als Kritiker und Historiker der Kunst ». In Visuelle Erinnerungskulturen und Geschichtskonstruktionen in Deutschland und Polen, 1800-1939. Beiträge der 11. Tagung des Arbeitskreises deutscher und polnischer Kunsthistoriker und Denkmalpfleger in Berlin, 30. September – 3. Oktober 2004. Warszawa, 2006, p. 161-182.
  • Gaehtgens Thomas. – « Französische Historien- und deutsche Geschichtsmalerei. Über den Besuch des Grafen Raczynski im Salon von 1836 ». In Dieter Hein, Klaus Hildebrand, Andreas Schulz, dir., Historie und Leben. Der Historiker als Wissenschaftler und Zeitgenosse, Festschrift für Lothar Gall zum 70. Geburtstag. Munich : R. Oldenbourg Verlag, 2006, p. 257-271.

Sources identifiées

Berlin, Geheimes Staatsarchiv Berlin

  • I HA Rep 89. Geheimes Zivilkabinett ; I HA Rep 151. Finanzministerium
  • I HA Rep 167. Landesamt für Familiengüter ; VI HA Nl Savigny F. K. v.
  • Copie microfilmée du journal intime (cf. supra)

Berlin, Zentralarchiv der Staatlichen Museen Preussischer Kulturbesitz

  • Documents relatifs au projet de monument aux rois polonais, la collection Raczynski et le procès autour du tondo de Botticelli

Berlin, Zentral- und Landesbibliothek Berlin

  • Différentes lettres autographes

Bonn, Universitäts- und Landesbibliothek Bonn

  • Différentes lettres autographes

Francfort-sur-le-Main, Universitätsbibliothek J. C. Senckenberg Frankfurt-am-Main

  • Différentes lettres autographes

Hamburg, Staats- und Universitätsbibliothek Carl von Ossietzky

  • Différentes lettres autographes

Munich, Bayerische Staatsbibliothek

  • Différentes lettres autographes

Poznan, The National Museum in Poznan

  • Libri veritatis. Correspondance, manuscrits, factures, expertises concernant la collection d’Athanase Raczynski. Copie microfilmée du journal intime en 27 volumes conservé dans la collection privée de la famille Raczynski.